Étiquette : thérapies géniques

Lutte contre le Vieillissement : Avancées et Défis dans l’Industrie de la Longévité

Fight Aging! est une publication hebdomadaire qui explore les avancées et les débats autour de la lutte contre les maladies liées à l’âge, en mettant l’accent sur la nécessité de contrôler les mécanismes du vieillissement grâce à la médecine moderne. Le fondateur de Fight Aging! et Repair Biotechnologies, Reason, propose également des services de consultation stratégique pour ceux qui s’intéressent à l’industrie de la longévité. Les articles récents de la publication traitent de diverses questions de recherche sur le vieillissement, y compris les taux de mutation dans le cancer, les changements nécessaires dans les soins de santé face aux nouvelles capacités d’intervention dans le vieillissement, et l’impact des lipides en excès dans les cellules musculaires sur le vieillissement musculaire. D’autres sujets abordés incluent le rôle du microbiome intestinal dans le vieillissement, l’importance du cholestérol LDL pour le risque cardiovasculaire, et l’effet de la restriction calorique sur le vieillissement ovarien chez les primates non humains. La recherche met également en lumière la nécessité de réévaluer les cibles de cholestérol LDL dans la prévention des maladies cardiovasculaires et examine les interventions pharmacologiques potentielles pour améliorer la fonction musculaire et la santé des personnes âgées. L’impact de l’activité physique sur le vieillissement cérébral et les horloges épigénétiques pour mesurer la capacité intrinsèque sont également des thèmes récents. Enfin, les thérapies géniques comme le traitement par Caveolin-1 ont montré un potentiel pour réduire le déclin cognitif dans des modèles murins de la maladie d’Alzheimer, tandis que des études sur l’athérosclérose soulignent la nature insidieuse de cette maladie et son rôle en tant que principale cause de mortalité dans le monde. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/06/fight-aging-newsletter-june-16th-2025/

Les Mystères de la Mutation et du Cancer : Vers une Compréhension Évolutive

Cet article aborde plusieurs sujets interconnectés concernant le cancer, notamment le taux de mutation dans les tissus cancéreux et son lien avec le succès de l’immunothérapie, ainsi que le taux de mutation dans les tissus normaux en tant que facteur de risque pour le développement du cancer. Il est bien établi que les espèces de grande taille et à longue durée de vie présentent un risque de cancer considérablement réduit par rapport aux espèces de petite taille et de courte durée de vie. Cette relation est mieux corrélée aux taux de mutation qu’à la taille ou à la durée de vie elle-même. En outre, au sein d’une même espèce, le cancer est clairement une condition liée à l’âge, où le risque est proportionnel à l’accumulation de mutations somatiques dans les tissus. L’article soulève également la question de savoir si la biologie comparative du cancer et des dommages à l’ADN pourrait conduire à de nouvelles approches pour traiter le cancer ou réduire le risque de cancer chez les humains. Malgré la promesse potentielle des thérapies géniques, il existe de nombreux défis à relever, notamment la livraison de ces thérapies aux tissus souhaités chez les adultes et la compréhension des effets secondaires. L’article cite Peto’s paradoxe, une contradiction de longue date en biologie du cancer, qui stipule que le risque de cancer devrait augmenter proportionnellement avec le nombre de divisions cellulaires au cours de la vie. Cependant, les espèces de grande taille et de longue durée de vie affichent une incidence de cancer plus faible que prévu, ce qui reste mal compris. La recherche récente met en lumière que les animaux de grande taille présentent généralement une incidence de cancer inférieure à celle attendue, tandis que l’incidence du cancer chez les humains est fortement dépendante de l’âge, augmentant de manière exponentielle après 40 ans. L’étude relie les taux de mutation inter-espèces à la variabilité du risque de cancer, mettant en avant que des mécanismes évolutifs, tels que les mécanismes de réparation de l’ADN chez les éléphants, contribuent à réduire le risque de cancer malgré leur taille. En revanche, des animaux plus petits et à courte durée de vie, comme les souris, accumulent des mutations à un rythme beaucoup plus élevé, ce qui correspond à une incidence de cancer plus élevée. En fin de compte, l’étude identifie un schéma universel où à la fois le taux de mutation somatique et la charge mutationnelle cumulative tout au long de la vie sont fortement corrélés au risque de cancer à travers les espèces, positionnant la charge mutationnelle comme un marqueur fondamental et évolutivement conservé du cancer. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/06/considering-mutation-rates-in-cancer-risk-and-species-life-span/

Forum 2060 sur la Longévité : L’Investissement du Futur

Le Forum de Longévité 2060, qui se tiendra à Aix-en-Provence, France, les 30 et 31 août 2025, marque la première édition d’un événement novateur visant à positionner la longévité comme la plus grande opportunité d’investissement de notre époque. Situé dans une région réputée pour sa beauté, sa richesse culturelle et son attrait pour la longévité, ce forum de haut niveau aspire à devenir le ‘Forum Économique Mondial’ de la longévité. Au cours de ces deux jours, une communauté soigneusement sélectionnée de scientifiques de renommée mondiale, d’entrepreneurs visionnaires et d’investisseurs influents se réunira pour discuter et façonner l’avenir de la santé humaine et de la durée de vie. Les participants auront l’occasion de s’immerger dans les dernières avancées en matière de médecine régénérative, de thérapies géniques et cellulaires, ainsi que de reprogrammation cellulaire. L’événement comportera également des sessions de pitch pour des startups du secteur biotechnologique, axées sur l’extension de la vie, qui chercheront à lever des fonds auprès d’investisseurs mondiaux. Parmi les intervenants prestigieux figurent Sebastian Brunemeier, CEO d’ImmuneAGE, Brian Kennedy, directeur du Centre pour la Longévité Saine à l’Université Nationale de Singapour, et Liz Parrish, CEO de Bioviva. En plus d’un contenu à la pointe de l’innovation, le forum offre une opportunité rare de combiner exploration intellectuelle et loisirs méditerranéens, incluant des dégustations de vin, des retraites spa et des dîners sur les toits avec des leaders façonnant l’avenir de la santé. L’événement se présente comme un moment clé pour ceux qui croient que la prochaine grande opportunité de plusieurs billions de dollars réside dans la longévité, encourageant les participants à rejoindre Aix-en-Provence, où science, capital et qualité de vie se rencontrent. Les personnes intéressées peuvent en apprendre davantage et demander leur invitation via le site web du forum. Source : https://www.lifespan.io/news/2060-longevity-forum-future-health-meets-smartest-capital/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=2060-longevity-forum-future-health-meets-smartest-capital

Junevity : Innovations en Thérapies à Base de siRNA pour le Rajeunissement Cellulaire

Ce texte présente Junevity, une biotech axée sur la longévité, qui développe des thérapies de ‘reset cellulaire’ pour améliorer la santé humaine et prolonger la durée de vie. En utilisant des thérapies à base d’ARN interférent (siRNA), l’entreprise vise à restaurer des facteurs de transcription clés, régulant la santé cellulaire, à leurs niveaux optimaux. Cela permettrait de renverser la dysfonction cellulaire et de lutter contre les maladies liées au vieillissement. Les fondateurs de Junevity, dont la docteure Janine Sengstack, affirment que leur mission est de permettre le rajeunissement cellulaire et de combattre les maladies touchant des milliards de personnes à travers le monde. Le texte souligne l’importance de la technologie de silençage génique et des avancées en matière d’apprentissage automatique qui ont permis d’identifier les facteurs de transcription responsables du vieillissement et des maladies. Sengstack explique que l’innovation clé de Junevity réside dans l’utilisation de la technologie siRNA pour cibler et réguler précisément ces facteurs. En outre, la recherche sur les maladies métaboliques, comme le diabète de type 2 et l’obésité, est une priorité pour l’entreprise, avec des essais cliniques prévus pour 2026. Junevity vise à développer des traitements qui non seulement prolongent la vie, mais améliorent également la qualité de vie en ciblant les maladies liées à la longévité. La société considère que son approche représente un rajeunissement du métabolisme, et envisage également d’explorer des traitements pour des maladies neurologiques à l’avenir. En résumé, Junevity est à la pointe des recherches sur le rajeunissement cellulaire, utilisant des thérapies innovantes pour améliorer la santé et la longévité humaines. Source : https://longevity.technology/news/does-gene-silencing-technology-hold-the-key-to-cellular-rejuvenation/

Turn Biotechnologies : Vers une Révolution dans la Thérapie de Rajeunissement Cellulaire

Turn Biotechnologies, une entreprise spécialisée dans la régénération cellulaire, a récemment acquis la technologie ARMMs (ARRDC1 Mediated Microvesicles) développée par l’Université de Harvard, ainsi que des actifs associés de Vesigen Therapeutics. Cette acquisition vise à renforcer ses capacités en reprogrammation épigénétique, permettant à l’entreprise de cibler une large gamme de tissus et d’organes, améliorant ainsi la précision et l’efficacité de ses thérapies. La technologie ARMMs utilise des vésicules extracellulaires humaines pour transporter des agents thérapeutiques, tels que les modulateurs épigénétiques de Turn Bio, entre les cellules de manière efficace, tout en assurant une spécificité élevée des cibles et en minimisant les effets indésirables. Un défi majeur pour la reprogrammation épigénétique et toutes les thérapies géniques est de garantir que les traitements soient cliniquement sûrs et bien tolérés par les patients, tout en maintenant l’efficacité et la stabilité du contenu. L’entreprise a résolu ce problème de livraison grâce à son système de nanoparticules lipidiques propriétaire eTurna, qui peut administrer un cocktail thérapeutique dans plusieurs tissus du corps. Par exemple, eTurna est utilisé pour livrer le candidat principal TRN-001 pour le rajeunissement des tissus cutanés. En intégrant ARMMs avec eTurna, Turn Bio estime pouvoir livrer une gamme plus large de contenus, y compris des éditeurs de gènes, des protéines et des thérapies à base d’ARN. Cette combinaison permet de surmonter les limitations des systèmes de livraison traditionnels, en offrant biocompatibilité, évolutivité et possibilité de répétition tout en maintenant un ciblage précis de tissus spécifiques. ARMMs permettra aux cellules cibles de communiquer naturellement avec d’autres cellules, sans recourir à des composants viraux qui déclenchent des réponses immunitaires compromettant les traitements thérapeutiques. Les données précliniques indiquent que la technologie ARMMs est efficace pour livrer des thérapies à plusieurs tissus, y compris la rétine, les poumons, le système nerveux, le foie et la rate. Turn Bio prévoit que cette technologie accélérera le développement de ses candidats médicaments, en particulier en ophtalmologie et pour la régénération des cellules immunitaires. L’entreprise dispose de données démontrant la preuve de concept chez des primates et d’autres modèles animaux et est prête pour une demande d’IND (Investigational New Drug), ce qui offrira immédiatement des actifs supplémentaires à ses partenaires stratégiques. L’année dernière, Turn Bio a signé un accord de licence mondial d’une valeur potentielle de 300 millions de dollars avec le géant pharmaceutique coréen HanAll Biopharma pour développer plusieurs traitements de reprogrammation épigénétique pour des conditions liées à l’âge des yeux et des oreilles. Alors que Life Biosciences s’apprête à amener la première thérapie de reprogrammation épigénétique en clinique cette année, Turn Bio ne devrait pas être loin derrière avec son programme de rajeunissement cutané. L’entreprise a démontré une expression complète des gènes ERA dans des tissus humains âgés ex vivo, ainsi qu’une inversion de plus de 10 ans d’âge dans des fibroblastes et des kératinocytes. Turn Bio a commencé des études préparatoires à l’IND et est en train de lever une série B pour entrer en clinique d’ici 2026. Source : https://longevity.technology/news/turn-bio-acquires-harvard-developed-therapeutic-delivery-technology/

Bimagrumab : Une avancée dans la lutte contre la sarcopénie et l’ostéopénie

Bimagrumab est un anticorps monoclonal qui cible les récepteurs αActRIIA et αActRIIB, impliqués dans l’inhibition de la croissance musculaire par l’activité de la myostatine. La myostatine, une protéine circulante, se lie au récepteur αActRIIB et inhibe la croissance musculaire. Des approches variées ont été explorées pour contrer cette inhibition et favoriser la croissance musculaire, notamment la mutation du gène de la myostatine, des anticorps pour réduire les niveaux de myostatine circulante, et des thérapies géniques pour augmenter les niveaux de follistatine, une protéine qui bloque l’action de la myostatine. L’objectif de ces recherches est de trouver une méthode efficace pour induire une croissance musculaire sans exercice physique, ce qui pourrait contribuer à inverser la perte de masse et de force musculaire liée à l’âge.

Actuellement, bimagrumab est en phase d’essai clinique pour le traitement de l’obésité, car les médicaments actuels pour la perte de poids, tels que les agonistes des récepteurs GLP-1, entraînent une perte significative de masse musculaire en plus de la perte de masse grasse. Il existe une forte demande pour des médicaments pouvant contrer cette perte indésirable de masse musculaire. Des études ont montré que le traitement par bimagrumab est efficace pour augmenter la masse musculaire ainsi que la densité minérale osseuse chez les souris. L’augmentation de la densité minérale osseuse est également observée avec d’autres approches axées sur la myostatine, bien que cela ne soit pas souvent rapporté ou considéré comme le principal objectif de recherche sur les tissus musculaires.

L’anticorps anti-récepteur activine de type IIA et IIB (αActRIIA/IIB ab) est une nouvelle classe de médicaments qui cible la voie de signalisation des récepteurs activine. L’inhibition des ligands des récepteurs, tels que les activines et la myostatine, peut favoriser l’hypertrophie musculaire et la formation osseuse. Malgré le fait que bimagrumab ait progressé vers les essais cliniques, deux questions cruciales subsistent concernant l’influence de la thérapie αActRIIA/IIB ab sur le métabolisme osseux et la résistance osseuse, similaire à celle de ses homologues génériques. Ainsi, l’étude présentée vise à explorer le potentiel thérapeutique de l’anticorps αActRIIA/IIB dans un modèle murin de sarcopénie et d’ostéopénie combinées.

Dans des souris C57BL/6JRj, une sarcopénie et une ostéopénie combinées ont été induites localement par injection de toxine botulique A dans le membre postérieur droit, entraînant une faiblesse musculaire aiguë. Immédiatement après l’immobilisation, les souris ont reçu des injections intrapéritonéales bihebdomadaires avec l’anticorps αActRIIA/IIB (10 mg/kg) pendant 21 jours, après quoi elles ont été sacrifiées. La masse musculaire, la taille des fibres musculaires squelettiques et l’expression du gène Smad2 ont été analysées dans les muscles rectus femoris et gastrocnemius. La masse osseuse et la microstructure osseuse ont été examinées dans l’os trabéculaire et cortical.

Les résultats montrent que l’anticorps αActRIIA/IIB a provoqué une augmentation significative de la masse musculaire tant chez les souris saines (+21%) que chez celles immobilisées (sarcopéniques et ostéopéniques) (+12%). De plus, cet anticorps a augmenté le volume osseux trabéculaire (+65% pour les souris saines et +44% pour les souris immobilisées). Concernant l’os cortical, une petite mais significative augmentation de la surface osseuse (+6%) a été observée chez les souris immobilisées, mais pas chez les souris saines. Ces résultats suggèrent un potentiel dans le traitement de l’ostéopénie et de la sarcopénie concomitantes. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/02/bimagrumab-treatment-increases-bone-density-and-muscle-mass-in-mice/

Junevity : une startup innovante pour la réinitialisation cellulaire et la lutte contre le vieillissement

Junevity est une startup de biotechnologie basée à San Francisco qui a récemment levé 10 millions de dollars pour développer des thérapies de « réinitialisation cellulaire » visant à lutter contre les maladies liées à l’âge et à prolonger la durée de vie en bonne santé des humains. Fondée en 2023, l’entreprise s’appuie sur des recherches menées à l’Université de Californie à San Francisco, notamment par le Dr Janine Sengstack, qui a démontré que la manipulation de facteurs de transcription pouvait inverser la détérioration cellulaire liée à l’âge. En utilisant des thérapies à base d’ARN interférent (siRNA), Junevity cherche à restaurer ces facteurs à des niveaux optimaux pour améliorer la santé cellulaire. Les premiers travaux de la société se concentrent sur des troubles tels que le diabète de type 2, l’obésité et la fragilité, qui diminuent la qualité de vie tout en accélérant le processus de vieillissement. Les études précliniques ont déjà montré des résultats prometteurs, notamment une amélioration du contrôle de la glycémie et de la sensibilité à l’insuline chez les souris diabétiques, sans effets secondaires courants des traitements existants. Une autre thérapie ciblant l’obésité a montré une réduction de 30 % du poids corporel, principalement grâce à une perte de graisse tout en préservant la masse musculaire maigre. Les thérapies siRNA de Junevity pourraient nécessiter des doses aussi peu fréquentes qu’une fois tous les trois à douze mois, ce qui pourrait améliorer la conformité et la satisfaction des patients. La direction de Junevity comprend également le Dr John Hoekman, qui a développé la technologie derrière le spray nasal Trudhesa, et Rob Cahill, ancien chercheur en apprentissage machine. L’entreprise vise non seulement à développer des médicaments pour la perte de poids, mais aussi à être un pionnier dans le domaine du rajeunissement cellulaire. Avec ce financement, Junevity prévoit d’avancer vers le développement clinique et espère commencer des essais humains pour son premier médicament dès 2026. Le potentiel de Junevity a été salué par des experts du secteur, qui voient la société comme une nouvelle approche prometteuse pour traiter les maladies métaboliques et liées à l’âge. Source : https://longevity.technology/news/junevity-emerges-with-10m-to-reset-cells-to-a-healthy-state/

Progrès en Rajeunissement : Nouvelles Thérapies et Recherches Cliniques de 2025

La recherche sur le rajeunissement progresse de la théorie à la pratique, avec un nombre croissant de thérapies entrant en clinique. En 2025, les expériences sur des souris et les essais cliniques humains continuent d’évoluer. Parmi les développements récents, Cyclarity Therapeutics a lancé un essai clinique de phase 1 pour un médicament visant à éliminer les plaques artérielles responsables des crises cardiaques et des AVC. Ce candidat médicamenteux, UDP-003, cible le 7-ketocholestérol, un type de cholestérol oxydé qui s’accumule dans les cellules avec l’âge. D’autre part, Dr. Marco Quarta dirige une start-up, Rubedo, qui adopte une approche sénolytique pour traiter la sénescence cellulaire liée au vieillissement, et a été parmi les premiers à introduire un candidat médicamenteux sénolytique dans des essais cliniques.

En matière d’analyse, un article aborde la question de la durée de vie humaine et ses implications pour les politiques publiques, en s’appuyant sur des preuves scientifiques récentes. Un autre article se concentre sur la santé des cellules souches, en présentant une nouvelle approche utilisant l’ARNm pour prévenir la sénescence et renforcer les cellules souches mésenchymateuses avant leur transplantation.

D’autres études explorent des sujets variés, notamment une thérapie génique potentielle pour la perte auditive, les risques du cancer liés à la consommation d’alcool, et les effets d’une restriction calorique sans avoir à la pratiquer. La recherche continue d’explorer des mécanismes de ciblage précis pour les cellules sénescentes et les effets bénéfiques du jeûne intermittent sur la coordination chez les souris âgées.

Parmi les découvertes notables, Urolithin A montre un potentiel pour réduire la sénescence et l’inflammation, tandis qu’une étude relie la consommation de probiotiques dérivés du lait maternel à la santé musculaire chez des patients atteints de sarcopénie. D’autres études mettent en évidence l’importance des sirtuines et des télomères dans le vieillissement, ainsi que les effets prometteurs d’un nouveau médicament sur le cancer du sein.

Des recherches continuent également sur la manière de restaurer la prolifération cellulaire à travers des exosomes et d’utiliser l’ultrason comme outil pour éliminer les cellules sénescentes. D’autres avancées portent sur la réparation des tissus cardiaques avec des cellules souches et l’impact de l’alimentation sur la santé cognitive et le vieillissement. Enfin, plusieurs événements importants sont prévus, tels que le Forum des Fondateurs sur la longévité et le Sommet mondial de la santé, qui rassembleront des chercheurs et des experts pour discuter des innovations en matière de longévité et de santé. Source : https://www.lifespan.io/news/rejuvenation-roundup-january-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rejuvenation-roundup-january-2025

Le rôle des cellules sénescentes et les promesses du miR-302b dans le rajeunissement cellulaire

Les cellules sénescentes s’accumulent avec l’âge et contribuent à la dysfonction liée au vieillissement en raison de leurs sécrétions inflammatoires. Une cellule devient sénescente lorsqu’elle atteint la limite de Hayflick ou en réponse à des dommages ou du stress. Normalement, une cellule sénescente cesse de se répliquer, ce qui est un changement irréversible. Bien que certaines approches aient montré la possibilité de renverser cet état sénescent, la question demeure de savoir si cela est bénéfique. En effet, les cellules sénescentes accumulent des dommages à l’ADN, et certaines sont sénescentes pour des raisons justifiées, comme des dommages à l’ADN pouvant être cancéreux. Autoriser la réplication de ces cellules pourrait donc poser des problèmes. Cependant, des recherches ont exploré le renversement de la sénescence, et une étude récente a montré que des souris traitées vivaient plus longtemps, avaient une meilleure fonction et ne montraient pas d’augmentation de l’incidence du cancer, ce qui remet en question les idées préconçues sur la sénescence. Il est théorisé que la majorité des cellules sénescentes chez un animal âgé ne le sont pas pour de bonnes raisons et que beaucoup de leurs dommages à l’ADN sont réparables. Les thérapies géniques, telles que celles visant la télomérase, pourraient offrir des améliorations fonctionnelles qui l’emportent sur les risques accrus de cancer. Dans cette étude, des exosomes dérivés de cellules souches embryonnaires humaines ont été utilisés pour inverser la sénescence en restaurant la capacité proliférative des cellules sénescentes in vitro. Le traitement par exosomes chez des souris âgées a remodelé le paysage prolifératif des cellules sénescentes, entraînant un rajeunissement, comme le montre une durée de vie prolongée, une amélioration des performances physiques et une réduction des marqueurs de vieillissement. L’analyse a révélé que le miR-302b, enrichi dans les exosomes, ciblait spécifiquement des inhibiteurs du cycle cellulaire, entraînant un rajeunissement sans préoccupations de sécurité sur une période d’observation de 24 mois. Ces résultats démontrent le potentiel du miR-302b exosomal pour inverser la sénescence cellulaire, offrant une approche prometteuse pour atténuer les pathologies liées à la sénescence et le vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/mir-302b-rejuvenates-mice-by-allowing-senescent-cells-to-replicate-once-more/