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La Pléiotropie Antagoniste : Une Étude sur le Vieillissement et la Reproduction

La pléiotropie antagoniste est un concept biologique qui évoque des mécanismes bénéfiques dans certaines situations, mais nuisibles dans d’autres, en particulier en ce qui concerne la jeunesse et la vieillesse. Ce phénomène est central dans l’étude de l’évolution du vieillissement, car il met en lumière la manière dont la sélection naturelle favorise des caractéristiques qui améliorent la survie et le succès reproductif chez les jeunes au détriment de la longévité et de la santé des individus âgés. La recherche sur la pléiotropie antagoniste s’intéresse également à des exemples spécifiques chez les humains, malgré la difficulté de trouver des mutations génétiques associées à la longévité qui influencent aussi le succès reproductif. Un nouvel article de recherche utilise la randomisation mendélienne pour examiner les associations entre l’âge des premières règles et des accouchements et les résultats liés à l’âge ainsi que les maladies. Les résultats indiquent que des âges plus tardifs de ménarche et d’accouchement sont associés à une longévité parentale plus longue, à un indice de fragilité réduit et à un vieillissement épigénétique plus lent. De plus, ces âges sont liés à un risque plus faible de plusieurs maladies liées à l’âge, comme la maladie d’Alzheimer à un âge avancé et le diabète de type 2. L’analyse a également révélé que des facteurs comme l’indice de masse corporelle peuvent jouer un rôle dans l’augmentation du risque de certaines maladies chez les femmes ayant des ménarches et des grossesses précoces. En validant ces associations à l’aide de la base de données UK Biobank, l’étude soutient la théorie de la pléiotropie antagoniste, montrant que les ménarches précoces et les grossesses précoces augmentent considérablement le risque de maladies chroniques. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/in-search-of-antagonistic-pleiotropy-in-human-data/

L’Impact de la Marchabilité sur l’Activité Physique : Une Étude Révolutionnaire

Cette étude révolutionnaire menée par des chercheurs de l’Université de Washington révèle que déménager vers une ville plus propice à la marche est lié à une augmentation significative du nombre de pas quotidiens. Les données, collectées via une application smartphone, montrent qu’une hausse modérée de l’activité physique, comme marcher 7 000 pas par jour, peut avoir des effets bénéfiques majeurs sur la santé, réduisant les risques de mortalité toutes causes confondues, de mortalité cardiovasculaire, de mortalité par cancer et de démence. Les chercheurs ont analysé près de 250 000 jours d’enregistrements de pas provenant de 5 424 utilisateurs ayant déménagé au moins une fois dans une période d’observation de trois ans. Ils ont constaté que les participants qui se déplaçaient vers des villes plus marchables, comme New York, augmentaient leur nombre de pas quotidiens de 1 400 en moyenne. En général, un déménagement vers des zones plus marchables était associé à une augmentation d’environ 1 100 pas par jour. De plus, cette augmentation était principalement constituée d’activités physiques modérées à vigoureuses, suggérant que les environnements bâtis influencent significativement le niveau d’activité physique des individus. Bien que des effets de sélection puissent exister, les chercheurs ont trouvé des preuves robustes indiquant que les résultats n’étaient pas biaisés par le fait que les gens choisissent de déménager en fonction de la marchabilité des lieux. En fin de compte, l’étude souligne l’importance de l’infrastructure publique pour encourager des comportements sains comme la marche et suggère que la marchabilité devrait être un critère clé lors du choix d’un lieu de résidence. Les résultats mettent également en lumière la valeur des données massives collectées à partir d’appareils mobiles, qui jouent un rôle croissant dans la recherche. Source : https://www.lifespan.io/news/moving-to-a-more-walkable-city-increases-step-count/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=moving-to-a-more-walkable-city-increases-step-count

Le Métformine et l’Avenir de la Gérontologie : Perspectives du Dr Nir Barzilai

Le Dr Nir Barzilai, directeur de l’Institut de recherche sur le vieillissement du Albert Einstein College of Medicine, est une figure de proue de la géroscience, connu pour sa défense du métformine, un médicament anti-diabétique qui pourrait prolonger la durée de vie et la santé des individus. Malgré le grand nombre d’études positives sur le métformine, une revue récente remet en question son efficacité en tant que gérothérapeutique. Barzilai souligne que la plupart des études sur le métformine sont favorables et que les critiques ne tiennent pas compte des biais de données qui peuvent influencer les résultats. Il évoque également des études comparatives entre populations qui montrent des résultats contradictoires, mais explique que cela peut être dû à des différences de contexte et de méthodologie. Les études observant les effets du métformine sur des maladies comme la COVID-19 sont particulièrement intéressantes, car elles montrent des réductions significatives de la mortalité. Le Dr Barzilai défend l’idée que le métformine a des effets bénéfiques au-delà du contrôle de la glycémie, en agissant sur l’inflammation et l’immunité. Il mentionne le besoin de plus d’études contrôlées randomisées pour établir clairement son efficacité. En ce qui concerne l’essai TAME (Targeting Aging with Metformin), il a été conçu pour évaluer plusieurs résultats liés à l’âge, et Barzilai est optimiste quant à son potentiel pour prouver que le métformine peut retarder le vieillissement. Il pense que le métformine est un médicament prometteur qui pourrait être avantageux pour la majorité des personnes de plus de 50 ans, en particulier dans le cadre de la recherche sur le vieillissement. En termes de recherche sur les centenaires, il a observé que beaucoup d’entre eux présentent des mutations génétiques qui modifient la fonction de l’hormone de croissance, ce qui pourrait offrir des pistes pour des traitements futurs. Barzilai est enthousiaste quant à l’avenir de la géroscience et à l’acceptation croissante des traitements potentiels pour le vieillissement dans la communauté médicale, tout en soulignant l’importance d’une communication claire autour de ce domaine en évolution rapide. Source : https://www.lifespan.io/news/nir-barzilai-positive-evidence-for-metformin-is-mounting/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=nir-barzilai-positive-evidence-for-metformin-is-mounting

Les développements récents en biotechnologies de rajeunissement – Juillet 2025

En juillet, le domaine des biotechnologies de rajeunissement a connu de nombreux développements, notamment avec la tenue du Sommet sur la longévité de 2025 à Dublin, où les dernières recherches et actualités ont été partagées. Des entretiens avec des experts tels que le Dr David Furman, qui a étudié l’inflammation et le vieillissement, ainsi que Gabriel Cian, fondateur du Forum sur la longévité de 2060, ont mis en lumière les innovations et les opportunités dans le secteur. De plus, des analyses ont été menées sur des projets novateurs à San Francisco, où un bâtiment devient un centre pour les technologies de longévité, d’IA et de robotique. Les recherches récentes ont révélé des mécanismes de régénération tissulaire chez les mammifères, les effets d’un vaccin anti-âge sur des souris, et des liens entre des marqueurs cellulaires et le bien-être physique. D’autres études ont exploré les promesses de la correction du métabolisme du sucre contre la démence, des caractéristiques du vieillissement des cellules souches, ainsi que des similitudes moléculaires entre le tabagisme et le vieillissement. Les recherches sur les thérapies géniques, les cellules souches et les interventions pharmacologiques ont également été mises en avant, avec des résultats prometteurs pour la prévention de maladies liées à l’âge. Le mois a été marqué par des annonces importantes, comme l’accord de recherche entre Chugai et Gero, et le lancement d’un fonds de longévité de 40 millions de dollars par Immortal Dragons. Enfin, la ville de Madrid se prépare à devenir la capitale européenne de la longévité avec un sommet international prévu. Source : https://www.lifespan.io/news/rejuvenation-roundup-july-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rejuvenation-roundup-july-2025

Vers un Rajeunissement Cérébral : Innovations dans la Recherche sur les Interventions Neurodégénératives

L’horloge biologique liée au vieillissement, fondée sur la transcriptomique, est un outil prometteur pour identifier des candidats médicamenteux capables de réduire les changements liés à l’âge dans l’expression génétique de populations cellulaires spécifiques. Des chercheurs ont effectué des tests in vitro pour détecter des composés capables d’atteindre cet objectif dans différents types de cellules cérébrales. Bien que ce travail puisse élargir la liste des composés connus pour ralentir modestement le vieillissement, il est peu probable qu’il entraîne des changements significatifs. Les résultats passés indiquent que le dépistage non biaisé pourrait révéler de nouveaux mimétiques de restriction calorique et des sénothérapeutiques, mais les effets observés restent généralement modestes. Les interventions plus impressionnantes dans le vieillissement semblent nécessiter la conception délibérée de médicaments plus avancés, capables de cibler spécifiquement les dommages et dysfonctionnements associés au vieillissement. L’augmentation de l’espérance de vie a conduit à une hausse des troubles cérébraux liés à l’âge. Bien que le rajeunissement du cerveau représente une stratégie prometteuse pour contrer le déclin fonctionnel cérébral, il manque des méthodes de découverte systématiques pour des interventions efficaces. Un système informatique basé sur une horloge biologique de vieillissement cérébral a été développé, capable de détecter les changements liés à l’âge et à la neurodégénérescence. En appliquant cette méthode à des échantillons positifs pour des maladies neurodégénératives, il a été constaté que la présence et la gravité de ces maladies augmentent significativement l’âge prédit. En examinant 43 840 profils transcriptionnels de perturbations chimiques et génétiques, 453 interventions rajeunissantes uniques ont été identifiées, dont plusieurs sont connues pour prolonger la durée de vie dans des modèles animaux. De plus, les interventions identifiées comprennent des médicaments déjà utilisés pour traiter des troubles neurologiques, notamment la maladie d’Alzheimer. Une combinaison de composés prédits par cette plateforme a réduit l’anxiété, amélioré la mémoire et rajeuni le transcriptome du cortex cérébral chez des souris âgées. Ces résultats démontrent la capacité de la plateforme à identifier des interventions rajeunissantes pour le cerveau, offrant ainsi des traitements potentiels pour les maladies neurodégénératives. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/screening-for-compounds-that-reduce-age-related-transcriptional-changes-in-brain-cells/

L’espoir d’un traitement pour la maladie des neurones moteurs : le Longitude Prize et l’impact de l’IA

La maladie des neurones moteurs (MND) est une pathologie dévastatrice, principalement représentée par la sclérose latérale amyotrophique (ALS), qui touche environ 90 % des personnes diagnostiquées. Cette maladie neurodégénérative progressive entraîne une dégradation des neurones moteurs, affectant la communication entre le cerveau et les muscles, ce qui entraîne une perte rapide de la fonction musculaire et des difficultés pour avaler et respirer. Le risque de développer une MND est d’environ 1 sur 300, avec des taux plus élevés chez les personnes âgées, particulièrement entre 70 et 79 ans. Malgré les efforts des chercheurs, la complexité scientifique de la MND et le manque de méthodes fiables pour suivre sa progression rendent la recherche difficile et les essais cliniques souvent infructueux. Cependant, ces dernières années, des avancées significatives ont été réalisées grâce à l’augmentation de la collaboration et à des initiatives de collecte de fonds comme le défi de la glace ALS. Les progrès en intelligence artificielle (IA) et en collecte de données, notamment le dépistage génomique à grande échelle, ont permis de mieux comprendre la biologie de la MND. Grâce à ces avancées, des médicaments comme le riluzole et le tofersen ont été développés, montrant des résultats prometteurs pour ralentir la progression de la maladie. Néanmoins, la fragmentation des données reste un obstacle majeur. Le Longitude Prize sur l’ALS, doté de 7,5 millions de livres, vise à rassembler des données sur les patients atteints d’ALS et à encourager l’utilisation de l’IA pour transformer la découverte de traitements. Ce prix permettra d’accéder à une vaste collection de données sur les patients et de coupler différentes informations biologiques, favorisant ainsi l’identification de cibles thérapeutiques. Bien que le prix soit centré sur l’ALS, les implications de la recherche pourraient également avoir un impact sur d’autres maladies neurodégénératives. Le prix soutiendra des équipes de recherche à travers plusieurs phases de financement et de mentorat, visant à découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques. La MND Association et Challenge Works sont les entités principales derrière ce prix, qui offre un espoir réel à la communauté MND. L’innovation est essentielle pour aborder ce défi complexe, et en mobilisant une communauté d’experts, le Longitude Prize aspire à transformer la recherche sur la MND et à faciliter la découverte de traitements efficaces. Source : https://longevity.technology/news/climbing-the-als-mountain/

John G. Cramer : Premier humain à recevoir des mitochondries cultivées pour la longévité

John G. Cramer, un professeur émérite de physique de 90 ans à l’Université de Washington, va devenir le premier humain à recevoir des mitochondries cultivées en bioreacteur dans le cadre d’une étude précoce sur la longévité dirigée par Mitrix Bio. Ce projet cherche à tester la transplantation mitochondriale pour le rajeunissement, attirant l’attention non seulement pour son ambition scientifique, mais aussi pour l’identité de son premier participant. Cramer, un expérimentateur aguerri avec une carrière de recherche en physique nucléaire, a exprimé sa conviction que cette thérapie pourrait potentiellement permettre d’atteindre une longévité significative. Il a déclaré que cette approche semblait à la fois sûre et prometteuse pour dépasser l’âge de 122 ans en bonne santé. Le projet, qui devrait commencer le 1er août, sera supervisé par une équipe de chercheurs de Stanford, UCLA, Northwell Health New York et Mitrix Bio, et vise à inclure cinq autres volontaires âgés de plus de 55 ans ou atteints de maladies chroniques. La technologie de Mitrix Bio consiste à générer des mitochondries autologues et rajeunies dans des bioreacteurs, ce qui pourrait offrir une solution évolutive pour restaurer l’énergie cellulaire, car les mitochondries, essentielles à la production d’énergie, déclinent en nombre et en fonction avec l’âge. Bien que la transplantation mitochondriale ne soit pas encore approuvée pour des essais humains à grande échelle, elle a montré des promesses dans des modèles animaux et des contextes cliniques spécifiques. Cramer a choisi cette voie pour son potentiel de sécurité et d’efficacité. L’initiative, bien que non formellement un essai clinique, vise à générer des données humaines fondamentales pour des technologies encore en phase de traduction. Cramer recherche des individus âgés de 55 ans et plus, capables de couvrir leurs propres frais, pour rejoindre ce projet exclusif. Ce type de modèle pourrait devenir récurrent dans le domaine des biotechnologies de longévité, fusionnant science autodirigée, soutien institutionnel et autonomie individuelle. Alors que la science continue de progresser, des individus comme Cramer avancent vers l’expérimentation, ce qui pourrait réduire le temps nécessaire pour transformer les promesses expérimentales en réalité thérapeutique. Source : https://longevity.technology/news/physicist-90-joins-experimental-trial-to-challenge-age-limits/

RHAMMΔ163 : Un nouvel isoforme prometteur pour la modulation de l’âge cellulaire

Cette étude récente met en lumière le rôle d’un isoforme tronqué de RHAMM, connu sous le nom de RHAMMΔ163, qui pourrait influencer l’activité de la télomérase et, par conséquent, les mécanismes du vieillissement cellulaire. Les télomères, qui protègent les chromosomes, se raccourcissent avec chaque division cellulaire, contribuant ainsi à la sénescence cellulaire et aux dysfonctionnements liés à l’âge. Bien que l’activation de la télomérase puisse restaurer ces caps, elle est également associée à des risques de cancer en raison d’une activité incontrôlée. L’étude montre que RHAMMΔ163 peut augmenter l’expression de la transcriptase inverse de la télomérase (TERT) et réguler les protéines de protection des télomères, suggérant un potentiel thérapeutique pour la régénération cellulaire. Ce isoforme pourrait donc représenter une voie vers des traitements de restauration des télomères, mais il est essentiel de naviguer entre les bénéfices et les risques, car le RHAMM complet semble inhiber plutôt que stimuler l’activité de la télomérase. En utilisant un peptide bloqueur de fonction, le NP-110, dans un modèle de fibrose pulmonaire, les chercheurs ont observé une modulation de l’activité de RHAMM sans toxicité apparente. Cela soulève des questions sur l’utilisation de la modulation de la télomérase dans des contextes cliniques, en particulier dans des tissus sensibles au cancer. RHAMMΔ163 pourrait également servir de biomarqueur pour la dysfonction des télomères et l’âge biologique, bien que ces résultats doivent être validés chez l’homme. L’étude inclut également une analyse in silico montrant des modifications d’acides aminés dans le domaine HATABD de RHAMM chez des espèces à longue durée de vie, suggérant que des variations subtiles pourraient influencer la durée de vie à travers le règne animal. Au final, les implications de RHAMMΔ163 pour la modulation de la télomérase ouvrent de nouvelles voies pour des interventions précises dans le vieillissement, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer la sécurité et l’efficacité de ces approches dans des contextes humains. Source : https://longevity.technology/news/new-role-in-telomere-regulation-takes-aim-at-aging-mechanisms/

Sommet de la Longévité 2025 : Innovations et Perspectives en Biotechnologie du Rajeunissement

Le Sommet de la longévité de 2025 s’est tenu à Dublin en juillet, mettant en avant des recherches et des discussions sur le vieillissement et la biotechnologie de rajeunissement. Fondé en 2022 par Aubrey de Grey et Martin O’Dea, cet événement annuel a lieu à Trinity College, une institution historique qui incarne l’excellence académique en Irlande. Lors de la première journée, ouverte au public, l’accent a été mis sur la santé des femmes et le vieillissement, un domaine souvent négligé dans la recherche. Les discussions ont souligné l’importance d’accroître la sensibilisation du public aux thérapies de rajeunissement qui, bien que prometteuses, ne seront pas disponibles avant plusieurs années. Le deuxième jour a marqué le début des conférences scientifiques, avec des intervenants partageant des avancées clés dans le secteur. Martin O’Dea a souligné la nécessité de combiner la santé et la longévité, plaidant pour un équilibre entre la qualité et la quantité de vie. Des présentations innovantes ont été faites, notamment par Lou Hawthorne de NaNotics, qui a discuté de l’utilisation de nanostructures pour cibler des molécules spécifiques dans le sang, et Michael Ringel de Life Biosciences, qui a présenté des avancées sur la reprogrammation cellulaire partielle. Des résultats positifs d’essais cliniques sur l’échange de plasma thérapeutique ont également été partagés, montrant son potentiel à inverser certains marqueurs de vieillissement. Les discussions ont mis en lumière le manque de recherche sur la biologie et le vieillissement des femmes, ainsi que l’importance de l’engagement public dans le soutien des biotechnologies de rajeunissement. Keith Comito, président de l’Institut de recherche sur la longévité, a appelé à une collaboration accrue dans le domaine pour relever les défis liés à la recherche sur le vieillissement. Le Sommet a permis de rassembler des chercheurs et des défenseurs pour discuter des dernières avancées et de la nécessité de sensibiliser davantage le public aux enjeux du vieillissement et aux solutions potentielles. En conclusion, le Sommet de la longévité de 2025 a été un événement marquant, avec des perspectives prometteuses pour l’avenir de la recherche sur le vieillissement et la santé humaine, en attendant avec impatience le prochain Sommet en 2026. Source : https://www.lifespan.io/news/the-2025-longevity-summit-dublin/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=the-2025-longevity-summit-dublin

Gabriel Cian et la Révolution de la Longévité : Vers un Avenir Sans Vieillissement

Dans cette interview de Lifespan, Gabriel Cian, fondateur du 2060 Longevity Forum, partage son parcours unique et son engagement envers l’innovation en matière de longévité. Ancien entrepreneur dans le secteur des logiciels, il a pris conscience des limites de sa santé après avoir vendu sa dernière startup. À 40 ans, il réalisait qu’il ne lui restait que 25 années de bonne santé avant de faire face à une maladie chronique. Cette prise de conscience l’a conduit à explorer la recherche sur la longévité et à fonder la 2060 Foundation, dont l’objectif est d’aider l’humanité à surmonter le vieillissement. Cian évoque comment son expérience dans la tech a façonné sa vision des innovations en matière de santé et de biotechnologie. Il souligne l’importance des investissements dans la longévité, affirmant que la plupart des événements se concentrent sur l’aspect académique, tandis que son forum met l’accent sur le financement. Il aspire à créer un véritable hub de longévité dans le sud de la France, attirant des passionnés de longévité du monde entier pour collaborer sur des recherches de pointe. Cian aborde également les défis auxquels le secteur fait face, notamment la visibilité, le manque de succès dans le domaine et la nécessité d’un changement de mentalité chez les investisseurs. Il évoque des exemples de traitements de longévité déjà accessibles et aborde les inégalités potentielles dans l’accès à ces innovations. En ce qui concerne l’investissement géographique, il note que les États-Unis sont en tête, mais qu’il existe des possibilités dans d’autres pays avec des coûts d’essai clinique plus bas. Cian insiste sur le rôle crucial que les gouvernements doivent jouer dans le soutien aux initiatives de longévité, en garantissant un accès équitable aux traitements. Il envisage le 2060 Longevity Forum comme un point de rencontre global pour les investisseurs et les startups de longévité, avec l’ambition de créer un moment décisif pour la longévité, similaire à celui de l’IA avec le lancement de ChatGPT. Enfin, il appelle à une culture de pensée et d’action à long terme, tant pour les investisseurs que pour la société dans son ensemble, pour réaliser le potentiel des avancées en matière de longévité. Source : https://www.lifespan.io/news/gabriel-cian-on-investment-and-the-2060-longevity-forum/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=gabriel-cian-on-investment-and-the-2060-longevity-forum