Étiquette : Urolithin A

Urolithin A : Un Composé Prometteur pour la Fonction Mitochondriale et la Santé

L’Urolithin A (UA) est un composé naturel produit par le microbiote intestinal à partir d’éléments alimentaires tels que les ellagitanins et l’acide ellagique, présents dans des aliments comme la grenade, les baies et le thé. Ce composé a suscité un intérêt croissant en tant que supplément en raison de ses effets bénéfiques sur la fonction mitochondriale. Les recherches montrent que l’UA a des effets biologiques variés, notamment anti-inflammatoires, antioxydants, anti-sénescence, anti-apoptotiques, et qu’il favorise la mitophagie. Des études cliniques randomisées ont validé sa capacité à réguler les protéines associées à la mitophagie et à la phosphorylation oxydative dans les tissus musculaires, tout en réduisant les marqueurs inflammatoires dans le plasma. En termes de sécurité, des essais cliniques ont démontré que l’UA est tolérable à des doses allant jusqu’à 1000 mg par jour, sans effets indésirables graves signalés durant des interventions de quatre mois. L’UA est le premier composé à induire une expression génique liée aux mitochondries sans effets secondaires significatifs, et il a obtenu le statut de « généralement reconnu comme sûr » par la FDA en tant qu’additif alimentaire. En ce qui concerne son potentiel thérapeutique, l’UA a été étudié dans des modèles précliniques de divers troubles du système nerveux central (CNS). Bien que des essais cliniques ciblant l’UA pour le traitement des troubles du CNS n’aient pas encore été initiés, plusieurs essais ont démontré ses profils de sécurité et de pharmacocinétique favorables. Cette analyse systématique met également en lumière les défis rencontrés dans la traduction clinique de l’UA pour le traitement des troubles du CNS. En résumé, bien que son effet sur la fonction mitochondriale soit modeste par rapport à d’autres approches, l’intérêt pour l’UA persiste en raison de son faible coût et de sa disponibilité immédiate. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/urolithin-a-as-a-treatment-for-neurodegenerative-conditions/

L’Urolithin A : Une Promesse Anti-Âge et Anti-Inflammatoire

Dans une étude préliminaire, des scientifiques du Lifespan Research Institute et du Buck Institute for Research on Aging ont publié leurs résultats montrant que l’Urolithin A, une molécule ayant suscité beaucoup d’intérêt dans le domaine de la longévité, réduit de manière significative les marqueurs de sénescence dans des fibroblastes humains. La sénescence cellulaire est un aspect bien documenté du vieillissement, mais la meilleure stratégie pour la contrer reste une question ouverte. Les cellules sénescentes jouent un rôle important dans le développement, la guérison des blessures et les défenses anticancéreuses, mais avec l’âge, leur nombre croissant commence à causer plus de mal que de bien. La recherche actuelle se concentre principalement sur l’élimination des cellules sénescentes (approche sénolytique), bien que cela soit compliqué en raison de l’hétérogénéité des cellules sénescentes et des molécules nocives qu’elles libèrent à leur mort. Une alternative prometteuse est l’approche sénomorphe, qui vise à modifier les cellules sénescentes pour les rendre moins nuisibles tout en les conservant. L’Urolithin A a gagné en popularité en raison de ses effets bénéfiques sur la longévité et la santé, démontrant des réductions de l’inflammation et des améliorations de la fonction musculaire. Dans l’étude, les chercheurs ont induit deux types de sénescence dans des fibroblastes humains, et bien que l’Urolithin A n’ait eu que peu d’effet sur les marqueurs classiques de sénescence, il a considérablement réduit la sécrétion de facteurs pro-inflammatoires. Cela a permis de diminuer la sénescence paracrine, où les cellules sénescentes induisent la sénescence des cellules voisines. Les chercheurs ont également noté que l’Urolithin A réduisait l’ADN cytosolique, un facteur de signalisation inflamatif, ce qui peut être lié à sa capacité à induire la mitophagie. Les résultats ouvrent de nouvelles perspectives sur l’utilisation de l’Urolithin A comme intervention ciblée contre l’inflammaging et les maladies associées, bien que sa production soit limitée à environ 40 % de la population. Les chercheurs estiment que cette molécule pourrait redéfinir la lutte contre l’inflammation liée à l’âge et ses conséquences dévastatrices. Source : https://www.lifespan.io/news/a-gut-metabolite-reduces-senescence-and-inflammation/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=a-gut-metabolite-reduces-senescence-and-inflammation