Étiquette : risque cardiovasculaire

Partenariat entre Lifeforce et Toku : Une avancée dans l’évaluation de la santé à travers l’imagerie rétinienne

La médecine de longévité connaît un tournant avec la collaboration de Lifeforce, une plateforme de santé, et Toku, un spécialiste de l’imagerie rétinienne. Ensemble, ils ont développé une technologie qui utilise l’imagerie rétinienne alimentée par l’intelligence artificielle pour fournir une évaluation précoce de l’âge biologique et des risques cardiovasculaires. Cette approche innovante permet aux examens ophtalmologiques courants de devenir des outils de dépistage préventif, rendant l’optimisation de la santé plus accessible. En analysant une seule image de la rétine, le système de Toku peut fournir des estimations en temps réel de l’âge biologique d’une personne et des évaluations des risques pour des conditions de santé systémiques. L’approche non invasive de Toku utilise la rétine comme un biomarqueur accessible de la santé vasculaire et métabolique, en s’appuyant sur des signaux subtils dans les vaisseaux sanguins et les tissus rétiniens pour produire un aperçu personnalisé de la santé d’un individu. Lifeforce, qui propose des tests de biomarqueurs à domicile, des consultations médicales, du coaching de style de vie et des thérapies basées sur des preuves, intégrera le premier produit de Toku, BioAge, dans sa plateforme. BioAge, actuellement disponible aux États-Unis en tant que produit de bien-être, vise à sensibiliser à l’âge en comparant l’âge biologique et chronologique basé sur des biomarqueurs rétiniens. Les utilisateurs qui complètent un scan BioAge seront reliés au réseau clinique et de coaching de Lifeforce, leur permettant de traiter proactivement leurs risques liés au vieillissement et cardiovasculaires en fonction des données du scan. Dugal Bain-Kim, PDG de Lifeforce, déclare que voir les risques n’est que la moitié de la bataille ; agir sur ces risques est ce qui change des vies. Par ailleurs, la collaboration utilise CLAiR, la plateforme d’imagerie rétinienne basée sur l’IA de Toku, qui vise à fournir des évaluations des risques cardiovasculaires de qualité clinique. Bien que CLAiR soit encore en développement et non encore approuvée pour un usage clinique, elle a reçu la désignation de Dispositif Innovant de la FDA, et la société attend une approbation de la FDA pour 2026. Ehsan Vaghefi, PDG de Toku, souligne que ce partenariat garantit aux utilisateurs non seulement un accès à leurs données de santé, mais également un soutien d’une équipe de soins de longévité d’élite et fondée sur des preuves. Ensemble, ils ouvrent la voie à une approche proactive et accessible du bien-être tout au long de la vie. Source : https://longevity.technology/news/lifeforce-and-toku-bring-retinal-scanning-to-longevity-platform/

Impact du psoriasis sur l’âge biologique et risque de mortalité

Le psoriasis est une maladie génétique médiée par le système immunitaire, caractérisée par des lésions cutanées squameuses, touchant environ 0,14 % à 1,99 % de la population mondiale. Les personnes atteintes de psoriasis présentent un risque accru de comorbidités immunitaires et métaboliques, notamment des maladies cardiovasculaires, du diabète sucré, des maladies hépatiques associées à des dysfonctionnements métaboliques et des maladies inflammatoires de l’intestin. Une enquête menée auprès de la population américaine a révélé que le psoriasis était associé à un risque deux fois plus élevé de mortalité toutes causes confondues. Pour étudier l’impact du psoriasis sur l’âge biologique et la mortalité, des patients atteints de psoriasis et des témoins ont été recrutés à partir de plusieurs bases de données, incluant le National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) et le Medical Information Mart for Intensive Care (MIMIC-IV). L’âge biologique a été évalué à l’aide de méthodes telles que la méthode Klemera-Doubal (KDM-age) et l’âge phénotypique (PhenoAge). Des analyses de régression linéaire et logistique ont été menées pour explorer l’association entre le psoriasis et l’avance d’âge biologique, ainsi qu’une régression de Cox pour étudier l’association entre cette avance d’âge biologique et la mortalité. Les résultats ont montré qu’il existait une augmentation de l’âge phénotypique dû au psoriasis, avec des implications significatives pour la mortalité. Pour chaque augmentation d’une unité dans l’indice de sévérité du psoriasis, l’âge phénotypique augmentait de 0,12. L’analyse a également révélé qu’une augmentation d’une unité dans l’avance de l’âge phénotypique était associée à une augmentation de 8 % de la mortalité dans le groupe NHANES. Une analyse du MIMIC-IV a indiqué une augmentation de 13 % de la mortalité dans les 28 jours suivant l’admission pour chaque augmentation d’une unité de l’avance de l’âge phénotypique. Pour prédire la mortalité, l’avance de l’âge phénotypique a montré des performances variées, avec une aire sous la courbe (AUC) de 0,71 pour le NHANES et de 0,79 pour prédire la mortalité dans l’année suivante dans le service général du MIMIC-IV. Dans l’unité de soins intensifs de MIMIC-IV, l’AUC pour prédire la mortalité dans les 28 jours était de 0,71. Ces résultats soulignent l’importance de l’évaluation de l’âge biologique chez les patients atteints de psoriasis pour mieux comprendre leur risque de mortalité. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/02/psoriasis-accelerates-some-measures-of-biological-age/