Étiquette : senolytique

Marco Quarta et l’Innovation dans la Médecine de Longévité

Le Dr Marco Quarta dirige Rubedo, une start-up innovante dans le domaine de la longévité, axée sur l’approche sénolytique pour traiter la sénescence cellulaire. Cette entreprise est l’une des premières à avoir développé un candidat médicament sénolytique entrant en phase d’essai clinique. Marco a également cofondé Turn Biotechnologies, qui se concentre sur le reprogrammation cellulaire partielle. Depuis son jeune âge, Marco a été fasciné par le concept de longévité, développant une passion pour la science en cherchant à comprendre pourquoi les différents organismes vivent différemment. Sa trajectoire académique l’a mené à se spécialiser dans la biologie du vieillissement, travaillant sous la direction de Rita Levi-Montalcini et poursuivant un doctorat en neurosciences. À Stanford, il a contribué à la recherche en médecine régénérative et bio-ingénierie. Marco voit un avenir où les interventions anti-âge seront une combinaison de divers médicaments et thérapies ciblant différents aspects du vieillissement. Rubedo, qui tire son nom de l’alchimie, utilise une plateforme de découverte de médicaments appelée ALEMBIC, qui intègre biologie, informatique et chimie. Leur objectif est de comprendre la complexité des cellules sénescentes, qui sont hétérogènes et peuvent avoir des rôles variés. Leurs recherches se concentrent sur l’élimination des cellules pathologiques liées à l’âge. Marco a fondé l’Institut Phaedon pour promouvoir la collaboration dans ce domaine et organiser des sommets sur les sénothérapies. En 2024, Rubedo a levé 46 millions de dollars pour financer ses essais cliniques, se concentrant sur les maladies inflammatoires chroniques de la peau. Leur premier essai clinique portera sur des conditions telles que la dermatite atopique et le psoriasis, utilisant des outils avancés pour étudier la biologie du vieillissement au niveau cellulaire. Marco a récemment nommé un nouveau PDG pour aider à diriger l’innovation et la stratégie clinique de Rubedo. L’entreprise a identifié la GPX4 comme cible clé pour son candidat médicament RLS1496, qui vise à moduler la mort cellulaire ferroptotique des cellules sénescentes tout en épargnant les cellules saines. Marco souligne l’importance de la sénescence cellulaire dans le vieillissement et les maladies chroniques. Il envisage un avenir où la médecine de longévité sera intégrée dans la pratique clinique, permettant des interventions préventives basées sur des biomarqueurs de sénescence. Marco appelle à une sensibilisation accrue et à une éducation sur la médecine de longévité pour préparer la société à ce changement de paradigme médical. Source : https://www.lifespan.io/news/marco-quarta-on-cellular-senescence-in-aging/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=marco-quarta-on-cellular-senescence-in-aging

Exploration de la longévité : Les Innovations de Rubedo et la Vision du Dr. Marco Quarta

Le Dr. Marco Quarta dirige une start-up innovante dans le domaine de la longévité, Rubedo, qui se concentre sur l’approche sénolytique pour traiter la sénescence cellulaire. Rubedo a élaboré des méthodes ingénieuses pour faire face à l’hétérogénéité des cellules sénescentes et est parmi les premiers à tester son candidat médicament sénolytique dans des essais cliniques. Marco a également co-fondé Turn Biotechnologies, une entreprise axée sur le reprogrammation cellulaire partielle, car il envisage l’avenir des interventions anti-âge comme une combinaison de plusieurs médicaments et thérapies qui ciblent divers aspects du vieillissement. La passion de Marco pour la longévité a commencé dès son jeune âge, inspiré par sa curiosité scientifique et le désir de comprendre pourquoi les organismes vivent différemment. Avec une formation en biologie du vieillissement et un doctorat en neurosciences, il a travaillé sur des problématiques complexes liées à la régénération et au vieillissement au Stanford Research Center. Il a dirigé des recherches sur la médecine régénérative et la bio-ingénierie, ce qui a conduit à la création de Turn Bio, où il explore le potentiel de la reprogrammation cellulaire pour inverser les effets du vieillissement. Marco souligne que la sénescence cellulaire joue un rôle clé dans les maladies chroniques et que le ciblage des cellules sénescentes pourrait offrir de nouvelles opportunités thérapeutiques. Avec Rubedo, il vise à développer des traitements qui non seulement éliminent les cellules pathologiques, mais restaurent également la fonction cellulaire normale. L’entreprise a récemment levé des fonds pour démarrer des essais cliniques sur des maladies cutanées inflammatoires, avec un accent sur la sécurité et l’efficacité des traitements. Marco a également fondé l’Institut Phaedon pour promouvoir la collaboration dans le domaine de la longévité et organiser des sommets sur la sénothérapie. Il discute des défis rencontrés par d’autres essais cliniques sénolytiques et l’importance de tirer des leçons des échecs passés. Marco envisage un avenir où la médecine de longévité impliquera des traitements personnalisés pour prévenir les maladies liées à l’âge, tout en soulignant la nécessité d’une sensibilisation et d’une éducation sur ce sujet. Il aspire à créer un écosystème collaboratif qui favorise l’innovation et la rigueur scientifique dans la recherche sur la longévité. Source : https://www.lifespan.io/news/marco-quarta-on-cellular-senescence-in-aging/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=marco-quarta-on-cellular-senescence-in-aging

Inversion de la sénescence cellulaire : Vers une nouvelle approche du vieillissement

Les cellules sénescentes s’accumulent avec l’âge et contribuent à la dysfonction liée au vieillissement par leurs sécrétions inflammatoires. Une cellule devient sénescente lorsqu’elle atteint la limite de Hayflick sur la réplication ou en réponse à des dommages ou du stress. Normalement, une cellule sénescente cesse de se répliquer, entraînant un changement irréversible. Des approches ont été explorées pour inverser cet état sénescent, soulevant la question de leur pertinence. En effet, certaines cellules sénescentes accumulent des dommages à l’ADN, et leur réactivation pourrait engendrer des risques, notamment ceux liés au cancer. Cependant, des recherches récentes ont montré que des souris traitées pour inverser la sénescence vivaient plus longtemps, fonctionnaient mieux et n’avaient pas d’augmentation de l’incidence du cancer. Cette découverte suggère que la majorité des cellules sénescentes présentes chez un animal âgé ne sont peut-être pas sénescentes pour de bonnes raisons et que de nombreux dommages à l’ADN pourraient être réparables. Les thérapies ciblant les cellules sénescentes, comme les stratégies sénolytiques et sénomorphiques, ont montré des bénéfices thérapeutiques, tels que l’extension de la durée de vie et l’amélioration de la cognition. Toutefois, elles présentent également des limitations, notamment le risque de dommages aux tissus lors de l’élimination de ces cellules. Dans cette étude, des exosomes dérivés de cellules souches embryonnaires humaines ont montré un potentiel pour inverser la sénescence en restaurant la capacité proliférative des cellules sénescentes, conduisant à un rajeunissement des souris âgées. Le traitement a été associé à une prolongation de la durée de vie, une amélioration des performances physiques et une réduction des marqueurs de vieillissement, grâce à une molécule spécifique, le miR-302b, qui cible des inhibiteurs du cycle cellulaire. Ces résultats ouvrent la voie à de nouvelles stratégies de rajeunissement pour atténuer les pathologies liées à la sénescence et au vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/mir-302b-rejuvenates-mice-by-allowing-senescent-cells-to-replicate-once-more/

L’Urolithin A : Une Promesse Anti-Âge et Anti-Inflammatoire

Dans une étude préliminaire, des scientifiques du Lifespan Research Institute et du Buck Institute for Research on Aging ont publié leurs résultats montrant que l’Urolithin A, une molécule ayant suscité beaucoup d’intérêt dans le domaine de la longévité, réduit de manière significative les marqueurs de sénescence dans des fibroblastes humains. La sénescence cellulaire est un aspect bien documenté du vieillissement, mais la meilleure stratégie pour la contrer reste une question ouverte. Les cellules sénescentes jouent un rôle important dans le développement, la guérison des blessures et les défenses anticancéreuses, mais avec l’âge, leur nombre croissant commence à causer plus de mal que de bien. La recherche actuelle se concentre principalement sur l’élimination des cellules sénescentes (approche sénolytique), bien que cela soit compliqué en raison de l’hétérogénéité des cellules sénescentes et des molécules nocives qu’elles libèrent à leur mort. Une alternative prometteuse est l’approche sénomorphe, qui vise à modifier les cellules sénescentes pour les rendre moins nuisibles tout en les conservant. L’Urolithin A a gagné en popularité en raison de ses effets bénéfiques sur la longévité et la santé, démontrant des réductions de l’inflammation et des améliorations de la fonction musculaire. Dans l’étude, les chercheurs ont induit deux types de sénescence dans des fibroblastes humains, et bien que l’Urolithin A n’ait eu que peu d’effet sur les marqueurs classiques de sénescence, il a considérablement réduit la sécrétion de facteurs pro-inflammatoires. Cela a permis de diminuer la sénescence paracrine, où les cellules sénescentes induisent la sénescence des cellules voisines. Les chercheurs ont également noté que l’Urolithin A réduisait l’ADN cytosolique, un facteur de signalisation inflamatif, ce qui peut être lié à sa capacité à induire la mitophagie. Les résultats ouvrent de nouvelles perspectives sur l’utilisation de l’Urolithin A comme intervention ciblée contre l’inflammaging et les maladies associées, bien que sa production soit limitée à environ 40 % de la population. Les chercheurs estiment que cette molécule pourrait redéfinir la lutte contre l’inflammation liée à l’âge et ses conséquences dévastatrices. Source : https://www.lifespan.io/news/a-gut-metabolite-reduces-senescence-and-inflammation/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=a-gut-metabolite-reduces-senescence-and-inflammation

Amélioration de l’efficacité des molécules senolytiques grâce à l’interaction avec la lipofuscine

Cette étude porte sur le développement d’une plateforme senolytique améliorée, visant à éliminer les cellules sénescentes, qui jouent un rôle dans la progression des maladies liées à l’âge, comme le cancer. Les chercheurs proposent de rendre les petites molécules senolytiques existantes plus efficaces en les associant à un composé capable de se lier à la lipofuscine, une forme de déchet moléculaire issue des lysosomes et difficile à dégrader. L’accumulation de lipofuscine est caractéristique des cellules sénescentes et se retrouve également dans des cellules non divisantes, comme les neurones, ce qui soulève des questions sur l’exposition de ces cellules à de tels médicaments. Le but de cette recherche est d’améliorer la sélectivité des traitements senolytiques pour réduire les effets indésirables des interventions senolytiques actuelles. La plateforme développée consiste en un domaine de liaison à la lipofuscine, qui peut être conjugué avec un médicament senolytique via une liaison ester. Les chercheurs ont généré le composé GL392, qui transporte une partie senolytique de dasatinib. Ce composé, encapsulé dans un nanotransporteur micellaire (nommé mGL392), permet l’élimination sélective des cellules sénescentes, tant in vitro qu’in vivo (chez des souris), grâce à une libération ciblée de l’agent senolytique, tout en minimisant la toxicité systémique. Les résultats suggèrent que cette plateforme pourrait être utilisée pour améliorer le ciblage des sénothérapeutiques vers les cellules sénescentes, ouvrant ainsi la voie à des traitements plus sûrs et efficaces pour favoriser un vieillissement en santé. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/senolytics-targeting-lipofuscin-as-a-signature-of-cellular-senescence/