Le deuxième Roundtable des Cliniques de Longévité, organisé par l’International Institute of Longevity (IIOL) au Buck Institute en Californie en décembre 2024, a rassemblé des cliniciens, des scientifiques et des opérateurs du secteur de la longévité pour discuter de l’avenir de la médecine de longévité. Le document blanc qui en résulte, d’une cinquantaine de pages, se concentre sur l’amélioration de la qualité des soins dans les cliniques de longévité et l’importance d’une approche fondée sur des preuves et reproductible. Il souligne que la crédibilité est désormais essentielle dans un marché encore troublé par le battage médiatique et la diversité des approches. Des normes harmonisées et des interventions basées sur des données probantes sont désormais jugées indispensables. Ce document met également l’accent sur l’intégration des diagnostics basés sur l’IA et le suivi longitudinal des résultats, indiquant que le secteur est prêt à passer de la promesse à la preuve. De plus, il aborde enfin le manque de recherche sur la santé des femmes dans le paradigme de la longévité, en appelant à davantage d’interventions ciblées. Les biomarqueurs d’âge biologique, notamment les horloges épigénétiques, restent centraux dans les ambitions du secteur, avec une tendance vers des outils composites qui peuvent informer des stratégies de soins individualisées. Bien que de nombreux établissements commencent à intégrer des outils numériques et de l’IA, l’interopérabilité avec les dossiers médicaux électroniques reste limitée. Le document aborde également la question de la formation clinique, soulignant la nécessité d’une certification reconnue internationalement pour professionnaliser le domaine. Les cliniques adoptent un langage qui reflète une approche proactive des soins, mais doivent rester vigilantes contre la pseudoscience pour éviter la méfiance du public. En résumé, la médecine de longévité est à un tournant crucial, avec la possibilité de redéfinir les soins préventifs tout en respectant des normes éthiques et une transparence des données. Cette maturation nécessite que ses opérateurs agissent comme des bâtisseurs de systèmes, prêts à évoluer vers l’intégration mainstream. Source : https://longevity.technology/news/longevity-clinics-urged-to-adopt-shared-best-practices/
Vers une crédibilité accrue dans les cliniques de longévité : un appel à l’action
