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La réalité du vieillissement : Entre santé et déclin

Le concept de « vieillissement en santé » est souvent mal compris et peut être nuisible. En effet, le vieillissement se définit comme une perte de santé et une augmentation du risque de mortalité due à l’échec des systèmes biologiques vitaux. Bien que ralentir le vieillissement soit souhaitable, il est dangereux de qualifier tout état de vieillissement de « sain », car cela peut conduire à une acceptation passivement de la dégradation de la santé et à une minimisation de la nécessité d’interventions de rajeunissement. Des études sur des animaux ont montré que le rajeunissement est possible à travers diverses approches telles que les sénolytiques, la reprogrammation cellulaire et la transplantation de microbiote fécal. En parallèle, la population canadienne vieillit et d’ici 2025, un Canadien sur cinq aura 65 ans ou plus, et le nombre de personnes âgées de plus de 85 ans devrait tripler dans les 20 prochaines années. Cependant, beaucoup de ces années supplémentaires ne sont pas nécessairement synonymes de santé. Plus de 80 % des adultes ne respectent pas les recommandations en matière d’activité physique. L’activité physique est cruciale pour préserver ou améliorer l’indépendance fonctionnelle, surtout chez les personnes âgées fragiles. Elle est liée à des améliorations dans la cognition, la santé mentale, et la qualité de vie. Une méta-analyse a révélé que 150 minutes d’activité physique modérée par semaine peuvent réduire le risque de mortalité de 31 %. L’activité physique est un facteur clé pour un vieillissement en bonne santé, permettant de prévenir ou de réduire les maladies chroniques telles que les maladies cardiaques, le diabète de type 2, les maladies pulmonaires chroniques, l’ostéoporose, la dépression, la démence, et le cancer. Ses bénéfices incluent la protection contre le risque de décès, la prévention des chutes grâce à un meilleur équilibre, la santé des os et des articulations, l’amélioration des fonctions cognitives, ainsi qu’un meilleur état d’humeur et de santé mentale. En fin de compte, l’activité physique permet de mieux s’engager dans les activités quotidiennes et d’améliorer la qualité de vie. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/02/physical-activity-correlates-with-reduced-age-related-mortality/

L’Innovation en Médecine de Longévité: Dr. Marco Quarta et Rubedo

Dr. Marco Quarta dirige Rubedo, une start-up pionnière dans le domaine de la longévité, spécialisée dans l’approche sénolytique pour cibler la sénescence cellulaire. Rubedo cherche à surmonter l’hétérogénéité des cellules sénescentes et a été l’une des premières entreprises à entamer des essais cliniques pour son candidat médicament sénolytique. Marco Quarta a également cofondé Turn Biotechnologies, qui se concentre sur la reprogrammation cellulaire partielle. Son intérêt pour la longévité a commencé dès son jeune âge, inspiré par des scientifiques dans sa famille et une curiosité pour la durée de vie des organismes. Il considère que le domaine de la longévité a atteint un point de basculement, avec suffisamment de connaissances pour développer la médecine de longévité. Le nom de Rubedo fait référence à l’alchimie, symbolisant la recherche d’une médecine universelle. Marco a obtenu un diplôme en biologie du vieillissement et a travaillé dans plusieurs institutions prestigieuses, notamment à Stanford, où il a dirigé le centre de recherche sur la régénération des tissus. Il est passionné par la création d’un écosystème collaboratif dans le domaine de la longévité, soulignant l’importance des synergies entre les différentes approches. Rubedo a récemment levé des fonds importants pour soutenir ses recherches et a établi des partenariats avec des entreprises comme Beiersdorf, visant à développer des soins de la peau anti-âge. Quarta met l’accent sur l’importance de comprendre la sénescence cellulaire, qui joue un rôle clé dans de nombreuses maladies chroniques liées à l’âge. Il prédit que l’avenir de la médecine de longévité impliquera une approche combinée, avec des traitements personnalisés pour les pathologies liées à l’âge. Quarta souligne également l’importance de l’éducation et de la sensibilisation du public pour préparer la société à cette nouvelle époque de la médecine. Source : https://www.lifespan.io/news/marco-quarta-on-cellular-senescence-in-aging/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=marco-quarta-on-cellular-senescence-in-aging

Inversion de la sénescence cellulaire : Vers une prolongation de la vie en bonne santé

Les cellules sénescentes s’accumulent avec l’âge et contribuent à la dysfonction liée au vieillissement par leurs sécrétions inflammatoires. Une cellule devient sénescente lorsqu’elle atteint la limite de Hayflick ou en réponse à des dommages ou du stress. Dans des conditions normales, une cellule sénescente cesse de se diviser, ce qui représente un changement irréversible. Bien que quelques méthodes aient été démontrées pour inverser cet état sénescent, la question de savoir si cela est bénéfique reste ouverte. En effet, certaines cellules sénescentes accumulent des dommages à l’ADN, et il a été suggéré que certaines d’entre elles le deviennent pour de bonnes raisons, notamment en raison de dommages potentiellement cancéreux. Permettre à ces cellules de se multiplier à nouveau pourrait donc poser des problèmes. Cependant, des recherches récentes ont exploré l’inversion de la sénescence. Une étude a révélé que chez des souris, l’inversion de la sénescence pourrait être bénéfique : ces souris vivaient plus longtemps, avaient une amélioration de leur fonction et ne présentaient pas d’augmentation de l’incidence du cancer. Cela suggère que la majorité des cellules sénescentes chez les animaux âgés ne sont pas sénescentes pour de bonnes raisons, et que beaucoup de leurs dommages à l’ADN pourraient être inoffensifs ou réparables. Une approche pourrait consister à théoriser que l’augmentation du risque de cancer due à l’activation de cellules problématiques est compensée par les améliorations de la fonction immunitaire. Les cellules sénescentes sécrètent le phénotype sécrétoire associé à la sénescence (SASP), ce qui favorise une seconde sénescence et perturbe les fonctions normales des tissus. Cibler les cellules sénescentes est donc devenu une stratégie prometteuse pour prolonger la durée de vie en bonne santé et retarder l’apparition des maladies liées à l’âge. Les thérapies ciblant les cellules sénescentes se divisent en deux catégories principales : l’élimination des cellules sénescentes (sénolytiques) et la suppression du signalement pathologique du SASP (sénomorphiques). Ces stratégies ont montré des avantages thérapeutiques dans le vieillissement et les maladies connexes, y compris l’extension de la durée de vie, l’atténuation de l’inflammation et l’amélioration de la cognition. Cependant, elles présentent également certaines limites. Par exemple, la stratégie sénolytique peut être efficace pour éliminer les cellules sénescentes lorsqu’elles sont rares, mais leur prévalence augmente avec l’âge, ce qui peut entraîner des dommages considérables aux tissus et compromettre la fonction normale des organes. Bien que la suppression du SASP ait des effets rajeunissants, elle peut également entraver la surveillance immunitaire des pathogènes et des cellules cancéreuses. Il est donc crucial de développer de nouvelles stratégies de rajeunissement ciblant les cellules sénescentes pour relever ces défis. Dans cette étude, nous avons démontré que les exosomes dérivés de cellules souches embryonnaires humaines (hESC-Exos) inversaient la sénescence en restaurant la capacité proliférative des cellules sénescentes in vitro. Dans des souris âgées, le traitement par hESC-Exos a remodelé le paysage prolifératif des cellules sénescentes, entraînant un rajeunissement, comme en témoigne la durée de vie prolongée, l’amélioration des performances physiques et la réduction des marqueurs de vieillissement. L’analyse a identifié le miR-302b enrichi dans les hESC-Exos, qui ciblait spécifiquement les inhibiteurs du cycle cellulaire. De plus, le traitement par miR-302b a inversé l’arrêt prolifératif des cellules sénescentes in vivo, entraînant un rajeunissement sans préoccupations de sécurité sur une période d’observation de 24 mois. Ces résultats démontrent que le miR-302b exosomal a le potentiel d’inverser la sénescence cellulaire, offrant une approche prometteuse pour atténuer les pathologies liées à la sénescence et au vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/mir-302b-rejuvenates-mice-by-allowing-senescent-cells-to-replicate-once-more/

Innovation et Longévité : Le Voyage de Marco Quarta et Rubedo

Dr. Marco Quarta dirige l’une des start-up les plus fascinantes dans le domaine de la longévité, Rubedo, qui se concentre sur l’approche sénolytique pour traiter la sénescence cellulaire. Son entreprise a développé des méthodes ingénieuses pour répondre à l’hétérogénéité notoire des cellules sénescentes et est l’une des premières à introduire son candidat médicament sénolytique dans des essais cliniques. Marco est également co-fondateur de Turn Biotechnologies, une société axée sur le reprogrammation cellulaire partielle, qu’il considère comme une approche complémentaire pour les interventions anti-âge. Son parcours dans le domaine de la longévité a commencé dès l’enfance avec un profond désir de comprendre pourquoi les organismes vivent différemment et comment modifier notre durée de vie. Après des études en biologie du vieillissement, il a travaillé avec des pionniers dans le domaine et a dirigé des équipes de recherche sur la médecine régénérative. Il a fondé l’Institut Phaedon pour sensibiliser et promouvoir la rigueur scientifique dans le domaine de la longévité. En 2024, Rubedo a levé 46 millions de dollars pour financer ses essais cliniques, se concentrant sur des maladies inflammatoires chroniques de la peau. La société utilise sa plateforme ALEMBIC pour analyser les cellules sénescentes à un niveau unique, développant des traitements qui ciblent spécifiquement ces cellules pathologiques tout en épargnant les cellules saines. Marco croit fermement que la sénescence cellulaire est un facteur clé des maladies chroniques et du vieillissement. Il souligne l’importance d’une approche personnalisée dans les traitements de longévité, qui pourraient évoluer vers des interventions préventives. En fin de compte, il envisage une médecine de longévité où la compréhension des biomarqueurs de la sénescence pourrait permettre des traitements ciblés pour prévenir des maladies avant qu’elles ne se manifestent. Source : https://www.lifespan.io/news/marco-quarta-on-cellular-senescence-in-aging/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=marco-quarta-on-cellular-senescence-in-aging

Inversion de la sénescence cellulaire : un espoir pour le vieillissement et les pathologies associées

Les cellules sénescentes s’accumulent avec l’âge et contribuent à la dysfonction liée au vieillissement par leurs sécrétions inflammatoires. Lorsqu’une cellule atteint la limite de Hayflick ou subit des dommages, elle devient sénescente, un état irréversible dans lequel elle cesse de se diviser. Bien que certaines approches aient montré qu’il est possible d’inverser cet état, la question de savoir si cela est bénéfique reste ouverte. En effet, les cellules sénescentes accumulent des dommages à l’ADN, et certaines d’entre elles le deviennent pour de bonnes raisons, comme en cas de dommages potentiellement cancéreux. La réplication de ces cellules pourrait engendrer des complications. Cependant, des recherches récentes suggèrent que l’inversion de la sénescence pourrait avoir des effets bénéfiques, comme l’indiquent des études sur des souris qui ont montré une augmentation de la longévité et une amélioration des fonctions sans augmentation de l’incidence du cancer. Il semble que beaucoup de cellules sénescentes chez les animaux âgés ne soient pas en fait sénescentes pour des raisons valables, et que leurs dommages à l’ADN soient soit innocents, soit réparables après la sortie de l’état sénescent. Des thérapies ciblant les cellules sénescentes, telles que les stratégies sénolytiques (élimination des cellules sénescentes) et sénomorphiques (suppression de la sécrétion pathologique), ont montré des bénéfices thérapeutiques dans le vieillissement et les maladies associées, bien qu’elles aient leurs limites. Par exemple, l’élimination des cellules sénescentes peut entraîner des dommages tissulaires considérables à mesure que leur prévalence augmente avec l’âge, ce qui compromet la fonction organique normale. En parallèle, la suppression de la sécrétion SASP, bien qu’elle ait des effets rajeunissants, peut entraver la surveillance immunitaire. Une étude récente a montré que des exosomes dérivés de cellules souches embryonnaires humaines (hESC-Exos) peuvent inverser la sénescence en restaurant la capacité proliférative des cellules sénescentes. Ce traitement a conduit à un rajeunissement chez des souris âgées, avec une longévité prolongée et une amélioration des performances physiques. L’analyse a révélé que le miR-302b, enrichi dans les hESC-Exos, ciblait spécifiquement des inhibiteurs du cycle cellulaire, permettant ainsi de renverser l’arrêt prolifératif des cellules sénescentes sans préoccupations de sécurité sur une période d’observation de 24 mois. Ces résultats démontrent le potentiel du miR-302b exosomal pour inverser la sénescence cellulaire, offrant une approche prometteuse pour atténuer les pathologies liées à la sénescence et au vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/mir-302b-rejuvenates-mice-by-allowing-senescent-cells-to-replicate-once-more/

Inversion de la sénescence cellulaire : Une avancée prometteuse pour le vieillissement

Les cellules sénescentes s’accumulent avec l’âge et contribuent à la dysfonction liée au vieillissement par le biais de leurs sécrétions inflammatoires. Une cellule devient sénescente en atteignant la limite de Hayflick lors de la réplication ou en réponse à des dommages ou au stress. En temps normal, une cellule sénescente cesse de se répliquer, ce qui représente un changement irréversible. Plusieurs approches ont été démontrées pour inverser cet aspect de l’état sénescent, mais la question se pose de savoir s’il est judicieux de le faire. Certaines cellules sénescentes accumulent des dommages à l’ADN, ce qui peut être problématique, surtout si celles-ci sont potentiellement cancéreuses. Il a été pensé que permettre à ces cellules de se répliquer à nouveau serait risqué. Cependant, des chercheurs ont exploré la possibilité d’inverser la sénescence. Une étude récente a montré que des souris traitées vivaient plus longtemps, présentaient une meilleure fonction et ne souffraient d’aucune augmentation de l’incidence du cancer, ce qui est surprenant. Cela suggère que la majorité des cellules sénescentes chez un animal âgé ne l’étaient pas pour de bonnes raisons et que beaucoup de leurs dommages à l’ADN pourraient être réparables. De plus, des thérapies comme la thérapie génique par télomérase pourraient améliorer la fonction immunitaire tout en minimisant les risques de cancer. La recherche indique également que cibler les cellules sénescentes pourrait prolonger la durée de vie en améliorant la santé. Les stratégies thérapeutiques se divisent en deux grandes catégories : l’élimination des cellules sénescentes (senolytiques) et la suppression du signalement pathologique associé à la sénescence (senomorphiques). Ces stratégies ont montré des bénéfices thérapeutiques, mais présentent des limites. Par exemple, l’élimination des cellules sénescentes peut endommager les tissus, tandis que la suppression du SASP peut altérer la surveillance immunitaire. Dans une étude, des exosomes dérivés de cellules souches embryonnaires humaines ont inversé la sénescence en restaurant la capacité proliférative des cellules sénescentes in vitro. Le traitement par hESC-Exos chez des souris âgées a montré un remodelage du paysage prolifératif des cellules sénescentes, entraînant une amélioration des performances physiques et une réduction des marqueurs de vieillissement. L’analyse a identifié miR-302b, un microARN enrichi dans les exosomes qui cible spécifiquement les inhibiteurs du cycle cellulaire. Le traitement par miR-302b a également inversé l’arrêt prolifératif des cellules sénescentes in vivo, entraînant un rajeunissement sans préoccupations de sécurité sur une période d’observation de 24 mois. Ces résultats démontrent que miR-302b a le potentiel d’inverser la sénescence cellulaire, offrant une approche prometteuse pour atténuer les pathologies liées à la sénescence et au vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/mir-302b-rejuvenates-mice-by-allowing-senescent-cells-to-replicate-once-more/

Inversion de la sénescence cellulaire : vers un rajeunissement et une meilleure santé

Les cellules sénescentes s’accumulent avec l’âge et contribuent à la dysfonction liée au vieillissement par leurs sécrétions inflammatoires. Une cellule devient sénescente lorsqu’elle atteint la limite de Hayflick lors de la réplication, ou en réponse à des dommages ou à un stress. Normalement, une cellule sénescente cesse de se répliquer, ce qui constitue un changement irréversible. Bien que certaines approches aient été démontrées pour inverser cet état sénescent, la question demeure de savoir si cela est souhaitable. En effet, les cellules sénescentes accumulent des dommages à l’ADN dès leur entrée dans cet état, et certaines d’entre elles le deviennent pour de bonnes raisons, par exemple, en raison de dommages à l’ADN potentiellement cancéreux. Il a été considéré que permettre à ces cellules de se répliquer à nouveau pourrait causer des problèmes. Cependant, des chercheurs ont exploré l’inversion de la sénescence, et une étude récente a montré que l’inversion de cet état pourrait être bénéfique : les souris impliquées dans l’étude vivaient plus longtemps, présentaient une fonction améliorée et n’avaient pas d’augmentation de l’incidence du cancer. Cela suggère que la majorité des cellules sénescentes chez les animaux âgés ne sont pas dans cet état pour de bonnes raisons, et que beaucoup de leurs dommages à l’ADN pourraient être réparés à la sortie de cet état. Une hypothèse est que, comme pour les thérapies géniques utilisant la télomérase, le risque accru de cancer dû à l’activation des cellules problématiques est compensé par des améliorations de la fonction immunitaire et de la surveillance de ces cellules. Les cellules sénescentes, en secretant le phénotype sécrétoire associé à la sénescence (SASP), favorisent la sénescence secondaire et perturbent les fonctions tissulaires normales. Par conséquent, cibler les cellules sénescentes est devenu une stratégie prometteuse pour prolonger la durée de vie en bonne santé et retarder l’apparition des maladies liées à l’âge. Les thérapies visant les cellules sénescentes se divisent en deux grandes catégories : l’élimination des cellules sénescentes (sénolytiques) et la suppression de la signalisation pathologique du SASP (sénomorphiques). Ces stratégies ont montré des bénéfices thérapeutiques dans le vieillissement et les maladies connexes, notamment en étendant la durée de vie, en atténuant l’inflammation et en améliorant la cognition. Cependant, elles présentent également certaines limites. Par exemple, bien que la stratégie sénolytique puisse éliminer efficacement les cellules sénescentes lorsque celles-ci sont rares, leur prévalence dans les tissus augmente avec l’âge, et leur élimination peut entraîner des dommages tissulaires considérables et compromettre la fonction normale des organes. De plus, bien que la suppression du SASP ait des effets rajeunissants, elle peut entraver la surveillance immunitaire contre les pathogènes et les cellules cancéreuses. Il est donc crucial de développer de nouvelles stratégies de rajeunissement ciblant les cellules sénescentes pour relever ces défis. Dans cette étude, il a été démontré que des exosomes dérivés de cellules souches embryonnaires humaines (hESC-Exos) inversaient la sénescence en restaurant la capacité proliférative des cellules sénescentes in vitro. Le traitement par hESC-Exos chez des souris âgées a remodelé le paysage prolifératif des cellules sénescentes, entraînant un rajeunissement, comme en témoignent une durée de vie prolongée, une amélioration des performances physiques et une réduction des marqueurs de vieillissement. L’analyse a identifié le miR-302b, enrichi dans les hESC-Exos, qui ciblait spécifiquement les inhibiteurs du cycle cellulaire Cdkn1a et Ccng2. De plus, le traitement par miR-302b a inversé l’arrêt prolifératif des cellules sénescentes in vivo, entraînant un rajeunissement sans préoccupations de sécurité sur une période d’observation de 24 mois. Ces résultats démontrent que le miR-302b exosomal a le potentiel d’inverser la sénescence cellulaire, offrant une approche prometteuse pour atténuer les pathologies liées à la sénescence et au vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/mir-302b-rejuvenates-mice-by-allowing-senescent-cells-to-replicate-once-more/

Reverser la sénescence cellulaire : Une étude sur les exosomes dérivés de cellules souches embryonnaires humaines

Les cellules sénescentes s’accumulent avec l’âge et contribuent à la dysfonction liée au vieillissement par leurs sécrétions inflammatoires. Une cellule devient sénescente lorsqu’elle atteint la limite de Hayflick en termes de réplication ou en réponse à des dommages ou à un stress. Dans des conditions normales, une cellule sénescente cesse de se répliquer, ce qui est un changement irréversible. Cependant, quelques approches ont montré qu’il est possible de renverser cet état sénescent. La question qui se pose est de savoir si cela vaut la peine. Par exemple, les cellules sénescentes accumulent des dommages à l’ADN à leur entrée dans cet état. Certaines cellules sénescentes le sont pour de bonnes raisons, comme des dommages à l’ADN potentiellement cancérigènes. Permettre à ces cellules de se répliquer à nouveau pourrait poser des problèmes. Malgré cela, certains chercheurs ont exploré le renversement de la sénescence, et une étude récente a montré des résultats prometteurs : les souris impliquées dans l’étude ont vécu plus longtemps, ont montré une amélioration de leur fonction et n’ont pas présenté d’augmentation de l’incidence du cancer. Cela soulève l’hypothèse que la majorité des cellules sénescentes présentes chez un animal âgé ne le sont pas pour de bonnes raisons, et que beaucoup de leurs dommages à l’ADN sont inoffensifs ou peuvent être réparés à la sortie de l’état sénescent. De plus, des thérapies comme la thérapie génique par télomérase pourraient augmenter le risque de cancer en permettant l’activité de cellules problématiques, mais les améliorations de la fonction immunitaire pourraient compenser ce risque. Les cellules sénescentes secrètent également le phénotype sécrétoire associé à la sénescence (SASP), ce qui favorise la sénescence secondaire et perturbe les fonctions tissulaires normales. Cibler ces cellules sénescentes est donc devenu une stratégie prometteuse pour prolonger la durée de vie en bonne santé et retarder l’apparition des maladies liées à l’âge. Les thérapies ciblant les cellules sénescentes se divisent en deux grandes catégories : l’élimination des cellules sénescentes (senolytiques) et la suppression de la signalisation pathologique du SASP (sénomorphiques). Bien que ces stratégies aient montré des bénéfices thérapeutiques dans le vieillissement et les maladies connexes, elles présentent également certaines limites. Par exemple, la stratégie senolytique peut éliminer efficacement les cellules sénescentes lorsque leur nombre est faible, mais leur prévalence dans les tissus augmente avec l’âge, ce qui peut entraîner des dommages tissulaires importants. La suppression du SASP, bien qu’elle ait des effets rajeunissants, peut également entraver la surveillance immunitaire des pathogènes et des cellules cancéreuses. Dans cette étude, les exosomes dérivés de cellules souches embryonnaires humaines (hESC-Exos) ont montré la capacité de renverser la sénescence en restaurant la capacité proliférative des cellules sénescentes in vitro. Dans des souris âgées, le traitement par hESC-Exos a remodelé le paysage prolifératif des cellules sénescentes, entraînant un rajeunissement, comme en témoignent l’augmentation de la durée de vie, l’amélioration des performances physiques et la réduction des marqueurs de vieillissement. L’analyse a identifié miR-302b, enrichi dans les hESC-Exos, qui cible spécifiquement les inhibiteurs du cycle cellulaire. De plus, le traitement par miR-302b a inversé l’arrêt prolifératif des cellules sénescentes in vivo, entraînant un rajeunissement sans préoccupations de sécurité sur une période d’observation de 24 mois. Ces résultats démontrent que l’exosomal miR-302b a le potentiel de renverser la sénescence cellulaire, offrant une approche prometteuse pour atténuer les pathologies liées à la sénescence et au vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/mir-302b-rejuvenates-mice-by-allowing-senescent-cells-to-replicate-once-more/

Les cellules sénescentes : Défis et Perspectives dans le Développement de Thérapies Ciblées

Les cellules sénescentes sont des cellules qui, bien que bénéfiques à court terme pour des processus physiologiques tels que la régénération des tissus, s’accumulent avec l’âge, entraînant des troubles fonctionnels et une inflammation chronique. Ces cellules expriment des marqueurs liés à l’âge, produisent des cytokines pro-inflammatoires et sont associées à des phénotypes tels que le SASP (Senescence-Associated Secretory Phenotype). Bien que des traitements pharmacologiques comme les sénolytiques et les sénomorphiques aient montré des résultats prometteurs, ils manquent de spécificité et peuvent avoir des effets secondaires. Parallèlement, le développement de vaccins ciblant les cellules sénescentes est envisagé, mais il se heurte à des défis majeurs, notamment la difficulté à identifier des antigènes spécifiques aux cellules sénescentes sans nuire aux cellules saines, et la tolérance immunologique aux antigènes associés à la sénescence. La recherche continue dans ce domaine espère surmonter ces obstacles pour améliorer la santé des personnes âgées et réduire les maladies liées à l’âge. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/considering-the-development-of-senolytic-vaccines/

Nouveau mécanisme de ciblage pour la livraison de composés sénolytiques

Dans un article publié dans le journal Small, des chercheurs ont présenté un nouveau mécanisme de ciblage pour la livraison de composés sénolytiques vers les cellules qui en ont besoin. Cet article aborde les caractéristiques bien connues de la sénescence cellulaire et souligne qu’aucun sénolytique n’a encore été approuvé pour un usage clinique, en grande partie à cause des problèmes d’efficacité et de ciblage. Les sénolytiques n’affectent pas toujours uniquement les cellules sénescentes. Des travaux antérieurs ont utilisé le galactose comme vecteur pour ces médicaments potentiels, car les cellules sénescentes sont caractérisées par la présence de SA-β-gal, un composé qui clive naturellement le galactose. Bien que cette approche ait montré une réduction de la toxicité du navitoclax, le sénolytique étudié, elle comportait des limitations, notamment la toxicité de la silice poreuse utilisée comme nanocarrier. Les chercheurs ont donc choisi d’encapsuler leur médicament dans des micelles amphiphiles, similaires à des bulles de savon, qui ont été examinées pour la livraison de médicaments. Les micelles ont une partie hydrophile attirant l’eau, contenant le galactose, et une partie hydrophobe retenant le navitoclax. Cette méthode a été jugée efficace, montrant une protection du médicament et une meilleure sélectivité contre les cellules sénescentes dans les tests in vitro. Les tests ont été effectués sur des cellules dérivées de cancers du poumon et de mélanome, et le composé encapsulé a montré un indice sénolytique supérieur à celui du navitoclax brut. Toutefois, il est important de noter que cette étude n’a été réalisée qu’à un niveau cellulaire, sans essai sur des animaux, et que les effets sur d’autres types de cellules ou organismes vivants doivent encore être déterminés. Malgré ces limitations, cette recherche constitue une preuve de concept utile sur la manière dont un médicament peut être ciblé vers les cellules nécessitant le traitement, ouvrant ainsi la voie à des avancées potentielles dans le traitement des maladies liées à l’âge. Source : https://www.lifespan.io/news/precision-targeting-of-senescent-cells/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=precision-targeting-of-senescent-cells