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Une étude révèle qu’un traitement anti-amyloïde peut réduire de moitié le risque de déclin cognitif chez les prédisposés génétiquement

Une étude récente menée par le Knight Family Dominantly Inherited Alzheimer Network-Trials Unit (DIAN-TU) à l’Université de Washington à St Louis a révélé qu’un médicament expérimental pourrait réduire de moitié le risque de déclin cognitif chez les individus génétiquement prédisposés à développer la maladie d’Alzheimer, souvent dès la trentaine, la quarantaine ou la cinquantaine. Ce traitement, ciblant les plaques amyloïdes présentes dans le cerveau, a montré des résultats prometteurs, notamment chez un sous-groupe de participants qui n’avaient pas encore de déficits cognitifs au début de l’étude et qui ont reçu le médicament pendant une durée moyenne de huit ans. Pour ce groupe spécifique, le traitement a réduit le risque de développement des symptômes d’Alzheimer de presque 100 % à environ 50 %. Cette avancée pourrait transformer la neurologie préventive, mettant en avant l’importance d’interventions précoces pour modifier le cours de la maladie. L’étude a impliqué 73 participants avec des mutations génétiques rares entraînant une surproduction d’amyloïde, ce qui augmente considérablement le risque de développer la maladie d’Alzheimer à un âge moyen. Les résultats soulignent l’importance d’un traitement précoce et soutenu pour retarder l’apparition des symptômes de la maladie. L’impact global de cette recherche pourrait être significatif, non seulement en préservant la fonction cognitive et l’autonomie des individus, mais aussi en réduisant le fardeau économique et émotionnel sur les familles et les systèmes de santé. La maladie d’Alzheimer touche actuellement plus de 55 millions de personnes dans le monde, un chiffre qui pourrait tripler d’ici 2050. Même si ces résultats sont encourageants, ils concernent principalement les individus avec des mutations génétiques rares, et leur application à la population générale doit être abordée avec prudence en raison de la complexité des cas sporadiques de la maladie. De plus, le profil de sécurité des thérapies anti-amyloïdes à long terme doit être évalué avec soin en raison des effets indésirables potentiels. L’étude se concentre sur gantenerumab, un anticorps anti-amyloïde visant à éliminer les plaques amyloïdes, soutenant l’hypothèse amyloïde qui suggère que l’accumulation de ces plaques est centrale dans la progression de la maladie. Les chercheurs espèrent que ce traitement pourra offrir une meilleure chance de maintenir une fonction cognitive normale et prolonger les années de vie en bonne santé pour les personnes prédisposées. Les résultats de cette étude pourraient également avoir des implications pour la prévention de l’Alzheimer à apparition tardive, qui touche généralement les personnes de 60 ans et plus. Si les essais sur la prévention de l’Alzheimer à apparition tardive montrent des résultats similaires, cela pourrait permettre d’offrir des préventions pour la population générale. Bien que gantenerumab ne soit plus en production, des recherches se poursuivent sur des traitements similaires tels que le lecanemab et le donanemab, afin de déterminer leur efficacité dans les populations à risque. Ces investigations visent à prouver que l’intervention précoce avec des anticorps anti-amyloïdes peut offrir des bénéfices cognitifs durables et retarder la progression de la maladie, en ciblant l’accumulation d’amyloïdes dès le début pour prolonger la période de santé cognitive et améliorer la qualité de vie. La validation de ces résultats par des recherches et des essais cliniques supplémentaires est essentielle. Source : https://longevity.technology/news/experimental-drug-shows-promise-in-delaying-early-onset-alzheimers/

Sens.ai : Une Révolution dans l’Amélioration Cognitive et la Prévention du Déclin Mental

Dans un monde où l’amélioration cognitive et le bien-être mental sont essentiels, Sens.ai se présente comme un pionnier avec son système d’entraînement cérébral innovant à domicile. Cette technologie de pointe intègre harmonieusement le neurofeedback, l’entraînement à la cohérence cardiaque et la photobiomodulation transcrânienne pour offrir aux utilisateurs une approche complète de l’amélioration de la performance cognitive et du bien-être global. En personnalisant chaque séance d’entraînement, Sens.ai permet aux individus de libérer tout le potentiel de leur cerveau depuis le confort de leur foyer, rendant l’accès à cette neurotechnologie avancée plus démocratique et ouvrant la voie à une meilleure longévité. Paola Telfer, la fondatrice de Sens.ai, explique comment cette entreprise redéfinit l’amélioration cognitive en offrant à la fois des utilisateurs à domicile et des cliniciens une méthode innovante d’entraînement cérébral. Dans une époque où la vivacité mentale influence directement la qualité de vie, elle souligne l’importance d’une approche proactive pour la longévité cognitive. En utilisant des technologies comme le neurofeedback, la photobiomodulation transcrânienne, et la cohérence cardiaque, Sens.ai a développé un système d’entraînement cérébral à domicile qui est complet et adaptable. Telfer précise que la plateforme n’est pas seulement un outil pour améliorer la concentration ou la relaxation, mais qu’elle vise à débloquer divers aspects de la capacité mentale. Grâce à des protocoles personnalisés, Sens.ai se positionne comme un coach de vie à long terme pour le cerveau. En se basant sur des données scientifiques, la société a identifié plus d’une centaine de biomarqueurs qui suivent l’âge chronologique, et elle travaille à développer une horloge biologique du cerveau en partenariat avec le Buck Institute. Les résultats préliminaires montrent que leur système peut améliorer la vitesse de traitement, le temps de réaction, et réduire les erreurs dans des tests cognitifs. Sens.ai prévoit également d’élargir son utilisation à des cliniques, avec le lancement d’un produit clinique phare en partenariat avec Deepak Chopra. La plateforme est conçue comme un outil d’intervention pour une détection précoce du déclin cognitif, visant à identifier les signes avant-coureurs bien avant qu’ils ne deviennent des démences avérées. Telfer aborde également l’idée que le déclin cognitif pourrait commencer dès la vingtaine, et que des interventions précoces pourraient inverser ces tendances. Enfin, elle exprime son espoir que Sens.ai devienne un outil essentiel pour le bien-être mental, semblable à l’effet que le médicament Ozempic a eu sur la gestion du poids, soulignant que le monde a besoin de solutions pour préserver les facultés cognitives tout au long de la vie. Source : https://longevity.technology/news/very-early-detection-of-cognitive-decline-is-our-purpose/

Analyse des Tendances de l’Espérance de Vie en Europe et Impact des Politiques de Santé

Une analyse récente au niveau des pays européens a révélé des changements dans les tendances de l’espérance de vie et l’impact des politiques nationales bien conçues sur la réduction de l’exposition aux facteurs de risque, améliorant ainsi l’espérance de vie. L’espérance de vie a connu une croissance dans les pays à revenu élevé depuis 1900, à l’exception des deux guerres mondiales et de la pandémie de grippe de 1918. Toutefois, la vitesse de cette croissance a varié. Par exemple, depuis 2011, l’augmentation de l’espérance de vie en Europe a ralenti, suivie d’un déclin dans la plupart des pays en raison de la pandémie de COVID-19. Les auteurs de l’étude ont utilisé les données de l’Étude sur le fardeau mondial des maladies, des blessures et des facteurs de risque (GBD) 2021 pour comparer les changements d’espérance de vie et l’exposition aux facteurs de risque dans les 16 pays fondateurs de l’Espace économique européen et quatre nations du Royaume-Uni. L’espérance de vie à la naissance est définie comme le nombre moyen d’années qu’un nouveau-né peut s’attendre à vivre s’il traverse la vie exposé aux taux de mortalité spécifiques au sexe et à l’âge en vigueur au moment de sa naissance dans un pays donné. En analysant les périodes de 1990 à 2011, de 2011 à 2019 et de 2019 à 2021, il a été constaté que tous les pays avaient montré une amélioration de l’espérance de vie de 1990 à 2011 et de 2011 à 2019, bien que le taux ait varié. La Norvège était l’exception, avec une augmentation plus marquée de l’espérance de vie pendant la période 2011-2019. Pendant la pandémie de COVID-19, tous les pays, à l’exception de quelques-uns, ont connu une diminution de l’espérance de vie, la Grèce et l’Angleterre enregistrant les baisses les plus significatives. Les améliorations de l’espérance de vie observées jusqu’en 2011 étaient liées aux maladies cardiovasculaires et aux néoplasmes. En revanche, la baisse d’espérance de vie entre 2019 et 2021 était principalement attribuée aux décès dus aux infections respiratoires et aux problèmes de santé liés à COVID-19. Les chercheurs ont également noté que les pays ayant connu un ralentissement des améliorations de l’espérance de vie avant la pandémie étaient ceux les plus touchés par COVID-19. L’analyse des facteurs de risque a montré que les principaux facteurs de risque pour les maladies cardiovasculaires étaient une pression artérielle systolique élevée, des risques alimentaires et un taux de LDL élevé. Les niveaux de ces facteurs de risque ont changé avec le temps, mais l’augmentation de l’indice de masse corporelle (IMC) et d’autres risques alimentaires restent élevés. Les auteurs soulignent l’importance des politiques gouvernementales sur l’espérance de vie, en notant que des politiques nationales visant à améliorer l’accès aux soins de santé pourraient contribuer à l’augmentation de l’espérance de vie. Par exemple, des pays comme la Belgique, la France et la Norvège ont mis en place des politiques axées sur le diagnostic et le traitement du cancer. Ils critiquent également les coupes budgétaires dans le secteur de la santé, qui ont pu ralentir les améliorations de l’espérance de vie. La prévention des maladies par une alimentation adéquate et une activité physique est essentielle pour augmenter l’espérance de vie. Les auteurs recommandent que les décideurs politiques utilisent cette analyse pour inverser le ralentissement de l’amélioration de l’espérance de vie dans leurs pays, en prenant exemple sur les pays ayant mis en œuvre des politiques réussies. Source : https://www.lifespan.io/news/how-life-expectancy-has-changed-in-europe/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=how-life-expectancy-has-changed-in-europe

L’Exposome : Une Révolution dans la Compréhension de la Santé Humaine

La recherche récente met en lumière le rôle relativement mineur que la génétique joue dans notre santé, tandis que l’exposome, défini comme l’ensemble des expositions vécues par un individu tout au long de sa vie, est responsable de dix fois plus de variation dans le risque de mortalité que la prédisposition génétique. Un article publié dans Nature Medicine propose des méthodes pour mesurer comment les individus sont affectés par l’exposome et fournit des preuves essentielles pour concevoir des environnements qui améliorent l’espérance de vie en bonne santé tout en réduisant les inégalités en matière de santé et de bien-être. La publication de cet article coïncide avec un tournant pour le mouvement international derrière le ‘Human Exposome Project’, qui vise à comprendre comment les expositions externes (y compris les facteurs sociaux, comportementaux et géophysiques) interagissent avec des facteurs internes (comme la génétique et la physiologie) pour influencer la santé et la résilience globale des individus. Le forum Exposome Moonshot se tiendra pour la première fois à Washington, DC, en mai 2025, pour lancer un effort scientifique international sans précédent visant à cartographier l’impact combiné des facteurs environnementaux sur la santé humaine de la conception à la mort. Des facteurs environnementaux spécifiques peuvent activer des voies pathologiques qui contribuent aux maladies et accélèrent le vieillissement. La capacité de capturer, d’analyser et de relier des données individuelles en dehors des dossiers médicaux permet de démontrer comment les expositions externes influencent la santé d’une personne tout au long de sa vie. Ces interactions peuvent désormais être mieux comprises à un niveau individuel grâce à l’intelligence artificielle, représentant un avancement significatif dans la détermination de l’impact de l’exposome à l’échelle de la santé publique. Ce travail est crucial pour définir de nouvelles manières d’aborder l’épidémie de maladies chroniques et le vieillissement démographique, qui créent un frein économique dans de nombreux pays. Les preuves recueillies façonneront des interventions de santé publique plus efficaces, nécessaires pour réorienter les investissements et les politiques d’un modèle de soins de santé insoutenable vers un modèle plus axé sur la prévention. Tina Woods, membre du comité de pilotage du forum Exposome Moonshot, se dit enthousiaste à l’idée de participer à cette initiative et souligne l’importance de mesurer l’exposome pour démontrer le retour sur investissement en matière de santé et encourager la prévention. D’autres chercheurs, tels que le professeur David Furman, mettent en avant les technologies actuelles, comme l’intelligence artificielle appliquée, pour mieux comprendre les interactions complexes entre l’environnement, l’immunité et la santé. Le professeur Nic Palmarini évoque également les outils disponibles pour analyser l’exposome, en utilisant des cliniques et des communautés comme terrains d’essai pour promouvoir des comportements et des résultats plus sains. Le Buck Institute et le National Innovation Centre for Ageing sont des institutions clés dans ce domaine, visant à combattre les maladies liées à l’âge et à aider les gens à vivre mieux et plus longtemps. Le forum Exposome Moonshot se concentrera sur des étapes concrètes pour mettre en œuvre le projet d’exposome, en établissant des partenariats collaboratifs entre divers secteurs pour soutenir la recherche. Source : https://www.lifespan.io/news/human-exposome-project-explores-environmental-disease-causes/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=human-exposome-project-explores-environmental-disease-causes

La Clinique YEARS : Une Nouvelle Approche de la Longévité et de la Prévention des Maladies

La clinique YEARS, récemment ouverte à Berlin, propose une approche novatrice de la santé et de la longévité, axée sur la prévention et des soins personnalisés. Fondée par le Dr Jan K. Hennigs et une équipe de professionnels de la santé, la clinique vise à offrir un système d’alerte précoce personnalisé pour aider les patients à comprendre et à atténuer les risques potentiels pour leur santé avant qu’ils ne deviennent graves. Le concept de YEARS repose sur l’idée que de nombreuses maladies chroniques peuvent être évitées grâce à un dépistage précoce et à une compréhension approfondie des risques individuels. En collectant des données cliniques et moléculaires, la clinique espère identifier de nouveaux marqueurs de risque pour les maladies liées au vieillissement. La structure de la clinique est conçue comme une étude clinique, où tous les patients consentent à participer à la recherche. Cette approche permet d’analyser les données des patients pour améliorer les stratégies de prévention. Les patients subissent une série de tests complets lors de leur visite, y compris des évaluations physiques et des analyses de sang, afin de créer une base de santé personnalisée. Après avoir analysé les résultats, les médecins élaborent des stratégies d’intervention ciblées, qui peuvent inclure des changements de mode de vie ou des traitements médicamenteux. La clinique propose deux programmes principaux : YEARS Core, qui évalue la santé à travers des biomarqueurs clés, et YEARS Ultimate, qui utilise des technologies de pointe. L’objectif final de la clinique est de développer un système d’alerte précoce pour ses patients tout en contribuant à la communauté scientifique sur le vieillissement et les maladies liées au vieillissement. Dans les années à venir, la clinique envisage d’ouvrir d’autres établissements en Europe tout en continuant à recueillir des données significatives pour la recherche en médecine de longévité. Source : https://longevity.technology/news/building-a-longevity-clinic-as-a-clinical-study/

L’impact des facteurs environnementaux sur le vieillissement et la mortalité : une étude de l’Université d’Oxford

Une étude massive de l’Université d’Oxford a évalué l’impact relatif des facteurs génétiques et non génétiques sur le vieillissement, la mortalité et la prévalence des maladies. La question de l’influence des gènes sur la longévité a été soulevée à plusieurs reprises, et les résultats récents indiquent que cette influence est relativement faible. La majorité des variations dans la durée de vie humaine provient de facteurs extrinsèques tels que le tabagisme et l’activité physique. L’étude utilise des données du UK Biobank, une base de données unique contenant des informations de santé sur des centaines de milliers de citoyens britanniques, pour apporter des éclaircissements sur ce sujet. Les chercheurs ont cherché à quantifier les contributions relatives des facteurs environnementaux (l’exposome) par rapport à la génétique dans le déterminisme du vieillissement, du risque de maladie et de la mortalité prématurée. Une des conclusions majeures est que les facteurs environnementaux jouent un rôle clé dans la mortalité, comme en témoignent les changements significatifs dans l’espérance de vie mondiale au cours des deux derniers siècles, tandis que le génome humain est resté relativement stable. L’analyse a porté sur 164 expositions environnementales et a identifié celles ayant un lien avec la mortalité toutes causes confondues. Les chercheurs ont employé diverses méthodes pour aborder la causalité et le biais de confusion. La plupart des facteurs associés à la mortalité étaient modifiables, tandis que d’autres, comme l’ethnicité, étaient non modifiables. Parmi les facteurs les plus préjudiciables figuraient le tabagisme, la fatigue fréquente et divers indicateurs de privation. À l’opposé, des facteurs bénéfiques tels qu’un revenu élevé, l’emploi, l’éducation, l’activité physique et la cohabitation avec un partenaire étaient associés à une réduction significative du risque de mortalité. L’étude a également mis en évidence que les personnes d’ethnie non blanche présentent généralement un risque de mortalité inférieur, un constat qui contraste avec les données américaines. Les chercheurs ont établi un lien entre les expositions environnementales et le vieillissement biologique via une horloge de vieillissement protéomique développée dans une étude antérieure. Cette horloge est associée à la mortalité, aux maladies chroniques majeures liées à l’âge et à des phénotypes liés au vieillissement. En outre, l’analyse a montré que plusieurs facteurs de l’exposome sont liés à l’incidence de multiples maladies liées à l’âge. Les gènes semblent moins importants dans le déterminisme de la mortalité et du vieillissement par rapport à l’exposome, bien que certaines maladies soient causées par des variants génétiques uniques. En moyenne, les scores de risque polygène expliquent moins de 2 % de la variation supplémentaire, tandis que l’exposome en explique 17 %. Malgré ces résultats, certains cas particuliers, comme les démences et certains cancers, montrent un lien plus fort avec les facteurs génétiques. Les chercheurs soulignent que les facteurs environnementaux, notamment ceux de la petite enfance, jouent un rôle crucial dans l’accélération du vieillissement, mais offrent également des opportunités pour prévenir les maladies chroniques et la mort prématurée. Cette étude met en lumière l’importance d’interventions ciblant les environnements et les comportements pour améliorer la santé et la longévité. Source : https://www.lifespan.io/news/genes-affect-aging-and-mortality-less-than-extrinsic-factors/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=genes-affect-aging-and-mortality-less-than-extrinsic-factors

Evelyne Bischof nommée Présidente de la Healthy Longevity Medicine Society

La Healthy Longevity Medicine Society (HLMS) est une organisation internationale qui se consacre à l’avancement de l’application clinique de la médecine de la longévité par le biais de pratiques basées sur des preuves, de l’éducation professionnelle et de la collaboration interdisciplinaire. Avec l’objectif de rassembler médecins, scientifiques et leaders de l’industrie, HLMS vise à établir des normes rigoureuses pour les interventions liées à la longévité. Parmi ses initiatives, on trouve des programmes de formation, des lignes directrices cliniques et des partenariats conçus pour combler le fossé entre la recherche et l’application médicale. Dr Evelyne Bischof, spécialiste de la médecine de la longévité et de la médecine de précision, a été nommée Présidente de HLMS, supervisant ainsi la direction stratégique de la société et son engagement avec la communauté médicale plus large. Bischof, qui possède une vaste expérience en médecine interne et en oncologie, a travaillé dans des institutions telles que l’Université de Shanghai et l’Université de Zurich, intégrant des interventions de longévité émergentes dans la pratique clinique traditionnelle. Son mandat à la présidence de HLMS s’inscrit dans un contexte où la médecine de la longévité, bien que prometteuse, nécessite des cadres clairs pour garantir que les traitements soient sûrs et efficaces. L’une des priorités de son mandat est le développement de protocoles standardisés pour l’évaluation de l’âge biologique, un domaine actuellement en désordre en raison de l’utilisation de différents biomarqueurs et méthodologies dans les cliniques. HLMS travaille avec le Biomarkers of Aging Consortium pour établir des lignes directrices sur l’utilisation des horloges épigénétiques. Bischof souligne l’importance de la recherche rigoureuse, des essais cliniques et des données examinées par des pairs avant de recommander toute intervention. De plus, elle met en avant la nécessité de systèmes de gestion des pratiques cliniques qui s’alignent sur un protocole approuvé par HLMS pour assurer la continuité des soins. Dans cette optique, HLMS explore des collaborations avec des développeurs de technologies de la santé et des organismes de réglementation pour établir des lignes directrices pour des systèmes intégrés et interopérables. La sécurité des données des patients et le respect des normes éthiques sont également des préoccupations majeures, HLMS envisageant de jouer un rôle dans le développement de lignes directrices éthiques pour le partage de données anonymisées. En parallèle, Bischof souligne l’importance de la formation continue en médecine de la longévité, avec près de 75 % des répondants à un sondage ayant suivi des cours accrédités. Elle voit une opportunité de raffiner et d’élever les normes éducatives dans ce domaine, en s’assurant que la formation soit rigoureuse sur le plan scientifique et mise à jour avec les dernières recherches. La médecine de la longévité met également l’accent sur la prévention, et HLMS s’engage à sensibiliser les jeunes générations, notamment les Millennials et la génération Z, à travers des initiatives de santé publique et des programmes de dépistage. Bischof évoque la nécessité de développer et de promouvoir des lignes directrices cliniques standardisées, qui sont essentielles pour garantir des soins de qualité. Elle soutient également le partage des connaissances entre cliniques de longévité privées et publiques afin d’améliorer la recherche clinique et de créer des mesures de résultats standardisées. En conclusion, HLMS est bien positionnée pour façonner l’avenir de la médecine de la longévité grâce à la standardisation, l’orientation réglementaire et les efforts de recherche collaborative, visant à établir des critères d’évaluation de l’âge biologique et à promouvoir une éducation axée sur la longévité. Source : https://longevity.technology/news/evelyne-bischof-appointed-president-of-healthy-longevity-medicine-society/

La Télémédecine : Clé de la Généralisation des Thérapies de Longévité

L’émergence de la télémédecine a transformé l’accessibilité des soins de santé, rendant le processus plus efficace et moins coûteux, ce qui est particulièrement crucial dans le domaine de la médecine de longévité. Cette médecine se concentre sur les soins préventifs et les interventions précoces, visant à traiter les causes profondes du vieillissement plutôt que de simplement gérer les symptômes des maladies. L’accès aux thérapies de longévité doit être à la fois abordable et accessible, car les cliniques traditionnelles sont souvent trop coûteuses pour de nombreux Américains. Les interventions de longévité, qui peuvent inclure des conseils sur le mode de vie et la surveillance des biomarqueurs, peuvent être gérées à distance grâce à la télémédecine, ce qui facilite des soins continus. En effet, le nombre d’abonnements actifs à AgelessRx a considérablement augmenté, démontrant l’intérêt croissant pour les soins de longévité à distance.

Il est également souvent pensé que l’assurance maladie pourrait résoudre le problème de l’accessibilité aux thérapies de longévité, mais le système de santé américain est principalement réactif, ne couvrant généralement que les traitements une fois la maladie déclarée. Dans le contexte de la médecine de longévité, il est primordial de se concentrer sur la prévention, et non sur les solutions d’assurance traditionnelles. L’intérêt des consommateurs pour les interventions de longévité a explosé, indépendamment de la couverture d’assurance.

De plus, l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) et des outils de santé numérique pourrait accélérer l’adoption des thérapies de longévité. Des dispositifs portables et des kits de tests à domicile permettent un suivi en temps réel des biomarqueurs essentiels, tandis que l’IA peut analyser ces données pour fournir des recommandations personnalisées. Cela réduit le besoin de visites fréquentes chez le médecin, et associé à la télémédecine, cela crée un modèle puissant pour des soins préventifs.

Les essais cliniques doivent également être repensés pour progresser dans la recherche sur la longévité. Les modèles actuels sont souvent lents et coûteux, mais la télémédecine permet de surmonter ces barrières en permettant une participation à distance, ce qui élargit le panel de participants et améliore la collecte de données réelles. L’essai PEARL sur le rapamycine en est un exemple frappant, ayant permis une participation nationale sans les contraintes logistiques habituelles.

Toutefois, un changement systémique dans le système de santé américain semble peu probable à court terme, car il privilégie les soins aigus. Malgré cela, la télémédecine continue de franchir ces obstacles et offre des opportunités pour des essais décentralisés et une collecte de données à grande échelle. En donnant aux individus les moyens de contrôler leur santé via des plateformes de télémédecine, nous pouvons démocratiser l’accès aux thérapies de longévité. L’avenir des thérapies de longévité dépend de leur accessibilité, de leur coût et de leur évolutivité, et la télémédecine ainsi que les solutions basées sur l’IA sont essentielles pour y parvenir. Si l’industrie de la longévité s’engage dans des modèles de télémédecine, elle peut créer une société où les thérapies de longévité sont accessibles à tous, et non seulement à une élite. Source : https://longevity.technology/news/telehealth-the-key-to-mainstreaming-longevity-therapies/

Chi Longevity et Sparkd : Une Révolution dans le Fitness Cérébral et Corporel à Singapour

La clinique de longévité basée à Singapour, Chi Longevity, a récemment acquis la société Sparkd, spécialisée dans la formation de fitness cérébral, et a lancé ce qu’elle revendique comme la première salle de sport de longévité saine fondée sur des preuves au monde, intitulée ‘Chi Longevity with Sparkd’. Ce nouveau projet combine des diagnostics médicaux avec des interventions de fitness cognitif et physique pour cibler le vieillissement, la fonction cérébrale et la santé physique. Chi Longevity, fondée par le chercheur en géroscience et spécialiste de la longévité saine, le professeur Andrea Maier, est une pratique de médecine préventive fondée sur des preuves. Sparkd, quant à elle, a été fondée par Anna Milani et représente le premier concept de ‘fitness cerveau-corps’ en Asie, visant à améliorer la performance cognitive et physique. Anna Milani souligne que lorsque l’exercice est prescrit comme intervention pour la longévité, les individus sont plus enclins à s’engager. Grâce à cette intégration de la formation innovante de Sparkd avec l’expertise médicale de Chi, ils créent quelque chose d’unique. La fonction cognitive est un élément essentiel d’une longévité saine, car la vitesse de traitement et la mémoire du cerveau commencent à décliner à la fin de la vingtaine, avec des ralentissements notables dans le temps de réaction, la mémoire de travail et le multitâche à l’âge moyen. À 60 ans, des capacités telles que la mémoire épisodique, l’attention et la résolution de problèmes se détériorent de manière plus significative. L’acquisition de Sparkd par Chi Longevity a été motivée par une demande croissante de solutions d’amélioration cognitive, et suit l’expansion récente de la clinique dans l’hôtel Four Seasons de Singapour. Lindsay Cooper, co-fondatrice de Chi Longevity, a déclaré que l’ajout de Sparkd à leur entreprise croissante leur permet d’aller au-delà de la réhabilitation, rendant la formation de longévité cerveau-corps plus accessible et efficace pour un public plus large. Cette collaboration représente une évolution organique alors qu’ils s’étendent à l’échelle régionale et mondiale. En combinant l’expertise de Sparkd en matière de formation cognitive-physique avec les diagnostics avancés et les plans d’action de Chi, ils établissent un nouveau standard d’excellence dans la longévité saine. Contrairement aux programmes de formation cognitive qui se concentrent principalement sur les personnes âgées ou la réhabilitation neurologique, Chi Longevity avec Sparkd est conçu pour la prévention et la performance optimale à tous les âges. Dirigé par des experts en neurosciences, médecine de longévité et entraînement de performance d’élite, le programme combine des mouvements fonctionnels, la mobilité, l’équilibre, le conditionnement cardiovasculaire, l’entraînement à la résistance, les compétences motrices et la coordination avec des exercices cognitifs. Les clients bénéficient d’un suivi continu de la performance cognitive, des temps de réaction, de la mémoire, de l’équilibre, de l’endurance et de la force musculaire, interprété à travers le cadre de biologie des systèmes de Chi Longevity. Les programmes d’entraînement seront guidés par des diagnostics médicaux, tels que la fonction cognitive et les marqueurs de santé métabolique, garantissant des résultats ciblés et mesurables. Cette collaboration rend l’entraînement cognitif moteur, l’entraînement physique et l’optimisation de la performance accessibles au-delà des seuls passionnés de fitness, visant à atteindre un public mondial pour la première fois grâce au partenariat récent avec Four Seasons. L’avenir de la longévité ne consiste pas seulement à vivre plus longtemps, mais à vivre de manière plus vive, plus forte et plus saine pendant plus longtemps. Source : https://longevity.technology/news/chi-longevity-launches-worlds-first-evidence-based-healthy-longevity-gym/

L’avenir des diagnostics de santé : Hannah Went et l’innovation de TruDiagnostic

Le Forum de Longévité des Fondateurs (FLF:SG), qui se tiendra à Singapour dans deux semaines, est une plateforme clé pour discuter de la convergence de la science, des politiques et des investissements afin d’accélérer les avancées en matière de longévité. L’augmentation de la population mondiale vieillissante souligne l’urgence de passer d’un traitement réactif à une prévention proactive dans les soins de santé. Cette transition repose sur des diagnostics et des thérapies de pointe visant à prolonger la durée de vie en bonne santé et à réduire le fardeau des maladies liées à l’âge. Le forum mettra en avant des experts, des chercheurs et des pionniers de l’industrie pour explorer des domaines tels que l’épigénétique, les tests de biomarqueurs et les diagnostics de précision, qui permettent des interventions plus précoces et améliorent l’adoption clinique. En favorisant la collaboration, le forum vise à rendre les soins de santé axés sur la longévité plus accessibles, en comblant le fossé entre l’innovation scientifique et son impact dans le monde réel.

TruDiagnostic se positionne à l’avant-garde de la science de la longévité, se spécialisant dans les diagnostics basés sur la méthylation de l’ADN, offrant des aperçus approfondis sur le vieillissement biologique. Avec plus de 75 000 patients testés et plus de 30 essais cliniques approuvés, l’entreprise joue un rôle clé dans la définition de l’épigénétique en tant qu’élément essentiel des soins préventifs. En fournissant aux cliniciens et aux consommateurs des biomarqueurs de vieillissement de précision, TruDiagnostic établit un pont entre la recherche et les applications concrètes en matière de longévité et d’optimisation de la santé.

Hannah Went, cofondatrice et directrice des opérations de TruDiagnostic, dirigera les discussions sur l’adoption clinique et par les consommateurs des tests d’âge biologique lors du FLF:SG. Dans sa présentation, elle mettra en lumière comment les données épigénétiques peuvent améliorer la médecine personnalisée et les interventions axées sur la longévité. Elle abordera également l’accessibilité croissante des tests de vieillissement biologique et leur rôle dans l’autonomisation des individus pour prendre le contrôle de leur santé à long terme. En intégrant l’intelligence artificielle dans les diagnostics, TruDiagnostic innove pour permettre la création d’une application capable de regrouper et d’analyser divers biomarqueurs, fournissant ainsi des recommandations personnalisées.

L’application en développement doit être lancée cette année, notamment au deuxième trimestre, et vise à rendre les soins de santé plus accessibles, en mettant les outils de longévité directement dans la poche des utilisateurs. Hannah Went discutera également des nouvelles recherches de TruDiagnostic, qui incluent un produit récemment lancé appelé True Health, analysant divers marqueurs nutritionnels et de santé. Son discours mettra l’accent sur le pouvoir prédictif, la fiabilité et la facilité de collecte des biomarqueurs épigénétiques, démontrant pourquoi ils sont supérieurs aux versions traditionnelles. Au final, le FLF:SG représente une opportunité cruciale pour explorer comment la science et l’innovation peuvent transformer les soins de santé vers un modèle axé sur la longévité. Source : https://longevity.technology/news/flfsg-front-facing-longevity-in-your-back-pocket/