Étiquette : recherche sur le vieillissement

Lancement de la Lifespan Alliance : Unir la recherche et l’innovation pour prolonger la vie en bonne santé

Lifespan Research Institute, un institut de recherche à but non lucratif basé à Mountain View, en Californie, annonce le lancement de la Lifespan Alliance, une initiative de parrainage qui rassemble des entreprises et organisations visionnaires engagées à prolonger la durée de vie humaine en bonne santé. Les organisations membres, y compris les sponsors de lancement AgingBiotech.info, Immortal Dragons, Rejuve.bio, Ora Biomedical et Quadrascope, auront l’opportunité de collaborer sur diverses initiatives intégrant science et plaidoyer, dans le but de créer un écosystème de confiance axé sur l’impact réel pour lutter contre les maladies liées à l’âge. Les membres du conseil d’administration de l’institut, Keith Comito et Dr. Oliver Medvedik, ont été nommés respectivement PDG et directeur scientifique pour diriger cette initiative et renforcer les programmes scientifiques et de sensibilisation de l’institut. Ces nominations témoignent de l’engagement de l’institut à allier leadership visionnaire et rigueur scientifique, en s’appuyant sur des décennies d’expérience dans la création d’écosystèmes pour identifier et surmonter les obstacles majeurs de la recherche sur le vieillissement. Keith Comito souligne que la recherche sur le vieillissement se trouve à un point critique, affirmant que les actions d’aujourd’hui façonneront l’avenir des générations futures. L’institut se concentre sur l’unification du public et du domaine autour des initiatives les plus prometteuses pour transformer rapidement la science en thérapies concrètes visant à prolonger la vie humaine en bonne santé. Dans le cadre de son engagement à faire avancer les initiatives ayant le plus grand potentiel en matière de vie saine grâce à la science, à l’innovation et à la collaboration, l’institut a également revitalisé son Conseil consultatif scientifique, avec de nouveaux membres éminents tels que Drs. Felipe Sierra, Irina Conboy et Matt Kaeberlein. Dr. Oliver Medvedik exprime son enthousiasme à faire partie de cette organisation renouvelée et recentrée, soulignant que leur mission unifiée de recherche et de sensibilisation vise à fournir aux parties prenantes des informations précises et exploitables dans le domaine des biosciences de la longévité. L’institut est déterminé à transformer des idées audacieuses en impacts concrets, en avançant dans les thérapies qui traitent le vieillissement comme un processus biologique modifiable, tout en construisant la confiance du public nécessaire pour accélérer l’arrivée de thérapies capables d’étendre la vie humaine en bonne santé. Source : https://www.lifespan.io/news/lifespan-alliance-launch-new-leadership-at-lri/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=lifespan-alliance-launch-new-leadership-at-lri

Restauration de la masse osseuse par les vésicules extracellulaires dérivées de cellules progénitrices de bois de cerf chez les primates

Des chercheurs publiant dans le magazine Nature Aging ont découvert que les vésicules extracellulaires (EVs) dérivées des cellules progénitrices du blastème de bois de cerf (ABPCs) peuvent restaurer la masse osseuse chez les macaques rhésus. Les vésicules extracellulaires ne sont pas une nouveauté dans la recherche sur le rajeunissement, ayant montré des avantages pour le cœur et une efficacité contre la sénescence cellulaire. En raison de leur origine de cellules souches, elles ne présentent pas de problèmes de rejet immunitaire. Les bois de cerf sont l’unique organe à se régénérer complètement à l’âge adulte, ce qui en fait une source attrayante d’EVs pro-régénération. Une étude a montré que les ABPCs restent robustes même après 50 cycles cellulaires et que leurs EVs sont un potentiel traitement pour l’arthrite. Les chercheurs ont d’abord comparé les ABPCs à des cellules souches de moelle osseuse (BMSCs) provenant de rats âgés et fœtaux. Les ABPCs se sont multipliées beaucoup plus rapidement, avec un taux de croissance presque six fois supérieur à celui des cellules adultes et trois fois plus rapide que celui des cellules fœtales, tout en présentant des marqueurs de sénescence significativement plus bas. Ils produisent également beaucoup plus d’EVs, contribuant à leur efficacité. Les EVs dérivés d’ABPCs se sont révélés plus efficaces que ceux dérivés de BMSCs fœtaux, atténuant le vieillissement et favorisant la fonction cellulaire. Un mRNA crucial, Prkar2a, a été identifié comme responsable d’une grande partie de cet effet. Les chercheurs ont ensuite administré divers EVs à des souris âgées pendant quatre semaines, notant une amélioration substantielle de la résistance osseuse et de la densité minérale chez le groupe ABPC. De plus, ces EVs ont montré des bénéfices systémiques, tels qu’une meilleure équilibre et moins de fatigue, ainsi qu’une réduction des marqueurs inflammatoires. Les effets positifs se sont également manifestés sur les reins et le foie des souris traitées. Les chercheurs ont observé des améliorations des fonctions cérébrales, avec des souris montrant moins d’anxiété dans des tests comportementaux. Les macaques rhésus ont également bénéficié de ces EVs, avec une augmentation de leur mobilité et une amélioration de la fonction cellulaire. Bien que les chercheurs ne recommandent pas encore l’utilisation des EVs dérivées d’ABPCs pour les humains en raison de préoccupations potentielles concernant les tumeurs, ils considèrent que ces découvertes ouvrent la voie à des traitements futurs. Il pourrait être possible d’isoler les facteurs clés, comme Prkar2a, pour une administration directe. Source : https://www.lifespan.io/news/vesicles-from-antler-cells-restore-bone-in-monkeys/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=vesicles-from-antler-cells-restore-bone-in-monkeys

Avancées Récentes en Biotechnologie de la Régénération et Longévité

Le mois de mai a été marqué par des avancées significatives dans le domaine de la biotechnologie de la régénération, notamment des progrès en nanomédecine, l’utilisation de cellules T pour lutter contre la sénescence, et la découverte de facteurs de transcription aux multiples applications potentielles. Le laboratoire des Hallmarks of Aging a également discuté de deux nouvelles caractéristiques du vieillissement. Le Longevity Investor Network (LIN) a été créé pour unir des entreprises prometteuses de technologie de longévité avec des investisseurs, dans le but de développer des technologies pour combattre les maladies liées à l’âge et maintenir une jeunesse biologique. Michael Levin, professeur à l’Université de Tufts, a souligné l’importance des motifs bioélectriques dans le développement et le vieillissement. Dans un éditorial, Peter Fedichev a évoqué la nécessité de nouvelles approches pour une extension radicale de la vie, tandis qu’une équipe de chercheurs a publié une revue sur les traitements personnalisés contre le vieillissement. Parmi les recherches, un article a exploré le rôle du facteur de transcription EB (TFEB) dans la promotion de la protéostasie. D’autres études ont montré que le transfert de microbiote de jeunes souris à des souris âgées peut améliorer divers aspects liés au vieillissement. Des découvertes récentes ont également mis en lumière des approches innovantes pour traiter des problèmes de peau liés au vieillissement, ainsi que l’identification de cellules T gamma delta efficaces contre la sénescence cellulaire. Des composés naturels comme l’apigénine montrent des propriétés de réduction de la sénescence et de lutte contre le cancer. Des essais cliniques ont révélé que des combinaisons thérapeutiques, comme celle du dasatinib et de la quercétine, peuvent avoir des effets bénéfiques sur la maladie d’Alzheimer. D’autres découvertes incluent l’utilisation de nanostructures pour piéger la protéine amyloïde bêta, des résultats prometteurs concernant des restrictions alimentaires sur la longévité chez des souris, et l’impact de la vitamine D sur l’attrition des télomères. Le forum de longévité 2060, qui se tiendra dans le sud de la France, vise à faire de la longévité une opportunité d’investissement majeure. Les investissements dans le secteur de la longévité ont plus que doublé en 2024, atteignant 8,5 milliards de dollars. Plusieurs autres études en cours visent à comprendre les dynamiques du vieillissement sanguin, les implications des restrictions caloriques, et la découverte de composés anti-vieillissement. Le paysage de la recherche sur le vieillissement continue d’évoluer rapidement, avec des implications potentielles pour la santé et la longévité humaine. Source : https://www.lifespan.io/news/rejuvenation-roundup-may-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rejuvenation-roundup-may-2025

L’échange plasmatique thérapeutique réduit l’âge biologique selon une étude clinique

Une étude clinique récente publiée dans Aging Cell révèle que l’échange plasmatique thérapeutique (TPE) associé à l’immunoglobuline intraveineuse (IVIG) peut réduire l’âge biologique des participants de plus de 2,5 ans en moyenne. Réalisée par Circulate Health en collaboration avec l’Institut Buck pour la recherche sur le vieillissement, cette étude est considérée comme la première à évaluer le potentiel de rajeunissement du TPE grâce à un profilage moléculaire complet. Les participants ayant reçu un TPE bihebdomadaire avec IVIG ont montré une réduction moyenne de l’âge biologique de 2,61 ans, surpassant ainsi la réduction de 1,32 an observée chez ceux recevant uniquement le TPE. Circulate Health, soutenue par Khosla Ventures, s’appuie sur des recherches menées par le Dr Dobri Kiprov, un pionnier de l’échange plasmatique thérapeutique pour le vieillissement. L’entreprise, fondée par le Dr Brad Younggren et le Dr Eric Verdin, utilise un système TPE approuvé par la FDA dans plus de 20 cliniques de santé fonctionnelle aux États-Unis. Ce processus d’échange plasmatique vise à éliminer les substances pro-inflammatoires et les toxines accumulées avec l’âge. L’étude a impliqué 42 participants de plus de 50 ans et a examiné les effets du TPE sur divers marqueurs de vieillissement biologique, en utilisant des données multi-omiques. Les résultats ont montré que le TPE entraînait des réductions mesurables de l’âge biologique, les effets les plus prononcés étant observés dans le groupe recevant à la fois le TPE et l’IVIG. Les chercheurs notent que les personnes en moins bonne santé au départ ont bénéficié le plus des traitements. Bien que des améliorations aient été constatées, les chercheurs soulignent la nécessité de poursuivre les recherches pour confirmer ces résultats dans des populations plus larges. Kaeberlein, un chercheur renommé dans le domaine du vieillissement, a exprimé un optimisme prudent concernant le TPE, en particulier pour les patients souffrant d’inflammation chronique ou de risques de neurodégénérescence. Il est également sur le point de commencer son propre traitement par TPE pour évaluer les effets sur ses biomarqueurs. Les résultats de cette étude pourraient ouvrir la voie à des protocoles thérapeutiques plus personnalisés et efficaces pour le traitement du vieillissement et des maladies associées. Source : https://longevity.technology/news/human-trial-finds-therapeutic-plasma-exchange-reduces-biological-age/

La Longevity Science Foundation soutient la recherche sur le rajeunissement du cerveau

La Longevity Science Foundation (LSF) est une organisation à but non lucratif engagée dans le financement de la recherche visant à prolonger la durée de vie humaine en bonne santé. Récemment, la LSF a annoncé une subvention accordée au Centre pour le Vieillissement en Santé de l’Université de Copenhague, qui fait partie du Département de Médecine Cellulaire et Moléculaire. Cette recherche, dirigée par le Dr Morten Scheibye-Knudsen, un expert reconnu mondialement dans le domaine du vieillissement et de la neurodégénérescence, se concentre sur le projet intitulé « Rajeunir le Cerveau Vieillissant ». Le financement de la LSF permettra d’appuyer un élément clé de ce projet sur une période de trois ans, débutant en 2025. L’objectif principal de cette étude est de renverser le vieillissement cérébral en développant des composés capables d’éliminer sélectivement les astrocytes sénescents, des cellules cérébrales endommagées qui s’accumulent avec l’âge, tout en préservant les neurones sains. Ces cellules sénescentes sont considérées comme des contributeurs au déclin cognitif et aux maladies neurodégénératives. En combinant le dépistage assisté par intelligence artificielle avec des tests de composés à haut débit, l’équipe de recherche identifiera des molécules prometteuses, affinera leur spécificité et leur pharmacocinétique, et validera leur potentiel thérapeutique à travers des tests rigoureux in vitro et in vivo. Le soutien de la LSF est essentiel pour permettre ce travail novateur, qui pourrait mener à la création de nouvelles classes de traitements pour les affections cérébrales liées à l’âge. Ce projet souligne également l’engagement de la Fondation à financer une science translationnelle qui comble le fossé entre la découverte en laboratoire et l’application médicale dans le monde réel. Joshua C. Herring, Président et CEO de la LSF, a exprimé sa satisfaction de soutenir le Dr Scheibye-Knudsen et son équipe, affirmant que ce projet reflète la conviction que la recherche ciblée et innovante peut mener à des interventions significatives dans le vieillissement et la neurodégénérescence. La LSF s’engage à faciliter des découvertes qui prolongent la vie et améliorent sa qualité. Ce partenariat représente un pas vers la réalisation de la mission plus large de la Fondation, qui est de démocratiser l’accès à la recherche sur la longévité de pointe et de garantir que les sciences les plus prometteuses reçoivent les ressources nécessaires pour prospérer. Pour ceux qui souhaitent soutenir la recherche révolutionnaire menée par le laboratoire Scheibye-Knudsen, faire un don à la LSF ou soutenir d’autres initiatives de recherche, ils peuvent contacter le COO Lev Dvornik ou le CEO Joshua Herring. Toutes les donations sont déductibles d’impôts dans les limites de l’IRS et financent directement la recherche, dollar pour dollar. La Longevity Science Foundation se consacre à l’avancement de la longévité humaine en finançant la recherche et le développement de technologies médicales pour prolonger la durée de vie humaine en bonne santé. La mission à long terme de la Fondation est de prévenir toutes les maladies chroniques et liées à l’âge, et d’aider à rendre les soins axés sur la longévité accessibles à tous, quel que soit leur parcours, en faisant sortir la science de pointe sur le vieillissement du laboratoire vers le grand public. Le Centre pour le Vieillissement en Santé de l’Université de Copenhague est une initiative de recherche interdisciplinaire qui regroupe des experts en médecine, neurosciences et biologie moléculaire pour explorer comment nous vieillissons et comment améliorer la santé tout au long de la vie. Le centre est reconnu internationalement pour ses recherches pionnières sur les aspects biologiques, cognitifs et sociétaux du vieillissement. Source : https://www.lifespan.io/news/grant-award-announcement-rejuvenating-the-aging-brain-study/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=grant-award-announcement-rejuvenating-the-aging-brain-study

L’impact économique du vieillissement et de la démence aux États-Unis

Le vieillissement de la population entraîne des coûts économiques considérables, notamment en ce qui concerne les maladies dégénératives comme la démence et la maladie d’Alzheimer. En 2023, le coût total de ces maladies aux États-Unis est estimé à 781 milliards de dollars, une somme qui illustre l’ampleur du problème. Environ 5,6 millions d’Américains vivent avec la démence, dont 5 millions ont 65 ans ou plus. Les dépenses liées aux soins médicaux et aux soins de longue durée pour ces patients s’élèvent à 232 milliards de dollars, dont 52 milliards sont à la charge des patients et de leurs familles. La majorité des coûts sont couverts par Medicare et Medicaid, qui représentent respectivement 106 milliards et 58 milliards de dollars. En outre, les coûts sociaux associés à la démence sont encore plus préoccupants, car ils engendrent une baisse significative de la qualité de vie des patients et de leurs aidants, représentant 302 milliards de dollars et 6 milliards de dollars respectivement. Les pertes de revenus des amis et de la famille qui renoncent à travailler pour s’occuper des patients atteignent 8,2 milliards de dollars. De plus, les aidants fournissent 6,8 milliards d’heures de soins non rémunérés, évalués à 233 milliards de dollars. Ces chiffres soulignent non seulement l’impact direct des maladies liées à l’âge sur le système de santé, mais aussi les conséquences indirectes sur les familles et la société dans son ensemble. Il est crucial de rediriger les fonds vers la recherche sur le vieillissement afin de trouver des moyens de ralentir ou d’inverser ce phénomène, plutôt que de se concentrer uniquement sur les soins aux personnes déjà affectées. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/an-estimation-of-the-financial-cost-of-dementia/

Aging Code Summit et Pitch Fest : Innovations en Longévité et Intelligence Artificielle à Boston

Longevity Global, Mindvyne et 3cubed.ai ont annoncé leur partenariat pour co-organiser le Aging Code Summit et le Pitch Fest, un événement de deux jours qui se déroulera les 11 et 12 juin à Boston. Cet événement mettra en lumière les avancées les plus récentes dans la recherche sur le vieillissement et vise à renforcer l’écosystème de longévité de la côte Est des États-Unis. Le sommet accueillera des scientifiques, des entrepreneurs en biotechnologie, des investisseurs et des pionniers de l’industrie pour explorer les dernières découvertes dans le domaine de la science de la longévité, avec un accent particulier sur l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans la découverte de médicaments et l’extension de la durée de vie en bonne santé. Cet événement est le premier du genre à Boston et se positionne comme un événement pré-BIO, le rassemblement le plus complet en biotechnologie au monde. Longevity Global a organisé son sommet annuel en décembre au Buck Institute for Research on Aging à Novato, en Californie, pendant les quatre dernières années ; la réunion de juin étend cette empreinte. Le conférencier principal, George Church, biologiste synthétique renommé et co-fondateur de Colossal Biosciences, sera un point fort de ce programme. Colossal a récemment attiré l’attention mondiale pour son travail sur la résurrection du loup dire grâce à un protocole de « dé-extinction » génétique. Le programme mettra en avant l’utilisation de l’IA dans les avancées concernant la durée de vie, la santé et la recherche sur le bien-être, en se concentrant sur le déchiffrement des modèles de vieillissement pour adapter les interventions à l’anatomie, au mode de vie et au profil de risque de chaque individu. Justin Taylor, vice-président des communications de Longevity Global, a déclaré que l’IA avait été un élément essentiel de la science du vieillissement pendant des décennies et que les progrès rapides dans les biomarqueurs, la découverte de médicaments et la médecine personnalisée permettaient de reconnaître les modèles biologiques du vieillissement afin de les cibler pour prévenir et même inverser le vieillissement. Le deuxième jour de l’événement sera consacré à une compétition de pitch, où des startups liées à la longévité et au vieillissement provenant de tout le pays se présenteront devant un public d’investisseurs de premier plan. Le programme de l’événement est divisé en deux jours. Le premier jour, le sommet se tiendra au Foundry à Cambridge, MA, de 8h00 à 17h30, suivi d’une réception de réseautage. Le deuxième jour, le Pitch Fest aura lieu à Portal Innovations, Southline Boston, de midi à 20h00. Le format inclura dix startups en phase de démarrage et dix en série A qui présenteront leurs projets à des experts en longévité, recevront des commentaires gratuits et afficheront des résultats sous forme de posters le premier jour. Les jugements commenceront à midi, et les portes s’ouvriront au public à 16h00. De nombreux intervenants de renom sont confirmés, dont le professeur George Church (Harvard Medical School et MIT), Michael Ringel (Life Biosciences), Jamie Heywood (Alden Scientific) et plusieurs autres. Les sponsors incluent Leader Bank, Portal Innovations et InsideTracker, tandis que les partenaires médias comprennent Lifespan.io et le Foresight Institute. Pour plus de détails sur l’agenda et les inscriptions, il est possible de visiter le site agingcodesummit.com. Les opportunités de sponsoring et de partenariat médiatique sont encore disponibles. Longevity Global, une branche de la nonprofit Academics for the Future of Science (AFS), connecte les chercheurs, les investisseurs et les entrepreneurs en longévité à travers divers événements et programmes. Mindvyne transforme le réseautage scientifique en combinant une plateforme sociale avec des événements de haute qualité. 3cubed.ai propose des solutions basées sur l’IA pour améliorer les workflows obsolètes. Pour toute question médiatique, Justin Taylor est le contact principal. Source : https://www.lifespan.io/news/the-aging-code-summit/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=the-aging-code-summit

Découverte d’un cocktail de micro-ARN pour réduire la sénescence cellulaire grâce aux vésicules extracellulaires

Des chercheurs ont récemment découvert un cocktail de brins de micro-ARN qui rendent certaines vésicules extracellulaires (EVs) efficaces pour réduire la sénescence cellulaire, et ont publié leurs résultats dans la revue Aging Cell. Dans ce travail, ils abordent la sénescence cellulaire, un processus par lequel les cellules ne se divisent plus et émettent des signaux chimiques nocifs, contribuant ainsi à divers problèmes de santé liés à l’âge. Au lieu de se concentrer sur les sénolytiques qui éliminent les cellules sénescentes, ou les sénomorphiques qui modifient leur comportement, les chercheurs ont exploré les EVs, considérés comme des molécules de signalisation entre cellules, pour trouver des composants spécifiques, tels que les micro-ARN, qui pourraient offrir des bénéfices contre la sénescence. Après avoir induit la sénescence dans des fibroblastes par étoposide, ils ont observé que les EVs dérivés de cellules souches réduisaient la proportion de cellules sénescentes. Bien que tous les types d’EVs aient montré une certaine efficacité, les vésicules AC83, dérivées de cellules souches embryonnaires, se sont révélées légèrement plus efficaces. Les chercheurs ont ensuite analysé les micro-ARN présents dans ces EVs, identifiant huit candidats prometteurs. En testant différentes combinaisons, ils ont trouvé qu’une combinaison de quatre micro-ARN (E5) offrait des effets positifs significatifs en réduisant la sénescence des fibroblastes et en modifiant divers marqueurs d’inflammation. Des expériences sur des souris âgées ont montré que l’injection de la combinaison E5 réduisait la sénescence et des marqueurs de dommages à l’ADN dans les tissus hépatiques. Cependant, plusieurs aspects de ces micro-ARN restent à explorer, notamment leurs effets sur d’autres types de cellules et leur potentiel pour allonger la durée de vie. Les résultats suggèrent que des cocktails de micro-ARN, administrés via des nanoparticules ou des EVs générés, pourraient être plus puissants que les petites molécules sénolytiques ou sénomorphiques, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires pour valider leur efficacité. Source : https://www.lifespan.io/news/how-extracellular-vesicles-from-stem-cells-fight-senescence/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=how-extracellular-vesicles-from-stem-cells-fight-senescence

La recherche sur le vieillissement au Royaume-Uni : un panorama des institutions et des défis

David Weinkove, président de la British Society for Research on Ageing, aborde la question de la recherche sur le vieillissement au Royaume-Uni, soulignant la diversité des institutions impliquées. En utilisant des données provenant de l’adhésion à la BSRA, il note que 56 institutions au Royaume-Uni comptent au moins un membre de la BSRA. L’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham se distinguent avec 11 membres chacun, suivis par l’Université d’Oxford et l’Université Aston avec 9 membres. Bien que cette répartition montre une large activité de recherche, Weinkove s’interroge sur l’efficacité d’une telle dispersion, alors que la recherche sur le vieillissement n’a pas encore engendré de percées majeures. Il souligne que la biologie du vieillissement est complexe et nécessite une expertise variée à plusieurs niveaux (moléculaire, cellulaire, etc.), ce qui justifie la diversité des institutions. Cependant, il reconnaît également que la recherche sur le vieillissement demande des ressources considérables et que le regroupement des efforts pourrait s’avérer bénéfique. Weinkove mentionne des investissements massifs comme ceux d’Altos Labs, qui dépense 3 milliards de dollars sur un aspect spécifique de la recherche sur le vieillissement, soulignant que le Royaume-Uni doit être audacieux dans ses investissements. Il plaide pour un soutien gouvernemental et philanthropique accru pour faire avancer la recherche, non seulement pour le plaisir de la recherche, mais pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées. En conclusion, il appelle à un meilleur soutien financier et à une collaboration renforcée entre les chercheurs pour mieux comprendre le vieillissement et appliquer les résultats à la santé humaine. Source : https://longevity.technology/news/aging-research-in-the-uk-identifying-the-next-breakthrough/

L’Hypothèse de l’Hyperfonction : Une Réflexion sur le Vieillissement et ses Causes

Mikhail Blagosklonny, un chercheur éminent dans le domaine du vieillissement, a proposé la théorie de l’hyperfonction, qui soutient que le vieillissement est principalement causé par une hyperactivité des voies de signalisation plutôt que par l’accumulation de dommages moléculaires. Cette théorie a été discutée dans des échanges avec Aubrey de Grey, un défenseur des théories basées sur les dommages. Blagosklonny a affirmé que les dommages moléculaires sont en réalité des sous-produits de cette hyperfonction, et que des interventions visant à cibler cette hyperactivité pourraient atténuer le vieillissement et ses maladies associées. Bien que de Grey ait reconnu l’importance de la théorie de l’hyperfonction, il a insisté sur le fait que la réparation des dommages reste cruciale pour traiter le vieillissement, mettant en avant l’interaction complexe entre ces deux perspectives. L’échange entre les deux chercheurs met en lumière les différentes approches de la recherche sur le vieillissement, où Blagosklonny propose que la priorisation des interventions sur l’hyperfonction pourrait être plus efficace pour prolonger la vie. De plus, la théorie de l’hyperfonction a conduit à des recherches sur des agents thérapeutiques comme la rapamycine, un inhibiteur de mTOR, et a inspiré un éventail de théories programmatiques sur le vieillissement. L’approche de Blagosklonny et la théorie de l’hyperfonction continuent d’influencer le débat scientifique sur les causes du vieillissement et les stratégies potentielles pour le combattre. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/a-snapshot-of-one-portion-of-the-ongoing-debate-over-causes-and-processes-of-aging/