Étiquette : système circulatoire

Rajeunissement et longévité : Étude des effets de l’oxytocine et de l’inhibiteur de TGF-β chez les souris âgées

Cet article aborde les recherches sur le rajeunissement des cellules et des tissus des mammifères, en se concentrant sur les effets de la circulation sanguine hétérochronique, de la dilution du plasma, de facteurs définis et du reprogrammation partielle. Les chercheurs explorent si la calibration simultanée des voies biologiques affectées par le vieillissement peut augmenter l’espérance de vie et la qualité de vie. L’étude se concentre sur des souris âgées et fragiles, équivalentes à des humains de 75 ans. Les résultats démontrent que l’inhibition de la voie TGF-β, associée à l’oxytocine, a conduit à une extension de vie impressionnante de 73 % chez les souris mâles, ainsi qu’à une amélioration significative de leur qualité de vie. En revanche, ces effets bénéfiques n’ont pas été observés chez les souris femelles, bien que l’oxytocine ait eu des effets positifs sur la fertilité des femelles d’âge moyen. Les analyses protéomiques ont montré que le traitement a restauré les déterminants de signalisation systémique chez les souris, mais que seuls les mâles ont continué à répondre positivement après quatre mois de traitement. Ces résultats soulignent les différences significatives dans la réponse au traitement anti-vieillissement entre les sexes et mettent en évidence le potentiel de l’oxytocine et de l’inhibiteur de TGF-β pour prolonger la santé et la longévité. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/09/life-extension-in-aged-frail-mice-via-reduced-tgf-%ce%b2-and-increased-oxytocin/

Impact de la transplantation de microbiote fécal jeune sur la mémoire de travail des rats âgés

La composition du microbiome intestinal a montré des changements avec l’âge, où l’on observe une perte de microbes bénéfiques au profit de microbes inflammatoires, contribuant ainsi à l’inflammation chronique liée au vieillissement et à l’apparition de conditions liées à l’âge. Des études sur des modèles animaux ont montré que l’introduction d’un microbiome jeune dans un animal âgé par le biais d’une transplantation de microbiote fécal entraîne un rajeunissement durable du microbiome intestinal et des améliorations correspondantes dans les mesures de santé. Parmi ces bénéfices, une amélioration de la fonction de mémoire chez les animaux âgés a été observée. Bien que la transplantation de microbiote fécal de jeunes rongeurs vers des rongeurs âgés, connue sous le nom de FMT jeune (yFMT), ait été largement étudiée, son mécanisme d’atténuation du déclin de la mémoire de travail n’a pas encore été complètement élucidé. Cette étude se concentre sur l’effet de yFMT sur la mémoire de travail de rats âgés effectuant des tâches de correspondance différée à la position (DMTP) et sur les mécanismes cellulaires et moléculaires associés. Les résultats montrent que yFMT atténue le déclin des performances dans les tâches DMTP des rats âgés. Cette amélioration est associée à une restructuration du microbiome intestinal et à des niveaux accrus de facteur neurotrophique dérivé du cerveau, de la sous-unité 1 du récepteur NMDA et de la synaptophysine, favorisant la formation et la transmission synaptiques. La remodelage du microbiome intestinal a influencé la circulation périphérique ainsi que l’hippocampe et le cortex préfrontal médian en régulant le ratio Th17/Treg et la polarisation des microglies. En fin de compte, l’interleukine-4 et l’interleukine-17 se sont révélées être des molécules clés potentiellement responsables des effets bénéfiques de la FMT. Ces observations offrent de nouvelles perspectives sur l’axe intestin-cerveau, soulignant la connexion entre l’intestin et le cerveau par le biais du système circulatoire, et suggèrent un mécanisme immunologique qui pourrait aider à inverser le déclin lié à l’âge du microbiome intestinal. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/fecal-microbiota-transplant-from-young-rats-to-old-rats-improves-memory/