Étiquette : protéines circulantes

Vers une médecine ciblée pour combattre le vieillissement et ses effets

Fight Aging! est une plateforme qui publie des nouvelles et des commentaires sur l’objectif d’éliminer toutes les maladies liées à l’âge, en contrôlant les mécanismes du vieillissement grâce à la médecine moderne. La newsletter hebdomadaire est envoyée à des milliers d’abonnés intéressés. Le fondateur de Fight Aging! propose également des services de conseil stratégique pour les investisseurs et entrepreneurs dans le secteur de la longévité. Parmi les contenus, plusieurs articles abordent des sujets variés tels que la suppression du phénotype sécrétoire associé à la sénescence comme base pour des thérapies, la corrélation entre les protéines circulantes sécrétées par les cellules sénescentes et le risque de troubles cognitifs légers, ainsi qu’un mécanisme par lequel l’agrégation de TDP-43 provoque des pathologies dans le cerveau vieillissant. Les stratégies de lutte contre la sénescence, y compris les thérapies sénolytiques, montrent un potentiel prometteur pour inverser certaines conditions liées à l’âge. D’autres articles examinent les contributions environnementales au vieillissement, l’importance du microbiome nasal dans les troubles olfactifs et cognitifs, ainsi que la régénération de la fonction olfactive. La recherche sur les cellules souches pluripotentes induites (iPSC) est également mise en avant comme une promesse pour la médecine régénérative, tout comme l’importance de la gestion de la graisse viscérale pour réduire le risque de maladies cardiométaboliques. Enfin, la recherche sur des biomarqueurs comme le sélénium et l’expression de la clusterine offre des perspectives pour mieux comprendre et cibler les dysfonctionnements des cellules souches hématopoïétiques liés à l’âge. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/fight-aging-newsletter-may-12th-2025/

Caractérisation d’une horloge protéomique du vieillissement pour prédire les résultats de santé futurs

Les échantillons de sang stockés depuis plus de 20 ans, bien caractérisés et accessibles pour analyse, sont rares. Les chercheurs utilisent une telle ressource pour caractériser une horloge protéomique du vieillissement, appelée organage, qui prédit les résultats de santé futurs. Cette horloge évalue l’âge biologique de différents organes en fonction des niveaux de protéines circulantes spécifiquement produites par chaque organe. Les résultats montrent que les personnes qui ont développé par la suite des dysfonctionnements liés à l’âge d’un organe et des maladies associées avaient tendance à afficher un âge biologique plus élevé pour cet organe à la fin des années 1990. Dans cette étude de cohorte observationnelle, les chercheurs ont recueilli des échantillons de plasma de 6235 participants d’âge moyen (45-69 ans) de l’étude de cohorte prospective Whitehall II à Londres, entre 1997 et 1999. Les écarts d’âge des neuf organes ont été déterminés à partir de protéines plasmatiques. Les participants ont ensuite été suivis pendant 20 ans grâce à un lien avec des dossiers de santé nationaux. Les résultats de l’étude ont inclus 45 maladies liées à l’âge et à la multimorbidité. Sur plus de 123 712 années-personnes d’observation (avec un suivi moyen de 19,8 ans), après exclusion des cas de maladies de base et ajustement pour l’âge, le sexe, l’ethnicité et les écarts d’âge des organes autres que celui étudié, les individus ayant de grands écarts d’âge organique ont montré un risque accru de 30 maladies. Six maladies étaient exclusivement associées au vieillissement accéléré de leur organe respectif : l’insuffisance hépatique, la cardiomyopathie dilatée, l’insuffisance cardiaque chronique, le cancer du poumon, l’agranulocytose et la métastase des nœuds lymphatiques. Vingt-quatre maladies étaient associées à plus d’un écart d’âge organique ou à des écarts d’âge organiques non directement liés à l’emplacement de la maladie. De plus, des écarts d’âge plus importants étaient également liés à des rapports de risque (HR) élevés de développement de deux maladies ou plus affectant différents organes chez le même individu (c’est-à-dire la multimorbidité multiorgane). Les HR variaient pour des écarts d’âge spécifiques : 2,03 pour l’écart d’âge artériel, 1,78 pour l’écart d’âge rénal, 1,52 pour l’écart d’âge cardiaque, et ainsi de suite pour d’autres organes. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/03/applying-the-organage-proteomic-clock-to-old-blood-samples-to-assess-predictive-ability/