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Les risques du cancer liés à la consommation d’alcool : une réalité méconnue

Un nouvel avis du chirurgien général des États-Unis met en lumière le lien entre la consommation d’alcool et le cancer, un sujet souvent méconnu du public. Bien que le tabagisme et l’obésité soient des facteurs de risque bien établis, moins de la moitié des Américains sont conscients que l’alcool est également lié à cette maladie mortelle. L’avis décrit l’alcool comme une cause majeure de cancer évitable aux États-Unis, contribuant à près de 100 000 cas de cancer et environ 20 000 décès par cancer chaque année. Au moins sept types de cancer, dont le cancer du sein, du côlon, de l’œsophage, du foie, de la bouche, de la gorge et du larynx, sont associés à la consommation d’alcool. En particulier, les cancers du système digestif semblent être les plus affectés, l’alcool provoquant des dommages à l’ADN et des mutations dangereuses. En ce qui concerne le cancer du sein, l’avis suggère que l’alcool pourrait augmenter le risque en influençant les niveaux hormonaux, bien que cela reste à prouver. En 2019, environ 96 730 cas de cancer liés à la consommation d’alcool ont été estimés, avec une augmentation du risque même à de faibles niveaux de consommation. Les femmes qui consomment un verre par jour voient leur risque absolu de développer un cancer lié à l’alcool passer de 16,5 % à 19 %, tandis que pour les hommes, il passe de 10 % à 11,4 %. Les mécanismes proposés pour ce lien incluent la formation de l’acétaldéhyde, un produit de dégradation de l’alcool, qui est toxique et cancérigène, ainsi que l’inflammation induite par l’alcool. En dépit des croyances selon lesquelles une consommation modérée d’alcool pourrait être bénéfique, de nouvelles recherches suggèrent plutôt une corrélation linéaire entre l’alcool et le risque de cancer. L’avis recommande de réduire ou d’arrêter la consommation d’alcool pour diminuer le risque de certains cancers. De plus, il souligne l’importance d’accroître la sensibilisation du public sur ce risque. Les recommandations incluent la mise à jour des étiquettes de mise en garde sur les boissons alcoolisées pour inclure des informations sur le risque accru de cancer. Enfin, l’avis suggère que la recherche pourrait explorer le lien entre l’alcool, le cancer et le vieillissement, car les effets de l’alcool sur la santé peuvent varier selon les étapes de la vie. Source : https://www.lifespan.io/news/drinking-and-dying-alcohol-as-a-risk-factor-for-cancer/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=drinking-and-dying-alcohol-as-a-risk-factor-for-cancer

L’alcool : un facteur de risque méconnu du cancer

Un nouvel avis du Surgeon General des États-Unis met en lumière le lien souvent méconnu entre la consommation d’alcool et le cancer. Alors que le tabagisme et l’obésité sont largement reconnus comme des facteurs de risque, moins de la moitié des Américains savent que l’alcool est également lié à cette maladie mortelle. Selon cet avis, l’alcool est considéré comme une cause principale évitable de cancer, contribuant à près de 100 000 cas de cancer et environ 20 000 décès par cancer chaque année aux États-Unis. La consommation d’alcool est associée à au moins sept types de cancer : sein, colorectal, œsophage, foie, bouche, gorge et larynx. Il est important de noter que l’alcool semble affecter le risque de cancer du sein par le biais des niveaux hormonaux, bien que ce lien ne soit pas encore clairement établi.

Les données révèlent que l’alcool est la troisième cause évitable de cancer aux États-Unis, après le tabac et l’obésité. En 2019, environ 96 730 cas de cancer étaient liés à la consommation d’alcool, dont 42 400 chez les hommes et 54 330 chez les femmes. La consommation élevée d’alcool augmente le risque de cancer, même à des niveaux faibles, avec 83 % des décès liés à l’alcool associés à des niveaux dépassant les limites recommandées de consommation. En ce qui concerne les femmes, le cancer du sein représente la plus grande charge de cancer liée à l’alcool, tandis que pour les hommes, ce sont le cancer du foie et colorectal qui dominent.

L’avis explore également les mécanismes possibles reliant l’alcool au cancer, notamment la formation d’acétaldéhyde, un sous-produit métabolique de l’alcool, qui est toxique et cancérigène. L’acétaldéhyde se lie à l’ADN, provoquant des mutations oncogéniques, tandis que l’alcool génère des espèces réactives de l’oxygène qui favorisent l’inflammation. D’autres mécanismes incluent la modification des niveaux hormonaux, notamment des œstrogènes, qui pourraient jouer un rôle dans le cancer du sein.

L’idée selon laquelle une consommation modérée d’alcool pourrait être bénéfique est mise en question par cet avis, qui souligne la nécessité d’améliorer la méthodologie des études sur la consommation d’alcool et la santé. Bien que certaines recherches aient montré une corrélation en forme de U entre l’alcool et la mortalité, les dernières découvertes suggèrent une relation plus linéaire. Cela soulève des questions sur l’interprétation des données et le risque réel associé à la consommation d’alcool.

Réduire ou cesser la consommation d’alcool peut diminuer le risque de cancer, comme l’indiquent des revues de preuves récentes. L’avis appelle également à une sensibilisation accrue du public sur l’alcool comme facteur de risque de cancer, suggérant de mettre à jour les étiquettes d’avertissement sur les boissons alcoolisées pour inclure un avertissement spécifique concernant le risque accru de cancer. Enfin, il est mentionné que les facteurs génétiques peuvent influencer la vulnérabilité individuelle aux cancers liés à l’alcool, ce qui souligne l’importance de la recherche sur ce sujet et sur la relation entre l’alcool, le cancer et le vieillissement. Source : https://www.lifespan.io/news/drinking-and-dying-alcohol-as-a-risk-factor-for-cancer/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=drinking-and-dying-alcohol-as-a-risk-factor-for-cancer

Les défis et évolutions des cliniques de longévité selon Petr Šrámek

Petr Šrámek, co-fondateur et président de LongevityTech.Fund, participe au Forum de la longévité à Singapour, un événement qui réunit des experts de la science, de la santé et de l’investissement pour discuter des avancées en matière de vieillissement sain. Šrámek est reconnu pour son expertise en investissements liés à la longévité et a joué un rôle clé dans le financement de thérapies précliniques innovantes. Lors de sa présentation, il mettra en lumière les considérations financières et stratégiques liées à l’accélération des thérapies en phase précoce et comment rapprocher la recherche de l’application concrète. Il souligne l’importance d’adopter des approches plus progressives pour ralentir ou inverser le vieillissement, évoquant des initiatives comme l’XPRIZE HealthSpan, qui vise un objectif de rajeunissement de 20 ans. Šrámek observe une croissance de l’intérêt pour le domaine de la longévité, avec l’arrivée de nouveaux investisseurs, bien que les deux dernières années aient été marquées par des défis en matière d’investissement. Les grandes entreprises pharmaceutiques commencent également à créer des départements dédiés à l’acquisition d’actifs liés à la longévité. En ce qui concerne les cliniques de longévité, elles se concentrent sur la prévention réelle, dépassant le simple diagnostic précoce. Šrámek appelle à la mise en œuvre rapide des thérapies pour éviter que les patients ne soient contraints de se tourner vers des solutions offshore. Il insiste sur l’importance d’agir rapidement pour améliorer les biomarqueurs et les paramètres de santé des individus, car le temps est un facteur critique dans la lutte contre le vieillissement. Source : https://longevity.technology/news/flfsg-time-is-ticking-and-we-need-to-do-more-than-just-lifestyle-changes/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=flfsg-time-is-ticking-and-we-need-to-do-more-than-just-lifestyle-changes

Gestion des Maladies Liées à l’Âge : Une Approche Innovante au Croisement des Soins Traditionnels et de la Longévité

La gestion des maladies liées à l’âge représente un domaine crucial dans le cadre des interventions cliniques visant à traiter les symptômes des maladies vieillissantes. Ce niveau se situe à l’intersection des soins de santé traditionnels et de l’innovation en matière de longévité. Alors que les systèmes de santé ont historiquement fonctionné selon un paradigme de ‘sickcare’, qui se concentre sur le traitement des maladies après leur apparition, le secteur de la longévité évolue vers une approche proactive. Cette approche met l’accent sur la prévention et la gestion des maladies liées à l’âge avant qu’elles ne se manifestent. Cela implique l’intégration de diagnostics avancés, de médecine personnalisée et de stratégies thérapeutiques innovantes pour améliorer les résultats pour les patients et la qualité de vie. De plus, la population mondiale vieillissante offre d’importantes opportunités d’investissement dans le secteur de la santé. Les investisseurs s’intéressent particulièrement aux entreprises développant des thérapies ciblant les mécanismes sous-jacents du vieillissement, dans le but de prévenir ou d’atténuer les maladies liées à l’âge. Les technologies émergentes, telles que l’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage automatique, sont utilisées pour identifier de nouveaux candidats médicaments et optimiser les protocoles de traitement. Par ailleurs, plusieurs entreprises se distinguent dans le domaine de la gestion des maladies liées à l’âge, notamment Cyclarity Therapeutics, qui développe des médicaments ciblant les maladies liées à l’âge en utilisant des molécules de cyclodextrine, et BioAge Labs, qui se concentre sur les thérapies pour l’obésité et les maladies métaboliques. Life Biosciences et Unity Biotechnology, quant à elles, travaillent respectivement sur des thérapies de rajeunissement cellulaire et des médicaments ciblant les cellules sénescentes. Insilico Medicine utilise des algorithmes puissants pour découvrir des médicaments ciblant les causes profondes des maladies liées à l’âge. Ces entreprises illustrent les approches novatrices mises en œuvre pour gérer les maladies liées à l’âge, alliant les soins de santé traditionnels aux avancées scientifiques en matière de longévité.