Étiquette : sensibilisation

Immortal Dragons : Investir pour défier la mort et prolonger la vie

Immortal Dragons est un fonds d’investissement basé à Singapour qui se concentre sur la longévité et qui a récemment rejoint le tour de financement de démarrage actuel de Longevity.Technology. Le fondateur Boyang Wang défend une philosophie d’investissement axée sur un but, soutenant l’idée que le vieillissement et la mort ne sont pas des destins immuables, mais des défis techniques à surmonter grâce à des avancées scientifiques. Immortal Dragons vise à rassembler un secteur fragmenté et à soutenir non seulement des projets biotech audacieux, mais aussi la construction d’infrastructures et la sensibilisation de la communauté. Avec un capital de 40 millions de dollars, le fonds investit principalement dans des entreprises à un stade précoce, s’attaquant à des opportunités jugées trop risquées par les investisseurs traditionnels. Cette approche se concentre sur des projets transformationnels plutôt qu’incrémentaux, en visant des innovations radicales dans le secteur de la longévité, notamment par des stratégies de remplacement, le développement d’infrastructures et l’accélération technologique. Malgré les obstacles sociétaux et le scepticisme autour de l’extension de la vie, Wang reste optimiste quant à la capacité de l’humanité à surmonter ces défis. Son projet de ‘Digital Twin’ vise à éveiller la conscience des individus sur leur santé future pour encourager des comportements sains. Le partenariat avec Longevity.Technology est perçu comme une étape essentielle pour faire de la longévité un secteur d’investissement reconnu et viable. En fin de compte, Wang appelle à un changement de perception autour du vieillissement, le présentant comme un défi à relever plutôt qu’un destin inéluctable. Source : https://longevity.technology/news/inside-the-longevity-fund-that-aims-to-make-death-optional/

Les avancées des biomarqueurs sanguins dans le diagnostic de la maladie d’Alzheimer

L’année 2025 pourrait marquer une avancée significative dans le diagnostic de la maladie d’Alzheimer grâce aux biomarqueurs sanguins, qui montrent un potentiel prometteur pour transformer la façon dont cette maladie est détectée. Les tests sanguins offrent une alternative moins invasive et moins coûteuse aux méthodes de diagnostic actuelles, comme les scans PET et les analyses du liquide céphalorachidien (LCR), qui, bien que très efficaces, sont souvent difficiles d’accès pour de nombreux patients. Roche Diagnostics a récemment présenté des données lors de la conférence CTAD, mettant en avant les résultats positifs de ses tests pTau 181 et pTau 217, qui ont reçu des désignations de Dispositif Innovant de la FDA. Ces tests visent à détecter la pathologie amyloïde associée à la maladie d’Alzheimer dans le plasma sanguin, avec un accent sur l’amélioration de l’accessibilité et la réduction de l’invasivité du processus de diagnostic. Dr Maria-Magdalena Patru, responsable de l’équipe médicale en neurologie chez Roche, souligne les défis associés à la transition de la mesure des protéines cérébrales dans le LCR vers le sang, notamment la nécessité de tests plus sensibles en raison de la concentration plus faible de ces protéines dans le sang. Malgré l’enthousiasme croissant pour ces tests, il est important de noter que ces technologies ne sont pas encore des pratiques standardisées dans les soins de santé, et la FDA n’a pas encore approuvé l’utilisation de biomarqueurs sanguins pour la maladie d’Alzheimer. Dr Patru est optimiste quant à la possibilité de voir des tests approuvés d’ici 2025, mais elle insiste sur la nécessité d’une compréhension claire de l’utilisation prévue et de la performance de ces tests dans différentes populations. Elle envisage également un avenir où un panel de biomarqueurs sera utilisé pour un diagnostic complet de la maladie d’Alzheimer, permettant de différencier cette maladie d’autres formes de démence. L’identification précoce des patients dans les stades initiaux de la maladie d’Alzheimer est cruciale, car c’est à ce moment que les nouvelles thérapies sont les plus efficaces. Dr Patru évoque également l’intégration de l’intelligence artificielle et des biomarqueurs numériques pour améliorer les évaluations cognitives et fournir une image plus complète des conditions des patients. L’éducation et la sensibilisation sont essentielles pour améliorer les résultats pour les patients, et Roche s’engage dans plusieurs programmes éducatifs pour sensibiliser à l’importance d’un diagnostic précoce et des traitements spécifiques à la maladie. En somme, bien que des progrès significatifs aient été réalisés, il reste encore beaucoup de travail à faire pour que ces tests sanguins deviennent une norme dans le diagnostic de la maladie d’Alzheimer. Source : https://longevity.technology/news/will-we-see-approved-alzheimers-blood-tests-in-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=will-we-see-approved-alzheimers-blood-tests-in-2025

Les risques du cancer liés à la consommation d’alcool : une réalité méconnue

Un nouvel avis du chirurgien général des États-Unis met en lumière le lien entre la consommation d’alcool et le cancer, un sujet souvent méconnu du public. Bien que le tabagisme et l’obésité soient des facteurs de risque bien établis, moins de la moitié des Américains sont conscients que l’alcool est également lié à cette maladie mortelle. L’avis décrit l’alcool comme une cause majeure de cancer évitable aux États-Unis, contribuant à près de 100 000 cas de cancer et environ 20 000 décès par cancer chaque année. Au moins sept types de cancer, dont le cancer du sein, du côlon, de l’œsophage, du foie, de la bouche, de la gorge et du larynx, sont associés à la consommation d’alcool. En particulier, les cancers du système digestif semblent être les plus affectés, l’alcool provoquant des dommages à l’ADN et des mutations dangereuses. En ce qui concerne le cancer du sein, l’avis suggère que l’alcool pourrait augmenter le risque en influençant les niveaux hormonaux, bien que cela reste à prouver. En 2019, environ 96 730 cas de cancer liés à la consommation d’alcool ont été estimés, avec une augmentation du risque même à de faibles niveaux de consommation. Les femmes qui consomment un verre par jour voient leur risque absolu de développer un cancer lié à l’alcool passer de 16,5 % à 19 %, tandis que pour les hommes, il passe de 10 % à 11,4 %. Les mécanismes proposés pour ce lien incluent la formation de l’acétaldéhyde, un produit de dégradation de l’alcool, qui est toxique et cancérigène, ainsi que l’inflammation induite par l’alcool. En dépit des croyances selon lesquelles une consommation modérée d’alcool pourrait être bénéfique, de nouvelles recherches suggèrent plutôt une corrélation linéaire entre l’alcool et le risque de cancer. L’avis recommande de réduire ou d’arrêter la consommation d’alcool pour diminuer le risque de certains cancers. De plus, il souligne l’importance d’accroître la sensibilisation du public sur ce risque. Les recommandations incluent la mise à jour des étiquettes de mise en garde sur les boissons alcoolisées pour inclure des informations sur le risque accru de cancer. Enfin, l’avis suggère que la recherche pourrait explorer le lien entre l’alcool, le cancer et le vieillissement, car les effets de l’alcool sur la santé peuvent varier selon les étapes de la vie. Source : https://www.lifespan.io/news/drinking-and-dying-alcohol-as-a-risk-factor-for-cancer/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=drinking-and-dying-alcohol-as-a-risk-factor-for-cancer