Étiquette : recommandations

L’impact de l’exercice sur le vieillissement cérébral

La valeur des niveaux d’activité physique plus faibles a été l’un des thèmes majeurs des vingt dernières années de recherche sur les effets de l’exercice sur la santé à long terme. L’avènement des dispositifs portables à accéléromètre à faible coût a permis aux chercheurs de quantifier rigoureusement les différences pour de moindres quantités d’activité physique, afin d’avoir une vision beaucoup plus précise de l’extrémité inférieure de la courbe dose-réponse pour l’exercice. Cela a conduit à des études comme celle mentionnée ici, où les chercheurs évaluent l’impact de petites quantités d’exercice de haute intensité sur le vieillissement cérébral. L’entraînement d’endurance et une bonne condition physique peuvent réduire le risque de démence et promouvoir un vieillissement cérébral sain. Même de petites quantités d’activité physique peuvent suffire à protéger le cerveau vieillissant, ont récemment conclu les chercheurs. Un nouvel article a évalué les preuves provenant d’études animales et humaines et montre comment l’activité physique affecte l’inflammation, le flux sanguin, la fonction immunitaire, la plasticité cérébrale et la libération de molécules protectrices dans le sang – des processus qui s’affaiblissent avec l’âge et contribuent au développement de maladies neurodégénératives. Aujourd’hui, la recommandation est d’au moins 150 minutes d’activité modérée ou 75 minutes d’activité de haute intensité par semaine. Les chercheurs soulignent que faire beaucoup moins que ce que recommandent les directives actuelles peut offrir de grands avantages – tant que l’intensité de l’entraînement est élevée. ‘Nous croyons qu’il est temps pour les autorités sanitaires de fournir des conseils plus clairs sur l’importance de l’exercice pour le cerveau. Notre revue montre que même de petites doses d’activité de haute intensité – équivalentes à une marche rapide où vous ne pouvez pas chanter – peuvent réduire le risque de démence jusqu’à 40 %.’ Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/even-small-amounts-of-high-intensity-exercise-slow-brain-aging/

Les risques du cancer liés à la consommation d’alcool : une réalité méconnue

Un nouvel avis du chirurgien général des États-Unis met en lumière le lien entre la consommation d’alcool et le cancer, un sujet souvent méconnu du public. Bien que le tabagisme et l’obésité soient des facteurs de risque bien établis, moins de la moitié des Américains sont conscients que l’alcool est également lié à cette maladie mortelle. L’avis décrit l’alcool comme une cause majeure de cancer évitable aux États-Unis, contribuant à près de 100 000 cas de cancer et environ 20 000 décès par cancer chaque année. Au moins sept types de cancer, dont le cancer du sein, du côlon, de l’œsophage, du foie, de la bouche, de la gorge et du larynx, sont associés à la consommation d’alcool. En particulier, les cancers du système digestif semblent être les plus affectés, l’alcool provoquant des dommages à l’ADN et des mutations dangereuses. En ce qui concerne le cancer du sein, l’avis suggère que l’alcool pourrait augmenter le risque en influençant les niveaux hormonaux, bien que cela reste à prouver. En 2019, environ 96 730 cas de cancer liés à la consommation d’alcool ont été estimés, avec une augmentation du risque même à de faibles niveaux de consommation. Les femmes qui consomment un verre par jour voient leur risque absolu de développer un cancer lié à l’alcool passer de 16,5 % à 19 %, tandis que pour les hommes, il passe de 10 % à 11,4 %. Les mécanismes proposés pour ce lien incluent la formation de l’acétaldéhyde, un produit de dégradation de l’alcool, qui est toxique et cancérigène, ainsi que l’inflammation induite par l’alcool. En dépit des croyances selon lesquelles une consommation modérée d’alcool pourrait être bénéfique, de nouvelles recherches suggèrent plutôt une corrélation linéaire entre l’alcool et le risque de cancer. L’avis recommande de réduire ou d’arrêter la consommation d’alcool pour diminuer le risque de certains cancers. De plus, il souligne l’importance d’accroître la sensibilisation du public sur ce risque. Les recommandations incluent la mise à jour des étiquettes de mise en garde sur les boissons alcoolisées pour inclure des informations sur le risque accru de cancer. Enfin, l’avis suggère que la recherche pourrait explorer le lien entre l’alcool, le cancer et le vieillissement, car les effets de l’alcool sur la santé peuvent varier selon les étapes de la vie. Source : https://www.lifespan.io/news/drinking-and-dying-alcohol-as-a-risk-factor-for-cancer/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=drinking-and-dying-alcohol-as-a-risk-factor-for-cancer