Étiquette : thérapies

Rôle des cellules sénescentes dans le vieillissement et perspectives thérapeutiques

Un article récent a révélé que l’augmentation spectaculaire des cellules sénescentes par rapport à leurs homologues non sénescents n’est pas simplement un effet secondaire de l’état sénescent, mais qu’elle est en réalité nécessaire pour le signalement inflammatoire caractéristique des cellules sénescentes. Les chercheurs ont démontré que prévenir cette augmentation empêchait également largement le signalement inflammatoire. Étant donné que ce signalement inflammatoire est le mécanisme par lequel les cellules sénescentes accumulées contribuent aux maladies liées à l’âge, cette ligne de recherche pourrait mener à de nouvelles formes de thérapie. Il est important de garder à l’esprit que les activités des cellules sénescentes peuvent être utiles dans le bon contexte, comme c’est le cas pour tout signalement inflammatoire. Ces cellules attirent l’attention du système immunitaire sur des cellules potentiellement cancéreuses et coordonnent la régénération après une blessure. Supprimer l’inflammation des cellules sénescentes qui contribue au vieillissement entraînerait également la suppression de ces bénéfices. Les mécanismes sous-jacents de la morphologie et de la migration des cellules, notamment à travers les filaments d’actine et les fibres de stress, sont cruciaux pour comprendre comment la sénescence et l’inflammation interagissent. Dans une étude récente, les chercheurs ont identifié que l’AP2A1, une protéine régulatrice, joue un rôle dans la modulation des états cellulaires entre sénescence et rajeunissement, influençant la progression de la sénescence et les phénotypes cellulaires. Leur recherche a révélé que la régulation de l’AP2A1 pourrait inverser les phénotypes associés à la sénescence, suggérant des voies potentielles pour le développement de traitements basés sur la prévention de l’augmentation des cellules sénescentes. Cependant, l’élimination sélective des cellules sénescentes à l’aide de médicaments sénolytiques pourrait rester une meilleure option, permettant des traitements intermittents qui évitent la suppression des fonctions nécessaires des cellules sénescentes entre les traitements. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/03/ap2a1-is-important-in-the-enlargement-and-thus-inflammatory-signaling-of-senescent-cells/

Avancées de Février dans la Biotechnologie de la Longévité

Février, bien que le mois le plus court de l’année, a été riche en recherches et avancées dans le domaine de la biotechnologie de la longévité. Au cours des quatre dernières semaines, plusieurs interviews et analyses ont mis en lumière des entreprises innovantes comme Junevity, qui explore des approches uniques pour traiter l’obésité et le diabète en silenciant l’ARN. Les applications de la biotechnologie de la longévité continuent de susciter l’intérêt, car elles promettent de transformer notre compréhension du vieillissement. Le Sommet mondial sur la longévité, organisé par la fondation Hevolution, a également eu lieu, rassemblant des experts pour discuter des meilleures pratiques et innovations dans le domaine. En ce qui concerne la recherche, de nouvelles nanoparticules ont été développées pour traiter l’arthrite, et des études récentes ont révélé une augmentation de la mortalité précoce chez les adultes américains, ainsi qu’un impact positif des facteurs Yamanaka sur la reproduction des rats âgés. D’autres études ont exploré des sujets variés, tels que la santé des cellules souches, la création d’un pancréas fonctionnel à partir de cellules humaines, et les effets bénéfiques des probiotiques sur la maladie d’Alzheimer chez les souris. Une attention particulière a également été portée aux biomarqueurs du vieillissement et aux thérapies potentielles pour améliorer la santé cognitive et physique des personnes âgées. Des résultats prometteurs ont été rapportés pour des traitements de sénolytiques, de probiotiques, et d’approches d’AI dans la recherche génétique. Des initiatives telles que Phoenix Aerie, un logement co-living pour les pionniers de la longévité, et le lancement de Junevity, une entreprise de biotechnologie visant à développer des thérapies de réinitialisation cellulaire, montrent que l’engagement envers l’innovation dans le domaine de la longévité est en forte progression. Source : https://www.lifespan.io/news/rejuvenation-roundup-february-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rejuvenation-roundup-february-2025

Sommet des Sciences de la Longévité à Miami : Un Pôle pour l’Avenir de la Recherche

La Longevity Science Foundation (LSF) est ravie d’annoncer l’organisation du Sommet des Sciences de la Longévité à Miami, qui deviendra le futur pôle des sciences de la longévité aux États-Unis. Cet événement mettra en lumière les dernières avancées dans la recherche sur la longévité humaine en bonne santé et rassemblera la communauté locale pour une soirée de réseautage, de collaboration et de célébration. Avec un objectif de collecte de fonds de 250 000 $, le sommet vise à soutenir des projets de recherche de pointe sur le vieillissement biologique et les maladies chroniques. Le sommet accueillera un mélange de participants, y compris des passionnés de longévité, des capital-risqueurs, des professionnels du capital-investissement, des philanthropes, des détenteurs de doctorats, des médecins, des étudiants, des membres de la communauté, des représentants du gouvernement local, des propriétaires d’entreprises et des individus ultra-riches. Les participants pourront s’attendre à une présentation de LongeVC, des discussions en panel et une interview exclusive avec des experts de premier plan dans le secteur de la longévité et au-delà. Avec une participation limitée à seulement 120 personnes, la LSF favorise un environnement intime pour un engagement de haut niveau et une action innovante. Le sommet représente une excellente occasion d’approfondir ce domaine en pleine expansion et de contribuer au développement de thérapies innovantes qui sauvent des vies. Joshua C. Herring, président et PDG de la Longevity Science Foundation, déclare : « En plus de lever des fonds pour une recherche fondamentale de haute qualité, notre ambition est de positionner Miami comme un hub des sciences de la longévité, des traitements et des soins accessibles, en construisant de solides collaborations qui produisent des résultats tangibles pour l’avancement de la recherche révolutionnaire. Ce sommet sert de catalyseur, préparant le terrain pour la croissance et l’innovation futures dans le domaine. » Le Sommet des Sciences de la Longévité se déroulera dans le centre-ville de Miami. Les détails finaux du lieu et de l’agenda sont en cours de finalisation et seront communiqués à ceux qui expriment leur intérêt à assister. Le sommet s’étendra sur 6 à 7 heures, avec des remarques d’ouverture de Joshua C. Herring et de Michaeljohn Green (Miami Downtown Development Authority). Une programmation supplémentaire pourrait être annoncée, avec des mises à jour sur le calendrier et l’emplacement partagées à mesure que les plans se concrétisent. Parmi les intervenants confirmés figurent Kayla Barnes-Lentz (LYW Wellness), Dr. Jose Antonio (International Society of Sports Nutrition), Ella Davar, RD (diététicienne de longévité, fondatrice de Gut-Brain Method), Dr. James Galvin (Université de Miami), Dr. Ravindra Ganesh (Baptist Health Concierge Medicine), Sergey Jakimov (LongeVC), Dr. Richard Siow (Ageing Research à King’s College London), Prof. Pawel Swietach (Université d’Oxford), et Dr. Walter Neto (Serucell). Les entreprises et sponsors soutenants incluent Miami Downtown Development Authority, LongeVC, Baptist Health Concierge Medicine, Muhdo Health, et Ageing Research à King’s College London (ARK). Les ambassadeurs et partenaires comprennent l’European Society of Preventive Medicine (ESPM), Longevity Journal, Dr. Deborah A. Finley, et Demetri Kachevas. Les bénéfices de l’événement continueront de faire avancer la recherche scientifique vitale, illustrée par la subvention de la LSF à l’Université d’Oxford pour enquêter sur les mécanismes métaboliques du vieillissement cardiaque, ainsi que des initiatives axées sur la fertilité féminine, la santé des femmes et la longévité. Les participants sont encouragés à faire des dons avant ou pendant le sommet. Même pour ceux qui ne peuvent pas assister, les contributions sont inestimables pour soutenir des initiatives de longévité transformantes. Pour plus d’informations, pour exprimer un intérêt ou pour faire un don, veuillez visiter le site web de la LSF. Rejoignez-nous pour façonner l’avenir de la recherche sur la longévité. Source : https://www.lifespan.io/news/event-announcement-longevity-science-summit/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=event-announcement-longevity-science-summit

Subsense : une startup révolutionne l’interface cerveau-ordinateur avec des nanoparticules non invasives

La startup de neurotechnologie Subsense a récemment levé 17 millions de dollars pour développer une interface cerveau-ordinateur (BCI) non invasive basée sur des nanoparticules. Contrairement à d’autres entreprises comme Neuralink, qui nécessitent des implants chirurgicaux, Subsense adopte une approche différente en utilisant des nanoparticules biocompatibles qui peuvent interagir avec le cerveau sans intervention chirurgicale. Fondée par Tetiana Aleksandrova et Artem Sokolov, la société vise à établir une connexion bidirectionnelle entre le cerveau humain et les systèmes numériques externes, permettant l’enregistrement et la stimulation de l’activité neuronale. Aleksandrova souligne que l’innovation dans le domaine des interfaces cerveau-ordinateur a été limitée par le manque d’approches non chirurgicales efficaces. En utilisant des nanoparticules capables de traverser la barrière hémato-encéphalique, Subsense aspire à atteindre un niveau de connectivité similaire à celui des BCI invasifs, tout en éliminant les risques associés aux procédures chirurgicales. La technologie pourrait offrir de nouvelles possibilités thérapeutiques pour des maladies neurologiques telles que la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer, l’épilepsie et la douleur chronique, en permettant une stimulation neuronale précise. Subsense explore également d’autres applications, telles que la récupération sensorimotrice, le décodage de la parole intérieure et l’intégration avec l’intelligence artificielle. La société collabore avec des institutions de recherche neurologique, notamment l’UC Santa Cruz et l’ETH Zurich. Des experts en neurosciences anticipent que l’approche basée sur les nanoparticules pourrait grandement améliorer la communication neuronale et ouvrir de nouvelles voies pour le traitement des maladies neurodégénératives, ainsi que pour l’expansion des capacités cognitives humaines. Source : https://longevity.technology/news/subsense-emerges-with-nanoparticle-based-brain-computer-interface/

Nouveaux Horizons dans le Traitement de la Maladie d’Alzheimer : L’Inhibition de la Neuroinflammation

La maladie d’Alzheimer est caractérisée par l’accumulation de plaques d’amyloïde-β et de filaments de tau dans le cerveau. Cependant, des recherches récentes mettent en évidence le rôle central de la neuroinflammation dans la progression de la maladie. Une étude publiée dans la revue Immunity par des chercheurs du Centre allemand pour les maladies neurodégénératives (DZNE) et de l’Université de Bonn explore comment le ciblage de l’inflammasome NLRP3, un régulateur clé de la réponse immunitaire, pourrait moduler la fonction métabolique et mitochondriale des microglies, améliorant ainsi leur capacité à éliminer les plaques d’amyloïde-β et à ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer. Les résultats suggèrent que la neuroinflammation n’est pas simplement une conséquence secondaire de l’accumulation d’amyloïde-β, mais qu’elle pourrait en réalité être un moteur de la pathologie de la maladie. De plus, la neuroinflammation semble apparaître précocement dans la progression de la maladie d’Alzheimer, potentiellement avant même la formation des plaques. Cela offre une cible prometteuse pour l’intervention thérapeutique. Moduler l’activité des microglies et les voies inflammatoires pourrait permettre de développer des traitements qui s’attaquent simultanément à plusieurs aspects de la maladie d’Alzheimer, surtout face au succès limité des traitements actuels qui se concentrent uniquement sur l’amyloïde-β ou le tau. L’idée de cibler la neuroinflammation pour la prévention plutôt que pour le simple traitement pourrait également ouvrir de nouvelles voies pour ralentir le déclin cognitif avant que des dommages irréversibles ne se produisent. L’étude souligne également que l’inhibition chronique de NLRP3 est nécessaire pour induire des changements métaboliques significatifs dans les microglies. Cette inhibition entraîne une réduction de la neuroinflammation et aide les microglies à éliminer les dépôts nocifs d’amyloïde-β, un processus connu sous le nom de phagocytose. Les chercheurs ont identifié le transporteur de glutamate Slc1a3 comme un médiateur clé de ces effets, les microglies avec une activité réduite de NLRP3 montrant une augmentation de leur potentiel de membrane mitochondriale, ce qui améliore leur capacité à phagocyter l’amyloïde-β. De plus, les mécanismes observés dans cette étude ont été constatés chez des espèces différentes, puisque des tissus cérébraux post-mortem de patients atteints de la maladie d’Alzheimer présentaient une activité NLRP3 élevée et des niveaux réduits de Slc1a3. Cela souligne un chemin potentiel pour le développement de thérapies ciblant NLRP3 qui pourraient être applicables chez l’homme. L’étude s’inscrit dans une tendance croissante suggérant que la maladie d’Alzheimer ne se résume pas uniquement à un problème d’amyloïde, mais qu’elle implique une combinaison de dysfonctionnements métaboliques, immunitaires et neurovasculaires. Les résultats identifient également des voies de signalisation auparavant inconnues influencées par NLRP3, notamment la façon dont NLRP3 régule l’utilisation des nutriments par les microglies et leur impact sur les gènes ayant un rôle majeur dans leur fonction. La possibilité de reprogrammer les microglies par des interventions métaboliques soulève de nouvelles questions sur la façon dont l’inflammation pourrait être ciblée dans d’autres maladies neurodégénératives, y compris la maladie de Parkinson et la démence frontotemporale. Avec plusieurs inhibiteurs de NLRP3 actuellement en essais cliniques, cette recherche fournit un soutien supplémentaire à l’idée que la modulation des réponses immunitaires pourrait former une approche multi-ciblée pour le traitement des maladies neurodégénératives. Bien que d’autres études soient nécessaires pour évaluer la sécurité et l’efficacité à long terme de ces interventions, le potentiel de déplacer la fonction des microglies d’un état pro-inflammatoire vers un phénotype protecteur et homéostatique représente une avenue importante pour la recherche future. Source : https://longevity.technology/news/reducing-neuroinflammation-may-provide-new-pathway-for-alzheimers-treatment/

Évaluation des Interventions Nutritionnelles et de l’Exercice sur le Vieillissement Biologique

Les du vieillissement, connues sous le nom de ‘aging clocks’, sont des outils qui peuvent potentiellement guider le développement de thérapies . Leur efficacité dépend largement de la quantité de données disponibles concernant leurs performances, ce qui permet de déterminer si leurs résultats sont fiables pour évaluer l’ d’ ciblant le vieillissement. L’évaluation rapide des effets sur l’âge pourrait accélérer le développement de traitements efficaces. Bien que les horloges présentent certaines lacunes, notamment le manque de lien clair entre leurs composants et les mécanismes de vieillissement, leur utilisation dans de nombreux essais cliniques, y compris ceux portant sur des interventions de mode de vie et des , est considérée comme bénéfique. Une a montré que certaines interventions pouvaient ralentir l’augmentation de l’ d’environ 10 % en moyenne chez les . Par ailleurs, des d’observation et de petits essais pilotes indiquent que la vitamine D, les oméga-3 et l’exercice peuvent ralentir le vieillissement biologique, bien que des essais cliniques plus larges soient nécessaires. Dans le cadre de l’essai DO-HEALTH impliquant 777 participants de 70 ans et plus, une analyse post hoc des effets de la vitamine D (2 000 IU par jour), des oméga-3 (1 g par jour) et d’un programme d’exercice à domicile a été réalisée sur quatre mesures de vieillissement biologique basées sur la méthylation de l’ADN sur une période de trois ans. Les résultats ont montré que les oméga-3 ralentissaient les horloges de méthylation de l’ADN, notamment PhenoAge, GrimAge2, et DunedinPACE, avec des bénéfices additifs observés pour toutes les interventions sur PhenoAge. En résumé, l’essai suggère un léger effet protecteur du traitement par oméga-3 sur le ralentissement du vieillissement biologique sur trois ans, avec un effet protecteur additif des oméga-3, de la vitamine D et de l’exercice. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/02/assessing-effects-of-vitamin-d-omega-3-and-exercise-on-aging-clocks-in-older-people/

Junevity : une startup innovante pour la réinitialisation cellulaire et la lutte contre le vieillissement

Junevity est une startup de biotechnologie basée à San Francisco qui a récemment levé 10 millions de dollars pour développer des thérapies de « réinitialisation cellulaire » visant à lutter contre les maladies liées à l’âge et à prolonger la durée de vie en bonne santé des humains. Fondée en 2023, l’entreprise s’appuie sur des recherches menées à l’Université de Californie à San Francisco, notamment par le Dr Janine Sengstack, qui a démontré que la manipulation de facteurs de transcription pouvait inverser la détérioration cellulaire liée à l’âge. En utilisant des thérapies à base d’ARN interférent (siRNA), Junevity cherche à restaurer ces facteurs à des niveaux optimaux pour améliorer la santé cellulaire. Les premiers travaux de la société se concentrent sur des troubles tels que le diabète de type 2, l’obésité et la fragilité, qui diminuent la qualité de vie tout en accélérant le processus de vieillissement. Les études précliniques ont déjà montré des résultats prometteurs, notamment une amélioration du contrôle de la glycémie et de la sensibilité à l’insuline chez les souris diabétiques, sans effets secondaires courants des traitements existants. Une autre thérapie ciblant l’obésité a montré une réduction de 30 % du poids corporel, principalement grâce à une perte de graisse tout en préservant la masse musculaire maigre. Les thérapies siRNA de Junevity pourraient nécessiter des doses aussi peu fréquentes qu’une fois tous les trois à douze mois, ce qui pourrait améliorer la conformité et la satisfaction des patients. La direction de Junevity comprend également le Dr John Hoekman, qui a développé la technologie derrière le spray nasal Trudhesa, et Rob Cahill, ancien chercheur en apprentissage machine. L’entreprise vise non seulement à développer des médicaments pour la perte de poids, mais aussi à être un pionnier dans le domaine du rajeunissement cellulaire. Avec ce financement, Junevity prévoit d’avancer vers le développement clinique et espère commencer des essais humains pour son premier médicament dès 2026. Le potentiel de Junevity a été salué par des experts du secteur, qui voient la société comme une nouvelle approche prometteuse pour traiter les maladies métaboliques et liées à l’âge. Source : https://longevity.technology/news/junevity-emerges-with-10m-to-reset-cells-to-a-healthy-state/

Tune Therapeutics : Une approche ciblée d’édition épigénétique pour la santé humaine

Tune Therapeutics est une entreprise qui se concentre sur des thérapies d’édition épigénétique ciblées pour améliorer la santé humaine. Avec 175 millions de dollars de financement, l’entreprise s’engage à utiliser l’édition épigénétique pour traiter des maladies chroniques, en se distinguant par son approche innovante. Alors que les changements épigénétiques, qui régulent l’expression des gènes, s’accumulent avec l’âge et contribuent à des maladies, Tune Therapeutics propose une technologie qui offre un contrôle précis de l’expression génique. Leur plateforme, Tempo, permet de moduler l’expression des gènes de manière ciblée, en évitant les problèmes de sécurité associés à d’autres méthodes d’édition génétique. Tune est déjà engagée dans un essai clinique de phase pour traiter l’hépatite B chronique, exploitant la capacité de leur technologie à désactiver le virus. L’approche de Tune combine des éléments de l’édition génétique et de la reprogrammation épigénétique, en utilisant une protéine CRISPR-Cas ‘décatalytique’ pour modifier les marques épigénétiques sans altérer la séquence d’ADN. En plus de l’hépatite B, l’entreprise envisage des applications dans la médecine régénérative et le contrôle du cholestérol, avec des résultats prometteurs démontrés chez des primates non humains. Le potentiel de cette technologie est jugé presque illimité, avec des aspirations d’étendre ses applications à d’autres aspects du vieillissement et de la santé humaine. Source : https://longevity.technology/news/turn-on-tune-in-bringing-precision-to-epigenetic-reprogramming/

NKGen Biotech : une avancée prometteuse dans le traitement de l’Alzheimer au stade modéré grâce à l’immunothérapie

NKGen , une entreprise de en phase clinique, a reçu la désignation de la américaine pour son par cellules tueuses naturelles (NK) visant à traiter la maladie d’Alzheimer au stade modéré. Ce médicament, appelé troculeucel, est une thérapie cellulaire autologue conçue pour exploiter la capacité naturelle des cellules NK à éliminer les cellules malades et à renforcer la réponse immunitaire. Basée à Santa Ana, en Californie, NKGen se spécialise dans le développement et la commercialisation de thérapies cellulaires NK autologues et allogéniques. Les cellules NK jouent un rôle crucial dans le système immunitaire en identifiant et détruisant les cellules anormales ou malades, tout en préservant les cellules saines. Leur fonction s’étend à la protection du système nerveux central, y compris le cerveau. Cependant, l’activité des cellules NK peut diminuer en raison de divers facteurs tels que le vieillissement, le stress, les infections, certains médicaments et les troubles du sommeil, ce qui a été associé à la progression de maladies neurodégénératives comme Alzheimer. Selon NKGen, la maladie d’Alzheimer au stade modéré représente environ 30 % de tous les cas d’Alzheimer. Bien que la plupart des efforts de recherche se soient concentrés sur les stades précoce ou léger de la maladie, les patients au stade modéré disposent de peu d’options de traitement. La décision de la FDA d’accorder à troculeucel la désignation Fast Track fait suite à des résultats prometteurs d’un essai de phase 1, qui a montré des indications précoces de bénéfice clinique et un profil de sécurité favorable. Contrairement aux thérapies cellulaires génétiquement modifiées telles que CAR-T, NKGen affirme que ses thérapies autologues sont dérivées du sang du patient, réduisant ainsi la probabilité d’effets secondaires. Cette désignation vise à accélérer la mise sur le marché du médicament en augmentant l’engagement avec la FDA et pourrait permettre une approbation accélérée et un examen prioritaire des soumissions réglementaires. Le PDG de NKGen, le Dr Paul Y Song, a déclaré que cette décision souligne le besoin urgent de traitements efficaces pour les patients atteints de la maladie d’Alzheimer modérée. Recevoir la désignation Fast Track va considérablement accélérer le processus de développement du médicament, rapprochant ainsi NKGen de la livraison de cette thérapie prometteuse aux patients atteints de la maladie d’Alzheimer, garantissant un accès plus rapide à un traitement potentiellement transformateur. NKGen vise désormais à accélérer le développement clinique de troculeucel et recrute actuellement des participants pour un essai de phase 2a, avec des plans pour partager des données cliniques d’ici la fin de 2025. Source : https://longevity.technology/news/natural-killer-cell-therapy-gets-fda-fast-track-nod-for-alzheimers/

L’avenir de la santé : Opportunités d’investissement dans la santé et la longévité

Le 4 et 5 février, plus de 2 500 participants et 175 conférenciers se réuniront à Riyad, en Arabie Saoudite, pour le deuxième Sommet Mondial sur la Santé (GHS) de la Hevolution Foundation. Cet événement se concentrera sur les voies et cadres nécessaires pour stimuler et accélérer les progrès dans l’écosystème de la santé. Le GHS 2025 mettra en avant des discussions sur la recherche et les technologies redéfinissant le domaine de la santé, ainsi que sur le paysage d’investissement et les opportunités de financement. La Hevolution Foundation publiera également la deuxième édition de son Rapport Mondial sur la Santé, qui est une publication de référence sur l’état de la science, de la technologie, des investissements et des politiques dans le domaine de la santé. Le rapport examinera l’état actuel et les perspectives futures de la santé, mettant en lumière les développements clés et les actions que le secteur peut entreprendre pour faire progresser la santé. Jorge Conde, partenaire général chez Andreessen Horowitz (a16z) Bio + Health, a partagé ses réflexions sur les opportunités d’investissement dans le domaine de la santé. Il souligne les progrès significatifs réalisés dans la lutte contre des maladies comme la neurodégénérescence et la santé cardiovasculaire, tout en exprimant une approche pragmatique face aux défis du secteur, étant donné la complexité de la biologie. Conde insiste sur la nécessité pour les entreprises en phase de démarrage de démontrer des impacts mesurables sur la morbidité dans des délais pragmatiques. Il met également en avant l’importance des nouvelles modalités thérapeutiques susceptibles d’inverser les maladies en agissant sur leur pathologie sous-jacente. En outre, il évoque le potentiel de l’intelligence artificielle (IA) pour comprendre les complexités de la santé et déceler des relations causales inattendues, ce qui pourrait ouvrir la voie à des opportunités significatives dans les cinq prochaines années. La compréhension des données à résolution unique et multi-omique est également mise en avant comme une zone d’investissement prometteuse, permettant une vue plus précise de la biologie sous-jacente. À l’avenir, Conde prévoit que la découverte de relations causales inattendues sera cruciale pour le développement de nouveaux traitements, notamment en raison des avancées dans des domaines tels que les GLP-1s, qui ont démontré des bénéfices de santé variés. Si des cibles aussi attrayantes que les GLP-1s sont identifiées, cela pourrait entraîner une course mondiale pour développer des thérapies contre celles-ci. Source : https://longevity.technology/news/investing-in-the-global-race-to-develop-healthspan-therapeutics/