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Analyse approfondie du secteur des biotechnologies de longévité : Rapport LongBio 2025

Le rapport LongBio 2025, publié par Healthspan Capital, une société de capital-risque axée sur les startups en biotechnologie de longévité et en médecine régénérative, propose une analyse approfondie des entreprises leaders du secteur. Ce document met en lumière les tendances clés, les innovations technologiques et les opportunités d’investissement dans un domaine en pleine expansion, qui vise à prolonger la durée de vie en bonne santé des individus. Les auteurs, Alexander Tchernev, Nathan Cheng, Sebastian Brunemeier et Michael Chinen, soulignent que les maladies liées à l’âge sont responsables d’une part significative des décès mondiaux, représentant un marché colossal avec un potentiel total évalué à plusieurs billions de dollars. Ils insistent sur l’importance de différencier les véritables avancées scientifiques des produits souvent non prouvés commercialisés comme « anti-âge ». Le rapport examine en détail 46 startups, leur pipeline, leurs investisseurs et leurs approches technologiques, qui incluent des stratégies comme la modulation de la sénescence et la reprogrammation cellulaire. Les entreprises sont classées selon leur méthode technologique, permettant ainsi une compréhension claire des différentes voies de développement au sein du secteur. Malgré l’intérêt croissant pour la longévité, les investissements réels restent limités, ce qui offre une opportunité unique pour les fonds dédiés. Le rapport appelle à un investissement accru dans le secteur, soulignant que des approches novatrices comme le transfert mitochondrial et la correction des mutations somatiques ouvrent des voies prometteuses pour le futur de la santé humaine. En fournissant une vue d’ensemble des tendances de financement et des activités d’investissement, le rapport sert également de ressource stratégique pour les entreprises cherchant à établir des collaborations ou à identifier des cibles potentielles d’acquisition. Les auteurs concluent que l’avenir du secteur de la longévité dépendra de l’engagement des gouvernements, des investisseurs et de l’industrie pharmaceutique à investir dans des solutions qui s’attaquent aux causes fondamentales du vieillissement. Le rapport LongBio 2025 est un outil essentiel pour les investisseurs et les innovateurs, leur permettant de naviguer dans un paysage en évolution rapide et de maximiser les opportunités dans le domaine de la longévité. Source : https://longevity.technology/news/healthspan-capital-unveils-detailed-report-on-longevity-biotechs/

Précision des tests d’âge biologique : l’importance des échantillons sanguins face aux échantillons oraux

L’estimation de l’âge biologique, qui évalue le fonctionnement du corps par rapport à l’âge chronologique, a gagné en popularité comme méthode d’évaluation de la santé et de la longévité. Cependant, une étude récente menée par des chercheurs de l’Université d’État de Pennsylvanie met en lumière la dépendance de l’exactitude de ces tests vis-à-vis du type d’échantillon de tissu utilisé. Les résultats, publiés dans la revue Aging Cell, montrent que les échantillons de sang fournissent des résultats fiables, tandis que les estimations d’âge biologique dérivées de tissus buccaux, comme la salive ou les écouvillons de joue, peuvent être significativement gonflées. L’étude a examiné cinq types d’échantillons de tissus provenant de 284 individus âgés de 9 à 70 ans, concluant que les tissus oraux produisent des estimations d’âge biologique bien plus élevées que les échantillons sanguins dans six des sept horloges épigénétiques testées. Les résultats soulèvent des préoccupations quant à la précision des tests commerciaux d’âge biologique qui reposent souvent sur des échantillons de salive. Les chercheurs préviennent que la plupart des horloges populaires ont été développées à partir d’échantillons sanguins, ce qui remet en question la fiabilité des résultats basés sur des échantillons buccaux. À l’avenir, bien que les estimations de l’âge biologique puissent devenir un outil précieux pour la prise de décision médicale, la recherche doit continuer pour s’assurer que les méthodes de test sont scientifiquement valides. En conclusion, un échantillon de sang reste la norme d’or pour obtenir des estimations précises de l’âge biologique, tout en offrant des perspectives pour des applications futures, tant dans le domaine médical que dans la science judiciaire. Source : https://longevity.technology/news/blood-samples-may-be-necessary-for-accurate-biological-age-testing/

Réversion Ciblée des Maladies Liées à l’Âge : Un Pas Vers la Longévité

Vers la fin de l’année dernière, un cadre détaillé et structuré connu sous le nom de ‘Dix Niveaux de Longévité’ a été dévoilé pour naviguer dans le domaine croissant de la science de la longévité. Après avoir examiné le Niveau 6, axé sur les interventions cliniques qui contrôlent les facteurs de vieillissement pour prévenir les maladies liées à l’âge, nous nous tournons vers le Niveau 7 : la réversion ciblée des maladies liées à l’âge. Ce niveau concerne les stratégies thérapeutiques visant à arrêter ou à inverser les dommages causés par le vieillissement dans des organes ou tissus spécifiques. Contrairement aux approches préventives, il se concentre sur la restauration de la fonction et de la vitalité des zones déjà affectées par le déclin lié à l’âge. Les techniques telles que les thérapies par cellules souches pluripotentes induites (iPSC) sont en cours de développement pour régénérer les tissus dans des organes clés, offrant la possibilité de rajeunir les fonctions cardiaque, hépatique ou cérébrale en remplaçant les cellules endommagées par des cellules saines. De plus, le reprogrammation cellulaire partielle vise à inverser le vieillissement cellulaire sans altérer l’identité de la cellule, promouvant ainsi la régénération d’organes entiers in vivo. Le domaine de la réversion ciblée des maladies liées à l’âge présente des opportunités d’investissement intéressantes, en particulier pour les entreprises qui sont à la pointe de la reprogrammation cellulaire partielle. Ces entreprises cherchent à rajeunir les cellules dans des tissus spécifiques, restaurant ainsi la fonction des organes et inversant la progression des maladies. Les investisseurs s’intéressent de plus en plus aux biotechnologies capables de réinitialiser en toute sécurité l’âge cellulaire sans compromettre l’identité cellulaire, car ces approches promettent de traiter une gamme de maladies liées à l’âge. Le potentiel de rendements élevés est significatif, étant donné l’impact transformateur que ces thérapies pourraient avoir sur les soins de santé et le vieillissement. Plusieurs entreprises actives à ce niveau incluent Cellvie, qui se concentre sur la transplantation mitochondriale thérapeutique, Altos Labs, qui vise à inverser le vieillissement cellulaire, Longeveron, qui développe des thérapies à base de cellules souches mésenchymateuses pour traiter des maladies liées à l’âge, Shift Bioscience, qui utilise l’apprentissage machine pour développer des thérapies de reprogrammation cellulaire, Retro Biosciences, qui développe des thérapies préventives pour des maladies comme la maladie d’Alzheimer, et Telocyte, qui recherche un potentiel remède contre la maladie d’Alzheimer en ciblant la cause sous-jacente du vieillissement cellulaire. Les avancées au Niveau 7 de la réversion ciblée des maladies liées à l’âge représentent un saut significatif dans la science de la longévité. En se concentrant sur la restauration de la fonction dans des organes et tissus spécifiques, ces thérapies promettent non seulement d’étendre la durée de vie, mais aussi d’améliorer la qualité de vie dans les années ultérieures. Ce développement souligne l’importance croissante des interventions thérapeutiques ciblées dans la lutte contre les effets du vieillissement et les maladies qui en découlent. Source : https://longevity.technology/news/ten-levels-of-longevity-7-targeted-aging-disease-reversal/

L’essor des startups de nutrition personnalisée : un investissement pour la santé et la longévité

Les entreprises Fay et Berry Street, spécialisées dans la nutrition personnalisée, ont récemment levé chacune 50 millions de dollars pour élargir leurs services qui relient les individus à des diététiciens agréés via des programmes couverts par l’assurance. Les changements alimentaires sont l’une des rares interventions prouvées cliniquement ayant un impact positif sur la longévité et la durée de vie en bonne santé, ce qui attire l’attention des investisseurs. L’intérêt renouvelé pour les solutions nutritionnelles est également alimenté par le succès des médicaments contre l’obésité comme l’Ozempic. La nutrition personnalisée va au-delà des recommandations alimentaires génériques, en s’adaptant aux prédispositions génétiques, aux facteurs de mode de vie et aux objectifs de santé individuels, offrant ainsi des interventions ciblées. Fay et Berry Street se concentrent sur des approches préventives pour gérer des maladies chroniques telles que l’obésité, le diabète et les maladies cardiovasculaires. Avec un réseau de plus de 2500 diététiciens, Fay utilise une plateforme améliorée par l’IA pour fournir des recommandations alimentaires sur mesure, automatisant des tâches comme les réclamations d’assurance. Berry Street, quant à elle, facilite les connexions entre patients et diététiciens, tout en s’assurant que les services restent abordables. L’importance croissante de la nutrition dans le système de santé américain est soulignée par des investissements significatifs, notamment celui de Goldman Sachs dans Fay, qui valorise l’entreprise à 500 millions de dollars. Les experts affirment que la nutrition doit devenir un élément fondamental des soins de santé, en prévenant plutôt qu’en traitant les maladies chroniques. Source : https://longevity.technology/news/two-personalized-nutrition-startups-snaffle-50m-funding-rounds/

La biologie comparative : à la recherche du modèle naturel pour une vie en meilleure santé

La biologie comparative offre un aperçu unique des mécanismes du vieillissement, en s’inspirant de la diversité exceptionnelle des durées de vie et de santé observées dans la nature. Lors du sommet GHS2025, un panel d’experts dirigé par le Dr Vadim Gladyshev a exploré comment les connaissances tirées d’espèces qui défient les modèles de vieillissement conventionnels pourraient éclairer des stratégies pour la santé et la longévité humaines. Le panel, comprenant des chercheurs comme le Dr Vera Gorbunova, le Dr Steve Horvath, le professeur João Pedro de Magalhães et le Dr Ashley Zehnder, a discuté des adaptations évolutives chez les espèces à longue durée de vie et de la manière dont celles-ci pourraient ouvrir de nouvelles approches pour retarder le vieillissement et atténuer les maladies liées à l’âge. Les capacités de résistance au cancer du rat-taupe nu et les capacités régénératives des mammifères hibernants ont été mises en avant, soulignant l’importance d’étudier des espèces ayant des durées de vie naturellement prolongées pour découvrir des mécanismes protecteurs, allant d’une réparation efficace de l’ADN à des adaptations métaboliques. La biologie comparative constitue un cadre convaincant pour comprendre la santé en révélant des mécanismes biologiques conservés qui contribuent à la longévité. En examinant les espèces ayant évolué avec des durées de vie exceptionnelles, les chercheurs peuvent remettre en question les modèles existants du vieillissement, identifier des traits génétiques et métaboliques qui renforcent la résilience, et traduire ces découvertes en nouvelles stratégies thérapeutiques. Ce domaine a déjà produit des résultats prometteurs, comme des gènes de résistance au cancer découverts chez les baleines boréales et des mécanismes de réparation induits par l’hibernation chez les spermophiles, qui pourraient inspirer des interventions pour le vieillissement humain. Cependant, comme l’ont souligné les participants du panel, des défis importants demeurent pour traduire ces découvertes en applications cliniques, nécessitant des investissements plus profonds et une collaboration interdisciplinaire. Le Dr Vadim Gladyshev a souligné la grande variété dans la durée de vie à travers les espèces, notant que certaines espèces comme les musaraignes vivent seulement deux ans tandis que d’autres, comme les baleines, peuvent vivre plus de 200 ans. Il a observé que la nature a effectué de nombreuses expériences sur la durée de vie, ce qui permet aux scientifiques de débloquer des mécanismes qui pourraient permettre des changements radicaux dans la longévité. Le Dr Vera Gorbunova a ajouté que l’étude d’animaux comme les baleines qui vivent deux fois plus longtemps que les humains révèle des adaptations qui peuvent être ciblées pour améliorer la durée de vie en bonne santé. Le Dr Steve Horvath a soulevé des questions sur ce que nous pouvons apprendre des espèces à longévité exceptionnelle, tenant compte de leurs niches écologiques différentes. Il a également évoqué le défi de décider quelles technologies et approches utiliser pour étudier ces espèces. Le professeur João Pedro de Magalhães a noté que malgré les similitudes biologiques entre les souris et les humains, les souris vieillissent beaucoup plus rapidement, ce qui pose des questions sur les différences génomiques qui influencent la longévité. Enfin, le Dr Ashley Zehnder a souligné l’importance de tirer parti des connexions entre les espèces, affirmant que négliger ces liens serait préjudiciable à l’humanité. Il a encouragé une exploration plus approfondie de l’évolution des mécanismes de vieillissement pour découvrir des solutions potentielles. Source : https://longevity.technology/news/comparative-biology-the-hunt-for-natures-blueprint-for-healthspan/

Sommet Mondial sur la Santé : Dr Khan ouvre le GHS 2025 à Riyadh

Le Global Summit (GHS) , organisé à Riyadh par la Hevolution Foundation, a rassemblé plus de 3000 scientifiques, représentants gouvernementaux, investisseurs, médecins et entrepreneurs. Dr Mehmood Khan a ouvert le sommet en soulignant l’importance croissante de la question de la longévité et de la santé à mesure que la population mondiale vieillit. Actuellement, il y a un milliard de personnes de plus de 60 ans, un chiffre qui devrait doubler d’ici 2050, tandis que le nombre de jeunes continue de diminuer. Dr Khan a mis en avant l’importance de garder les individus en bonne santé et de les considérer comme des consommateurs plutôt que comme des patients. Il a également mentionné que la Hevolution Foundation a investi plus de 400 millions de dollars dans la recherche sur la longévité, soutenant plus de 250 scientifiques dans le monde dont 24 en Arabie Saoudite. Ce sommet représente une occasion unique de collaboration pour créer de nouvelles politiques, réglementations et entreprises dans le domaine de la longévité. Le rapport Hevolution Global Healthspan 2025 mettra en lumière l’état actuel et les perspectives d’avenir de la santé, avec un investissement en equity de 7,33 milliards de dollars prévu pour 2024, un montant qui a plus que doublé par rapport à l’année précédente. Dr Khan a encouragé les entrepreneurs présents à saisir cette opportunité unique de créer des entreprises qui auront un impact sur la vie de chaque individu parmi les 8 milliards de personnes dans le monde. Il a conclu en soulignant que nous devons changer l’avenir pour les générations à venir, en évitant un monde où la population est malade et que nous ne pouvons pas soutenir. Source : https://longevity.technology/news/mehmood-khan-kicks-off-global-healthspan-summit-2025/

L’Argument Économique pour la Santé : Perspectives et Défis

Cette semaine, plus de 2 500 participants et plus de 175 intervenants se réunissent à Riyad, en Arabie Saoudite, pour le deuxième Sommet mondial sur la santé de la Hevolution Foundation. Cet événement explore les voies et les cadres nécessaires pour faire progresser l’écosystème de la santé. En trois ans, la Hevolution Foundation est devenue le plus grand bailleur de fonds philanthropique au monde dans le domaine de la biologie du vieillissement et des sciences émergentes de la santé, avec un engagement de plus de 400 millions de dollars. Le Sommet mondial sur la santé de la Hevolution Foundation aborde divers sujets, de la recherche aux technologies redéfinissant le domaine, en passant par le paysage d’investissement dans le secteur de la santé et les opportunités de financement. La fondation publiera également la deuxième édition de son rapport mondial sur la santé, qui examine l’état et les perspectives futures de la santé, en mettant en lumière les développements clés et les actions nécessaires pour propulser le domaine vers l’avant.

Dans une interview avec la Professeure Andrea Maier, une autorité reconnue dans le domaine de la santé, elle souligne que les gouvernements commencent à ressentir la pression d’un système de santé centré sur le soin des malades. Maier note que les dépenses de santé augmentent alors que la durée de vie en bonne santé de la population ne suit pas. Par exemple, à Singapour, 22 % de la population aura 65 ans ou plus dans cinq ans, ce qui entraîne une prévalence accrue des maladies. Par conséquent, il devient crucial d’adopter des soins axés sur la santé pour permettre aux individus âgés de contribuer à la société, notamment au travail.

Maier affirme que l’argument économique en faveur de la santé est de plus en plus entendu par les gouvernements, qui commencent à agir en conséquence. Cependant, il reste un long chemin avant que les soins de santé ne soient véritablement axés sur la santé, principalement en raison d’un manque de définition claire de ce qu’est la santé. Maier insiste sur l’importance de définir la santé et d’établir des diagnostics et des traitements basés sur des preuves scientifiques avant de démocratiser l’accès à ces soins, actuellement perçus comme un luxe. La question de l’accessibilité est donc complexe, car les traitements actuels sont souvent coûteux et non régulés, ce qui soulève des préoccupations quant à leur démocratisation.

Pour l’avenir, Maier prédit une courbe d’apprentissage significative au cours de la prochaine décennie pour améliorer les diagnostics et les interventions. L’éducation est essentielle pour établir la médecine de longévité saine, et il est nécessaire de former des professionnels de la santé capables d’appliquer ces connaissances dans la pratique clinique. En parallèle, des essais plus larges doivent être réalisés pour comparer les soins de santé traditionnels avec ceux axés sur la longévité saine et démontrer leur efficacité tant clinique qu’économique. Source : https://longevity.technology/news/the-argument-for-healthspan-is-an-economic-one/

Un nouveau modèle de souris pour accélérer la recherche sur la longévité

Les chercheurs de l’Université de l’État de Washington ont développé un modèle de souris génétiquement modifié qui imite la dynamique des télomères humains, ce qui pourrait avoir des implications significatives pour l’étude du vieillissement et des maladies. Cette avancée, publiée dans Nature Communications, vise à surmonter une limitation de longue date dans la recherche sur le vieillissement, où les modèles de souris conventionnels n’ont pas réussi à représenter fidèlement la biologie des télomères humains. Les télomères, ces caps protecteurs situés aux extrémités des chromosomes, jouent un rôle crucial dans le vieillissement cellulaire. Chez les humains, ils se raccourcissent progressivement à chaque division cellulaire, entraînant finalement la sénescence ou la mort cellulaire. Cependant, les souris de laboratoire traditionnelles possèdent des télomères beaucoup plus longs et maintiennent une activité élevée de la télomérase dans la plupart des tissus, ce qui les rend inadaptées pour étudier le vieillissement humain et les maladies liées à l’âge. Pour surmonter ce défi, l’équipe de recherche de WSU a conçu une nouvelle souche de souris, appelées souris HuT, qui possèdent des télomères courts semblables à ceux des humains et un schéma d’expression de la télomérase plus restreint. Ce projet, dirigé par le professeur Jiyue Zhu, marque la première fois qu’un modèle de souris est créé avec des télomères véritablement humanisés. Contrairement aux souris conventionnelles, les souris HuT présentent une répression de la télomérase dans les tissus adultes, imitant la régulation observée dans les cellules humaines. Cette amélioration permet aux chercheurs d’observer les effets du raccourcissement des télomères au sein d’un organisme vivant, plutôt que de se fier à des cellules humaines isolées in vitro. Le professeur Zhu a déclaré : ‘C’est le premier modèle de souris avec des télomères véritablement humanisés, car la télomérase n’est pas exprimée dans les tissus adultes dans ce modèle. Notre article démontre qu’elles présentent des télomères semblables à ceux des humains. Maintenant, nous visons à observer comment ces souris vieillissent.’ Les implications potentielles de ce travail sont vastes ; on espère que les souris HuT permettront aux scientifiques d’explorer les interventions potentielles visant à protéger ou à prolonger les télomères, offrant des perspectives sur le retard du déclin lié à l’âge et l’extension de la durée de vie en bonne santé. La capacité d’étudier la dynamique des télomères dans un organisme intact permet également de rechercher l’influence des facteurs environnementaux et du mode de vie sur le vieillissement. Un tel projet implique d’examiner comment les facteurs de stress chroniques, tels que la privation de sommeil, affectent la régulation des télomères. En collaboration avec le Collège de Médecine Elson S Floyd de WSU, l’équipe de Zhu utilisera les souris HuT pour étudier comment ces facteurs de stress contribuent au vieillissement cellulaire accéléré, potentiellement en découvrant de nouvelles stratégies pour atténuer leurs effets. Une autre application potentielle réside dans la recherche sur le lien entre la longueur des télomères et le cancer. Bien que la télomérase soit essentielle pour le renouvellement cellulaire, son surexpression permet aux cellules cancéreuses de maintenir leurs télomères indéfiniment, permettant ainsi une prolifération incontrôlée. En réduisant sélectivement l’expression de la télomérase dans les cellules cancéreuses, les chercheurs visent à développer de nouvelles stratégies thérapeutiques pour inhiber la croissance tumorale. Le développement des souris HuT a été l’aboutissement d’une décennie de travaux, débutant lorsque les chercheurs ont approfondi leur compréhension de la régulation des télomères chez les humains et de la manière dont elle diffère des autres mammifères. En remplaçant des séquences non codantes clés dans le gène TERT de la souris par des homologues humains, les chercheurs ont réussi à recalibrer l’homéostasie des télomères dans le nouveau modèle de souris. Les générations de reproduction successives ont stabilisé la longueur des télomères entre 10 et 12 kilobases, comparable à celle observée chez les humains adultes, tout en maintenant un poids corporel et une fonction cellulaire normaux. Ce travail s’appuie sur des décennies de recherche sur les télomères, remontant aux travaux pionniers des lauréates du prix Nobel Elizabeth Blackburn et J. Michael Bishop, avec qui Zhu s’est formé dans les années 1990, et a obtenu 5 millions de dollars de subventions d’agences telles que le National Institute on Aging, le National Institute of General Medical Sciences et le Département de la Défense des États-Unis. Source : https://longevity.technology/news/new-mouse-model-could-accelerate-longevity-research/

Le Sommet Mondial sur la Durée de Vie en Santé : Stratégies d’Investissement et Innovations Émergentes

Le Global Healthspan Summit 2025, qui se déroule à Riyadh, rassemble des experts, investisseurs et innovateurs pour discuter de l’avenir de la science de la santé et de l’investissement. Avec les avancées rapides dans les domaines de la biotechnologie, de la médecine régénérative et des interventions contre les maladies liées à l’âge, le financement stratégique est crucial pour transformer la recherche en impact tangible. Cet événement vise à explorer les dernières innovations, à favoriser la collaboration entre les secteurs et à identifier des opportunités pour améliorer la longévité en bonne santé à l’échelle mondiale. L’une des discussions clés du sommet, animée par le Chief Investment Officer de Hevolution Foundation, Dr William Greene, a porté sur l’évolution de l’investissement dans le domaine de la santé. Greene a souligné l’intérêt croissant des investisseurs pour le ‘healthspan’, en mettant en avant le potentiel économique d’ajouter une année de vie saine, évalué à 40 trillions de dollars. Il a exprimé son optimisme quant à l’augmentation du nombre et de la qualité des investisseurs et entrepreneurs dans ce secteur. Cependant, il a également noté un certain scepticisme quant à la facilité d’augmenter la durée de vie en bonne santé, soulignant la nécessité d’exemples concrets de sociétés développant des médicaments efficaces. Greene a insisté sur l’importance de réduire les risques associés à ce secteur, en investissant tout au long de la chaîne de valeur, depuis l’idée jusqu’aux essais cliniques. Il a évoqué la ‘vallée de la mort’ dans le développement de médicaments, expliquant que Hevolution s’engage à identifier des idées scientifiques prometteuses et à les transformer en entreprises viables. En rassemblant des fonds pour des projets à fort potentiel et en investissant dans des idées audacieuses, Hevolution espère établir un écosystème propice à l’innovation dans le domaine de la santé. Le sommet se conclut en encourageant les parties intéressées à suivre les débats en direct et à participer au développement de solutions innovantes pour une meilleure longévité. Source : https://longevity.technology/news/new-investor-perspectives-take-center-stage-at-ghs2025/

Investissements et Défis Réglementaires : Perspectives des Leaders au Global Healthspan Summit 2025

Le Global Healthspan Summit 2025, qui a lieu à Riyadh, se concentre sur l’avenir des sciences de la longévité et des investissements. La session phare du sommet, intitulée ‘Investment Focus – What Now, What Next’, a présenté des intervenants de premier plan, dont le Dr William Greene de la Hevolution Foundation, qui ont discuté des implications des décisions d’investissement actuelles sur les avancées en matière de santé. Les investisseurs ont exploré le paysage d’investissement en évolution, mettant en lumière les opportunités et défis liés aux financements stratégiques dans le secteur des biotechnologies et de la médecine régénérative. Des intervenants tels que HRH Prince Khaled bin Alwaleed bin Talal AlSaud et Dr Greg Bailey ont souligné l’importance d’éliminer les obstacles réglementaires pour permettre l’investissement dans des idées audacieuses, appelées ‘moonshot’. Ils ont également abordé le besoin d’un portefeuille différencié pour atténuer les risques associés à la recherche de solutions aux maladies liées à l’âge. Dr Bailey a avancé que le marché des médicaments anti-âge pourrait atteindre des ventes annuelles de 100 à 150 milliards de dollars, avec des chances de succès variant de 22 à 54% pour les essais cliniques. En outre, le Dr Werner Lanthaler a mis en avant les défis de la reproduction des données dans le développement de médicaments, tandis que Dr Helmut M. Schuehsler a souligné l’importance de traduire la science en réalités pratiques, tout en plaidant pour un changement de mentalité vers la prévention des maladies. Jim Scopa a également mentionné comment les résultats des essais cliniques peuvent influencer les décisions réglementaires. Le sommet a ainsi mis en évidence la nécessité d’une collaboration étroite entre les investisseurs, les scientifiques et les régulateurs pour favoriser l’innovation dans le domaine de la longévité. Source : https://longevity.technology/news/global-investment-leaders-weigh-in-on-the-future-of-healthspan/