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Les résultats prometteurs de l’étude PEARL sur le rapamycine et la longévité

Dans l’étude publiée par le Dr. Sajid Zalzala et son équipe dans le journal Aging, les résultats de l’évaluation participative du vieillissement avec le rapamycine pour la longévité (PEARL) sont présentés. Ce projet de recherche a été financé par crowdfunding via Lifespan.io et a permis de lever 182 838 dollars, dépassant largement l’objectif initial de 75 000 dollars. Le rapamycine, un macrolide connu pour ses propriétés anticancéreuses et immunosuppressives, cible le mTOR, une voie clé dans le processus de vieillissement. Bien que des recherches antérieures aient montré des effets prometteurs du rapamycine sur la longévité chez les animaux, peu d’études ont examiné ses effets sur l’espérance de vie humaine. PEARL a ainsi été conçu comme le premier essai clinique contrôlé et randomisé à long terme sur le rapamycine chez les humains. Au cours de l’essai de 48 semaines, 114 participants âgés d’environ 60 ans ont été répartis en trois groupes recevant du rapamycine à des doses de 5 mg, 10 mg et un placebo. Les résultats ont montré que les doses de rapamycine étaient généralement sûres, bien que certains effets secondaires aient été rapportés, notamment des problèmes rénaux chez certains hommes et des dysbioses intestinales. Les femmes ont bénéficié de l’expérience, notamment avec des augmentations significatives de la masse musculaire maigre et une diminution de la douleur. Cependant, peu d’améliorations ont été observées dans d’autres domaines tels que la fonction physique ou les interactions sociales. Une analyse épigénétique a été réalisée, mais n’a pas montré d’effets significatifs. Les chercheurs suggèrent que des études futures pourraient examiner des doses plus élevées ou des composés ciblant spécifiquement le mTORC1 pour évaluer plus précisément les effets du rapamycine sur la longévité humaine. Malgré ses limites, l’étude PEARL représente une avancée importante dans la recherche sur le vieillissement et souligne le potentiel du rapamycine dans la préservation de la santé et de la longévité, particulièrement chez les femmes. Les conclusions de cette étude offrent un éclairage nouveau sur l’utilisation potentielle du rapamycine dans la lutte contre les maladies liées à l’âge. Source : https://www.lifespan.io/news/results-of-a-crowdfunded-one-year-human-rapamycin-trial/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=results-of-a-crowdfunded-one-year-human-rapamycin-trial

Régénération et Rajeunissement : Les Secrets des Planaires Immortelles

Certain espèces animales inférieures, telles que les planaires, sont capables de régénération exceptionnelle, pouvant régénérer un corps entier après avoir été coupées en deux. Ces espèces illustrent la frontière entre croissance développementale et régénération, car elles continuent d’utiliser des processus de développement à l’âge adulte, contrairement à la plupart des animaux supérieurs. De plus, les cellules germinales adultes subissent un rajeunissement, éliminant les changements liés à l’âge dans l’expression génétique. Des recherches ont montré que les planaires adultes s’engagent dans un processus de rajeunissement tout en régénérant des parties du corps perdues. Les espèces à longue durée de vie, comme les planaires d’eau douce, offrent des opportunités uniques pour découvrir des mécanismes évolutifs de prolongation de la santé et de la vie. Les planaires sont souvent qualifiées d’immortelles en raison de leur longue durée de vie et de leurs capacités uniques de régénération des tissus. On a observé que les télomères se raccourcissent, que les yeux changent, et que la descendance viable diminue chez les planaires plus âgées. Cependant, il n’a pas été systématiquement examiné si les planaires subissent un vieillissement et présentent un déclin dépendant de l’âge dans leurs fonctions physiologiques, cellulaires et moléculaires, en partie à cause des difficultés à mesurer la durée de vie dans un animal à longue durée de vie et à définir l’âge chez des planaires asexuées qui se reproduisent de manière végétative. Des lignées consanguines de la lignée sexuelle de S. mediterranea ont été établies pour étudier les variations génétiques et la biologie des chromosomes. Cette ressource offre une occasion unique d’examiner le vieillissement dans ce modèle à longue durée de vie et de démêler le contrôle génétique des effets environnementaux. Dans cette recherche, nous définissons l’âge chronologique comme le temps écoulé depuis la fécondation, ce qui nous permet de surmonter les défis liés aux lignées qui reposent sur la reproduction végétative. Nous rapportons que la lignée sexuelle de S. mediterranea présente un déclin physiologique dans les 18 mois suivant la naissance, incluant une architecture tissulaire altérée, une fertilité et une motilité réduites, et une augmentation du stress oxydatif. Le profilage monocellulaire des têtes de planaires jeunes et plus âgées a révélé une perte de neurones et de muscles, une augmentation de la glie, et a montré des changements minimes dans les cellules souches pluripotentes, ainsi que des signatures moléculaires du vieillissement à travers les tissus. Fait remarquable, l’amputation suivie de la régénération des tissus perdus chez les planaires plus âgées a conduit à une inversion de ces changements liés à l’âge dans les tissus, tant proximalement que distalement à la blessure, à des niveaux physiologiques, cellulaires et moléculaires. Notre travail suggère des mécanismes de rajeunissement dans les tissus neufs et anciens, qui coïncident avec la régénération des planaires, ce qui pourrait fournir des idées précieuses pour des interventions anti-vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/planarians-undergo-rejuvenation-when-regrowing-lost-tissues/

Évaluation de l’Essai PEARL sur le Rapamycine et son Impact sur le Vieillissement

L’essai PEARL, financé par Lifespan.io, a été conçu pour évaluer l’impact du rapamycine, un médicament connu pour ses propriétés potentielles dans le domaine du vieillissement. Ce projet a été lancé en raison du besoin croissant d’études plus larges et de traitements peu coûteux capables d’influencer le vieillissement. Les résultats préliminaires de l’étude, publiés récemment, ont mis en lumière des questions importantes concernant la posologie et la biodisponibilité du rapamycine. En effet, le rapamycine composé utilisé dans l’essai s’est révélé moins biodisponible que les options commerciales, ce qui pourrait avoir un impact significatif sur les résultats et sur ceux qui envisagent d’utiliser ce traitement. Alors que peu d’essais cliniques ont jusqu’à présent évalué les effets de ce médicament chez des individus généralement en bonne santé, il est crucial de noter que la plupart de ces études antérieures souffraient de limitations telles que des tailles d’échantillon réduites et un suivi à court terme. Les études les plus solides ont montré des améliorations dans le déclin immunitaire lié à l’âge chez les personnes âgées en bonne santé. L’essai PEARL représente l’un des plus grands efforts pour évaluer la sécurité à long terme d’un faible dosage de rapamycine (5 mg et 10 mg une fois par semaine pendant 48 semaines) dans un groupe vieillissant normal, et il fournit un soutien préliminaire à l’idée que le rapamycine à faible dose pourrait être utile pour contrer le déclin lié à l’âge en améliorant des mesures de santé. Au cours de l’essai, une pause a été nécessaire pour examiner la biodisponibilité du rapamycine composé, et il a été révélé que sa concentration dans le sang était approximativement un tiers de celle des formulations commerciales après 24 heures. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la sécurité relative de l’utilisation de rapamycine à faible dose sur 48 semaines et d’observer l’émergence de modèles clairs d’effets secondaires préoccupants. Globalement, les rapports d’événements indésirables étaient relativement constants à travers tous les groupes, bien que les utilisateurs de rapamycine aient présenté plus de symptômes gastro-intestinaux que les utilisateurs de placebo. Cependant, aucun autre modèle clair d’effets secondaires n’a émergé. Des améliorations significatives ont été observées dans la masse de tissu maigre et dans les symptômes de douleur auto-évalués chez les femmes prenant 10 mg de rapamycine composé. Des améliorations modestes dans d’autres mesures de bien-être auto-évalué ont également été notées pour certains groupes des deux sexes. Ces résultats sont en accord avec les bénéfices suggérés de l’utilisation du rapamycine à faible dose dans la communauté de la longévité, fournissant un certain soutien cliniquement validé pour les effets réputés de ce médicament. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/results-from-the-pearl-trial-of-rapamycin/

Avancées dans la recherche sur la longévité : financement d’un projet sur les inhibiteurs de mTOR

Ora Biomedical, en collaboration avec le Rapamycin Longevity Lab, a annoncé le financement réussi de son premier sous-projet dans le cadre d’une initiative ambitieuse visant à réaliser une analyse rapide de la durée de vie de 601 inhibiteurs de mTOR chez des nématodes. Avec 50 000 $ obtenus, Ora Biomedical va maintenant entamer la prochaine phase de ce sous-projet, qui consistera en un criblage à haut débit de 301 inhibiteurs de mTOR en utilisant sa technologie de pointe WormBot-AI. Cette étape importante marque un progrès vers l’identification de nouveaux composés potentiellement plus efficaces que le rapamycine, actuellement considéré comme la référence en raison de ses effets bénéfiques sur la longévité dans plusieurs espèces. Mitchell Lee, le PDG d’Ora Biomedical, a souligné l’importance de cette recherche, affirmant que le potentiel de cibler le vieillissement pour améliorer la durée de vie en bonne santé est clair d’après des décennies d’études avec des composés comme le rapamycine. Il a également remercié les donateurs et les organisations qui soutiennent ce travail essentiel. Keith Comito, président du conseil d’administration de Lifespan Research Institute, a ajouté que la science rigoureuse et évolutive est essentielle pour faire avancer les interventions contre le déclin lié à l’âge. Pendant que le premier sous-projet progresse, la collecte de fonds continue pour les 300 autres inhibiteurs, nécessitant un financement supplémentaire de 40 000 $. Krister Kauppi, le chef de projet au Rapamycin Longevity Lab, a exprimé l’importance de disposer d’un ensemble de données complet et accessible au public pour faire avancer le domaine de la longévité. Les personnes intéressées à contribuer ou à en savoir plus peuvent contacter Krister Kauppi par e-mail. Le Rapamycin Longevity Lab se concentre sur l’avancement de l’utilisation des inhibiteurs de mTOR dans les thérapies combinées pour la longévité, tandis qu’Ora Biomedical développe des thérapies ciblant les mécanismes biologiques du vieillissement, utilisant des plateformes de dépistage robotiques pilotées par intelligence artificielle. L’entreprise mène également le Million Molecule Challenge, une initiative de science citoyenne visant à créer la plus grande base de données d’interventions en matière de longévité. Source : https://www.lifespan.io/news/the-mtor-inhibitors-lifespan-project-enters-next-phase/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=the-mtor-inhibitors-lifespan-project-enters-next-phase

Essai de thérapie génique SIRT6 pour lutter contre le vieillissement chez les chiens

L’expression excessive de SIRT6 ralentit le vieillissement chez les souris, bien que les raisons précises de cet effet ne soient pas encore entièrement comprises. SIRT6 influence divers mécanismes liés au vieillissement, notamment l’efficacité de la réparation de l’ADN. La recherche pour déterminer quels effets sont les plus significatifs et établir les relations de cause à effet entre les résultats observés se poursuivra probablement pendant des années, même après les premières applications cliniques des thérapies basées sur l’upréglage de SIRT6. Un des principaux axes de recherche consiste à utiliser la thérapie génique pour introduire une variante du gène SIRT6, identifiée chez des individus longévifs. Bien que l’utilisation de la séquence standard du gène puisse aussi fonctionner, cela complique le processus de brevetage, rendant plus difficile l’obtention de financements auprès des investisseurs en biotechnologie.

Genflow Biosciences a lancé un essai de thérapie génique visant à lutter contre le déclin lié à l’âge chez les chiens. Cet essai vise à évaluer la sécurité et l’efficacité de la thérapie génique SIRT6 pour prolonger la durée de vie en bonne santé chez les chiens âgés. En ciblant le gène SIRT6, lié à une longévité accrue chez les centenaires, Genflow espère obtenir des informations qui pourraient informer de futurs traitements pour les animaux de compagnie et les humains. L’étude implique 28 chiens âgés de dix ans et plus, qui recevront la thérapie par injections intraveineuses pendant un an. Un groupe de contrôle non traité sera également suivi. Les chercheurs évalueront l’âge biologique à l’aide de l’horloge de méthylation GrimAge, surveilleront les changements de masse et de force musculaires, évalueront la fonction mitochondriale, suivront l’état du pelage et mesureront le bien-être général des animaux. La période de traitement de six mois sera suivie d’une phase d’observation de six mois pour évaluer les effets durables. Les résultats de cet essai sont attendus d’ici la fin de 2025.

Genflow se concentre également sur le développement de thérapies géniques ciblant les maladies liées au vieillissement chez les humains, avec son composé phare, GF-1002, actuellement en phase pré-IND pour traiter la stéatohépatite associée à des dysfonctions métaboliques (MASH), une affection chronique du foie fréquente. GF-1002, qui délivre une variante du gène SIRT6 enrichie chez les centenaires, a montré des propriétés adipogéniques, anti-fibrotiques et anti-tumorales dans des études précliniques. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/an-update-on-the-progress-of-sirt6-upregulation-towards-the-clinic/

Milan Longevity Summit 2025 : Vers une standardisation des biomarqueurs de vieillissement

Le Milan Longevity Summit 2025 a confirmé la position de Milan en tant que centre mondial d’innovation en matière de longévité et de recherche scientifique. L’événement, coordonné par BrainCircle et co-organisé par la Fondation AEON, a attiré des experts renommés, notamment des lauréats du prix Nobel, tels que les professeurs Shinya Yamanaka et Venkatraman Ramakrishnan. La session phare, intitulée ‘Codes of Longevity: The Biomarkers of Aging’, a abordé la standardisation des biomarqueurs de vieillissement et leur impact significatif sur l’économie, les assurances, les politiques et les soins de santé. Des chercheurs de premier plan, des médecins et des leaders d’opinion, comme Andrea Cipriano et Austin Argentieri, ont participé à des discussions de haut niveau sur le rôle des biomarqueurs dans l’élaboration de stratégies de santé mondiale et de politiques axées sur la longévité.

Un autre sujet important de la conférence a été la standardisation des cliniques de longévité, un aspect crucial pour garantir la cohérence et la qualité dans le domaine. Les contributions d’Abigail Gorshen du Sheba Longevity Institute et d’Anna Erat de l’Hôpital universitaire de Zurich ont fourni des perspectives précieuses sur le rôle de l’intelligence artificielle, des protocoles partagés et la nécessité d’intégrer la science de la longévité dans les systèmes de santé traditionnels.

L’événement, conçu pour être gratuit et ouvert au public, a élargi le cadre de la recherche scientifique pour inclure des discussions économiques, politiques et sociales, rendant la science de la longévité accessible à un public plus large. La présence de conférenciers VIP a enrichi le discours, reliant la science à son impact sociétal.

En plus du sommet principal, une série d’événements complémentaires interactifs a permis aux participants de découvrir des pratiques de longévité de manière concrète, allant des tests diagnostiques aux protocoles de bien-être personnalisés. Ces sessions interactives ont offert aux participants des informations pratiques sur les stratégies d’amélioration de la longévité, rendant les avancées scientifiques tangibles et applicables.

Le sommet a également servi de plateforme de mise en réseau de premier plan, favorisant la collaboration entre chercheurs, leaders de l’industrie et innovateurs. Startupbootcamp, le plus grand accélérateur d’Europe, a joué un rôle clé en offrant aux startups l’opportunité de présenter des innovations révolutionnaires dans le domaine de la longévité et des technologies de la santé.

Avec son programme à fort impact et ses conférenciers de renommée mondiale, le Milan Longevity Summit 2025 a jeté les bases de futures collaborations et d’une vision de plus en plus standardisée pour les soins de santé et la longévité. Alors que Milan continue d’être un pôle d’innovation en matière de longévité, ce sommet a marqué une étape significative vers l’intégration de la science de pointe avec des applications pratiques dans le monde réel. Source : https://longevity.technology/news/milan-longevity-summit-2025-progress-towards-standardization/

Vieillissement de la glande surrénale : enjeux et perspectives

Les chercheurs examinent ici ce que l’on sait du vieillissement structural et fonctionnel de la glande surrénale et concluent que ce domaine est insuffisamment étudié. Bien qu’il soit relativement clair que les changements dans la signalisation générés par la glande surrénale peuvent être hypothétiquement nuisibles à long terme, sur la base des connaissances concernant les rôles de la DHEA et du cortisol, il reste à démontrer de manière concluante que le vieillissement de la glande surrénale contribue directement à l’apparition et à la progression des conditions liées à l’âge qui lui sont corrélées. Les chercheurs avancent l’hypothèse que les changements structurels et fonctionnels du cortex surrénalien se développent et progressent avec l’âge, entraînant une réduction de la sécrétion de DHEA/DHEAS et une augmentation de la sécrétion de cortisol. Il est important d’obtenir des preuves supplémentaires pour mieux caractériser les changements dégénératifs du cortex surrénalien et pour élucider les conséquences cliniques de ceux-ci. La sénescence du cortex surrénalien apparaît comme une entité émergente qui semble répondre aux critères d’une pathologie liée à l’âge. Des changements fonctionnels sont observés avec l’âge chronologique croissant, en particulier une réduction de la sécrétion de DHEA et de DHEAS, ainsi qu’une augmentation de la production de cortisol. De tels changements sont associés à une gamme de résultats cliniques défavorables, notamment un risque accru de mortalité prématurée, de lupus érythémateux systémique, de démence, de cancer du sein, d’arthrite rhumatoïde, de schizophrénie, de trouble bipolaire, de dépression, de maladie d’Alzheimer, de diabète de type 2 et de faible densité minérale osseuse. Ces résultats ont été rapportés dans des études menées chez l’homme. Cependant, des preuves supplémentaires sont nécessaires avant que la sénescence du cortex surrénalien puisse être considérée comme une pathologie liée à l’âge de manière définitive. Bien que de nombreuses maladies soient associées à un faible taux sérique de DHEA/DHEAS, cela peut n’être qu’une association, ou une conséquence du processus pathologique. Il reste à déterminer si la réduction de la sécrétion de DHEA/DHEAS a des conséquences pathologiques. De même, il est important d’avancer dans la compréhension de la manière dont l’augmentation de la production de cortisol observée avec l’âge entraîne des effets cliniques défavorables, sa physiopathologie sous-jacente, et mieux caractériser les changements liés à l’âge dans la sécrétion d’aldostérone. De plus, une grande partie de la recherche sur les changements structurels et morphologiques de la glande surrénale vieillissante a été réalisée sur des modèles animaux, et les preuves provenant d’études humaines sont relativement rares. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/the-aging-of-the-adrenal-gland-is-understudied/

Avancées Récentes dans la Lutte Contre le Vieillissement

L’article présente un aperçu des dernières avancées dans la recherche sur le vieillissement, mettant en lumière diverses études et découvertes qui ont eu lieu récemment. Le 1er avril, connu pour être le jour des poissons d’avril, sert d’introduction humoristique, soulignant que tant que les humains ne trouveront pas de solutions pour arrêter la détérioration progressive de leur corps, la blague sera sur eux. Parmi les points saillants, on trouve une interview avec Joshua ‘Scotch’ McClure, qui discute du potentiel d’un peptide antimicrobien synthétique pour améliorer la santé et la longévité. De plus, une étude de l’Université d’Oxford révèle que les facteurs extrinsèques influencent davantage le vieillissement et la mortalité que les gènes. D’autres recherches mettent en avant des composés comme le Ginkgolide B, qui améliore la santé musculaire et la longévité chez les souris, et une thérapie génique ciblant le gène Klotho, qui prolonge la vie des souris mâles. Une étude indique également qu’un médicament antidiabétique, la glibenclamide, peut inverser certaines altérations épigénétiques liées au vieillissement. Les chercheurs explorent également des biomarqueurs de sénescence cellulaire et leur rôle dans des maladies comme Alzheimer et l’inflammation. D’autres découvertes, telles que l’impact de la chaleur sur le vieillissement épigénétique et l’identification de nouvelles cibles pour la dégénérescence des disques vertébraux, illustrent l’ampleur des efforts pour comprendre et potentiellement inverser le processus de vieillissement. Des initiatives dans le domaine de la longévité, comme le Sommet des Sciences de la Longévité, et des applications d’intelligence artificielle pour fournir des conseils sur la longévité, montrent l’importance croissante de ce domaine. En somme, le texte présente une synthèse des recherches actuelles sur le vieillissement, soulignant l’importance des facteurs environnementaux, des interventions pharmacologiques et des nouvelles technologies dans la quête d’une vie plus longue et en meilleure santé. Source : https://www.lifespan.io/news/rejuvenation-roundup-march-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rejuvenation-roundup-march-2025

L’impact potentiel des microplastiques sur la santé humaine : une étude préliminaire

L’évidence épidémiologique concernant l’exposition aux microplastiques et nanoplastiques et leur contribution aux maladies liées à l’âge est actuellement limitée. Bien que l’intérêt pour ce sujet soit croissant et que des études plus importantes soient à prévoir dans les deux prochaines décennies, les données disponibles demeurent insuffisantes comparées à celles sur la pollution de l’air. Les microplastiques, qui sont de petits fragments de plastique mesurant entre 1 nanomètre et 5 millimètres, proviennent de la dégradation de plus gros morceaux de plastique et sont présents dans nos chaînes alimentaires, notre eau potable et l’air que nous respirons. Une étude a examiné les associations entre la concentration de microplastiques dans les eaux côtières des États-Unis et la prévalence de certaines conditions de santé, telles que l’hypertension, le diabète et les AVC, entre 2015 et 2019. Les chercheurs ont utilisé des données de 555 zones de recensement et ont trouvé une corrélation positive entre la concentration de microplastiques et ces maladies. Cependant, il est essentiel de noter que cette corrélation ne prouve pas nécessairement un lien de causalité. Les résultats suggèrent qu’une concentration plus élevée de microplastiques pourrait être associée à une prévalence accrue de certaines maladies, tandis que le cancer ne montre pas de lien cohérent avec cette pollution. Les chercheurs soulignent la nécessité de mener davantage d’études pour établir clairement si les microplastiques causent réellement ces problèmes de santé ou si d’autres facteurs environnementaux ou sociaux pourraient jouer un rôle. Les résultats de cette recherche suscitent des préoccupations quant à la pollution par les microplastiques, mais des investigations plus approfondies sont nécessaires pour tirer des conclusions définitives. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/are-microplastics-contributing-to-age-related-conditions/

BlueCruise : Une expédition mondiale à la recherche des secrets de la longévité

La nouvelle initiative BlueCruise, dirigée par le Dr Tobias Reichmuth et Aleksandra Jovanovic, entreprend une expédition de dix-huit mois pour examiner les pratiques de longévité et questionner les postulats du modèle des zones bleues, qui désignent des régions du monde réputées pour leur population de centenaires. Bien que le concept ait été popularisé par le chercheur Dan Buettner, des critiques ont émergé concernant la robustesse des données démographiques sur lesquelles il repose, soulevant des doutes sur la fiabilité des statistiques et des recensements. BlueCruise se veut à la fois une mission exploratoire et une plateforme de recherche, visitant des lieux emblématiques tels qu’Okinawa (Japon), la Sardaigne (Italie), Ikaria (Grèce), Nicoya (Costa Rica) et Loma Linda (Californie) pour recueillir des données de première main, interroger les populations locales et tester des marqueurs biologiques de pratiques de longévité. L’expédition ne se limite pas à une analyse culturelle, mais se veut également une expérience de longévité active, permettant à chaque participant de recevoir des diagnostics de santé complets et des stratégies de bien-être personnalisées, élaborées en partenariat avec des entreprises spécialisées. À bord, des équipements modernes sont à la disposition des participants, incluant des installations de fitness, des dispositifs de thérapie par lumière rouge et des services de nutrition adaptés à chaque profil de santé. Par ailleurs, la supplémentation, souvent débattue dans le domaine de la science de la longévité, est intégrée au programme. BlueCruise se positionne également comme une initiative de science citoyenne, invitant des chercheurs et des praticiens de la santé à se joindre à l’expédition. En naviguant dans des conditions difficiles et en adoptant une approche durable, l’expédition espère fournir des études de cas en temps réel sur les cultures visitées et les individus participant. En somme, BlueCruise fusionne expérimentation personnelle, application de mode de vie et enquête ethnographique dans un contexte où le marché de la longévité est de plus en plus saturé par des revendications parfois non vérifiées. La valeur scientifique des résultats de cette expédition reste à déterminer, mais son ambition d’apporter rigueur et curiosité à une question fondamentale de la science de la santé moderne est manifeste. Source : https://longevity.technology/news/bluecruise-embarks-on-global-voyage-in-search-of-longevity/