Étiquette : résilience cellulaire

Inhibition du complexe I mitochondrial : une nouvelle voie pour la régénération tissulaire et le vieillissement en santé

Une étude récente publiée dans le Journal of Pharmacology and Experimental Therapeutics présente une stratégie thérapeutique innovante visant à réparer les dommages tissulaires causés par des maladies inflammatoires chroniques et dégénératives, notamment l’arthrite rhumatoïde (RA) et la fibrose, grâce à l’inhibition du complexe I mitochondrial. Conduite par la société Istesso, spécialisée dans la réparation tissulaire, cette recherche suggère que ses nouveaux composés pourraient restaurer les tissus endommagés en activant les systèmes régénératifs du corps, non pas en supprimant l’inflammation, mais en renforçant la résilience au niveau cellulaire. Cette approche pourrait transformer notre compréhension des maladies chroniques, souvent associées au vieillissement, en les considérant non seulement comme des conditions à réprimer, mais comme des manifestations de la réparation altérée, potentiellement réversibles. Les données préliminaires proviennent d’études précliniques et d’essais cliniques en cours portant sur le médicament oral investigational Leramistat, un inhibiteur de complexe I de première classe qui semble activer les voies de signalisation mitochondriales impliquées dans la réparation et la récupération. Ce développement pourrait permettre une gestion des maladies chroniques sous un nouvel angle en favorisant la réparation plutôt que la suppression. Istesso exploite ainsi un point de blocage métabolique pour restaurer l’équilibre sans provoquer de crise cellulaire. Les premières données humaines suggèrent des modifications structurelles significatives dans l’arthrite rhumatoïde, une perspective rare dans le paysage pharmaceutique actuel qui se concentre souvent sur la gestion des symptômes. En modulant le complexe I, Leramistat semble pouvoir recruter des cellules progénitrices et restaurer les tissus endommagés, avec des résultats précliniques prometteurs dans des conditions inflammatoires et fibrosantes. Ce mécanisme d’action sans événements indésirables graves ni immunosuppression marquerait une avancée vers une intervention à long terme dans des pathologies dégénératives. Les implications de cette recherche pourraient s’étendre au-delà de la rhumatologie, touchant les domaines de la gérontologie et du traitement de la sarcopénie. L’idée de rétablir la structure tissulaire et de traiter les causes physiologiques du vieillissement pourrait offrir un chemin plus durable vers des vies plus saines et plus longues. Le mélange d’insights métaboliques et d’ambitions en ingénierie tissulaire pourrait ainsi contribuer à une science du vieillissement en pleine expansion, où la restauration des capacités réparatrices du corps prend le pas sur les interventions plus invasives. Source : https://longevity.technology/news/mitochondrial-modulation-drives-tissue-repair-in-chronic-disease/

Conférence mondiale sur la santé et la longévité : Innovations et perspectives

La fondation Hevolution, récemment créée, a rapidement émergé comme un acteur majeur dans le domaine de la longévité, organisant le Global Healthspan Summit à Riyad, attirant plus de trois mille participants. Le PDG, Dr. Mehmood Khan, a souligné l’importance de la ‘healthspan’ par rapport à la longévité, déclarant que les gens veulent vivre en bonne santé et rester fonctionnels, plutôt que de simplement vivre plus longtemps. Il a annoncé que Hevolution, soutenu par la famille royale saoudienne, est devenu le deuxième plus grand financeur de la gérontologie au monde, avec plus de 400 millions de dollars alloués à la recherche. Dr. Felipe Sierra a ajouté que la science doit évoluer au-delà des simples biomarqueurs du vieillissement pour se concentrer sur la résilience cellulaire et la santé. La recherche en bioélectricité, dirigée par Dr. Elena Sergeeva, explore comment les signaux bioélectriques influencent la morphogenèse et le vieillissement, démontrant que ces signaux pourraient être manipulés pour régénérer des tissus. Alan A. Cohen a plaidé pour une approche axée sur la santé intrinsèque plutôt que sur le vieillissement, tandis que les professeurs Vadim Gladyshev et Steve Horvath ont discuté des biomarqueurs du vieillissement, soulignant les défis à surmonter pour établir des définitions claires et des mesures précises. Horvath a mis en avant les horloges de méthylation qui prédisent l’âge biologique et la santé à partir d’échantillons sanguins, tandis que la recherche comparative sur la longévité des mammifères pourrait offrir des perspectives sur la résistance et la santé. Dans l’ensemble, la conférence a mis en lumière des approches innovantes et multidimensionnelles pour comprendre et potentiellement améliorer la santé et la longévité humaine. Source : https://www.lifespan.io/news/impressions-from-hevolutions-global-healthspan-summit-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=impressions-from-hevolutions-global-healthspan-summit-2025

LinkGevity : Une startup innovante en découverte de médicaments axée sur le vieillissement

LinkGevity, une startup de biotechnologie axée sur l’extension de la durée de vie en bonne santé, a été sélectionnée pour le programme prestigieux KQ Labs, proposé par le Francis Crick Institute. Fondée par les sœurs Dr Carina Kern et Serena Kern-Libera, LinkGevity utilise l’intelligence artificielle pour découvrir des médicaments ciblant les maladies liées à l’âge. L’entreprise est fondée sur la ‘Blueprint Theory of Aging’, qui identifie les voies moléculaires responsables du vieillissement et des maladies associées. Selon cette théorie, ces voies sont à l’origine de cascades destructrices sous-jacentes à de nombreuses conditions liées à l’âge. LinkGevity utilise cette théorie comme base pour sa méthode computationnelle, élaborant des cartes détaillées pour révéler les déclencheurs biologiques du vieillissement grâce à un traitement sémantique et une analyse avancée des données. Leur principal développement est une thérapie ‘anti-nécrotique’ de première classe, visant à inhiber la nécrose, un processus de mort cellulaire incontrôlé associé au vieillissement accéléré et aux maladies chroniques. Ce traitement promet d’améliorer la résilience cellulaire et vise à traiter des conditions telles que la maladie rénale aiguë. LinkGevity prévoit de lancer son premier essai clinique ciblant la dégénérescence tissulaire rénale et le vieillissement plus tard cette année, avec des applications potentielles dans d’autres conditions liées à l’âge. L’entreprise a obtenu une subvention Horizon Europe de l’Union européenne et un financement du gouvernement britannique. De plus, elle a été sélectionnée pour le programme NASA/Microsoft Space-Health pour son potentiel à atténuer le vieillissement accéléré chez les astronautes. LinkGevity explore également des partenariats pour étendre l’impact de sa thérapie dans des domaines tels que l’ingénierie tissulaire et la préservation des organes. Basée au Babraham Research Campus à Cambridge, l’entreprise bénéficie de l’expertise complémentaire de ses co-fondatrices. Kern a obtenu son doctorat à l’Institute of Healthy Ageing à l’University College London et a été chercheuse pendant trois ans à UCL, tandis que Kern-Libera apporte son expérience en leadership stratégique dans le domaine du droit et des finances publiques. Kern, la PDG de LinkGevity, a déclaré que leur sélection au programme KQ Labs serait essentielle pour lancer un essai clinique sur la maladie rénale, qui est la neuvième cause de décès dans le monde selon l’OMS. LinkGevity espère valider ce médicament comme candidat pour traiter le vieillissement de manière plus générale, ouvrant la voie à un essai potentiellement révolutionnaire. Source : https://longevity.technology/news/linkgevity-gears-up-for-clinical-trial-of-aging-focused-anti-necrotic-drug/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=linkgevity-gears-up-for-clinical-trial-of-aging-focused-anti-necrotic-drug