Étiquette : recherche sur le vieillissement

L’Hypothèse de l’Hyperfonction : Une Réflexion sur le Vieillissement et ses Causes

Mikhail Blagosklonny, un chercheur éminent dans le domaine du vieillissement, a proposé la théorie de l’hyperfonction, qui soutient que le vieillissement est principalement causé par une hyperactivité des voies de signalisation plutôt que par l’accumulation de dommages moléculaires. Cette théorie a été discutée dans des échanges avec Aubrey de Grey, un défenseur des théories basées sur les dommages. Blagosklonny a affirmé que les dommages moléculaires sont en réalité des sous-produits de cette hyperfonction, et que des interventions visant à cibler cette hyperactivité pourraient atténuer le vieillissement et ses maladies associées. Bien que de Grey ait reconnu l’importance de la théorie de l’hyperfonction, il a insisté sur le fait que la réparation des dommages reste cruciale pour traiter le vieillissement, mettant en avant l’interaction complexe entre ces deux perspectives. L’échange entre les deux chercheurs met en lumière les différentes approches de la recherche sur le vieillissement, où Blagosklonny propose que la priorisation des interventions sur l’hyperfonction pourrait être plus efficace pour prolonger la vie. De plus, la théorie de l’hyperfonction a conduit à des recherches sur des agents thérapeutiques comme la rapamycine, un inhibiteur de mTOR, et a inspiré un éventail de théories programmatiques sur le vieillissement. L’approche de Blagosklonny et la théorie de l’hyperfonction continuent d’influencer le débat scientifique sur les causes du vieillissement et les stratégies potentielles pour le combattre. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/a-snapshot-of-one-portion-of-the-ongoing-debate-over-causes-and-processes-of-aging/

Calico Life Sciences : Échec d’un essai clinique pour le traitement de la SLA

Calico Life Sciences, une biotech axée sur la longévité, a récemment annoncé des résultats décevants lors de son premier essai clinique pour le médicament fosigotifator, développé en collaboration avec AbbVie. Ce médicament était destiné à traiter la sclérose latérale amyotrophique (SLA) dans le cadre d’un essai clinique de 24 semaines, mais n’a pas réussi à atteindre ses objectifs principaux et secondaires. Environ 155 patients ont reçu une dose primaire, 79 une dose élevée exploratoire et 126 un placebo. Les résultats ont montré que le fosigotifator n’a pas significativement ralenti la progression de la maladie par rapport au groupe placebo et n’a pas amélioré la fonction respiratoire ou la qualité de vie des patients. Les points secondaires, comme l’échelle de fonctionnement de la SLA, n’ont pas montré d’amélioration statistiquement significative. Le fondateur d’Insilico Medicine, Alex Zhavoronkov, a qualifié cet échec de « triste nouvelle », soulignant que cela représente un coup dur pour la recherche sur le vieillissement dans le développement de médicaments. Bien que les résultats n’aient pas été à la hauteur des attentes, des chercheurs ont noté des trouvailles prometteuses concernant la dose élevée exploratoire, qui semblait maintenir la force musculaire et la fonction respiratoire plus longtemps que le placebo. Dr Merit Cudkowicz, investigateur principal de l’essai, a manifesté son engagement à comprendre pleinement les effets de fosigotifator. Dr Bill Cho de Calico a également souligné que l’étude avait fourni des données cliniques précieuses pouvant éclairer les futures recherches. L’annonce de Calico coïncide avec des nouvelles similaires de Denali Therapeutics, qui a également vu son candidat échouer dans le même essai. Malgré ces revers, l’industrie reste déterminée à découvrir de nouveaux traitements pour la SLA, comme en témoigne la récente collaboration entre Alchemab Therapeutics et Lilly pour développer de nouveaux médicaments pour cette condition dévastatrice. Source : https://longevity.technology/news/calicos-als-drug-trial-fails-to-meet-endpoints/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=calicos-als-drug-trial-fails-to-meet-endpoints

Les Avancées de la Recherche sur le Vieillissement et la Longévité au 21ème Siècle

Un an s’est écoulé, et nous nous retrouvons à nouveau, douze mois plus loin dans le 21ème siècle avec toutes ses merveilles promises. Les auteurs de science-fiction de l’âge d’or s’étaient lourdement trompés dans leurs extrapolations sur l’utilisation de l’énergie, le calcul et la médecine, prédisant un 21ème siècle dominé par des règles à glissière et des capacités de levage lourd omniprésentes. Au lieu de cela, l’énergie s’est révélée complexe, tandis que le calcul a permis la révolution biotechnologique et la perspective de vies plus longues et plus saines grâce à des avancées radicales en médecine. L’espérance de vie humaine continue d’augmenter, malgré les impacts négatifs à court terme de l’obésité, mais il existe un besoin fort de plaidoyer pour la recherche sur le vieillissement et le développement de thérapies novatrices ciblant les mécanismes du vieillissement. Même si ce domaine progresse rapidement, la progression du vieillissement reste incomplètement comprise et beaucoup de débats persistent. La culture mainstream n’a pas encore adopté une guerre contre le vieillissement comme elle l’a fait pour le cancer. Les organisations de plaidoyer telles que la SENS Research Foundation et Lifespan.io, annoncent une fusion, tandis que des ouvrages comme « La Mort de la Mort » sont désormais disponibles en anglais.

Il y a eu des changements notables, car, contrairement aux années 2000, il existe maintenant une industrie de la longévité digne de ce nom, partie intégrante de l’industrie biopharmaceutique. Cette dernière est soumise aux mêmes incitations perverses et coûts de régulation qui rendent le cycle de développement très long. Le rythme des progrès n’est pas aussi rapide qu’on le souhaiterait, même si certains encouragent une focalisation sur ce problème. Malgré tout, certains sont optimistes concernant les prochaines décennies. Les gouvernements commencent à soutenir des domaines de développement comme la mesure de l’âge biologique. Une liste croissante de thérapies est en cours de développement préclinique, et certaines atteignent les essais cliniques. Bien qu’il y ait beaucoup de thérapies visant à ralentir modestement le vieillissement, un bon nombre de thérapies potentielles de rajeunissement se concentrent sur la réparation des dommages. En particulier, des mises à jour sur des entreprises comme Cyclarity et Repair Biotechnologies ont été notées concernant leurs recherches sur l’athérosclérose, la transplantation mitochondriale et d’autres technologies antivirales.

Le texte évoque également la perte cellulaire et l’atrophie, en mettant l’accent sur le vieillissement du thymus et la perte de fonction immunitaire. Des efforts pour régénérer le thymus sont en cours, avec plusieurs entreprises biotechnologiques travaillant sur sa régénération. La thérapie cellulaire et l’ingénierie tissulaire, bien que prometteuses, rencontrent des défis tels que la création de la vascularisation nécessaire pour soutenir des tissus plus grands. Des approches pour augmenter la fonction des cellules souches et pour provoquer la réplication dans les populations cellulaires existantes sont également explorées.

La discussion sur les mutations et autres dommages à l’ADN nucléaire aborde l’impact potentiel des mutations dans les cellules souches et progénitrices. Bien que la majorité des dommages à l’ADN soient inoffensifs, ceux qui affectent les cellules souches peuvent avoir des conséquences significatives. La recherche se penche sur les mécanismes de réponse aux dommages à l’ADN, et l’importance de la reprogrammation épigénétique comme thérapie de rajeunissement est soulignée. Les chercheurs explorent également le rôle des transposons et leur activation avec l’âge comme un facteur possible du vieillissement.

Un autre sujet majeur est la dysfonction mitochondriale, qui est reconnue comme un problème significatif dans le vieillissement et est liée à des maladies telles que l’athérosclérose. Des approches pour aborder la dysfonction mitochondriale comprennent l’expression allotopique des gènes mitochondriaux dans le noyau, ainsi que la transplantation mitochondriale pour améliorer la fonction musculaire. Des recherches sont également menées sur la manière d’augmenter la biogenèse mitochondriale.

Les cellules sénescentes, qui s’accumulent avec l’âge et produisent des signaux inflammatoires nuisibles, sont également un sujet de préoccupation. De nombreuses études montrent leur lien avec des conditions liées à l’âge et leur impact sur la fonction immunitaire. Des thérapies sénolytiques, qui visent à éliminer ces cellules, montrent des résultats prometteurs dans les essais cliniques.

D’autres sections abordent les déchets intracellulaires et extracellulaires, y compris les agrégats amyloïdes, qui sont associés à des maladies neurodégénératives. Les changements dans le microbiome intestinal liés à l’âge sont également discutés comme un mécanisme potentiel de vieillissement. Enfin, le texte conclut avec une réflexion sur les horloges biologiques pour mesurer l’âge et le potentiel de cryogénie comme solution pour préserver la structure de l’esprit à la suite de la mort clinique. En somme, le texte offre un aperçu complet des avancées dans le domaine de la recherche sur le vieillissement et la longévité, mettant en lumière les défis et les opportunités qui se présentent dans la lutte contre le vieillissement.