Étiquette : symptômes moteurs

L’impact des rythmes circadiens sur la maladie de Parkinson

Les rythmes circadiens, qui régulent de nombreux processus physiologiques tels que les cycles de sommeil, la libération d’hormones et les fonctions métaboliques, deviennent perturbés avec l’âge, ce qui entraîne une dysfonction croissante des tissus. Des recherches ont révélé un déséquilibre lié à l’âge entre les systèmes régulateurs circadiens centraux et périphériques, contribuant ainsi à des dysfonctionnements associés à l’âge. Ce texte examine les preuves suggérant que la perturbation des rythmes circadiens joue un rôle dans la progression de la maladie de Parkinson (PD). Il existe une relation bidirectionnelle entre les rythmes circadiens perturbés et la pathologie de la PD, ce qui signifie que les troubles du rythme circadien peuvent exacerber les symptômes moteurs et non moteurs de la PD, tout en influençant la progression de la neurodégénérescence. En comprenant le lien entre les rythmes circadiens et la maladie de Parkinson, il est possible de développer des stratégies thérapeutiques qui s’alignent sur les rythmes naturels du corps, améliorant ainsi les résultats et la qualité de vie des patients. L’optimisation du timing des interventions pharmacologiques, de la thérapie physique et des modifications du mode de vie en fonction des rythmes circadiens pourrait améliorer l’efficacité des traitements et atténuer les effets secondaires. En outre, des preuves moléculaires montrent un lien fort entre le dysfonctionnement de l’horloge circadienne et la neurodégénérescence, notamment par des perturbations dans des gènes clés de l’horloge. Des interventions visant à inverser les changements circadiens, comme la thérapie par la lumière vive ou les suppléments de mélatonine, ont montré des bénéfices prometteurs dans l’amélioration des symptômes de la PD. Cela suggère une relation bidirectionnelle où le dysfonctionnement circadien pourrait également accélérer l’apparition ou la progression de la maladie ainsi que ses symptômes. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/circadian-rhythm-disruption-in-parkinsons-disease/

PhotoPharmics avance vers une nouvelle thérapie par la lumière pour la maladie de Parkinson

La société de technologie médicale PhotoPharmics, basée dans l’Utah, a récemment annoncé la clôture d’une extension de Série B de 6 millions de dollars pour soutenir les dernières étapes du développement clinique de son dispositif de thérapie par la lumière, Celeste, destiné à la maladie de Parkinson. Ce financement permettra à l’entreprise de finaliser son essai clinique de phase 3, d’obtenir une autorisation de commercialisation de la FDA et de nouer des partenariats pour élargir l’accès à cette plateforme de traitement non invasive. Le dispositif Celeste propose une approche novatrice pour la gestion de la maladie de Parkinson, se différenciant des thérapies pharmacologiques traditionnelles qui ciblent principalement les symptômes moteurs via des voies dopaminergiques. Au lieu de cela, Celeste utilise des longueurs d’onde spécifiques de lumière pour réguler les rythmes circadiens, améliorer la fonction mitochondriale et moduler les processus neuroinflammatoires, qui sont de plus en plus impliqués dans la cascade neurodégénérative associée à la maladie de Parkinson. L’essai ‘Light for PD’ de PhotoPharmics a déjà recruté plus de 200 participants et repose sur des études antérieures prometteuses ayant montré des améliorations non seulement des symptômes moteurs, mais aussi des symptômes non moteurs critiques tels que les troubles du sommeil, les dysfonctions de l’humeur, les troubles cognitifs et la fatigue. Ces aspects souvent négligés par les traitements conventionnels ont un impact profond sur la qualité de vie des patients. Le dispositif Celeste est conçu pour être utilisé quotidiennement à domicile, permettant aux patients d’intégrer la thérapie dans leurs activités normales du soir comme la lecture ou le visionnage de la télévision, favorisant ainsi une adhésion facile. La maladie de Parkinson représente un défi majeur dans le contexte du vieillissement et de l’espérance de vie, les thérapies actuelles se concentrant principalement sur la gestion des symptômes moteurs. Le dispositif Celeste, en revanche, constitue un changement significatif, offrant une photothérapie non invasive qui vise à traiter à la fois les symptômes moteurs et non moteurs et à influencer potentiellement les processus sous-jacents de la maladie. Bien que les résultats cliniques préliminaires soient encourageants, des données robustes de phase 3 seront essentielles pour confirmer l’efficacité et la sécurité à long terme. Le dispositif a reçu la désignation FDA Breakthrough Device, un chemin réglementaire accéléré pour les technologies répondant à des besoins médicaux non satisfaits. Le PDG de PhotoPharmics, Kent Savage, a exprimé sa gratitude envers les investisseurs et a souligné que ce financement est crucial pour mener à bien leur programme clinique. Contrairement aux thérapies médicamenteuses traditionnelles, Celeste ne nécessite pas de titration médicamenteuse, de surveillance systémique ou de procédures invasives. Il exploite les processus physiologiques naturels du corps pour fournir une thérapie par la lumière au moment optimal pour la réentrainement des rythmes circadiens. Cette approche reflète une reconnaissance croissante que la maladie de Parkinson est un trouble multisystémique avec des bases neurodégénératives complexes allant au-delà de la perte de cellules dopaminergiques. Si Celeste est validé avec succès, il pourrait offrir une modalité de traitement complémentaire ou alternative qui complète les régimes pharmacologiques existants tout en fournissant une option non pharmacologique pour les patients souhaitant réduire leur charge médicamenteuse ou améliorer la gestion des symptômes non moteurs. À mesure que la prévalence de la maladie de Parkinson augmente avec le vieillissement de la population mondiale, la nécessité de stratégies thérapeutiques abordant à la fois les symptômes et les moteurs sous-jacents de la dégradation devient de plus en plus pressante. Le développement d’interventions non invasives, basées à domicile et ciblant la résilience neurophysiologique, représente une direction bienvenue et passionnante pour le domaine. Source : https://longevity.technology/news/photopharmics-closes-6-million-to-advance-parkinsons-device/