Étiquette : réglementation

Montana : Une nouvelle législation pour l’accès aux traitements médicaux expérimentaux

Les régulateurs de l’État du Montana ont récemment adopté une nouvelle législation permettant aux candidats médicaments ayant réussi un essai clinique de phase 1 de être fournis aux patients. Cette avancée vise à offrir aux patients et aux développeurs une plus grande liberté pour explorer des moyens rentables de générer des données humaines et d’introduire des thérapies prometteuses en clinique. Les patients auront désormais la possibilité de choisir leur niveau de tolérance au risque. Cependant, il est important de noter que guider une nouvelle thérapie à travers un essai clinique, même de phase 1, nécessite un investissement considérable en temps et en ressources financières. Même en Australie, où les exigences réglementaires sont moins strictes, les essais cliniques demeurent coûteux et compliqués à réaliser. Il est difficile d’avoir une discussion rationnelle sur les coûts et les efforts requis pour garantir une sécurité raisonnable, d’autant plus que les exigences des régulateurs, comme la FDA, ont considérablement augmenté au fil du temps. Beaucoup d’institutions et d’individus s’opposent à l’idée que les pratiques standard actuelles sont largement au-delà de ce qui est nécessaire pour garantir un haut degré de sécurité pour la plupart des médicaments. Toute proposition de réduire ces exigences suscite de vives inquiétudes, ce qui fait que les normes de bonnes pratiques de fabrication continuent de devenir de plus en plus coûteuses et complexes. De plus, un projet de loi a été adopté au Montana permettant aux cliniques médicales de vendre des traitements non prouvés. Les médecins peuvent désormais demander une licence pour ouvrir une clinique de traitement expérimental et recommander des thérapies non approuvées par la FDA à leurs patients. Cette loi, une fois signée, deviendra la plus vaste du pays en matière d’accès à des médicaments qui n’ont pas été entièrement testés. Elle permet la vente de tout médicament produit dans l’État, à condition qu’il ait été soumis à des essais cliniques de phase I, qui vérifient seulement si un nouveau traitement est sans danger, sans évaluer son efficacité. Ce projet de loi s’inscrit dans une continuité avec la législation existante sur le droit d’essayer, mais vise cette fois à étendre l’accès aux médicaments expérimentaux à une population plus large, en particulier aux passionnés de longévité. Ce groupe, composé de scientifiques, de libertariens et d’influenceurs, espère que le Montana pourra servir de terrain d’essai pour l’accès aux médicaments expérimentaux. Ils envisagent également que cette nouvelle loi facilite l’essai de traitements expérimentaux pour les Américains sans nécessiter de voyage à l’étranger, et potentiellement transforme le Montana en un pôle de tourisme médical. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/expansion-of-the-montana-right-to-try-law-passes/

Biolinq obtient 100 millions de dollars pour commercialiser son capteur de glucose intradermique

Biolinq, une entreprise spécialisée dans la santé métabolique, a récemment levé 100 millions de dollars lors d’un tour de financement de série C afin de développer son capteur de glucose intradermique autonome en vue d’une commercialisation. Située à San Diego, Biolinq utilise une plateforme de biosenseurs innovants qui emploie un réseau de microsenseurs électrochimiques placés juste sous la surface de la peau pour mesurer en continu les niveaux d’analytes dans le corps. Ce capteur intradermique est conçu pour accéder à une zone métaboliquement active de la peau sans pénétrer dans les tissus plus profonds. Le premier produit de l’entreprise est un patch portable qui se fixe sur l’avant-bras et mesure les niveaux de glucose dans le liquide interstitiel, offrant une alternative peu invasive aux autres techniques de surveillance de la glycémie. Un des éléments clés de ce dispositif est un indicateur lumineux à changement de couleur qui fournit un retour immédiat sur l’état glycémique de l’utilisateur, visant à aider les personnes atteintes de diabète de type 2 non insulinodépendantes à mieux gérer leur condition. Biolinq prévoit également d’élargir l’application de sa technologie à d’autres biomarqueurs comme le lactate et les cétones, ce qui élargirait son attrait pour les applications de santé et de bien-être, et pourrait potentiellement s’étendre à la médecine personnalisée. Bien que le capteur de glucose de Biolinq soit toujours un dispositif expérimental et n’ait pas encore reçu l’approbation de la FDA ou d’autres organismes de réglementation, le PDG Rich Yang estime que ce nouveau financement aidera à finaliser les étapes de commercialisation du produit. Avec un produit hautement différencié, Biolinq est bien positionnée pour élargir le marché des biosenseurs. Source : https://longevity.technology/news/biolinq-lands-100m-to-bring-wearable-metabolic-biosensor-to-market/

Tendances de la santé des consommateurs et innovations en longévité : Perspectives de Vishal Harnal

Vishal Harnal, partenaire directeur mondial de 500 Global, participera au Forum de la longévité à Singapour, qui rassemblera des leaders, cliniciens, universitaires et investisseurs pour explorer les tendances de la santé des consommateurs et les innovations dans le secteur de la longévité. La conférence se concentrera sur les investissements en longévité et les stratégies pour promouvoir le vieillissement en bonne santé, avec Singapour comme toile de fond idéale grâce à son écosystème dynamique de startups. Harnal évoque l’évolution de l’intérêt pour la longévité en région APAC, notant un engagement croissant des consommateurs envers leur santé et une prise de conscience accrue au niveau gouvernemental concernant les défis liés à une population vieillissante. Il souligne que le vieillissement démographique doit être abordé non seulement d’un point de vue de santé publique, mais également d’une perspective de résilience économique, car les coûts de santé augmentent avec le vieillissement de la population. Harnal aborde également l’importance de combiner les efforts locaux avec une approche souveraine, en mentionnant le potentiel des chercheurs et des entrepreneurs en APAC pour commercialiser des innovations en matière de longévité. Il met en lumière les intersections entre l’IA et la longévité, en soulignant l’intérêt croissant pour la santé cognitive et l’impact des nouvelles technologies sur la recherche et la médecine. Enfin, il souligne l’importance de comprendre la réglementation dans le secteur, plaidant pour une collaboration proactive avec les régulateurs dès le début des initiatives de santé publique. Ce forum représente une opportunité de rassembler des acteurs clés pour aborder les défis et les opportunités dans le domaine de la longévité et de la santé des populations vieillissantes. Source : https://longevity.technology/news/flfsg-longevity-is-an-imperative-from-a-public-health-perspective/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=flfsg-longevity-is-an-imperative-from-a-public-health-perspective

Yuta Lee : L’avenir des thérapies par cellules souches et la prévention du vieillissement

Yuta Lee, fondateur et PDG d’Accelerated Biosciences, est un intervenant clé au Founders Longevity Forum à Singapour, où il discutera des avancées des thérapies par cellules souches et des défis réglementaires associés aux thérapies anti-âge. Le forum, qui réunira des experts de la science, de la santé et de l’investissement, mettra en lumière les progrès en matière de longévité et de santé, notamment l’importance croissante de Singapour en tant que pôle d’innovation dans ce domaine. Lee a dirigé sa société vers la commercialisation des cellules souches trophoblastiques humaines (hTSCs), une plateforme prometteuse en médecine régénérative, en obtenant plus de 49 brevets à travers le monde. Il souligne que l’industrie des cellules souches devrait atteindre une valeur de 56 milliards de dollars d’ici 2032, car les traitements traditionnels ne résolvent souvent pas les problèmes sous-jacents des maladies. Lee prévoit que dans les cinq à dix prochaines années, les avancées scientifiques démontreront l’efficacité de ces thérapies non seulement pour les soins curatifs, mais aussi pour la prévention des maladies, ouvrant la voie à une nouvelle approche de la longévité et de la santé. Cependant, il fait face à des obstacles réglementaires, car le vieillissement n’est pas reconnu comme une indication par la FDA ou l’EMA, ce qui complique la recherche de financements pour des traitements préventifs. Lee et son équipe collaborent avec le National Institute on Aging pour utiliser les exosomes dérivés des hTSCs dans le traitement des cellules sénescentes, qui sont liées à de nombreuses maladies chroniques. Leur vision à long terme inclut des essais cliniques sur des indications reconnues, ce qui pourrait ouvrir la voie à des applications plus larges pour le vieillissement et la santé. Avec des études précliniques en cours et des tests à venir, Lee reste optimiste quant à l’avenir des thérapies cellulaires dans l’amélioration de la durée de vie en bonne santé. Source : https://longevity.technology/news/longevity-really-resides-in-prevention/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=longevity-really-resides-in-prevention

L’avenir des thérapies cellulaires selon Yuta Lee : prévention et défis réglementaires

Yuta Lee, fondateur et PDG d’Accelerated Biosciences, se positionne comme une voix influente dans le domaine des thérapies cellulaires, notamment en ce qui concerne les cellules souches trophoblastiques humaines (hTSCs). Lors du Founders Longevity Forum à Singapour, il aborde le potentiel des thérapies cellulaires pour améliorer la santé et la longévité, tout en soulignant les défis réglementaires associés à l’approbation des thérapies anti-âge. Lee fait valoir que l’industrie des cellules souches devrait connaître une croissance significative, atteignant plus de 56 milliards de dollars d’ici 2032, en raison de l’évolution des traitements vers des solutions curatives plutôt que palliatives. Il évoque également l’importance de la prévention dans le cadre des soins de santé, notant que l’approche actuelle est axée sur le traitement des maladies une fois qu’elles se sont manifestées. Les obstacles réglementaires, tels que le fait que le vieillissement ne soit pas reconnu comme une indication par les agences comme la FDA ou l’EMA, compliquent la recherche de financements pour des thérapeutiques préventives. Lee et son équipe collaborent avec le National Institute on Aging pour utiliser les exosomes dérivés des hTSCs dans le cadre d’études précliniques sur la sénescence cellulaire, une caractéristique du vieillissement. Leurs travaux visent à démontrer que ces exosomes peuvent atténuer les phénotypes sécrétoires associés à la sénescence, contribuant ainsi à traiter des conditions telles que l’hypertension résistante et le psoriasis. Lee est optimiste quant à l’avenir de ces thérapies et à leur potentiel pour transformer les soins de santé en se concentrant sur la prévention plutôt que sur le traitement des maladies établies. Une fois les études précliniques terminées, il prévoit de soumettre leurs résultats à la FDA pour commencer les essais cliniques. Cette recherche pourrait non seulement avoir un impact sur le marché américain, mais aussi ouvrir des portes à une utilisation mondiale des thérapies développées. Source : https://longevity.technology/news/longevity-really-resides-in-prevention/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=longevity-really-resides-in-prevention