Étiquette : sénescence cellulaire

Stratégies cliniques proactives pour la prévention des maladies liées à l’âge

La prévention des maladies liées à l’âge est un domaine en pleine croissance dans le cadre des stratégies cliniques proactives visant à contrôler les mécanismes du vieillissement. Ce texte aborde le niveau 6 du cadre des ‘Dix Niveaux de Longévité‘, qui se concentre sur les thérapies préventives pour éviter l’apparition de maladies liées à l’âge. Contrairement à la gestion des maladies existantes, ces interventions cliniques visent à moduler les mécanismes biologiques du vieillissement pour freiner ou arrêter le processus de vieillissement à un niveau cellulaire et moléculaire. Cela permet de réduire les risques de maladies comme le diabète, les troubles cardiovasculaires et les maladies neurodégénératives. Les tendances récentes dans ce domaine incluent le développement de traitements pour la perte de poids, essentielle à la prévention du diabète, et le maintien de l’intégrité musculaire, qui sont cruciaux pour atténuer le déclin de la santé lié à l’âge. En ciblant des voies comme la sénescence cellulaire, l’attrition des télomères et le dysfonctionnement mitochondrial, ces thérapies cherchent à améliorer la durée de vie en bonne santé, c’est-à-dire la période de la vie passée en bonne santé, et à améliorer la qualité de vie tout en réduisant les coûts de santé croissants associés aux populations vieillissantes. Le secteur des thérapies préventives contre les maladies liées à l’âge présente également d’importantes opportunités d’investissement, car la demande mondiale pour des interventions capables de retarder ou de prévenir ces maladies augmente. Les investisseurs s’intéressent particulièrement aux entreprises développant des traitements ciblant les causes profondes du vieillissement, tels que les inhibiteurs de la sénescence et les activateurs de la télomérase. En outre, le concept de ‘vaccins anti-vieillissement’ commence à gagner en popularité, visant à traiter préventivement les mécanismes du vieillissement. Des entreprises comme Centenara Labs, Loyal, Juvenescence, Cambrian Bio et Revel Pharmaceuticals se distinguent par leurs recherches et développements dans ce domaine. Centenara se concentre sur l’élimination des cellules sénescentes pour prévenir des maladies comme l’arthrose, tandis que Loyal développe des médicaments pour allonger la vie des chiens, fournissant des informations précieuses pour la longévité humaine. Juvenescence vise à ralentir le vieillissement humain et prévenir les maladies associées, Cambrian Bio adopte une approche multifacette en s’attaquant à différents mécanismes de vieillissement, et Revel développe des thérapies enzymatiques pour dégrader les produits de glycation avancés, contribuant à améliorer l’élasticité tissulaire. L’importance croissante de la santé préventive et les ressources allouées à la recherche sur la longévité soulignent le potentiel de croissance de ce secteur. Le texte se termine en invitant le lecteur à explorer les niveaux précédents et à rester attentif aux niveaux ultérieurs à venir. Source : https://longevity.technology/news/ten-levels-of-longevity-6-aging-disease-prevention-therapeutics/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=ten-levels-of-longevity-6-aging-disease-prevention-therapeutics

L’Urolithin A : Une Promesse Anti-Âge et Anti-Inflammatoire

Dans une étude préliminaire, des scientifiques du Lifespan Research Institute et du Buck Institute for Research on Aging ont publié leurs résultats montrant que l’Urolithin A, une molécule ayant suscité beaucoup d’intérêt dans le domaine de la longévité, réduit de manière significative les marqueurs de sénescence dans des fibroblastes humains. La sénescence cellulaire est un aspect bien documenté du vieillissement, mais la meilleure stratégie pour la contrer reste une question ouverte. Les cellules sénescentes jouent un rôle important dans le développement, la guérison des blessures et les défenses anticancéreuses, mais avec l’âge, leur nombre croissant commence à causer plus de mal que de bien. La recherche actuelle se concentre principalement sur l’élimination des cellules sénescentes (approche sénolytique), bien que cela soit compliqué en raison de l’hétérogénéité des cellules sénescentes et des molécules nocives qu’elles libèrent à leur mort. Une alternative prometteuse est l’approche sénomorphe, qui vise à modifier les cellules sénescentes pour les rendre moins nuisibles tout en les conservant. L’Urolithin A a gagné en popularité en raison de ses effets bénéfiques sur la longévité et la santé, démontrant des réductions de l’inflammation et des améliorations de la fonction musculaire. Dans l’étude, les chercheurs ont induit deux types de sénescence dans des fibroblastes humains, et bien que l’Urolithin A n’ait eu que peu d’effet sur les marqueurs classiques de sénescence, il a considérablement réduit la sécrétion de facteurs pro-inflammatoires. Cela a permis de diminuer la sénescence paracrine, où les cellules sénescentes induisent la sénescence des cellules voisines. Les chercheurs ont également noté que l’Urolithin A réduisait l’ADN cytosolique, un facteur de signalisation inflamatif, ce qui peut être lié à sa capacité à induire la mitophagie. Les résultats ouvrent de nouvelles perspectives sur l’utilisation de l’Urolithin A comme intervention ciblée contre l’inflammaging et les maladies associées, bien que sa production soit limitée à environ 40 % de la population. Les chercheurs estiment que cette molécule pourrait redéfinir la lutte contre l’inflammation liée à l’âge et ses conséquences dévastatrices. Source : https://www.lifespan.io/news/a-gut-metabolite-reduces-senescence-and-inflammation/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=a-gut-metabolite-reduces-senescence-and-inflammation

L’avenir des thérapies par cellules souches : prévention et longévité selon Yuta Lee

Yuta Lee, fondateur et PDG d’Accelerated Biosciences, s’exprimera lors du Founders Longevity Forum à Singapour, où il explorera les défis et les avancées des thérapies par cellules souches dans le contexte du vieillissement et de la santé. Le forum, réunissant des experts en science, santé et investissement, mettra en lumière les innovations pour promouvoir un vieillissement en santé. Lee met en avant l’importance des cellules souches trophoblastiques humaines (hTSCs) en médecine régénérative, soulignant leur potentiel et la nécessité d’une approbation réglementaire pour leur utilisation. Il explique que l’industrie des cellules souches devrait croître de manière significative, car ces thérapies promettent de traiter les causes profondes des maladies, contrairement aux médicaments traditionnels qui se contentent de soulager les symptômes. Lee précise que l’accent doit être mis sur la prévention des maladies liées à l’âge, un domaine actuellement négligé par les agences de réglementation telles que la FDA et l’EMA, qui ne considèrent pas le vieillissement comme une indication à traiter. Il plaide pour un changement de paradigme vers des approches préventives, afin d’améliorer la longévité et la santé. Lee mentionne également des collaborations avec le National Institute on Aging pour utiliser des exosomes dérivés des hTSCs contre la sénescence cellulaire, un facteur clé du vieillissement. Les résultats précliniques sont prometteurs, et Lee espère que ces thérapies pourront être rapidement testées chez l’homme, avec un potentiel d’application mondiale une fois approuvées. En conclusion, Lee évoque une vision optimiste où les thérapies cellulaires et géniques joueront un rôle central dans la prolongation de la santé et de la longévité, en intégrant la prévention dans les soins de santé. Source : https://longevity.technology/news/longevity-really-resides-in-prevention/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=longevity-really-resides-in-prevention

L’avenir des thérapies cellulaires selon Yuta Lee : prévention et défis réglementaires

Yuta Lee, fondateur et PDG d’Accelerated Biosciences, se positionne comme une voix influente dans le domaine des thérapies cellulaires, notamment en ce qui concerne les cellules souches trophoblastiques humaines (hTSCs). Lors du Founders Longevity Forum à Singapour, il aborde le potentiel des thérapies cellulaires pour améliorer la santé et la longévité, tout en soulignant les défis réglementaires associés à l’approbation des thérapies anti-âge. Lee fait valoir que l’industrie des cellules souches devrait connaître une croissance significative, atteignant plus de 56 milliards de dollars d’ici 2032, en raison de l’évolution des traitements vers des solutions curatives plutôt que palliatives. Il évoque également l’importance de la prévention dans le cadre des soins de santé, notant que l’approche actuelle est axée sur le traitement des maladies une fois qu’elles se sont manifestées. Les obstacles réglementaires, tels que le fait que le vieillissement ne soit pas reconnu comme une indication par les agences comme la FDA ou l’EMA, compliquent la recherche de financements pour des thérapeutiques préventives. Lee et son équipe collaborent avec le National Institute on Aging pour utiliser les exosomes dérivés des hTSCs dans le cadre d’études précliniques sur la sénescence cellulaire, une caractéristique du vieillissement. Leurs travaux visent à démontrer que ces exosomes peuvent atténuer les phénotypes sécrétoires associés à la sénescence, contribuant ainsi à traiter des conditions telles que l’hypertension résistante et le psoriasis. Lee est optimiste quant à l’avenir de ces thérapies et à leur potentiel pour transformer les soins de santé en se concentrant sur la prévention plutôt que sur le traitement des maladies établies. Une fois les études précliniques terminées, il prévoit de soumettre leurs résultats à la FDA pour commencer les essais cliniques. Cette recherche pourrait non seulement avoir un impact sur le marché américain, mais aussi ouvrir des portes à une utilisation mondiale des thérapies développées. Source : https://longevity.technology/news/longevity-really-resides-in-prevention/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=longevity-really-resides-in-prevention

L’avenir des thérapies par cellules souches et la prévention du vieillissement selon Yuta Lee

Yuta Lee, le fondateur et PDG d’Accelerated Biosciences, sera l’un des intervenants attendus lors du Founders Longevity Forum à Singapour, événement qui réunira des experts de la science, de la santé et de l’investissement pour discuter des avancées dans le domaine de l’anti-âge et de la longévité. Lee a fait progresser la commercialisation des cellules souches trophoblastiques humaines (hTSCs), qui ont un potentiel significatif dans la médecine régénérative. Son engagement vise à accélérer les thérapies cellulaires et géniques pour faire face aux défis liés à une population vieillissante et à la hausse des coûts de santé. Le marché des cellules souches devrait atteindre plus de 56 milliards d’ici 2032, avec une transition vers des thérapies qui visent non seulement à traiter les symptômes, mais à résoudre les causes sous-jacentes des maladies. Lee souligne l’importance de la prévention dans la longévité, notant que la réglementation actuelle ne reconnaît pas le vieillissement comme une indication valide pour l’approbation des médicaments. Cela complique le financement des traitements préventifs, car il faut souvent passer par des indications liées à des maladies spécifiques. L’entreprise de Lee collabore avec le National Institute on Aging pour utiliser les exosomes dérivés de cellules souches afin de cibler la sénescence cellulaire, l’un des principaux facteurs du vieillissement. Grâce à ces recherches, ils espèrent proposer des traitements pour des maladies comme l’hypertension résistante et le psoriasis, avec des essais précliniques en cours. Lee se montre optimiste quant à la future approbation de ces thérapies et à leur impact potentiel sur la santé et la longévité. Le forum à Singapour mettra également en lumière le rôle croissant de la région Asie-Pacifique dans la recherche sur le vieillissement et l’innovation en matière de santé. Source : https://longevity.technology/news/longevity-really-resides-in-prevention/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=longevity-really-resides-in-prevention

Nouveau mécanisme de ciblage pour la livraison de composés sénolytiques

Dans un article publié dans le journal Small, des chercheurs ont présenté un nouveau mécanisme de ciblage pour la livraison de composés sénolytiques vers les cellules qui en ont besoin. Cet article aborde les caractéristiques bien connues de la sénescence cellulaire et souligne qu’aucun sénolytique n’a encore été approuvé pour un usage clinique, en grande partie à cause des problèmes d’efficacité et de ciblage. Les sénolytiques n’affectent pas toujours uniquement les cellules sénescentes. Des travaux antérieurs ont utilisé le galactose comme vecteur pour ces médicaments potentiels, car les cellules sénescentes sont caractérisées par la présence de SA-β-gal, un composé qui clive naturellement le galactose. Bien que cette approche ait montré une réduction de la toxicité du navitoclax, le sénolytique étudié, elle comportait des limitations, notamment la toxicité de la silice poreuse utilisée comme nanocarrier. Les chercheurs ont donc choisi d’encapsuler leur médicament dans des micelles amphiphiles, similaires à des bulles de savon, qui ont été examinées pour la livraison de médicaments. Les micelles ont une partie hydrophile attirant l’eau, contenant le galactose, et une partie hydrophobe retenant le navitoclax. Cette méthode a été jugée efficace, montrant une protection du médicament et une meilleure sélectivité contre les cellules sénescentes dans les tests in vitro. Les tests ont été effectués sur des cellules dérivées de cancers du poumon et de mélanome, et le composé encapsulé a montré un indice sénolytique supérieur à celui du navitoclax brut. Toutefois, il est important de noter que cette étude n’a été réalisée qu’à un niveau cellulaire, sans essai sur des animaux, et que les effets sur d’autres types de cellules ou organismes vivants doivent encore être déterminés. Malgré ces limitations, cette recherche constitue une preuve de concept utile sur la manière dont un médicament peut être ciblé vers les cellules nécessitant le traitement, ouvrant ainsi la voie à des avancées potentielles dans le traitement des maladies liées à l’âge. Source : https://www.lifespan.io/news/precision-targeting-of-senescent-cells/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=precision-targeting-of-senescent-cells

Lutte contre le Vieillissement : Avancées et Défis

Fight Aging! est une publication qui se concentre sur l’actualité et les commentaires liés à l’objectif d’éradiquer toutes les maladies liées à l’âge, en mettant l’accent sur le contrôle des mécanismes du vieillissement par la médecine moderne. La newsletter hebdomadaire est envoyée à des milliers d’abonnés intéressés. Concernant les services de consultation dans l’industrie de la longévité, Reason, le fondateur de Fight Aging! et de Repair Biotechnologies, propose des conseils stratégiques aux investisseurs et entrepreneurs intéressés par les complexités de cette industrie. Les articles publiés abordent divers sujets tels que les essais cliniques, le traitement du vieillissement, la réponse au stress intégrée marquant la dysfonction des microglies dans la maladie d’Alzheimer, et l’impact du statut socio-économique sur le vieillissement. Des propositions sont faites pour rendre le développement des médicaments plus efficace, par exemple avec des essais cliniques moins coûteux. La revue fait également le point sur les progrès réalisés en matière de recherche sur le vieillissement, les thérapies de rajeunissement, et souligne la nécessité d’un soutien accru pour la recherche et le développement de nouvelles thérapies. Les articles couvrent également des études sur les cellules sénescentes, la dysfonction mitochondriale, et les approches de thérapie par les vésicules extracellulaires pour traiter l’arthrose. Enfin, des réflexions sont partagées sur le rôle de la microbiote intestinale et de la cryonie dans le contexte du vieillissement, ainsi que sur les horloges biologiques qui pourraient aider à évaluer l’âge biologique. En somme, Fight Aging! présente une vue d’ensemble des défis et des avancées dans la lutte contre le vieillissement, tout en appelant à des changements radicaux dans les systèmes de réglementation afin d’accélérer le développement des thérapies. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/fight-aging-newsletter-january-6th-2025/

Le rôle des microglies dans la neurodégénération et la maladie d’Alzheimer

Les microglies sont des cellules immunitaires innées résidant dans le cerveau, jouant un rôle crucial similaire à celui des macrophages dans le reste du corps. Elles sont responsables de l’élimination des débris, de l’aide à la régénération, de la destruction des pathogènes et des cellules problématiques, et elles contribuent également à maintenir et à modifier les réseaux de connexions entre les neurones. Avec l’âge, le cerveau présente un nombre croissant de microglies inflammatoires et réactives, représentant un changement vers un signalement inflammatoire constant lié au vieillissement. Ce phénomène est une réaction maladaptive face à des niveaux croissants de dommages moléculaires, tels que les agrégats de protéines et l’ADN mitochondrial mal localisé, ainsi que le signalement des cellules sénescentes. Les microglies inflammatoires sont impliquées dans le développement et la progression des conditions neurodégénératives. Des études animales ont montré que l’élimination des microglies permettrait à une nouvelle population de cellules progénitrices d’émerger, ce qui pourrait améliorer les conditions neurodégénératives. Les recherches actuelles ont identifié un sous-ensemble de microglies nuisibles caractérisées par une réponse au stress intégrée (ISR), qui entraîne la sécrétion de lipides toxiques nuisant aux neurones environnants. Des études antérieures sur des thérapies ciblant l’ISR ont montré des résultats intéressants dans le contexte de la neurodégénération. Les microglies, souvent appelées les premiers intervenants du cerveau, sont reconnues comme un type cellulaire causal significatif dans la pathologie de la maladie d’Alzheimer, jouant un rôle ambigu : certaines protègent la santé cérébrale tandis que d’autres aggravent la neurodégénération. La compréhension des différences fonctionnelles entre ces populations de microglies est un axe de recherche important. Les chercheurs ont découvert que l’activation de l’ISR incite les microglies à produire et libérer des lipides toxiques, qui endommagent les neurones et les cellules progénitrices d’oligodendrocytes, deux types cellulaires essentiels pour le fonctionnement du cerveau et particulièrement affectés dans la maladie d’Alzheimer. Le blocage de cette réponse au stress ou de la voie de synthèse des lipides a inversé les symptômes de la maladie d’Alzheimer dans des modèles précliniques. Ainsi, l’activation de l’ISR des microglies représente un phénotype neurodégénératif, soutenu en partie par la sécrétion de lipides toxiques.