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Dysfonction mitochondriale et régénération musculaire liée à l’âge

Chaque cellule contient des centaines de mitochondries, qui sont les descendants de bactéries symbiotiques anciennes. Ces mitochondries ont leur propre ADN, se répliquent pour maintenir leur nombre et sont responsables de la production de l’adénosine triphosphate (ATP), la molécule qui stocke l’énergie chimique nécessaire au fonctionnement des cellules. Comme toutes les structures cellulaires, les mitochondries subissent des dommages constants. Les mitochondries endommagées et dysfonctionnelles sont éliminées par le processus de mitophagie, qui est essentiel pour le maintien de la qualité cellulaire. Cependant, avec l’âge, ce contrôle de qualité s’affaiblit, et l’expression des gènes nécessaires au bon fonctionnement mitochondrial se dégrade. L’ADN mitochondrial subit des dommages qui dégradent davantage sa fonction, perturbant ainsi le fonctionnement des cellules et des tissus, contribuant aux manifestations du vieillissement dégénératif. Bien que ce texte se concentre sur le tissu musculaire, des histoires analogues peuvent être racontées pour tout tissu du corps vieillissant. À mesure que la population mondiale vieillit, le nombre d’individus souffrant de maladies dégénératives liées à l’âge augmente. Avec l’âge, le muscle squelettique subit une infiltration de stress oxydatif progressive, accompagnée de facteurs néfastes tels qu’une synthèse protéique altérée et des mutations de l’ADN mitochondrial, culminant en une dysfonction mitochondriale. Les cellules souches musculaires, essentielles pour la régénération du muscle squelettique, connaissent également un déclin fonctionnel, entraînant des dommages irréversibles à l’intégrité musculaire chez les personnes âgées. Un facteur critique contribuant à ces problèmes est la perte de métabolisme et de fonction mitochondriale dans les cellules souches musculaires. Le système de contrôle de la qualité mitochondriale joue un rôle clé en modulant les anomalies liées au vieillissement dans le métabolisme énergétique et le déséquilibre redox. Les mitochondries répondent aux demandes fonctionnelles par des processus tels que la fission, la fusion et la mitophagie. L’importance de la morphologie et de la dynamique mitochondriale dans les mécanismes de régénération musculaire a été constamment soulignée. Cette revue fournit un résumé complet des avancées récentes dans la compréhension des mécanismes de dysfonction mitochondriale liés au vieillissement et de leur rôle dans l’entrave à la régénération du muscle squelettique. De plus, elle présente de nouvelles perspectives sur les approches thérapeutiques pour traiter les myopathies liées à l’âge. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/mitochondrial-dysfunction-in-the-aging-of-muscle-tissue/

La Conférence Klotho : Un Tournant dans la Science de la Longévité

L’événement marquant de septembre à Irvine, Californie, est le premier Klotho Conference, qui rassemblera des chercheurs de premier plan, des cliniciens et des innovateurs biotechnologiques pour explorer le rôle de la protéine Klotho, liée à la longévité. Découverte en 1997, Klotho est associée à un vieillissement plus sain et est maintenant considérée comme une cible thérapeutique prometteuse. Ce congrès de deux jours se tiendra au UCI Cove Beall Applied Innovation Center, où seront abordés divers thèmes allant de la résilience cognitive à la régénération musculaire, en passant par la santé immunitaire et le vieillissement biologique. L’événement est organisé par Lionheart Health, qui a développé une série d’interventions liées à Klotho. Un retraite de bien-être de trois jours à Laguna Beach suivra le congrès, offrant une immersion holistique dans un mode de vie axé sur la longévité. La science du vieillissement, en évolution rapide, se déplace de la théorie à la pratique, et Klotho devient un acteur central dans le domaine de la gérontologie. L’événement mettra en lumière des recherches sur les effets protecteurs de Klotho, qui a des implications pour la santé cognitive, la fonction musculaire, la fonction immunitaire et le vieillissement biologique. Le programme de la conférence inclut des présentations sur des sujets variés tels que la recherche sur le cerveau, la régénération musculo-squelettique, les thérapies géniques et la médecine esthétique. Des intervenants renommés tels que le Dr Makoto Kuro-o, qui a identifié Klotho, prendront la parole lors de cet événement. Lionheart Health présente une approche qui allie diagnostics et interventions personnalisées, en intégrant des analyses de biomarqueurs sanguins et des plans de traitement sur mesure. En plus de ses cliniques, Lionheart a lancé un programme de licence permettant à d’autres fournisseurs de proposer ses thérapies et technologies, élargissant ainsi l’accès tout en maintenant une supervision clinique. La conférence Klotho représente non seulement un rassemblement scientifique, mais aussi une plateforme pour construire une communauté et une collaboration commerciale dans le domaine de la longévité. À mesure que la science de la longévité évolue, des protéines comme Klotho sont considérées comme des leviers potentiels pour rééquilibrer la physiologie du vieillissement. Les participants à la conférence auront également accès à des offres exclusives, y compris des remises sur les thérapies Klotho et des tests diagnostiques. Source : https://longevity.technology/news/klotho-in-focus-as-first-dedicated-conference-arrives-in-california/

Avancées dans la régénération du cartilage : Nanoparticules et nouvelles thérapies

Le cartilage est un tissu à faible capacité de régénération, ce qui en fait une zone vulnérable au vieillissement et aux blessures articulaires. Malgré cela, le cartilage se forme durant le développement, ce qui indique qu’il existe des programmes de régénération qui pourraient être activés par des thérapies appropriées. Des chercheurs ont développé une approche utilisant des nanoparticules ciblées pour livrer un chargement thérapeutique aux chondrocytes dans les tissus cartilagineux endommagés. Cette méthode a permis d’améliorer la fonction mitochondriale et la capacité de régénération du cartilage. Dans le traitement de l’arthrose, un défi majeur réside dans le fait que les injections intra-articulaires conventionnelles ne pénètrent que superficiellement et entraînent une libération incontrôlée du médicament. Des nanoparticules de silice mésoporeuses cationiques, modifiées par des acides aminés, ont été conjuguées avec des peptides ciblant le cartilage pour créer une architecture semblable à un cheval de Troie visant à envelopper le fucoïdan prochondrogénique. Des microsphères d’hydrogel, composées de méthacryloyl de gélatine et de méthacryloyl de sulfate de chondroïtine, ont été fabriquées à l’aide d’une plateforme microfluidique pour la livraison de cargaison. Ces microsphères nanoparticule-hydrogel cationiques (CTNM@FU) possèdent des caractéristiques programmables en trois étapes qui permettent un transport réactif vers le cartilage blessé, une pénétration efficace de la matrice extracellulaire du cartilage et une entrée sélective dans les chondrocytes, tout en échappant aux lysosomes et en libérant des bio-activateurs. Le métabolisme cartilagineux altéré a été significativement inversé grâce à la co-culture avec CTNM@FU. L’administration intra-articulaire de CTNM@FU a non seulement atténué la dégénérescence du cartilage, mais a également accéléré la formation de nouveau cartilage. Mécaniquement, CTNM@FU a protégé le cartilage en activant SIRT3, améliorant ainsi l’énergie mitochondriale et contrant le vieillissement. Collectivement, une stratégie guidée spatiotemporellement permet des traitements plus précis pour les troubles articulaires dégénératifs. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/improving-mitochondrial-function-in-chondrocytes-to-improve-cartilage-regeneration/

Impact du vieillissement sur la régénération musculaire : rôle des macrophages et de la sélénoprotéine P

Le vieillissement a un impact négatif sur la régénération musculaire pour des raisons qui ne sont pas complètement comprises. Cette incompréhension découle en partie du fait que la régénération musculaire implique un ensemble complexe d’interactions entre différents types de cellules, dont les comportements évoluent au fil du temps en réponse aux blessures. Il est bien établi que le vieillissement altère l’activité des cellules souches musculaires, modifie les niches où résident ces cellules, et perturbe le comportement des cellules immunitaires. Les mécanismes de cette dégradation sont encore mal connus, mais il existe des points de départ pour la recherche. Par exemple, l’inflammation chronique liée à l’âge peut interférer avec la signalisation inflammatoire normale qui suit une blessure. Les chercheurs cherchent à identifier les mécanismes réglementaires spécifiques qui entraînent des réactions inadaptées des cellules dans les muscles âgés blessés, avec pour objectif le développement de thérapies ciblant ces mécanismes. Ces approches ne réparent pas les dommages sous-jacents, mais peuvent atténuer la réponse à ces dommages. Un article récent illustre ce type de recherche, en soulignant comment les macrophages dans les muscles âgés sont altérés, ce qui réduit leur capacité de régénération. Il a été observé qu’il y a une réduction de la sélénoprotéine P dans ces macrophages, et des expériences visant à inhiber ou à stimuler les niveaux de cette protéine montrent que cela peut respectivement diminuer ou augmenter la capacité régénérative. Cependant, le rôle de la sélénoprotéine P dans la biologie cellulaire n’est pas bien compris, bien qu’elle soit considérée comme une molécule antioxydante. L’article conclut que le vieillissement des cellules du niche des cellules souches musculaires est asynchrone et établit la sélénoprotéine P comme un facteur clé du déclin de la régénération musculaire liée à l’âge. En résumé, le vieillissement entraîne des modifications tant intrinsèques qu’extrinsèques qui affectent la régénération musculaire, rendant nécessaire une meilleure compréhension des interactions cellulaires et des mécanismes moléculaires en jeu. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/age-related-loss-of-selenoprotein-p-in-macrophages-impairs-muscle-regeneration/

Restauration de la masse osseuse par les vésicules extracellulaires dérivées de cellules progénitrices de bois de cerf chez les primates

Des chercheurs publiant dans le magazine Nature Aging ont découvert que les vésicules extracellulaires (EVs) dérivées des cellules progénitrices du blastème de bois de cerf (ABPCs) peuvent restaurer la masse osseuse chez les macaques rhésus. Les vésicules extracellulaires ne sont pas une nouveauté dans la recherche sur le rajeunissement, ayant montré des avantages pour le cœur et une efficacité contre la sénescence cellulaire. En raison de leur origine de cellules souches, elles ne présentent pas de problèmes de rejet immunitaire. Les bois de cerf sont l’unique organe à se régénérer complètement à l’âge adulte, ce qui en fait une source attrayante d’EVs pro-régénération. Une étude a montré que les ABPCs restent robustes même après 50 cycles cellulaires et que leurs EVs sont un potentiel traitement pour l’arthrite. Les chercheurs ont d’abord comparé les ABPCs à des cellules souches de moelle osseuse (BMSCs) provenant de rats âgés et fœtaux. Les ABPCs se sont multipliées beaucoup plus rapidement, avec un taux de croissance presque six fois supérieur à celui des cellules adultes et trois fois plus rapide que celui des cellules fœtales, tout en présentant des marqueurs de sénescence significativement plus bas. Ils produisent également beaucoup plus d’EVs, contribuant à leur efficacité. Les EVs dérivés d’ABPCs se sont révélés plus efficaces que ceux dérivés de BMSCs fœtaux, atténuant le vieillissement et favorisant la fonction cellulaire. Un mRNA crucial, Prkar2a, a été identifié comme responsable d’une grande partie de cet effet. Les chercheurs ont ensuite administré divers EVs à des souris âgées pendant quatre semaines, notant une amélioration substantielle de la résistance osseuse et de la densité minérale chez le groupe ABPC. De plus, ces EVs ont montré des bénéfices systémiques, tels qu’une meilleure équilibre et moins de fatigue, ainsi qu’une réduction des marqueurs inflammatoires. Les effets positifs se sont également manifestés sur les reins et le foie des souris traitées. Les chercheurs ont observé des améliorations des fonctions cérébrales, avec des souris montrant moins d’anxiété dans des tests comportementaux. Les macaques rhésus ont également bénéficié de ces EVs, avec une augmentation de leur mobilité et une amélioration de la fonction cellulaire. Bien que les chercheurs ne recommandent pas encore l’utilisation des EVs dérivées d’ABPCs pour les humains en raison de préoccupations potentielles concernant les tumeurs, ils considèrent que ces découvertes ouvrent la voie à des traitements futurs. Il pourrait être possible d’isoler les facteurs clés, comme Prkar2a, pour une administration directe. Source : https://www.lifespan.io/news/vesicles-from-antler-cells-restore-bone-in-monkeys/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=vesicles-from-antler-cells-restore-bone-in-monkeys

La régénération cardiaque : ce que les poissons-zèbres nous apprennent

Certain espèces, telles que les salamandres et les poissons-zèbres, possèdent la capacité de réactiver des programmes de développement embryonnaire après une blessure afin de régénérer des membres et même des parties majeures d’organes vitaux. Les mammifères partagent également cette capacité de développement embryonnaire, ce qui suscite l’espoir que tous les mécanismes biochimiques nécessaires à la régénération complète des organes existent encore chez les mammifères adultes, mais sont simplement réprimés d’une certaine manière. Les chercheurs explorent la régénération exceptionnelle d’espèces comme les poissons-zèbres pour découvrir des mécanismes de contrôle qui pourraient être manipulés afin de déclencher la même régénération exceptionnelle chez les humains et d’autres mammifères. Cependant, il reste à voir combien de temps cela prendra et si les options seront aussi simples qu’espéré.

Les humains ne peuvent pas régénérer le muscle cardiaque endommagé par la maladie, mais les scientifiques savent depuis longtemps que certains animaux, comme les poissons-zèbres, peuvent le faire. Le cœur est composé de différents types de cellules, y compris celles qui forment le muscle, les nerfs et les vaisseaux sanguins. Environ 12 à 15 % des cellules cardiaques chez les poissons-zèbres proviennent d’une population spécifique de cellules souches appelées cellules de la crête neurale. Les humains possèdent des cellules de la crête neurale analogues, qui donnent naissance à divers types de cellules dans presque tous les organes du corps. Pour une raison quelconque, les poissons-zèbres et quelques autres animaux conservent la capacité de reconstruire des tissus dérivés de la crête neurale à l’âge adulte, tandis que les humains ont perdu cette capacité. Ces animaux ne se contentent pas de réparer les tissus endommagés. Dans le cœur, les cellules autour d’une blessure retournent à un état indifférencié, puis passent de nouveau par le développement pour produire un nouveau muscle cardiaque, ou cardiomyocytes.

Dans une recherche récemment rapportée, les scientifiques ont utilisé la génomique à cellule unique pour profiler tous les gènes exprimés par les cellules de la crête neurale en développement chez les poissons-zèbres qui vont se différencier en cellules musculaires cardiaques. Ils ont ensuite reconstitué les gènes exprimés après avoir coupé environ 20 % du ventricule cardiaque du poisson. Cette procédure ne semblait pas affecter le poisson, et après environ 30 jours, leurs cœurs étaient de nouveau entiers. En éliminant des gènes spécifiques avec CRISPR, ils ont identifié un certain nombre de gènes essentiels à la réactivation après une blessure, tous utilisés durant le développement embryonnaire pour construire le cœur. Un gène en particulier, appelé egr1, semble activer le circuit en premier et peut déclencher les autres, suggérant un rôle potentiel dans la régénération. Les chercheurs ont également identifié les activateurs qui activent ces gènes. Les activateurs sont des cibles prometteuses pour les thérapies basées sur CRISPR, car ils peuvent être manipulés pour augmenter ou diminuer l’expression du gène. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/further-exploration-of-the-biochemistry-of-zebrafish-heart-regeneration/

Immortal Dragons : Un Fonds d’Investissement pour Redéfinir la Longévité et la Santé

Immortal Dragons est un fonds d’investissement axé sur la longévité, récemment lancé avec 40 millions de dollars d’actifs sous gestion. Basé à Singapour, ce fonds a pour mission de catalyser des percées dans l’extension de la vie et la santé en investissant stratégiquement et en plaidant pour des technologies qui abordent le vieillissement et la mort comme des défis scientifiques à résoudre. Immortal Dragons soutient des projets dans divers domaines, tels que la xénotransplantation, la cryoconservation et la médecine régénérative, qui visent à remplacer ou réparer les systèmes biologiques vieillissants. Le fonds investit également dans des thérapies géniques ciblant les causes fondamentales du vieillissement, l’impression biographique 3D pour produire des tissus et organes thérapeutiques, ainsi que dans des infrastructures essentielles pour le secteur de la longévité, y compris des plateformes d’essais cliniques accélérés et des espaces réglementaires pour soutenir l’innovation. Immortal Dragons fonctionne sous une structure de capital unique, utilisant ses propres fonds pour investir rapidement dans des domaines sous-financés que le capital-risque traditionnel néglige souvent, en mettant l’accent sur l’impact plutôt que sur les retours économiques. Le fonds est guidé par Boyang Wang, un entrepreneur technologique passionné par la survie et la conscience humaine, qui croit que les défis liés au vieillissement et aux maladies sont des problèmes d’ingénierie que l’humanité peut surmonter. En plus de ses investissements financiers, Immortal Dragons s’engage également dans la promotion de la longévité à l’échelle mondiale. Le fonds traduit et publie des livres sur la longévité, diffuse des conférences d’experts sur des plateformes en langue chinoise, sponsorise des conférences internationales et soutient des initiatives telles que Vitalist Bay et la conférence sur la recherche sur le vieillissement et la découverte de médicaments (ARDD). Ces efforts visent à sensibiliser le public et à engager la communauté tout en favorisant la collaboration interculturelle et internationale. Immortal Dragons se positionne comme un pont entre les marchés est et ouest, intégrant investissement et plaidoyer pour repenser le vieillissement humain et accélérer l’arrivée d’un avenir où l’extension radicale de la vie est non seulement possible, mais accessible. Source : https://longevity.technology/news/radical-life-extension-fund-launches-in-singapore/

Immortal Dragons : Un Fonds d’Investissement Révolutionnaire pour la Longévité

Immortal Dragons est un fonds d’investissement axé sur la longévité, basé à Singapour, qui a annoncé une approche unique pour investir dans les technologies d’extension radicale de la vie. Avec 40 millions de dollars d’actifs sous gestion, Immortal Dragons se positionne pour redéfinir la manière dont le capital soutient les percées scientifiques dans le domaine de la longévité et de la santé. Au cœur de sa philosophie, le fonds considère le vieillissement et la mort non pas comme des inévitabilités, mais comme des défis techniques qui peuvent être surmontés grâce à l’innovation scientifique. Cette conviction guide chaque décision d’investissement, mettant l’accent sur les impacts plutôt que sur les rendements financiers. Immortal Dragons cible divers domaines au sein du secteur de la longévité, ayant déjà investi dans plus de 15 startups à la pointe de ces mutations, explorant des technologies dans plusieurs piliers stratégiques tels que le remplacement et la régénération des composants biologiques, la thérapie génique, l’impression biographique 3D et l’infrastructure de longévité. Boyang Wang, le fondateur, a souligné que le fonds est motivé par la volonté de créer un impact réel et de soutenir des projets ambitieux qui repoussent les limites de la science. En opérant avec la flexibilité d’une structure à un seul investisseur, Immortal Dragons peut diriger son capital vers des projets qui lui tiennent à cœur, permettant une action rapide et décisive. Ce modèle permet au fonds de soutenir des recherches sous-financées mais transformantes que les capital-risqueurs traditionnels pourraient négliger. Boyang Wang est également l’un des premiers bénéficiaires mondiaux de la thérapie génique de Minicircle, ce qui témoigne de la volonté du fonds d’embrasser la science de pointe. Au-delà des investissements conventionnels, Immortal Dragons s’engage à promouvoir une advocacy mondiale pour la longévité, en s’impliquant dans des initiatives de sensibilisation éducative et de création de communauté, comme la traduction de conférences scientifiques et la publication de livres sur le thème de la longévité. Le fonds a été salué par des universitaires de premier plan pour son approche proactive. Immortal Dragons se distingue par son engagement envers une vision audacieuse de l’extension de la vie humaine et continue de bâtir des ponts entre les marchés, le capital, la recherche et les institutions à travers diverses initiatives de sensibilisation. Source : https://www.lifespan.io/news/immortal-dragons-launches-40m-longevity-fund/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=immortal-dragons-launches-40m-longevity-fund

Création de cellules exprimant GDF11 pour améliorer la fibrose pulmonaire chez les souris

Dans un article publié dans la revue *Molecular Therapy*, des chercheurs ont rapporté la création de cellules exprimant le facteur régénératif GDF11, qui se sont révélées améliorer la fibrose dans un modèle murin. GDF11, tout comme d’autres facteurs, a suscité un intérêt considérable dans le cadre des maladies liées à l’âge. Cependant, les recherches sur ce facteur ont produit des résultats contradictoires, certains études indiquant qu’il pourrait nuire à la régénération musculaire, tandis que d’autres soutiennent qu’il pourrait être bénéfique. Les effets de GDF11 semblent dépendre du contexte, variant selon la dose, la maladie, la gravité de la fibrose et le type de tissu. Les difficultés rencontrées dans l’utilisation de GDF11 en tant que médicament incluent son coût élevé de fabrication et sa courte demi-vie dans l’organisme, rendant son dosage crucial pour éviter des effets indésirables. En réponse à ces défis, les chercheurs ont développé une lignée de cellules souches embryonnaires (CSE) qui produisent GDF11 de manière endogène et peuvent être activées pour le sécréter. Ils ont ensuite différencié des progéniteurs pulmonaires à partir de ces cellules modifiées, dotées d’un système de sécurité pour éliminer les cellules nuisibles qui prolifèrent trop rapidement. Dans leurs expériences, les chercheurs ont observé que les souris plus âgées exprimaient beaucoup moins le gène Gdf11 par rapport aux souris plus jeunes. En exposant certaines de ces souris à une blessure pulmonaire induite par la bléomycine, qui mimait la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) chez l’homme, ils ont constaté que les souris âgées ne récupéraient pas de la fibrose comme le faisaient les jeunes souris. L’exposition à la bléomycine avait diminué l’expression de Gdf11 chez les souris âgées comparées à des témoins sains du même âge. Les chercheurs ont également identifié une association négative entre GDF11 et le gène de fibrose S100a4, avec une augmentation du gène lié à la sénescence p16. En examinant les cellules alvéolaires de type II (AEC-II) du poumon, ils ont découvert que l’exposition à GDF11 recombiné restaurait l’expression de la protéine surfactante C, essentielle pour la fonction de ces cellules, et améliorait la fonction mitochondriale tout en réduisant le stress oxydatif. Les télomères de ces cellules étaient allongés grâce à GDF11, sans effets similaires sur les cellules jeunes. GDF11 a également permis de réduire les dommages à l’ADN et les gènes de sénescence, sans tuer les cellules sénescentes, le qualifiant de composé sénomorphe. Les chercheurs ont ensuite décrit les cellules qu’ils avaient créées, s’assurant qu’elles étaient engagées en tant que progéniteurs pulmonaires et ne produiraient GDF11 que lorsqu’elles seraient exposées à la doxycycline, un médicament qui n’existe pas dans la nature. Après avoir comparé les cellules pulmonaires blessées par la bléomycine en présence de GDF11 recombiné ou de cellules SC-GDF11, ils ont trouvé que les cellules exposées à GDF11 avaient des signes de sénescence cellulaires significativement réduits, les cellules SC-GDF11 étant encore plus efficaces. Enfin, lors d’expériences sur des souris âgées, les chercheurs ont administré SC-GDF11 deux semaines après l’administration de bléomycine. Les poumons des souris traitées avec SC-GDF11 ressemblaient beaucoup à ceux du groupe témoin, avec une densité pulmonaire normale et moins de fibrose, montrant une préservation de la fonction pulmonaire. Les analyses d’expression génique ont confirmé ces résultats, montrant que non seulement Gdf11 avait été restauré, mais également que divers marqueurs de sénescence avaient été significativement réduits. Bien que ces résultats soient prometteurs, il s’agit encore d’une étude sur des souris et des cellules, et des recherches supplémentaires pour concevoir des cellules pour un usage humain doivent être menées avant d’envisager des essais cliniques. Source : https://www.lifespan.io/news/engineered-stem-cells-reduce-lung-fibrosis-in-mice/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=engineered-stem-cells-reduce-lung-fibrosis-in-mice

Vers une médecine de la longévité : Comprendre et contrer le vieillissement

Le site Fight Aging! se consacre à la publication de nouvelles et de commentaires sur les recherches visant à éliminer les maladies liées à l’âge par le contrôle des mécanismes du vieillissement grâce aux avancées de la médecine moderne. Le bulletin hebdomadaire est envoyé à des milliers d’abonnés intéressés par la longévité et les innovations dans ce domaine. Le fondateur, Reason, propose également des services de conseil stratégique pour les investisseurs et entrepreneurs intéressés par l’industrie de la longévité. Les articles publiés abordent divers sujets, notamment les mécanismes de l’inflammation et leur lien avec les maladies cardiovasculaires, l’impact des cellules sénescentes, et des approches innovantes pour la régénération et le rajeunissement cellulaire. Par exemple, un article discute de la façon dont les macrophages peuvent être manipulés pour améliorer leur fonction dans le contexte de l’athérosclérose. Une autre étude révèle que les populations de chasseurs-cueilleurs présentent des niveaux d’inflammation élevés, mais qui n’augmentent pas avec l’âge, contrairement aux sociétés industrialisées. D’autres recherches mettent en évidence le rôle des microARN anti-inflammatoires dans le sang des jeunes et leur potentiel thérapeutique. La question de la régénération neuronale chez l’homme est également explorée, confirmant que la neurogenèse a lieu dans l’hippocampe adulte. Des études sur l’inhibition de la voie mTOR montrent que des médicaments comme la niclosamide peuvent promouvoir le vieillissement en santé. Les travaux sur les mécanismes d’inflammation chronique et leur impact sur des maladies comme le diabète et les troubles neurodégénératifs soulignent l’importance de cibler ces processus dans le développement de traitements. Fight Aging! s’efforce de synthétiser ces informations pour promouvoir un avenir sans maladies liées au vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/fight-aging-newsletter-july-14th-2025/