Étiquette : sénescence cellulaire

Inversion de la sénescence cellulaire : vers un rajeunissement et une meilleure santé

Les cellules sénescentes s’accumulent avec l’âge et contribuent à la dysfonction liée au vieillissement par leurs sécrétions inflammatoires. Une cellule devient sénescente lorsqu’elle atteint la limite de Hayflick lors de la réplication, ou en réponse à des dommages ou à un stress. Normalement, une cellule sénescente cesse de se répliquer, ce qui constitue un changement irréversible. Bien que certaines approches aient été démontrées pour inverser cet état sénescent, la question demeure de savoir si cela est souhaitable. En effet, les cellules sénescentes accumulent des dommages à l’ADN dès leur entrée dans cet état, et certaines d’entre elles le deviennent pour de bonnes raisons, par exemple, en raison de dommages à l’ADN potentiellement cancéreux. Il a été considéré que permettre à ces cellules de se répliquer à nouveau pourrait causer des problèmes. Cependant, des chercheurs ont exploré l’inversion de la sénescence, et une étude récente a montré que l’inversion de cet état pourrait être bénéfique : les souris impliquées dans l’étude vivaient plus longtemps, présentaient une fonction améliorée et n’avaient pas d’augmentation de l’incidence du cancer. Cela suggère que la majorité des cellules sénescentes chez les animaux âgés ne sont pas dans cet état pour de bonnes raisons, et que beaucoup de leurs dommages à l’ADN pourraient être réparés à la sortie de cet état. Une hypothèse est que, comme pour les thérapies géniques utilisant la télomérase, le risque accru de cancer dû à l’activation des cellules problématiques est compensé par des améliorations de la fonction immunitaire et de la surveillance de ces cellules. Les cellules sénescentes, en secretant le phénotype sécrétoire associé à la sénescence (SASP), favorisent la sénescence secondaire et perturbent les fonctions tissulaires normales. Par conséquent, cibler les cellules sénescentes est devenu une stratégie prometteuse pour prolonger la durée de vie en bonne santé et retarder l’apparition des maladies liées à l’âge. Les thérapies visant les cellules sénescentes se divisent en deux grandes catégories : l’élimination des cellules sénescentes (sénolytiques) et la suppression de la signalisation pathologique du SASP (sénomorphiques). Ces stratégies ont montré des bénéfices thérapeutiques dans le vieillissement et les maladies connexes, notamment en étendant la durée de vie, en atténuant l’inflammation et en améliorant la cognition. Cependant, elles présentent également certaines limites. Par exemple, bien que la stratégie sénolytique puisse éliminer efficacement les cellules sénescentes lorsque celles-ci sont rares, leur prévalence dans les tissus augmente avec l’âge, et leur élimination peut entraîner des dommages tissulaires considérables et compromettre la fonction normale des organes. De plus, bien que la suppression du SASP ait des effets rajeunissants, elle peut entraver la surveillance immunitaire contre les pathogènes et les cellules cancéreuses. Il est donc crucial de développer de nouvelles stratégies de rajeunissement ciblant les cellules sénescentes pour relever ces défis. Dans cette étude, il a été démontré que des exosomes dérivés de cellules souches embryonnaires humaines (hESC-Exos) inversaient la sénescence en restaurant la capacité proliférative des cellules sénescentes in vitro. Le traitement par hESC-Exos chez des souris âgées a remodelé le paysage prolifératif des cellules sénescentes, entraînant un rajeunissement, comme en témoignent une durée de vie prolongée, une amélioration des performances physiques et une réduction des marqueurs de vieillissement. L’analyse a identifié le miR-302b, enrichi dans les hESC-Exos, qui ciblait spécifiquement les inhibiteurs du cycle cellulaire Cdkn1a et Ccng2. De plus, le traitement par miR-302b a inversé l’arrêt prolifératif des cellules sénescentes in vivo, entraînant un rajeunissement sans préoccupations de sécurité sur une période d’observation de 24 mois. Ces résultats démontrent que le miR-302b exosomal a le potentiel d’inverser la sénescence cellulaire, offrant une approche prometteuse pour atténuer les pathologies liées à la sénescence et au vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/mir-302b-rejuvenates-mice-by-allowing-senescent-cells-to-replicate-once-more/

Reverser la Sénescence Cellulaire : Une Stratégie Prometteuse pour le Vieillissement

Les cellules sénescentes s’accumulent avec l’âge et contribuent à la dysfonction liée au vieillissement par leurs sécrétions inflammatoires. Lorsqu’une cellule atteint la limite de Hayflick ou subit des dommages, elle devient sénescente, ce qui entraîne une cessation irréversible de sa réplication. Bien que certaines approches aient démontré qu’il est possible de renverser cet état sénescent, la question de la pertinence de cette inversion se pose. En effet, les cellules sénescentes peuvent accumuler des dommages à l’ADN, et certaines d’entre elles deviennent sénescentes pour des raisons justifiées, comme des dommages potentiellement cancéreux. Par conséquent, permettre à ces cellules de répliquer à nouveau pourrait poser des problèmes de santé. Cependant, des recherches récentes, notamment une étude sur des souris, ont montré que le renversement de la sénescence pourrait être bénéfique, car les souris traitées vivaient plus longtemps, avaient de meilleures fonctions et ne présentaient pas d’augmentation de l’incidence du cancer. Cela suggère que la majorité des cellules sénescentes présentes chez les animaux âgés ne sont pas nécessairement sénescentes pour de bonnes raisons, et que de nombreux dommages à l’ADN pourraient être inoffensifs ou réparables lors de la sortie de l’état sénescent. Les thérapies ciblant les cellules sénescentes, qu’il s’agisse de leur élimination ou de la suppression de leur signalisation pathologique, représentent une stratégie prometteuse pour prolonger la durée de vie en bonne santé et retarder l’apparition des maladies liées à l’âge. Cependant, ces approches présentent des limitations. L’élimination des cellules sénescentes peut entraîner des dommages tissulaires importants, compromettant ainsi la fonction normale des organes. De plus, la suppression de la signalisation SASP pourrait nuire à la surveillance immunitaire contre les pathogènes et les cellules cancéreuses. Dans cette étude, des exosomes dérivés de cellules souches embryonnaires humaines ont été utilisés pour inverser la sénescence en restaurant la capacité proliférative des cellules sénescentes in vitro. Chez des souris vieillissantes, le traitement par exosomes a remodelé le paysage prolifératif des cellules sénescentes, conduisant à un rajeunissement, comme en témoignent une durée de vie prolongée, une amélioration des performances physiques et une réduction des marqueurs de vieillissement. L’analyse a identifié que le miR-302b, enrichi dans les exosomes, ciblait spécifiquement les inhibiteurs du cycle cellulaire, permettant ainsi de renverser l’arrêt prolifératif des cellules sénescentes in vivo sans préoccupations de sécurité sur une période d’observation de 24 mois. Ces résultats démontrent que le miR-302b exosomal a le potentiel de renverser la sénescence cellulaire, offrant une approche prometteuse pour atténuer les pathologies liées à la sénescence et au vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/mir-302b-rejuvenates-mice-by-allowing-senescent-cells-to-replicate-once-more/

Reverser la sénescence cellulaire : Une étude sur les exosomes dérivés de cellules souches embryonnaires humaines

Les cellules sénescentes s’accumulent avec l’âge et contribuent à la dysfonction liée au vieillissement par leurs sécrétions inflammatoires. Une cellule devient sénescente lorsqu’elle atteint la limite de Hayflick en termes de réplication ou en réponse à des dommages ou à un stress. Dans des conditions normales, une cellule sénescente cesse de se répliquer, ce qui est un changement irréversible. Cependant, quelques approches ont montré qu’il est possible de renverser cet état sénescent. La question qui se pose est de savoir si cela vaut la peine. Par exemple, les cellules sénescentes accumulent des dommages à l’ADN à leur entrée dans cet état. Certaines cellules sénescentes le sont pour de bonnes raisons, comme des dommages à l’ADN potentiellement cancérigènes. Permettre à ces cellules de se répliquer à nouveau pourrait poser des problèmes. Malgré cela, certains chercheurs ont exploré le renversement de la sénescence, et une étude récente a montré des résultats prometteurs : les souris impliquées dans l’étude ont vécu plus longtemps, ont montré une amélioration de leur fonction et n’ont pas présenté d’augmentation de l’incidence du cancer. Cela soulève l’hypothèse que la majorité des cellules sénescentes présentes chez un animal âgé ne le sont pas pour de bonnes raisons, et que beaucoup de leurs dommages à l’ADN sont inoffensifs ou peuvent être réparés à la sortie de l’état sénescent. De plus, des thérapies comme la thérapie génique par télomérase pourraient augmenter le risque de cancer en permettant l’activité de cellules problématiques, mais les améliorations de la fonction immunitaire pourraient compenser ce risque. Les cellules sénescentes secrètent également le phénotype sécrétoire associé à la sénescence (SASP), ce qui favorise la sénescence secondaire et perturbe les fonctions tissulaires normales. Cibler ces cellules sénescentes est donc devenu une stratégie prometteuse pour prolonger la durée de vie en bonne santé et retarder l’apparition des maladies liées à l’âge. Les thérapies ciblant les cellules sénescentes se divisent en deux grandes catégories : l’élimination des cellules sénescentes (senolytiques) et la suppression de la signalisation pathologique du SASP (sénomorphiques). Bien que ces stratégies aient montré des bénéfices thérapeutiques dans le vieillissement et les maladies connexes, elles présentent également certaines limites. Par exemple, la stratégie senolytique peut éliminer efficacement les cellules sénescentes lorsque leur nombre est faible, mais leur prévalence dans les tissus augmente avec l’âge, ce qui peut entraîner des dommages tissulaires importants. La suppression du SASP, bien qu’elle ait des effets rajeunissants, peut également entraver la surveillance immunitaire des pathogènes et des cellules cancéreuses. Dans cette étude, les exosomes dérivés de cellules souches embryonnaires humaines (hESC-Exos) ont montré la capacité de renverser la sénescence en restaurant la capacité proliférative des cellules sénescentes in vitro. Dans des souris âgées, le traitement par hESC-Exos a remodelé le paysage prolifératif des cellules sénescentes, entraînant un rajeunissement, comme en témoignent l’augmentation de la durée de vie, l’amélioration des performances physiques et la réduction des marqueurs de vieillissement. L’analyse a identifié miR-302b, enrichi dans les hESC-Exos, qui cible spécifiquement les inhibiteurs du cycle cellulaire. De plus, le traitement par miR-302b a inversé l’arrêt prolifératif des cellules sénescentes in vivo, entraînant un rajeunissement sans préoccupations de sécurité sur une période d’observation de 24 mois. Ces résultats démontrent que l’exosomal miR-302b a le potentiel de renverser la sénescence cellulaire, offrant une approche prometteuse pour atténuer les pathologies liées à la sénescence et au vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/mir-302b-rejuvenates-mice-by-allowing-senescent-cells-to-replicate-once-more/

Stratégies cliniques proactives pour la prévention des maladies liées à l’âge

La prévention des maladies liées à l’âge est un domaine en pleine croissance dans le cadre des stratégies cliniques proactives visant à contrôler les mécanismes du vieillissement. Ce texte aborde le niveau 6 du cadre des ‘Dix Niveaux de Longévité‘, qui se concentre sur les thérapies préventives pour éviter l’apparition de maladies liées à l’âge. Contrairement à la gestion des maladies existantes, ces interventions cliniques visent à moduler les mécanismes biologiques du vieillissement pour freiner ou arrêter le processus de vieillissement à un niveau cellulaire et moléculaire. Cela permet de réduire les risques de maladies comme le diabète, les troubles cardiovasculaires et les maladies neurodégénératives. Les tendances récentes dans ce domaine incluent le développement de traitements pour la perte de poids, essentielle à la prévention du diabète, et le maintien de l’intégrité musculaire, qui sont cruciaux pour atténuer le déclin de la santé lié à l’âge. En ciblant des voies comme la sénescence cellulaire, l’attrition des télomères et le dysfonctionnement mitochondrial, ces thérapies cherchent à améliorer la durée de vie en bonne santé, c’est-à-dire la période de la vie passée en bonne santé, et à améliorer la qualité de vie tout en réduisant les coûts de santé croissants associés aux populations vieillissantes. Le secteur des thérapies préventives contre les maladies liées à l’âge présente également d’importantes opportunités d’investissement, car la demande mondiale pour des interventions capables de retarder ou de prévenir ces maladies augmente. Les investisseurs s’intéressent particulièrement aux entreprises développant des traitements ciblant les causes profondes du vieillissement, tels que les inhibiteurs de la sénescence et les activateurs de la télomérase. En outre, le concept de ‘vaccins anti-vieillissement’ commence à gagner en popularité, visant à traiter préventivement les mécanismes du vieillissement. Des entreprises comme Centenara Labs, Loyal, Juvenescence, Cambrian Bio et Revel Pharmaceuticals se distinguent par leurs recherches et développements dans ce domaine. Centenara se concentre sur l’élimination des cellules sénescentes pour prévenir des maladies comme l’arthrose, tandis que Loyal développe des médicaments pour allonger la vie des chiens, fournissant des informations précieuses pour la longévité humaine. Juvenescence vise à ralentir le vieillissement humain et prévenir les maladies associées, Cambrian Bio adopte une approche multifacette en s’attaquant à différents mécanismes de vieillissement, et Revel développe des thérapies enzymatiques pour dégrader les produits de glycation avancés, contribuant à améliorer l’élasticité tissulaire. L’importance croissante de la santé préventive et les ressources allouées à la recherche sur la longévité soulignent le potentiel de croissance de ce secteur. Le texte se termine en invitant le lecteur à explorer les niveaux précédents et à rester attentif aux niveaux ultérieurs à venir. Source : https://longevity.technology/news/ten-levels-of-longevity-6-aging-disease-prevention-therapeutics/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=ten-levels-of-longevity-6-aging-disease-prevention-therapeutics

L’Urolithin A : Une Promesse Anti-Âge et Anti-Inflammatoire

Dans une étude préliminaire, des scientifiques du Lifespan Research Institute et du Buck Institute for Research on Aging ont publié leurs résultats montrant que l’Urolithin A, une molécule ayant suscité beaucoup d’intérêt dans le domaine de la longévité, réduit de manière significative les marqueurs de sénescence dans des fibroblastes humains. La sénescence cellulaire est un aspect bien documenté du vieillissement, mais la meilleure stratégie pour la contrer reste une question ouverte. Les cellules sénescentes jouent un rôle important dans le développement, la guérison des blessures et les défenses anticancéreuses, mais avec l’âge, leur nombre croissant commence à causer plus de mal que de bien. La recherche actuelle se concentre principalement sur l’élimination des cellules sénescentes (approche sénolytique), bien que cela soit compliqué en raison de l’hétérogénéité des cellules sénescentes et des molécules nocives qu’elles libèrent à leur mort. Une alternative prometteuse est l’approche sénomorphe, qui vise à modifier les cellules sénescentes pour les rendre moins nuisibles tout en les conservant. L’Urolithin A a gagné en popularité en raison de ses effets bénéfiques sur la longévité et la santé, démontrant des réductions de l’inflammation et des améliorations de la fonction musculaire. Dans l’étude, les chercheurs ont induit deux types de sénescence dans des fibroblastes humains, et bien que l’Urolithin A n’ait eu que peu d’effet sur les marqueurs classiques de sénescence, il a considérablement réduit la sécrétion de facteurs pro-inflammatoires. Cela a permis de diminuer la sénescence paracrine, où les cellules sénescentes induisent la sénescence des cellules voisines. Les chercheurs ont également noté que l’Urolithin A réduisait l’ADN cytosolique, un facteur de signalisation inflamatif, ce qui peut être lié à sa capacité à induire la mitophagie. Les résultats ouvrent de nouvelles perspectives sur l’utilisation de l’Urolithin A comme intervention ciblée contre l’inflammaging et les maladies associées, bien que sa production soit limitée à environ 40 % de la population. Les chercheurs estiment que cette molécule pourrait redéfinir la lutte contre l’inflammation liée à l’âge et ses conséquences dévastatrices. Source : https://www.lifespan.io/news/a-gut-metabolite-reduces-senescence-and-inflammation/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=a-gut-metabolite-reduces-senescence-and-inflammation

L’avenir des thérapies par cellules souches : prévention et longévité selon Yuta Lee

Yuta Lee, fondateur et PDG d’Accelerated Biosciences, s’exprimera lors du Founders Longevity Forum à Singapour, où il explorera les défis et les avancées des thérapies par cellules souches dans le contexte du vieillissement et de la santé. Le forum, réunissant des experts en science, santé et investissement, mettra en lumière les innovations pour promouvoir un vieillissement en santé. Lee met en avant l’importance des cellules souches trophoblastiques humaines (hTSCs) en médecine régénérative, soulignant leur potentiel et la nécessité d’une approbation réglementaire pour leur utilisation. Il explique que l’industrie des cellules souches devrait croître de manière significative, car ces thérapies promettent de traiter les causes profondes des maladies, contrairement aux médicaments traditionnels qui se contentent de soulager les symptômes. Lee précise que l’accent doit être mis sur la prévention des maladies liées à l’âge, un domaine actuellement négligé par les agences de réglementation telles que la FDA et l’EMA, qui ne considèrent pas le vieillissement comme une indication à traiter. Il plaide pour un changement de paradigme vers des approches préventives, afin d’améliorer la longévité et la santé. Lee mentionne également des collaborations avec le National Institute on Aging pour utiliser des exosomes dérivés des hTSCs contre la sénescence cellulaire, un facteur clé du vieillissement. Les résultats précliniques sont prometteurs, et Lee espère que ces thérapies pourront être rapidement testées chez l’homme, avec un potentiel d’application mondiale une fois approuvées. En conclusion, Lee évoque une vision optimiste où les thérapies cellulaires et géniques joueront un rôle central dans la prolongation de la santé et de la longévité, en intégrant la prévention dans les soins de santé. Source : https://longevity.technology/news/longevity-really-resides-in-prevention/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=longevity-really-resides-in-prevention

L’avenir des thérapies cellulaires selon Yuta Lee : prévention et défis réglementaires

Yuta Lee, fondateur et PDG d’Accelerated Biosciences, se positionne comme une voix influente dans le domaine des thérapies cellulaires, notamment en ce qui concerne les cellules souches trophoblastiques humaines (hTSCs). Lors du Founders Longevity Forum à Singapour, il aborde le potentiel des thérapies cellulaires pour améliorer la santé et la longévité, tout en soulignant les défis réglementaires associés à l’approbation des thérapies anti-âge. Lee fait valoir que l’industrie des cellules souches devrait connaître une croissance significative, atteignant plus de 56 milliards de dollars d’ici 2032, en raison de l’évolution des traitements vers des solutions curatives plutôt que palliatives. Il évoque également l’importance de la prévention dans le cadre des soins de santé, notant que l’approche actuelle est axée sur le traitement des maladies une fois qu’elles se sont manifestées. Les obstacles réglementaires, tels que le fait que le vieillissement ne soit pas reconnu comme une indication par les agences comme la FDA ou l’EMA, compliquent la recherche de financements pour des thérapeutiques préventives. Lee et son équipe collaborent avec le National Institute on Aging pour utiliser les exosomes dérivés des hTSCs dans le cadre d’études précliniques sur la sénescence cellulaire, une caractéristique du vieillissement. Leurs travaux visent à démontrer que ces exosomes peuvent atténuer les phénotypes sécrétoires associés à la sénescence, contribuant ainsi à traiter des conditions telles que l’hypertension résistante et le psoriasis. Lee est optimiste quant à l’avenir de ces thérapies et à leur potentiel pour transformer les soins de santé en se concentrant sur la prévention plutôt que sur le traitement des maladies établies. Une fois les études précliniques terminées, il prévoit de soumettre leurs résultats à la FDA pour commencer les essais cliniques. Cette recherche pourrait non seulement avoir un impact sur le marché américain, mais aussi ouvrir des portes à une utilisation mondiale des thérapies développées. Source : https://longevity.technology/news/longevity-really-resides-in-prevention/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=longevity-really-resides-in-prevention

L’avenir des thérapies par cellules souches et la prévention du vieillissement selon Yuta Lee

Yuta Lee, le fondateur et PDG d’Accelerated Biosciences, sera l’un des intervenants attendus lors du Founders Longevity Forum à Singapour, événement qui réunira des experts de la science, de la santé et de l’investissement pour discuter des avancées dans le domaine de l’anti-âge et de la longévité. Lee a fait progresser la commercialisation des cellules souches trophoblastiques humaines (hTSCs), qui ont un potentiel significatif dans la médecine régénérative. Son engagement vise à accélérer les thérapies cellulaires et géniques pour faire face aux défis liés à une population vieillissante et à la hausse des coûts de santé. Le marché des cellules souches devrait atteindre plus de 56 milliards d’ici 2032, avec une transition vers des thérapies qui visent non seulement à traiter les symptômes, mais à résoudre les causes sous-jacentes des maladies. Lee souligne l’importance de la prévention dans la longévité, notant que la réglementation actuelle ne reconnaît pas le vieillissement comme une indication valide pour l’approbation des médicaments. Cela complique le financement des traitements préventifs, car il faut souvent passer par des indications liées à des maladies spécifiques. L’entreprise de Lee collabore avec le National Institute on Aging pour utiliser les exosomes dérivés de cellules souches afin de cibler la sénescence cellulaire, l’un des principaux facteurs du vieillissement. Grâce à ces recherches, ils espèrent proposer des traitements pour des maladies comme l’hypertension résistante et le psoriasis, avec des essais précliniques en cours. Lee se montre optimiste quant à la future approbation de ces thérapies et à leur impact potentiel sur la santé et la longévité. Le forum à Singapour mettra également en lumière le rôle croissant de la région Asie-Pacifique dans la recherche sur le vieillissement et l’innovation en matière de santé. Source : https://longevity.technology/news/longevity-really-resides-in-prevention/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=longevity-really-resides-in-prevention

Nouveau mécanisme de ciblage pour la livraison de composés sénolytiques

Dans un article publié dans le journal Small, des chercheurs ont présenté un nouveau mécanisme de ciblage pour la livraison de composés sénolytiques vers les cellules qui en ont besoin. Cet article aborde les caractéristiques bien connues de la sénescence cellulaire et souligne qu’aucun sénolytique n’a encore été approuvé pour un usage clinique, en grande partie à cause des problèmes d’efficacité et de ciblage. Les sénolytiques n’affectent pas toujours uniquement les cellules sénescentes. Des travaux antérieurs ont utilisé le galactose comme vecteur pour ces médicaments potentiels, car les cellules sénescentes sont caractérisées par la présence de SA-β-gal, un composé qui clive naturellement le galactose. Bien que cette approche ait montré une réduction de la toxicité du navitoclax, le sénolytique étudié, elle comportait des limitations, notamment la toxicité de la silice poreuse utilisée comme nanocarrier. Les chercheurs ont donc choisi d’encapsuler leur médicament dans des micelles amphiphiles, similaires à des bulles de savon, qui ont été examinées pour la livraison de médicaments. Les micelles ont une partie hydrophile attirant l’eau, contenant le galactose, et une partie hydrophobe retenant le navitoclax. Cette méthode a été jugée efficace, montrant une protection du médicament et une meilleure sélectivité contre les cellules sénescentes dans les tests in vitro. Les tests ont été effectués sur des cellules dérivées de cancers du poumon et de mélanome, et le composé encapsulé a montré un indice sénolytique supérieur à celui du navitoclax brut. Toutefois, il est important de noter que cette étude n’a été réalisée qu’à un niveau cellulaire, sans essai sur des animaux, et que les effets sur d’autres types de cellules ou organismes vivants doivent encore être déterminés. Malgré ces limitations, cette recherche constitue une preuve de concept utile sur la manière dont un médicament peut être ciblé vers les cellules nécessitant le traitement, ouvrant ainsi la voie à des avancées potentielles dans le traitement des maladies liées à l’âge. Source : https://www.lifespan.io/news/precision-targeting-of-senescent-cells/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=precision-targeting-of-senescent-cells

Lutte contre le Vieillissement : Avancées et Défis

Fight Aging! est une publication qui se concentre sur l’actualité et les commentaires liés à l’objectif d’éradiquer toutes les maladies liées à l’âge, en mettant l’accent sur le contrôle des mécanismes du vieillissement par la médecine moderne. La newsletter hebdomadaire est envoyée à des milliers d’abonnés intéressés. Concernant les services de consultation dans l’industrie de la longévité, Reason, le fondateur de Fight Aging! et de Repair Biotechnologies, propose des conseils stratégiques aux investisseurs et entrepreneurs intéressés par les complexités de cette industrie. Les articles publiés abordent divers sujets tels que les essais cliniques, le traitement du vieillissement, la réponse au stress intégrée marquant la dysfonction des microglies dans la maladie d’Alzheimer, et l’impact du statut socio-économique sur le vieillissement. Des propositions sont faites pour rendre le développement des médicaments plus efficace, par exemple avec des essais cliniques moins coûteux. La revue fait également le point sur les progrès réalisés en matière de recherche sur le vieillissement, les thérapies de rajeunissement, et souligne la nécessité d’un soutien accru pour la recherche et le développement de nouvelles thérapies. Les articles couvrent également des études sur les cellules sénescentes, la dysfonction mitochondriale, et les approches de thérapie par les vésicules extracellulaires pour traiter l’arthrose. Enfin, des réflexions sont partagées sur le rôle de la microbiote intestinale et de la cryonie dans le contexte du vieillissement, ainsi que sur les horloges biologiques qui pourraient aider à évaluer l’âge biologique. En somme, Fight Aging! présente une vue d’ensemble des défis et des avancées dans la lutte contre le vieillissement, tout en appelant à des changements radicaux dans les systèmes de réglementation afin d’accélérer le développement des thérapies. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/fight-aging-newsletter-january-6th-2025/