Étiquette : régénération musculaire

Rétablir la fonction des cellules souches musculaires vieillissantes grâce à la prostaglandine E2

Les chercheurs se concentrent sur un mécanisme de signalisation qui diminue avec l’âge, notamment l’interaction entre la prostaglandine E2 (PGE2) circulante et son récepteur EP4 sur les cellules souches musculaires. Il a été observé que les niveaux de PGE2 et de son récepteur diminuent avec l’âge, ce qui semble altérer de manière générale la fonction des cellules souches musculaires. Des études antérieures ont établi que PGE2 joue un rôle crucial dans la régénération des muscles après une blessure, en signalant aux cellules souches musculaires de se mobiliser pour réparer les tissus endommagés, particulièrement chez les jeunes souris. Cependant, chez les souris âgées, l’expression du récepteur EP4 sur les cellules souches musculaires est soit absente, soit réduite de moitié par rapport aux jeunes cellules souches. Les chercheurs notent que la diminution des niveaux de PGE2 et de son récepteur entraîne une signalisation affaiblie, comparant cela à un réveil qui ne sonne plus assez fort pour activer les cellules souches. Cependant, il est possible de surmonter les effets du vieillissement et de réinitialiser l’intensité de ce signal cellulaire. Dans leurs études, ils ont administré une forme stable de PGE2 à des souris âgées après une blessure musculaire, en association avec un exercice physique. Les souris traitées ont gagné plus de masse musculaire et étaient plus fortes que les souris non traitées. Cette recherche a révélé que le traitement par PGE2 restaure la fonction des cellules souches en modulant l’activité de facteurs de transcription clés, inversant ainsi de nombreux changements liés à l’âge. Les preuves suggèrent que PGE2 n’agit pas uniquement sur un mécanisme ; il peut également bénéficier aux fibres musculaires et aux neurones qui innervent le muscle. De plus, la PGE2 a été impliquée dans le processus de régénération et la signalisation pour d’autres tissus comme l’intestin et le foie, ouvrant ainsi la voie à des approches qui pourraient restaurer la capacité de renouvellement d’autres tissus âgés. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/06/prostaglandin-e2-delivery-improves-stem-cell-function-in-aged-muscle/

Collaboration stratégique entre Juvena Therapeutics et Eli Lilly pour améliorer la santé musculaire et la composition corporelle

Juvena Therapeutics, une entreprise de biotechnologie axée sur la longévité, a récemment annoncé un partenariat de collaboration de recherche et de licence mondiale avec Eli Lilly, un géant pharmaceutique. L’objectif de cette collaboration est de découvrir et de développer des candidats médicaments capables de traiter des conditions telles que la fragilité et l’obésité. Juvena utilisera sa plateforme d’intelligence artificielle pour identifier de nouvelles thérapies à partir de sa bibliothèque de protéines dérivées de cellules souches, visant à améliorer la masse musculaire, la fonction et la composition corporelle globale. Selon les termes de l’accord, Juvena recevra un paiement initial, un investissement en capital de Lilly et des paiements potentiels liés au développement et à la commercialisation. Lilly obtiendra les droits exclusifs sur les candidats principaux identifiés et assumera leur développement et commercialisation. Dr Hanadie Yousef, cofondatrice et PDG de Juvena, a souligné que la société est éligible à recevoir plus de 650 millions de dollars en paiements de recherche, développement et commercialisation. Ce partenariat intervient alors que les entreprises pharmaceutiques cherchent à capitaliser sur le succès des agonistes GLP-1 dans le traitement de l’obésité, en s’attaquant à des problèmes comme la perte de masse musculaire associée à la perte de poids induite médicalement. Juvena se concentre sur le potentiel thérapeutique des protéines de signalisation sécrétées dérivées de cellules souches humaines et utilise sa plateforme de découverte de médicaments alimentée par l’IA, JuvNET, pour optimiser les candidats médicaments biologiques. L’entreprise a déjà constitué un pipeline diversifié de biologiques ciblant les maladies musculaires chroniques et métaboliques, avec plus de 50 protéines identifiées ayant des applications thérapeutiques. Parmi elles se trouve JUV-161, qui a récemment débuté des essais cliniques et est basée sur une protéine sécrétée naturellement soutenant la régénération musculaire. Un autre programme, JUV-112, vise à favoriser la dégradation des graisses et à augmenter la dépense énergétique sans supprimer l’appétit ni réduire la masse musculaire. La nouvelle collaboration vise à accélérer la découverte de traitements qui non seulement traitent l’obésité et la fragilité, mais aussi promeuvent la santé métabolique et la résilience à long terme. Dr Jeremy O’Connell, cofondateur de Juvena, a exprimé que l’obésité affecte une personne sur huit dans le monde et que tous méritent une chance d’améliorer leur santé. En combinant l’expérience de Lilly dans les maladies métaboliques avec l’expertise de Juvena en IA et la compréhension des protéines sécrétées par les cellules souches humaines, ils visent à accélérer l’innovation qui fait progresser les normes de soins dans la gestion de l’obésité. Source : https://longevity.technology/news/juvena-flexes-muscles-in-650m-collaboration-deal-with-lilly/

Juvena Therapeutics lance un essai clinique pour une thérapie de régénération musculaire

Juvena Therapeutics, une entreprise de biotechnologie axée sur la longévité, a lancé son premier essai clinique humain pour sa thérapie biologique phare, JUV-161, conçue pour régénérer le tissu musculaire. Ce traitement, appelé ‘insuline pour les muscles’, a montré son efficacité dans des modèles précliniques en favorisant la formation des fibres musculaires, en inversant l’atrophie musculaire, en améliorant la force et l’endurance, ainsi qu’en optimisant la santé métabolique. JUV-161 est actuellement exploré pour le traitement de la dystrophie myotonique de type 1 (DM1), une maladie héréditaire débilitante sans traitements approuvés, qui entraîne une dégénérescence musculaire progressive, des complications cardiaques, des cataractes et une résistance à l’insuline. L’année dernière, ce traitement a reçu la désignation de médicament orphelin par la FDA. Le premier essai, qui recrute des participants en Australie, est une étude à dose unique croissante visant à évaluer la sécurité, la tolérabilité, la pharmacocinétique et la pharmacodynamie chez des volontaires adultes en bonne santé. Cet essai soutient la stratégie plus large de la société, qui consiste à développer JUV-161 pour plusieurs indications de maladies musculaires. La société prévoit de déposer une demande de nouveau médicament expérimental l’année prochaine pour passer aux études de phase II chez des patients atteints de DM1 congénitale et de sarcopénie. Le PDG de Juvena, Dr Hanadie Yousef, a exprimé son enthousiasme pour le potentiel d’application de JUV-161, qui pourrait restaurer la santé musculaire et améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de DM1 ainsi que d’autres conditions sarcopéniques liées au vieillissement, à l’obésité ou au diabète. JUV-161 repose sur une forme ingénierie de l’IGF2 (Insulin-like Growth Factor 2) et vise à restaurer la signalisation AKT, une voie clé régulant la croissance musculaire, la survie et le métabolisme, souvent altérée dans les maladies et le vieillissement. Juvena se distingue par sa plateforme de découverte de médicaments, JuvNET, qui intègre l’IA avec la biologie du secretome des cellules souches pour identifier et concevoir des protéines thérapeutiques. La société a identifié plus de 50 candidats biologiquement actifs avec un potentiel thérapeutique pour traiter des troubles musculaires chroniques et métaboliques, comme JUV-112, un candidat ciblant l’obésité qui induit une perte de poids par une augmentation de la dépense énergétique plutôt que par la suppression de l’appétit. En 2022, Juvena a levé 41 millions de dollars lors d’un tour de financement de série A, portant son financement total à 50 millions de dollars. Source : https://longevity.technology/news/juvena-kicks-off-first-human-trial-of-muscle-regeneration-therapy/

L’impact de l’inhibition de HDAC11 sur la régénération musculaire et la sarcopénie chez les souris âgées

Les chercheurs ont découvert que l’ingénierie génétique visant à réduire l’expression de HDAC11 modifie favorablement le métabolisme des tissus musculaires chez les souris, quel que soit leur âge. Cette modification ralentit la perte de masse et de force musculaires, bien connue chez les souris âgées, et améliore la régénération musculaire. Des petites molécules inhibitrices de HDAC11 ont été identifiées par la communauté de recherche sur le cancer, et il est prévu d’évaluer leur capacité à améliorer la fonction musculaire chez les souris âgées. La sarcopénie, définie comme la perte progressive de la masse et de la fonction musculaire associée au vieillissement, a des effets dévastateurs sur la qualité de vie des personnes âgées. Le vieillissement musculaire est marqué par l’atrophie musculaire et la diminution de la capacité de réparation musculaire, notamment une réduction du pool de cellules souches musculaires, ce qui entrave la récupération après une blessure. HDAC11, membre le plus récent de la famille des HDAC, est fortement exprimé dans les muscles squelettiques. Des travaux récents ont montré qu’une déficience génétique en HDAC11 augmente la régénération musculaire, la fonction mitochondriale et améliore globalement les performances musculaires chez les souris jeunes. Cette étude explore pour la première fois les conséquences fonctionnelles de la déficience en HDAC11 chez les souris âgées, tant en termes d’homéostasie que de régénération musculaire. Les souris âgées dépourvues de HDAC11 présentent une atrophie musculaire atténuée et une fragmentation postsynaptique de la jonction neuromusculaire, sans différences significatives dans le nombre ou le diamètre des axones myélinisés des nerfs périphériques. On observe également le maintien du réservoir de cellules souches musculaires et une régénération musculaire avancée après une blessure. La déplétion d’HDAC11 améliore l’oxydation des acides gras mitochondriaux et atténue les altérations liées à l’âge de la composition des acides gras squelettiques, réduisant considérablement le ratio des acides gras oméga-6/oméga-3 et améliorant significativement l’indice oméga-3. Cela explique l’amélioration de la force musculaire et de la résistance à la fatigue, ainsi qu’une réduction de la mortalité. En résumé, nos résultats indiquent qu’HDAC11 représente une nouvelle cible pour le traitement de la sarcopénie. Il est important de noter que des inhibiteurs sélectifs d’HDAC11 ont récemment été développés, offrant une nouvelle approche thérapeutique pour ralentir le processus de vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/hdac11-deficiency-slows-muscle-aging/

Impact des cellules sénescentes sur la régénération musculaire et l’âge épigénétique

Les cellules sénescentes s’accumulent avec l’âge, entraînant des dysfonctionnements cellulaires et tissulaires. Leur élimination par des traitements sénolytiques a démontré des résultats prometteurs lors d’études sur des animaux, avec des essais cliniques humains qui montrent des résultats initiaux encourageants. Bien que ces cellules soient souvent perçues comme nuisibles, elles jouent également un rôle dans la régénération après une blessure et la suppression du cancer, mais uniquement lorsqu’elles sont présentes pendant une courte période. Dans une étude récente, les chercheurs ont observé les changements dans l’âge épigénétique causés par un traitement sénolytique sur des tissus musculaires âgés et blessés. Ils ont constaté que l’élimination des cellules sénescentes favorisait la régénération chez des souris âgées. Le sénolytique étudié agit en inhibant la liaison entre p53 et MDM2, une approche moins étudiée que les inhibiteurs de la famille BCL2 dans le contexte de l’élimination des cellules sénescentes, mais qui présente un intérêt dans le domaine du cancer.

L’émergence des cellules sénescentes est liée au vieillissement et aux blessures. Leur contribution à l’âge de méthylation de l’ADN (DNAmAGE) in vivo reste incertaine. En outre, la thérapie par cellules souches pourrait induire un « rajeunissement », mais l’impact de la régénération tissulaire contrôlée par les cellules souches résidentes sur le DNAmAGE tissulaire global n’est pas clair. Un groupe de recherche a évalué le DNAmAGE avec ou sans sénolytiques chez des souris mâles âgées (24-25 mois) 35 jours après une guérison musculaire induite par BaCl2, en comparaison avec des souris jeunes blessées (5-6 mois) sans sénolytiques.

Les résultats montrent que le DNAmAGE a été décéléré jusqu’à 68 % après une blessure dans le muscle âgé, et que la récupération après blessure avec des sénolytiques a encore décéléré modestement ce DNAmAGE. Environ un quart des sites CpG mesurés ont été altérés par la blessure puis la récupération, indépendamment des sénolytiques dans le muscle âgé. Les changements de méthylation spécifiques causés par les sénolytiques incluaient la régulation différentielle de gènes tels que Col, Hdac, Hox, et Wnt, qui ont probablement contribué à une meilleure régénération. Le remodelage de la matrice extracellulaire, analysé histologiquement, était en accord avec les découvertes méthylomiques observées avec les sénolytiques.

Sans l’utilisation de sénolytiques, la régénération avait un effet contrasté chez les jeunes souris, n’influençant pas ou accélérant modestement le DNAmAGE. En comparant la récupération après blessure chez les jeunes et les vieux sans sénolytiques à l’aide d’une intégration transcriptomique-méthylomique, les chercheurs ont identifié un profil moléculaire plus coordonné chez les jeunes souris, ainsi qu’une régulation différentielle de gènes impliqués dans la performance des cellules souches musculaires. La blessure musculaire et les cellules sénescentes influencent le DNAmAGE, et le vieillissement a un impact sur le paysage transcriptomique-méthylomique après la reformation tissulaire guidée par les cellules souches résidentes. Ces données sont pertinentes pour comprendre la plasticité musculaire avec l’âge et pour développer des thérapies visant à remodeler le collagène et à cibler la sénescence. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/effects-of-senolytic-treatment-on-epigenetic-age-in-mouse-muscle-tissue/

Impact de l’exercice sur la sénescence cellulaire et la santé métabolique

Le texte aborde la question de la charge des cellules sénescentes dans les tissus des personnes âgées ou obèses, en explorant la dynamique de cette charge et la possibilité de la réduire par des circonstances telles que l’exercice. Les cellules sénescentes apparaissent constamment tout au long de la vie et peuvent être éliminées par le système immunitaire ou par des mécanismes de mort cellulaire programmée. Cependant, cette élimination diminue avec l’âge, et il est suggéré que le rythme de formation des cellules sénescentes pourrait être plus élevé dans les tissus soumis au stress moléculaire de l’âge ou à un métabolisme aberrant lié à l’obésité. Il est noté que les individus obèses ont une charge plus élevée de cellules sénescentes que leurs pairs du même âge, ce qui soulève des questions sur l’impact des choix de mode de vie sur cette charge.

Le texte examine également la possibilité d’obtenir des effets similaires à ceux d’une thérapie sénolytique, qui vise à éliminer les cellules sénescentes, grâce à l’exercice physique. Il semble que ralentir la création de cellules sénescentes ou améliorer progressivement leur élimination par le système immunitaire pourrait réduire leur nombre au fil du temps. Une étude mentionnée sur des cellules sénescentes dans la peau a montré que même chez les personnes âgées, le système immunitaire continue de détruire les cellules sénescentes, suggérant qu’avec un rythme de création plus lent, le système immunitaire pourrait rattraper le retard et réduire la charge de ces cellules. Cependant, l’ampleur de l’effet de l’exercice sur la charge de sénescence cellulaire semble limitée, le texte citant des données qui montrent que l’exercice n’est pas aussi efficace qu’un médicament sénolytique après seulement quatre semaines d’entraînement physique.

Il est également mentionné que la recherche sur l’impact des choix de mode de vie sur la sénescence cellulaire est encore limitée. Les résultats impressionnants des thérapies sénolytiques chez les souris soulignent des différences significatives par rapport à l’exercice physique chez les souris, laissant penser qu’une période de six mois d’exercice pourrait ne pas atteindre les mêmes résultats qu’un traitement sénolytique robuste.

Le texte explique que la sénescence cellulaire est un mécanisme de vieillissement conservé, caractérisé par l’arrêt irréversible du cycle cellulaire et des altérations fonctionnelles, contribuant à l’inflammation chronique et à la dysfonction tissulaire. L’accumulation de cellules sénescentes dans les tissus, notamment dans les muscles squelettiques, peut entraîner une sarcopénie, une perte de masse musculaire et de force liée à l’âge. La santé musculaire est cruciale pour prévenir des résultats métaboliques défavorables, car les muscles squelettiques sont des sites principaux pour l’absorption du glucose. L’obésité est un facteur de risque bien établi pour de nombreuses maladies chroniques et peut accélérer le vieillissement dans les tissus métaboliques en favorisant la sénescence cellulaire.

Le texte souligne l’importance de l’exercice physique comme stratégie efficace pour préserver la fonction musculaire et la santé métabolique, tout en réduisant le risque de maladies chroniques liées à l’âge. Les interventions d’exercice ont montré des améliorations significatives des paramètres métaboliques, une réduction des marqueurs de sénescence et une activation des réponses des cellules satellites. Les découvertes suggèrent que la sénescence affecte négativement les cellules satellites en réduisant l’expression des gènes régulateurs clés et en altérant la signalisation de l’insuline. En conclusion, l’exercice physique pourrait constituer une stratégie thérapeutique potentielle pour atténuer les effets de la sénescence cellulaire sur la santé musculaire et métabolique chez l’humain. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/a-physical-activity-study-in-obese-individuals-suggests-the-burden-of-senescent-cells-is-to-some-degree-dynamic/

MUVON : Une technologie de régénération musculaire prometteuse pour la santé des femmes

MUVON Therapeutics, une entreprise suisse de biotechnologie, a récemment partagé des résultats intermédiaires positifs de son essai clinique de phase 2, qui étudie une thérapie de régénération des tissus musculaires squelettiques pour traiter l’incontinence urinaire de stress chez les femmes. Les résultats préliminaires, basés sur des données de 10 patientes suivies pendant au moins six mois après l’injection du produit, ont conduit à la recommandation de la poursuite de l’étude par le Conseil international de surveillance de la sécurité des données. MUVON prévoit de publier les résultats finaux de l’étude d’ici le troisième trimestre de 2025. Dr Deana Mohr, la co-fondatrice et PDG de MUVON, a partagé son parcours inspirant dans le domaine de la médecine régénérative, qui a débuté lors de ses études de doctorat à l’ETH Zurich. Elle a été frappée par les dommages musculaires causés par l’accouchement, ce qui l’a poussée à se concentrer sur l’aide aux femmes souffrant de ces effets débilitants, en particulier l’incontinence urinaire de stress, qui touche jusqu’à 40 % des femmes de plus de 40 ans. Mohr a mené des expériences sur des animaux, observant des résultats prometteurs qui ont conduit à l’approbation des essais chez l’homme avant même sa défense de thèse, ce qui a permis de fonder MUVON en 2020. L’accent mis par MUVON sur la régénération musculaire personnalisée, en se concentrant sur les muscles petits mais cruciaux, la distingue des autres entreprises de médecine régénérative qui se concentrent souvent sur des maladies musculaires génétiques et des muscles plus grands. Le processus consiste à prélever une biopsie musculaire, à isoler les cellules précursors musculaires, et à les injecter dans le muscle endommagé. Cette approche autologue et non modifiée génétiquement vise à assurer la sécurité et l’acceptation par les patients. MUVON aspire à offrir des solutions de médecine régénérative à un coût abordable, visant à rendre ces traitements accessibles à un large public. Avec des données prometteuses en phase 1 et un essai en phase 2 en cours, Mohr est optimiste quant à l’obtention d’une première thérapie approuvée. Elle prévoit la réalisation d’un essai multicentrique à grande échelle pour confirmer l’efficacité et la sécurité du traitement avant de rechercher l’approbation commerciale en Europe et aux États-Unis. MUVON a également réussi à lever des fonds non dilutifs significatifs pour soutenir ses travaux cliniques et envisage de lever 20 millions de dollars supplémentaires avant la publication des résultats finaux de la phase 2. Mohr voit un potentiel pour la technologie de MUVON afin d’adresser d’autres conditions musculaires dans un avenir proche, soulignant l’importance de la régénération musculaire pour améliorer la résilience physique et la qualité de vie, en particulier chez les populations vieillissantes. Source : https://longevity.technology/news/personalized-approach-to-muscle-regeneration-holds-promise-for-longevity/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=personalized-approach-to-muscle-regeneration-holds-promise-for-longevity