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Vers une Médecine de la Longévité : Innovations et Défis

Le site Fight Aging! se consacre à la publication de nouvelles et de commentaires sur les avancées concernant l’élimination des maladies liées à l’âge, en visant à maîtriser les mécanismes du vieillissement grâce à la médecine moderne. Sa newsletter hebdomadaire est diffusée à des milliers d’abonnés intéressés. Le fondateur, Reason, propose également des services de conseil stratégique aux investisseurs et entrepreneurs dans l’industrie de la longévité. Les publications incluent des études sur des sujets variés tels que la transplantation de cellules souches neurales, les recherches précliniques sur le vieillissement, le rôle des microglies sénescentes dans la destruction des synapses, ainsi que l’impact de la psilocybine en tant que médicament potentiel contre le vieillissement. La recherche sur les cellules souches neurales montre qu’elles peuvent favoriser la remyélinisation dans des modèles murins de démyélinisation, ce qui pourrait offrir des perspectives pour traiter des maladies comme la sclérose en plaques. Cependant, les études précliniques sur les interventions anti-vieillissement souffrent d’un manque de standardisation et d’une qualité variable, ce qui complique les comparaisons et l’établissement de conclusions robustes. D’autres sujets abordés incluent les effets de la psilocybine sur la longévité, le rôle de la rapamycine dans la santé des personnes âgées, et l’importance d’un microbiome intestinal équilibré pour atténuer le vieillissement. La recherche met également en lumière des marqueurs biologiques comme les horloges épigénétiques GrimAge, qui prédisent la mortalité, ainsi que l’impact de choix de mode de vie sur la santé cérébrale. En examinant les mécanismes de la sénescence cellulaire, les chercheurs cherchent des thérapies pour restaurer la fonction tissulaire et améliorer la qualité de vie des personnes âgées. Enfin, la recherche sur les protéines mal repliées dans le cerveau vieillissant révèle leur implication dans le déclin cognitif, suggérant de nouvelles voies pour des cibles thérapeutiques. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/fight-aging-newsletter-july-20th-2025/

Le rapamycine : enjeux, usages et perspectives pour la santé des personnes âgées

La régulation des médicaments au sein des institutions académiques et gouvernementales est dominée par une vision qui considère que les individus ne devraient pas avoir le droit de choisir leurs propres risques ni de commettre leurs propres erreurs. Cette approche préconise que le rôle des régulateurs est d’éliminer autant de risques que possible. Les coûts élevés des soins médicaux et la lenteur de l’introduction de nouveaux médicaments sont jugés moins problématiques que la liberté accrue des patients. Cette perspective est mise en lumière dans la discussion sur le rapamycine, un médicament immunosuppresseur qui a récemment suscité un intérêt accru pour son potentiel à améliorer la santé des personnes âgées et à ralentir le vieillissement dégénératif. Bien qu’il soit approuvé pour un usage immunosuppresseur, le rapamycine est de plus en plus prescrit off-label par des médecins, qui peuvent justifier cette utilisation si des travaux préexistants suggèrent que l’usage alternatif pourrait être sûr et utile. Cependant, il existe peu de données concrètes sur son utilisation chez l’homme pour le ralentissement du vieillissement, en raison du coût prohibitif des essais cliniques. De plus, de nombreux universitaires et régulateurs expriment leur mécontentement face à l’utilisation hors étiquetage, révélant leurs préoccupations quant à la liberté, au risque et au rôle des régulateurs. Le rapamycine, découvert dans les années 1970, est devenu un outil essentiel en recherche biomédicale. Son rôle dans l’inhibition de la voie mTOR, qui régule la division cellulaire et la survie, est de plus en plus étudié dans le contexte du vieillissement et des maladies liées à l’âge. Bien que les médecins et les biohackers utilisent le rapamycine hors étiquetage pour prévenir les conditions liées à l’âge, la disponibilité semi-régulée du médicament soulève des préoccupations éthiques quant à la sécurité des patients et à la désinformation. Le cas du technologue Bryan Johnson, qui a suivi un régime anti-vieillissement complexe impliquant le rapamycine, illustre les dangers de contourner la science examinée par des pairs au profit d’une culture de biohacking anecdotal. Bien que la FDA ne reconnaisse pas le vieillissement comme une maladie, l’intérêt croissant pour l’approbation de thérapies qui améliorent la durée de vie en bonne santé est à noter. Cependant, les approbations de la FDA sont généralement basées sur des indications spécifiques et diagnosables, plutôt que sur des syndromes généralisés. La question de l’efficacité du rapamycine pour le traitement de maladies spécifiques comme Alzheimer, plutôt que pour le vieillissement en général, reste ouverte, tout comme les défis réglementaires et de preuves scientifiques qui doivent être pris en compte pour évaluer l’avenir clinique et de recherche du rapamycine. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/a-conservative-view-of-rapamycin/

Vers une Médecine Moderne pour Lutter Contre le Vieillissement et les Maladies Associées

Fight Aging! est un portail d’actualités et de commentaires qui se concentre sur l’objectif d’éliminer toutes les maladies liées à l’âge, en utilisant les mécanismes de vieillissement sous le contrôle de la médecine moderne. La newsletter hebdomadaire de Fight Aging! est envoyée à des milliers d’abonnés intéressés par la longévité. Reason, le fondateur de Fight Aging! et de Repair Biotechnologies, propose des services de conseil stratégique aux investisseurs et entrepreneurs intéressés par les complexités de l’industrie de la longévité. La newsletter offre une série d’articles de recherche et de commentaires. Parmi les sujets abordés, on trouve la dégradation des peroxisomes liée à l’âge, qui a été démontrée comme un facteur de prolongation de la vie chez les nématodes. Une autre étude met en évidence la corrélation entre l’activité physique et la réduction de l’accélération de l’âge épigénétique, montrant que l’exercice contribue à un vieillissement biologique plus sain, et réduisant le fardeau des maladies chroniques. D’autres recherches portent sur le vieillissement de la matrice extracellulaire cardiaque, l’importance de la protéine isomérase de disulfure dans l’accumulation de dommages à l’ADN, et le double tranchant de la sénescence induite par les thérapies dans le traitement du cancer. Une attention particulière est également accordée à la fonction des microglies dans le cadre du vieillissement et à la nécessité de comprendre comment les personnes âgées sont souvent exclues des essais cliniques, ce qui crée un fossé de preuves. Les articles discutent également de l’impact de la signalisation IGF-1 sur la longévité, des thérapies géniques pour réduire la pression oculaire dans le glaucome, et de l’exposome, qui englobe tous les facteurs environnementaux affectant la santé au cours de la vie. La recherche sur la régénération des membres chez les axolotls et la sénescence cellulaire sont également explorées, soulignant les approches thérapeutiques émergentes. Enfin, des études montrent l’importance de l’interaction entre les cellules T et la maladie de Parkinson, ainsi que l’efficacité du rapamycine en tant que mimétique de restriction calorique pour prolonger la durée de vie. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/06/fight-aging-newsletter-june-30th-2025/

Le potentiel du rapamycine et de la restriction calorique dans l’extension de la durée de vie

Le texte aborde les approches pharmaceutiques pour ralentir le vieillissement, en mettant particulièrement en avant le rapamycine, un inhibiteur de mTOR qui imite certains effets bénéfiques de la restriction calorique sur le métabolisme, la santé à long terme et la durée de vie. L’autophagie, un processus cellulaire crucial pour le recyclage des protéines et des structures indésirables, est considérée comme l’un des résultats les plus importants de l’utilisation de rapamycine. Bien que le rapamycine ait été utilisé pendant longtemps à des doses relativement élevées, les données humaines concernant des doses plus faibles, potentiellement anti-vieillissement, sont encore limitées. Cependant, les données disponibles suggèrent qu’il s’agit d’un médicament sûr avec peu ou pas d’effets secondaires. En parallèle, la restriction alimentaire (DR) a prouvé qu’elle prolonge robustement la durée de vie chez diverses espèces. Néanmoins, la DR est difficile à maintenir à long terme chez les humains, entraînant la recherche de composés capables de réguler le métabolisme et d’augmenter la durée de vie sans réduire l’apport calorique. Une analyse méta, qui a examiné 911 tailles d’effet à partir de 167 études sur huit espèces de vertébrés différentes, a confirmé que la DR prolonge significativement la durée de vie, tout comme le rapamycine, alors que le métformin ne produit pas de prolongement significatif de la durée de vie. Aucune influence constante du sexe n’a été observée à travers tous les traitements, et les résultats ont montré une hétérogénéité élevée et un biais de publication significatif. L’étude conclut que le rapamycine et la DR confèrent une extension comparable de la durée de vie dans un large éventail de vertébrés. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/06/animal-study-data-shows-rapamyin-to-be-a-robust-calorie-restriction-mimetic/

Avancées en Recherche sur la Longévité au Printemps 2025

Le printemps 2025 est bien avancé dans l’hémisphère nord, apportant avec lui une saison de renouvellement et de croissance. L’équipe du Lifespan Research Institute (LRI) a réalisé d’importantes avancées dans la recherche sur la longévité et le vieillissement. Parmi les principales histoires de ce printemps, les chercheurs ont mis en lumière un groupe spécifique de cellules T gamma delta qui montrent un potentiel prometteur dans la lutte contre la sénescence cellulaire. Ces cellules semblent être capables de reconnaître et d’attaquer les cellules sénescentes, offrant ainsi des résultats encourageants dans un modèle murin de fibrose pulmonaire idiopathique. Cette découverte souligne l’importance des recherches sur les maladies liées à l’âge. De plus, les résultats d’un essai clinique financé par la communauté sur l’utilisation de la rapamycine chez l’homme ont été publiés. Malgré certaines limitations, ces résultats soulignent l’importance de la recherche financée par la communauté, qui permet d’explorer de nouvelles voies dans le domaine du vieillissement. Jay Olshansky, dans une tribune, avance que la médecine moderne a atteint un plafond en ce qui concerne l’espérance de vie humaine, suggérant que les prochaines étapes pour prolonger la vie humaine reposent sur la compréhension de la biologie du vieillissement. Michael Levin, dans une interview, discute de l’importance de l’électricité bioélectrique dans le développement et le vieillissement, soulignant comment les patterns bioélectriques régulent le comportement cellulaire et comment leur dégradation peut entraîner des échecs biologiques. Quant à Peter Fedichev, il propose que pour atteindre une extension radicale de la vie, il est essentiel de comprendre le vieillissement afin de développer des thérapies de réparation efficaces. Le Longevity Investor Network (LIN) continue de soutenir les startups de biotechnologie de rajeunissement, facilitant leur accès au financement nécessaire pour avancer vers la clinique. Le LRI sera également présent au Longevity Summit de Dublin, mettant en avant l’importance de la science décentralisée dans la recherche. Enfin, l’article souligne les défis de l’information à l’ère numérique, en mettant l’accent sur la nécessité de contenus bien recherchés et de qualité, en opposition à la prolifération de contenus générés par IA. Lifespan.io se positionne comme un acteur indépendant, offrant des informations précises et des mises à jour sur la recherche en longévité et rajeunissement, tout en appelant à la communauté à soutenir un journalisme indépendant. Source : https://www.lifespan.io/news/springtime-for-the-longevity-industry/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=springtime-for-the-longevity-industry

Effets Synergiques du Rapamycine et Tramétinib sur l’Extension de la Durée de Vie des Souris

Cette étude récente examine l’effet synergique de la combinaison du rapamycine et du tramétinib sur l’extension de la durée de vie des souris. Le rapamycine, utilisé initialement comme immunosuppresseur, est reconnu comme un puissant géroprotecteur qui a démontré une augmentation de l’espérance de vie médiane chez les souris dans des essais cliniques. Son mécanisme d’action repose sur l’inhibition de la voie mTOR, impliquée dans la régulation de la détection des nutriments, ce qui permet de rediriger les ressources du corps vers des processus de maintenance comme l’autophagie. L’étude rapporte que le tramétinib, un médicament anticancéreux, a également prolongé la durée de vie des souris, bien qu’à un degré moindre. Les résultats montrent que la combinaison des deux médicaments a produit des effets remarquables, augmentant la durée de vie médiane de 35% chez les femelles et de 27% chez les mâles, ainsi qu’augmentant la durée de vie maximale. De plus, le traitement combiné a amélioré divers résultats fonctionnels, y compris la santé cardiaque et la réduction de l’inflammation. Il a également été observé que la combinaison réduisait la prévalence des tumeurs dans le foie et la rate, suggérant que l’extension de la durée de vie pourrait être en partie attribuée à une réduction de la charge cancéreuse. Cependant, malgré ces avantages, de nombreux animaux traités sont restés sensibles au cancer. L’étude conclut que le tramétinib, en combinaison avec le rapamycine, pourrait être un candidat prometteur pour des essais cliniques en tant que géroprotecteur, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour comprendre pleinement leur potentiel chez l’humain. Source : https://www.lifespan.io/news/a-drug-combo-increases-lifespan-in-mice-by-over-30/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=a-drug-combo-increases-lifespan-in-mice-by-over-30

Vers une extension radicale de la vie : défis et perspectives

Cet article discute des progrès réalisés dans le domaine de l’extension de la durée de vie humaine en bonne santé, soulignant que ces avancées sont plus lentes que prévu. Bien que de nombreuses approches aient été explorées, la plupart d’entre elles ne dépassent guère les effets bénéfiques de l’exercice physique. Les traitements actuels, tels que les médicaments mimétiques de la restriction calorique, ne permettent pas d’ajouter des décennies à la vie ou de renverser le processus de vieillissement. Il est donc nécessaire de se concentrer sur des thérapies capables de réparer de manière significative les tissus âgés et d’adresser les causes connues du vieillissement pour restaurer un métabolisme et une maintenance tissulaire juvéniles.

La montée de la biotechnologie de la longévité représente une quête moderne visant à percer les secrets d’une vie prolongée. Des milliards de dollars ont été investis dans des startups, des laboratoires de recherche, et des promesses ambitieuses de renverser le vieillissement. Bien que des progrès aient été réalisés, notamment la constatation que la vie humaine, et en particulier celle des animaux de laboratoire, peut être prolongée de manière impressionnante, aucune intervention de pointe n’a surpassé des traitements tels que la rapamycine ou la restriction calorique dans des modèles animaux.

Le domaine de la longévité véhicule un message contradictoire : d’une part, il prétend que nous sommes proches de développer un médicament contre le vieillissement ; d’autre part, il admet que nous manquons toujours d’une compréhension commune de ce qu’est réellement le vieillissement. Comparés à des pionniers de l’aviation expérimentant avec des ailes et des moteurs, nous semblons avancer par tâtonnements en matière de longévité. Les médicaments imitant les effets de la restriction calorique, tels que la rapamycine et la métformine, représentent nos premiers avions rudimentaires : prometteurs, mais encore peu raffinés.

L’ambition de vaincre véritablement le vieillissement ne se limite pas à la construction d’avions de meilleure qualité ; il s’agit de comprendre que, peu importe le niveau de perfectionnement, aucun avion ne peut atteindre la lune. Pour y parvenir, l’humanité a eu besoin de fusées, qui reposent sur des principes entièrement différents. De même, pour arrêter le vieillissement, il sera nécessaire de dépasser les améliorations incrémentales et d’acquérir une maîtrise approfondie des mécanismes fondamentaux qui régissent le processus de vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/the-road-to-greater-human-longevity-is-longer-than-desired/

Avancées Récentes dans la Recherche sur le Vieillissement et la Longévité

L’accélération de la technologie informatique se poursuit, mais les êtres humains doivent encore faire face aux maladies liées à l’âge et à la mort. En avril, plusieurs progrès ont été réalisés pour soutenir des vies plus longues et en meilleure santé. Le projet PEARL, dirigé par Dr. Sajid Zalzala, a publié les résultats d’un essai clinique humain contrôlé sur la rapamycine, financé par le crowdfunding, mettant en avant son potentiel pour la longévité. Les recherches récentes ont également mis en lumière diverses approches pour moduler le vieillissement cellulaire. Par exemple, des scientifiques ont découvert une protéine conservée capable de mitiger la sénescence cellulaire, ouvrant ainsi de nouvelles voies de thérapie. Des études sur des modèles murins ont révélé que l’activation de gènes sur le chromosome X silencieux pouvait expliquer certaines différences cognitives liées au sexe durant le vieillissement. D’autres recherches ont montré comment de petits vésicules extracellulaires, dérivées de souris jeunes, pouvaient restaurer certaines fonctions cardiaques chez des souris âgées. De plus, des travaux sur la reprogrammation épigénétique ont permis de réduire la sénescence et d’atténuer les douleurs. Les effets du jeûne sur le système immunitaire ont également été explorés, révélant un lien avec l’activation de neurones spécifiques dans l’hypothalamus. Une étude a examiné l’impact de différents régimes alimentaires sur le vieillissement en santé, et une autre a identifié un cheminement par lequel l’exercice pourrait lutter contre la maladie de Parkinson. Des avancées dans la recherche sur les néoplasies et la sénescence cellulaire ont été rapportées, avec des essais sur des médicaments et des composés naturels potentiels pour des effets anti-vieillissement. Des résultats prometteurs ont également été observés concernant l’utilisation de la technologie par les adultes plus âgés pour réduire le déclin cognitif. Des études ont démontré comment la restriction de certains régimes alimentaires, comme la méthionine, peut promouvoir un vieillissement sain. La recherche sur des biomarqueurs épigénétiques a révélé des associations entre l’accélération de l’âge épigénétique et la mortalité. Enfin, des événements à venir, comme le Aging Code Summit, sont prévus pour discuter des dernières avancées dans la recherche sur le vieillissement. Source : https://www.lifespan.io/news/rejuvenation-roundup-april-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rejuvenation-roundup-april-2025

General Proximity : Une Révolution dans la Découverte de Médicaments par la Proximité Biologique

General Proximity est une entreprise de biotechnologie innovante qui développe des médicaments à petites molécules en utilisant le concept de la proximité biologique, une méthode qui permet de contrôler les interactions moléculaires. Fondée par le Dr. Armand Cognetta, l’entreprise a levé 16 millions de dollars pour avancer dans le développement de médicaments dits de ‘proximité induite’. L’approche de General Proximity vise à moduler des cibles auparavant considérées comme ‘indruggables’, notamment des protéines et des enzymes associées à des maladies et au déclin. En identifiant et recréant des événements de proximité bénéfiques sur le plan thérapeutique au sein des cellules, l’entreprise espère déclencher des réactions chimiques ciblant l’oncologie, la neurodégénérescence et la longévité. Le concept de l’effectome, qui désigne l’ensemble des protéines modifiant d’autres protéines, est au cœur de leur recherche. Cognetta explique que la proximité est un régulateur majeur de la biologie, jouant un rôle clé dans les réactions chimiques qui contrôlent la vie, depuis les organes jusqu’aux molécules. Un exemple de médicament de proximité est le rapamycine, qui induit un complexe protéique pour inhiber une cible spécifique. General Proximity a pour ambition de ‘hijacker’ ces systèmes biologiques pour augmenter le potentiel de transformation des cibles médicamenteuses. La société a développé une plateforme qui cartographie les cibles médicamenteuses aux mécanismes de proximité spécifiques, ce qui représente une avancée significative dans la découverte de médicaments. En cartographiant l’effectome, General Proximity espère élargir les outils disponibles pour traiter des maladies difficilement accessibles par des thérapies traditionnelles. La société a déjà commencé à appliquer cette technologie à des cibles majeures identifiées, avec des résultats prometteurs pour le développement de nouveaux médicaments. En outre, Cognetta souligne le potentiel des médicaments de proximité dans le domaine de la longévité, en particulier pour traiter des maladies liées à l’âge et pour moduler des facteurs de transcription, qui sont souvent considérés comme des cibles difficiles. Grâce à cette approche, General Proximity espère transformer la façon dont les maladies sont traitées et ouvrir de nouvelles voies dans la recherche sur la longévité. Source : https://longevity.technology/news/does-control-of-proximity-equal-control-of-biology/

Étude PEARL : Les bénéfices et la sécurité de la rapamycine à faible dose pour un vieillissement sain

L’étude PEARL, qui évalue l’utilisation de faibles doses de rapamycine chez des adultes en bonne santé, marque une avancée significative dans le domaine de la géroscience. Bien que l’objectif principal, qui était de réduire l’adiposité viscérale, n’ait pas été atteint, des résultats encourageants ont été observés, notamment chez les femmes recevant 10 mg/semaine de rapamycine. Ces participantes ont connu une augmentation significative de la masse tissulaire maigre, couplée à une réduction de la douleur auto-évaluée, ce qui pourrait indiquer que l’inhibition de mTOR apporte des bénéfices spécifiques aux femmes post-ménopausées, un groupe à risque accru de sarcopénie et d’ostéoporose. L’étude a également confirmé un profil de sécurité favorable, avec des événements indésirables similaires à ceux observés dans le groupe placebo et sans perturbations significatives des biomarqueurs métaboliques ou immunologiques. La trial a été menée sur 114 participants âgés de 50 à 85 ans, répartis en trois groupes recevant soit un placebo, soit 5 mg/semaine, soit 10 mg/semaine de rapamycine pendant 48 semaines. Bien que l’adiposité viscérale n’ait pas montré de variations significatives, les résultats secondaires ont mis en lumière des améliorations notables dans la santé perçue et le bien-être émotionnel, en particulier chez les femmes. La bio-disponibilité de la rapamycine utilisée dans l’étude était de 66 % inférieure à celle des formulations commerciales, ce qui suggère que même de faibles doses pourraient avoir des effets mesurables. Cela soulève des questions sur les futures stratégies de dosage et l’importance d’une formulation standardisée. Les résultats de l’étude PEARL ajoutent à la littérature croissante sur la modulation de mTOR chez les humains et soulignent la complexité de la traduction des résultats précliniques en pratique clinique. Dans l’avenir, des études ciblées sur les femmes post-ménopausées ou les populations à risque accru de fragilité pourraient offrir des perspectives intéressantes. Alors que la géroscience évolue vers des applications pratiques, les travaux comme ceux-ci apportent des preuves préliminaires que les interventions pharmacologiques pourraient un jour jouer un rôle dans l’extension de la qualité de vie, soulevant la question de l’efficacité de la rapamycine, du dosage approprié et du contexte d’utilisation. Source : https://longevity.technology/news/pearl-trial-explores-low-dose-rapamycin-for-healthy-aging/