Étiquette : TGFβ

Le rôle du nucléole dans l’homéostasie protéique et le vieillissement cellulaire

Le nucléole, une structure essentielle de la cellule, est principalement connu pour sa fonction dans la construction des ribosomes. Cependant, il joue également un rôle clé dans divers mécanismes liés à la réponse au stress, au contrôle de la qualité et à la réparation des dommages cellulaires. Ces processus sont tous liés au rythme du vieillissement, bien que les relations qui les unissent ne soient pas encore totalement comprises en détail. La recherche se concentre actuellement sur la manière d’ajuster le fonctionnement nucléolaire pour ralentir le vieillissement, en utilisant des organismes modèles tels que la levure et les nématodes. La toxicité protéique, une préoccupation majeure, est combattue par des mécanismes de contrôle de la qualité des protéines qui supervisent l’intégrité des protéines naissantes et matures, et dirigent les protéines gravement endommagées vers la dégradation. Au début de la vie, ce réseau d’homéostasie protéique maintient efficacement l’intégrité du protéome. Cependant, avec l’âge, des protéines mal repliées s’accumulent et forment des agrégats, ce qui met à l’épreuve ce réseau et est souvent à l’origine de maladies connues sous le nom de protéinopathies, y compris les conditions neurodégénératives. Par conséquent, maintenir l’homéostasie protéique durant les dernières étapes de la vie promet de retarder l’émergence de ces maladies dévastatrices. L’identification des régulateurs de l’homéostasie protéique est cruciale pour évaluer la faisabilité de cette approche. Des recherches récentes ont montré que la réduction de l’activité du complexe nucléolaire FIB-1-NOL-56 protège les nématodes modèles de la toxicité protéique causée par le peptide amyloïde-β, lié à la maladie d’Alzheimer, ainsi que par des séquences de polyglutamine anormalement longues. Ce mécanisme favorise l’homéostasie protéique à travers les tissus en modulant l’activité de la signalisation TGFβ et en améliorant l’activité du protéasome. Ces découvertes ouvrent de nouvelles voies de recherche vers le développement de thérapies promouvant l’homéostasie protéique pour les maladies neurodégénératives. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/the-nucleolus-as-a-factor-in-age-related-loss-of-proteostasis/