Étiquette : thérapies cellulaires

Reprogrammation Cellulaire et Rajeunissement : Nouvelles Perspectives Thérapeutiques

Le reprogrammation des cellules adultes se produit tôt dans le développement embryonnaire, transformant les cellules germinales adultes en cellules souches embryonnaires pluripotentes. Ce processus élimine également les modifications épigénétiques caractéristiques de l’âge, permettant ainsi de revitaliser les fonctions cellulaires, notamment l’activité mitochondriale. Cela fait vingt ans qu’une méthode pour recréer ce processus de reprogrammation a été découverte, impliquant une augmentation de l’expression des quatre facteurs de Yamanaka. Au fil du temps, l’intérêt de la communauté scientifique s’est étendu au-delà des efforts initiaux pour utiliser la reprogrammation afin de générer des cellules souches pluripotentes induites (iPS) adaptées aux patients pour la recherche et les thérapies cellulaires. Actuellement, les chercheurs s’intéressent également à la reprogrammation partielle, qui peut produire un rajeunissement épigénétique et fonctionnel des tissus sans effacer le type cellulaire. Les chercheurs ont initialement pensé que ces deux aspects de la reprogrammation, la dédifférenciation vers la pluripotence et le rajeunissement épigénétique, seraient régulés séparément. Il a été supposé qu’il existerait d’autres niveaux de régulation distincts qui produisent la dédifférenciation par rapport au rajeunissement épigénétique. Cependant, les progrès vers l’identification de ces niveaux de régulation ont été lents. Une annonce récente de l’équipe de Shift Bioscience prétend avoir trouvé un moyen efficace d’induire le rajeunissement sans dédifférenciation, en modifiant l’expression d’un gène unique. Bien que les effets aient été validés sur quelques types cellulaires, il est incertain s’ils s’appliqueront à tous les types cellulaires. Le vieillissement est un facteur clé des maladies majeures touchant le monde moderne. Ralentir ou inverser le processus de vieillissement pourrait donc avoir des bénéfices significatifs et larges pour la santé humaine. Les facteurs de Yamanaka, comprenant OCT4, SOX2, KLF4, et parfois c-MYC, ont été montrés comme capables de rajeunir les cellules en se basant sur des prédicteurs d’âge précis connus sous le nom d’horloges épigénétiques. Malheureusement, OSK(M) induit des voies de pluripotence dangereuses, le rendant inadapté à un usage thérapeutique. Pour surmonter cette barrière thérapeutique, nous avons cherché de nouveaux facteurs en optimisant directement pour le renversement de l’âge plutôt que pour la pluripotence. Nous avons formé une horloge transcriptomique de vieillissement, sans être limité par le faible débit des tests de méthylation de l’ADN, permettant un criblage d’une échelle et d’une granularité sans précédent. Notre plateforme a identifié ce que nous désignons ici comme SB000, la première intervention par gène unique capable de rajeunir les cellules de plusieurs couches germinales avec une efficacité rivalisant avec celle des facteurs de Yamanaka. Les cellules rajeunies par SB000 conservent leur identité somatique, sans preuve de pluripotence ou de perte de fonction. Ces résultats révèlent que le découplage de la pluripotence du rajeunissement cellulaire ne supprime pas la capacité de rajeunir plusieurs types cellulaires. Cette découverte ouvre la voie à des thérapies de rajeunissement cellulaire qui peuvent être largement appliquées à travers les maladies liées à l’âge. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/06/progress-in-separating-rejuvenation-from-pluripotency-in-cell-reprogramming/

Avancées prometteuses des cellules CAR dans le traitement de la maladie d’Alzheimer

La recherche sur l’immunothérapie, traditionnellement associée à l’oncologie, entre dans un nouveau domaine avec l’étude menée par l’équipe du Buck Institute for Research on Aging. Cette étude explore l’utilisation des récepteurs antigéniques chimériques (CARs), généralement employés dans le traitement du cancer, pour détecter les caractéristiques clés de la maladie d’Alzheimer, notamment les enchevêtrements de tau et les plaques amyloïdes toxiques. Selon les résultats publiés dans le Journal of Translational Medicine, des CARs dérivés d’anticorps contre Alzheimer peuvent être intégrés dans des cellules immunitaires de souris pour identifier des formes de protéines spécifiques à la maladie avec une grande précision. La motivation derrière cette recherche est de développer des traitements plus ciblés. Dr Julie Andersen, auteur principal de l’article, explique que les traitements actuels agissent comme un marteau-pilon, tandis que l’objectif est de concevoir un scalpel ciblé, surtout face aux effets secondaires croissants des médicaments anti-anticorps contre Alzheimer. Cette recherche représente une avancée importante, non seulement parce que le concept fonctionne in vitro, mais aussi car il repose sur des cibles d’anticorps déjà en phase III d’essai clinique. Cela pourrait accélérer le processus de translational et attirer l’attention des investisseurs. L’extension potentielle de cette technologie à d’autres maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson, est également prometteuse. L’équipe du Buck Institute a décidé de rendre publiques les séquences complètes des récepteurs, une démarche rare dans le domaine, afin de stimuler la collaboration et l’innovation dans la communauté de la neuroimmunologie. La spécificité des CARs est cruciale, car la pathologie d’Alzheimer est complexe et les plaques amyloïdes et les enchevêtrements de tau existent sous plusieurs formes, dont certaines sont plus toxiques que d’autres. Les résultats montrent que les cellules immunitaires peuvent être formées pour reconnaître des formes spécifiques de ces protéines, ce qui pourrait révolutionner le traitement. Contrairement aux cellules CAR-T utilisées en oncologie, qui détruisent leurs cibles, ces cellules sont conçues pour guérir, identifiant les protéines spécifiques de la maladie et délivrant un traitement localement. Les implications de cette étude pourraient dépasser la maladie d’Alzheimer, touchant à d’autres conditions associées à l’âge. La transparence adoptée par les auteurs, en publiant les séquences des récepteurs, est une avancée qui pourrait bénéficier à l’ensemble de la communauté scientifique. En somme, même si l’utilisation clinique de ces thérapies cellulaires pourrait prendre encore quelques années, la direction dans laquelle se dirige la recherche est claire : adapter l’ingénierie immunitaire aux besoins complexes du cerveau vieillissant pourrait transformer notre approche aux maladies neurodégénératives et à la longévité. Source : https://longevity.technology/news/engineered-car-immune-cells-show-promise-in-alzheimers/

Nouveaux Horizons dans la Thérapie Immunitaire du Cancer : Au-delà des Mutations

Les scientifiques ont découvert que seulement 1 % des antigènes tumoraux présentés proviennent de mutations oncogéniques, tandis que les 99 % restants, souvent négligés, pourraient constituer de meilleures cibles de traitement. Le cancer résulte d’une série de mutations entraînant des comportements cellulaires anormaux, notamment une prolifération incontrôlée. Ces cellules cancéreuses affichent des peptides anormaux à leur surface, détectés et ciblés par le système immunitaire via des protéines du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) de classe I. Les vaccins anti-cancer, qui visent ces antigènes spécifiques aux mutations tumorales (mTSA), doivent être adaptés à chaque patient, ce qui les rend coûteux et peu efficaces. Cependant, de nouvelles techniques permettent d’identifier des antigènes réellement présents sur les cellules cancéreuses. Une étude récente a catalogué les antigènes tumoraux dans des échantillons de mélanome et de cancer du poumon, révélant que 99 % des antigènes provenaient de parties non mutées du génome, souvent issues de séquences normalement silencieuses dans les tissus sains. Ces antigènes peuvent être classés en trois groupes : 1) antigènes tumoraux spécifiques aberramment exprimés (aeTSA), 2) antigènes associés aux tumeurs (TAA), et 3) antigènes spécifiques à la lignée (LSA). Les aeTSA, en particulier, sont souvent partagés entre patients, ce qui permettrait de développer des vaccins ou des thérapies cellulaires à usage général. L’étude souligne que, bien que les mutations initient le cancer, les protéines mutées ne sont pas toujours des cibles pertinentes pour le système immunitaire, tandis que d’autres protéines aberrantes, essentielles au maintien du comportement cancéreux, pourraient être de meilleures cibles pour les immunothérapies. Une étude complémentaire a confirmé que la plupart des antigènes présentés dans le cancer du pancréas proviennent de sources non canonique, renforçant l’idée que des peptides aberramment exprimés, absents des tissus normaux, peuvent représenter des cibles puissantes pour l’immunothérapie. Ces découvertes ouvrent des voies prometteuses pour le développement de traitements contre divers types de cancer. Source : https://www.lifespan.io/news/new-study-could-pave-the-way-for-better-cancer-vaccines/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=new-study-could-pave-the-way-for-better-cancer-vaccines

Remplacement modulaire : une nouvelle approche pour aborder le vieillissement

Un nouvel article publié dans Nature Aging propose une approche innovante pour traiter le vieillissement en remplaçant plutôt qu’en réparant les organes et les cellules. Les auteurs, dont Sierra Lore et George Church, suggèrent que les technologies nécessaires pour réaliser ces remplacements existent déjà, bien qu’elles soient principalement en phase de preuve de concept. Au lieu de se concentrer sur la recherche de solutions universelles contre le vieillissement, ils préconisent une utilisation stratégique et préventive des outils médicaux tels que les greffes, les prothèses et les thérapies cellulaires. Ce changement de perspective vise à adopter une vision modulaire de la biologie humaine où, plutôt que de ralentir tous les aspects du déclin, on cible des défaillances spécifiques, comme celles des articulations ou du pancréas, et on les remplace par des alternatives fonctionnelles, qu’elles soient biologiques ou synthétiques. Ce cadre proposé cartographie les interventions de remplacement le long de deux axes : biologique et synthétique, et cellulaire, organique/tissulaire et cérébral. Il reflète des décennies de développement technologique qui convergent lentement vers la problématique du déclin lié à l’âge.

Les auteurs soutiennent que la gestion du vieillissement pourrait devenir moins une question de résoudre les énigmes biologiques complexes et davantage une question de logistique et d’ingénierie. Ils envisagent la possibilité d’une nouvelle classe d’interventions, y compris des remplacements préventifs et des dispositifs bio-intégrés, déployés bien avant les échecs catastrophiques. Cependant, la mise en pratique de cette approche demeure un défi en raison des coûts, de l’invasivité des remplacements d’organes, des risques d’immunosuppression et des questions éthiques concernant la création de modèles synthétiques pour le sourcing cellulaire. Malgré ces défis, des progrès sont réalisés dans la culture de tissus spécifiques au patient et l’utilisation de technologies telles que les cellules souches pluripotentes induites (iPSC) et CRISPR pour réduire les risques de rejet. Le document conclut que, si le vieillissement peut être géré non seulement par une maîtrise moléculaire, mais aussi par l’orchestration de l’ingénierie bio et de la logistique, alors il ne s’agit pas seulement d’un problème biologique, mais aussi d’un problème systémique. Source : https://longevity.technology/news/modular-replacement-could-reframe-how-aging-is-addressed/

Somite AI : Une Révolution dans la Thérapie Cellulaire grâce à l’IA

La startup Somite AI, basée à Boston, a récemment levé plus de 47 millions de dollars lors d’un tour de financement de série A dirigé par Khosla Ventures. Son objectif est d’accélérer le développement de thérapies cellulaires humaines en utilisant l’intelligence artificielle. L’entreprise développe une plateforme d’IA propriétaire et un modèle de base appelé « DeltaStem », conçu pour transformer la manière dont les thérapies cellulaires sont découvertes, développées et mises en œuvre. Somite AI affirme que le secteur des thérapies cellulaires est depuis longtemps limité par des processus de développement longs et coûteux, souvent basés sur des méthodes d’essai-erreur pouvant prendre une décennie ou plus. Dans son blog d’introduction, la société déclare qu’elle « exploite l’IA pour une nouvelle ère de régénération et de réparation humaines » et vise à surmonter ce goulet d’étranglement en appliquant des modèles de base d’IA aux cellules souches humaines. L’objectif ultime est de considérer la différenciation cellulaire comme un problème d’ingénierie régi par le calcul plutôt que par l’expérimentation. Au cœur de l’innovation de Somite se trouve sa technologie de capsule, qui permet à l’entreprise de générer des données de transition d’état cellulaire à une échelle et une efficacité qu’elle prétend dépasser les méthodes actuelles par un facteur de 1 000. Cela alimente le modèle de base de l’entreprise, qui est formé pour découvrir et optimiser les protocoles de différenciation cellulaire. Selon Somite, le résultat est un système capable de produire des types cellulaires purs, fonctionnels et évolutifs avec une vitesse et une fiabilité bien supérieures aux approches précédentes. L’équipe fondatrice de Somite comprend des experts en intelligence artificielle et en biologie du développement, dont Dr Micha Breakstone et Dr Jonathan Rosenfeld, qui dirigent le groupe d’IA fondamentale au MIT. « Nous construisons le modèle de base pour la cellule humaine », a déclaré Breakstone. « En générant le plus grand ensemble de données de signalisation cellulaire au monde avec une efficacité 1000 fois supérieure aux méthodes actuelles, nous formons DeltaStem pour livrer des protocoles d’une pureté, d’une évolutivité et d’une fiabilité inégalées. Nous nous dirigeons rapidement vers un moment AlphaFold pour la biologie du développement, permettant la production évolutive de n’importe quelle cellule, pour n’importe qui. » En plus de Khosla Ventures, le tour de financement a également vu la participation de SciFi VC, de l’Initiative Chan Zuckerberg, du Fusion Fund, d’Ajinomoto Group Ventures, de Pitango HealthTech, de TechAviv et de Harpoon Ventures, ainsi que d’investisseurs providentiels. Les fonds seront utilisés pour faire avancer les programmes initiaux de Somite, qui incluent le développement de cellules bêta pour le diabète, de cartilage articulaire pour des usages orthopédiques, de cellules satellites pour les maladies musculaires et de cellules hématopoïétiques pour des troubles sanguins. Vinod Khosla a souligné que « les thérapies cellulaires traditionnelles sont coûteuses, mettent du temps à se développer et sont imprévisibles ». Il a ajouté que « l’IA peut résoudre systématiquement ces défis ». Les modèles de base de Somite AI, une fois pleinement développés et validés, auront le potentiel de redéfinir tout le domaine de la thérapie cellulaire humaine. Source : https://longevity.technology/news/somite-ai-lands-47m-to-leverage-ai-for-human-regeneration-and-repair/

Ossium Health : Révolutionner la Médecine de Longévité par la Transplantation de Moelle Osseuse

Ossium Health, une entreprise de bio-ingénierie basée aux États-Unis, est à l’avant-garde d’un nouveau domaine dans la biobanque avec le développement de la première banque de moelle osseuse au monde, provenant de donneurs d’organes décédés. Fondée dans le but d’améliorer la vitalité humaine et d’étendre la durée de vie en bonne santé, Ossium a sécurisé 52 millions de dollars lors de son financement de Série C en 2023 pour faire avancer ses capacités de cryopréservation et de thérapie cellulaire. L’entreprise cherche à redéfinir la transplantation de moelle osseuse, en la considérant non pas comme une intervention de dernier recours mais comme une plateforme de médecine préventive pour la longévité. En remplaçant le système immunitaire d’un individu âgé par celui d’un donneur plus jeune, Ossium espère offrir une ‘réinitialisation immunitaire’ pour prévenir les maladies liées à l’âge. Kevin Caldwell, le PDG et co-fondateur d’Ossium, s’exprime sur l’importance de rendre ces thérapies régénératives accessibles et évolutives, tout en participant à des discussions interdisciplinaires sur la longévité lors du Vitalist Bay Summit à San Francisco. Le modèle d’Ossium vise également à surmonter les inégalités en matière de santé, en fournissant une diversité de donneurs pour les patients ayant besoin de greffes de cellules souches. Caldwell affirme que la transplantation de moelle osseuse pourrait traiter pratiquement toute maladie sanguine et immunitaire, et pourrait servir de thérapie préventive contre les maladies liées à l’âge causées par la sénescence immunitaire. Ossium cherche à établir des preuves cliniques solides pour soutenir ses méthodes, avec des études de cas prometteuses qui augmentent l’intérêt pour ses traitements. En fin de compte, Caldwell aspire à un avenir où le vieillissement ne rime plus avec déclin de la santé, mais où les individus auront la possibilité de redéfinir leur santé et leur longévité grâce à des interventions proactives. Source : https://longevity.technology/news/from-transplant-to-healthspan-ossium-is-banking-on-bone-marrow/

Global 3rd Longevity Med Summit 2025 : L’événement incontournable de la médecine de longévité à Lisbonne

Le Global 3rd Longevity Med Summit est un événement majeur qui se tiendra à Lisbonne, Portugal, du 6 au 8 mai 2025. Cet événement, axé sur la médecine de longévité, le bien-être et l’innovation en santé, promet un programme enrichi avec des sujets révolutionnaires et des intervenants de renommée mondiale. Le sommet débutera par une journée pré-sommet consacrée à l’avenir des espaces de bien-être, intégrant la longévité, l’hospitalité et les cliniques. Avec plus de 60 exposants et 70 intervenants, cet événement est incontournable pour les professionnels des domaines de la santé et du bien-être. Les participants auront accès à des innovations de pointe et à des insights d’experts, tout en ayant l’opportunité de se connecter avec des leaders mondiaux qui façonnent l’avenir de la médecine préventive. Parmi les sujets clés abordés, on trouvera les avancées en médecine régénérative, les diagnostics pilotés par l’IA, ainsi que l’innovation dans les cliniques de longévité. Des intervenants de renom tels que le Dr Robert Hariri, la conseillère stratégique Anna Bjurstam et d’autres experts partageront leurs connaissances sur divers aspects de la longévité et des thérapies avancées. Un accent particulier sera mis sur la nécessité d’intégrer la longévité dans les projets immobiliers, créant ainsi des environnements favorables à la santé. Le sommet introduira également une application dédiée, permettant un réseautage fluide entre les participants. Lisbonne, avec son riche patrimoine et son dynamisme culturel, constitue un cadre idéal pour discuter des futurs défis et opportunités en matière de santé et bien-être. En somme, le 3e Longevity Med Summit est bien plus qu’un simple événement ; il représente un appel à l’action pour les professionnels engagés dans l’amélioration de la durée de vie en bonne santé et l’avancement de la science de la longévité. Pour plus d’informations et pour s’inscrire, il est conseillé de visiter le site officiel du sommet. Source : https://www.lifespan.io/news/the-3rd-longevity-med-summit-heads-to-lisbon-in-may-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=the-3rd-longevity-med-summit-heads-to-lisbon-in-may-2025

3ème Sommet Mondial de la Médecine de la Longévité à Lisbonne

Le 3ème Sommet Mondial de la Médecine de la Longévité se tiendra à Lisbonne, au Portugal, du 6 au 8 mai 2025. Cet événement phare dans le domaine de la médecine de la longévité, du bien-être et de l’innovation en santé promet un programme élargi avec des sujets de pointe, des intervenants de renommée mondiale et une journée pré-sommet dédiée à l’avenir des espaces de bien-être. Le 6 mai, les participants pourront explorer des thèmes tels que la longévité, l’hospitalité et les cliniques. Avec plus de 60 exposants et 70 intervenants, ce sommet est incontournable pour les professionnels de la santé et du bien-être. Les participants auront accès à des innovations de pointe, à des idées d’experts et à l’opportunité de se connecter avec des leaders mondiaux qui façonnent l’avenir de la médecine préventive. Parmi les points forts, les avancées en médecine régénérative, diagnostics basés sur l’IA, cliniques de longévité et innovations en matière de bien-être seront explorés. Des intervenants de renom, tels que le Dr Robert Hariri, Anna Bjurstam, et Simone Gibertoni, partageront leurs connaissances sur des sujets cruciaux comme les thérapies cellulaires, l’intégration de la pratique clinique avec des services de bien-être, et l’investissement dans des start-ups de longévité. Une application dédiée, l’Application du Sommet de Médecine de la Longévité, facilitera la mise en réseau et la collaboration entre les participants, permettant de planifier des rencontres et d’interagir avec des pairs. Le sommet mettra également en avant des solutions et technologies révolutionnant les secteurs de la santé et du bien-être. Lisbonne, avec son histoire riche et sa culture vibrante, constitue le cadre idéal pour cet événement, qui appelle à l’action des professionnels et organisations visant à améliorer l’espérance de vie en bonne santé. La mission du Sommet est de transformer l’avenir des soins de santé, offrant une plateforme pour la collaboration, l’innovation et des idées exploitables. Source : https://www.lifespan.io/news/the-3rd-longevity-med-summit-heads-to-lisbon-in-may-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=the-3rd-longevity-med-summit-heads-to-lisbon-in-may-2025

L’avenir des thérapies par cellules souches : prévention et longévité selon Yuta Lee

Yuta Lee, fondateur et PDG d’Accelerated Biosciences, s’exprimera lors du Founders Longevity Forum à Singapour, où il explorera les défis et les avancées des thérapies par cellules souches dans le contexte du vieillissement et de la santé. Le forum, réunissant des experts en science, santé et investissement, mettra en lumière les innovations pour promouvoir un vieillissement en santé. Lee met en avant l’importance des cellules souches trophoblastiques humaines (hTSCs) en médecine régénérative, soulignant leur potentiel et la nécessité d’une approbation réglementaire pour leur utilisation. Il explique que l’industrie des cellules souches devrait croître de manière significative, car ces thérapies promettent de traiter les causes profondes des maladies, contrairement aux médicaments traditionnels qui se contentent de soulager les symptômes. Lee précise que l’accent doit être mis sur la prévention des maladies liées à l’âge, un domaine actuellement négligé par les agences de réglementation telles que la FDA et l’EMA, qui ne considèrent pas le vieillissement comme une indication à traiter. Il plaide pour un changement de paradigme vers des approches préventives, afin d’améliorer la longévité et la santé. Lee mentionne également des collaborations avec le National Institute on Aging pour utiliser des exosomes dérivés des hTSCs contre la sénescence cellulaire, un facteur clé du vieillissement. Les résultats précliniques sont prometteurs, et Lee espère que ces thérapies pourront être rapidement testées chez l’homme, avec un potentiel d’application mondiale une fois approuvées. En conclusion, Lee évoque une vision optimiste où les thérapies cellulaires et géniques joueront un rôle central dans la prolongation de la santé et de la longévité, en intégrant la prévention dans les soins de santé. Source : https://longevity.technology/news/longevity-really-resides-in-prevention/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=longevity-really-resides-in-prevention

L’avenir des thérapies cellulaires selon Yuta Lee : prévention et défis réglementaires

Yuta Lee, fondateur et PDG d’Accelerated Biosciences, se positionne comme une voix influente dans le domaine des thérapies cellulaires, notamment en ce qui concerne les cellules souches trophoblastiques humaines (hTSCs). Lors du Founders Longevity Forum à Singapour, il aborde le potentiel des thérapies cellulaires pour améliorer la santé et la longévité, tout en soulignant les défis réglementaires associés à l’approbation des thérapies anti-âge. Lee fait valoir que l’industrie des cellules souches devrait connaître une croissance significative, atteignant plus de 56 milliards de dollars d’ici 2032, en raison de l’évolution des traitements vers des solutions curatives plutôt que palliatives. Il évoque également l’importance de la prévention dans le cadre des soins de santé, notant que l’approche actuelle est axée sur le traitement des maladies une fois qu’elles se sont manifestées. Les obstacles réglementaires, tels que le fait que le vieillissement ne soit pas reconnu comme une indication par les agences comme la FDA ou l’EMA, compliquent la recherche de financements pour des thérapeutiques préventives. Lee et son équipe collaborent avec le National Institute on Aging pour utiliser les exosomes dérivés des hTSCs dans le cadre d’études précliniques sur la sénescence cellulaire, une caractéristique du vieillissement. Leurs travaux visent à démontrer que ces exosomes peuvent atténuer les phénotypes sécrétoires associés à la sénescence, contribuant ainsi à traiter des conditions telles que l’hypertension résistante et le psoriasis. Lee est optimiste quant à l’avenir de ces thérapies et à leur potentiel pour transformer les soins de santé en se concentrant sur la prévention plutôt que sur le traitement des maladies établies. Une fois les études précliniques terminées, il prévoit de soumettre leurs résultats à la FDA pour commencer les essais cliniques. Cette recherche pourrait non seulement avoir un impact sur le marché américain, mais aussi ouvrir des portes à une utilisation mondiale des thérapies développées. Source : https://longevity.technology/news/longevity-really-resides-in-prevention/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=longevity-really-resides-in-prevention