Étiquette : préservation des organes

L’évolution de l’industrie de la longévité : Entre défis et promesses d’un futur radieux

En mai de cette année, le Sommet des Investisseurs de Vitalist Bay a réuni à Berkeley un groupe interdisciplinaire de scientifiques, d’entrepreneurs, de cliniciens et d’investisseurs, se positionnant comme un forum de leadership d’opinion et un moteur de l’innovation dans le domaine de la longévité. Lors de cet événement, Phil Newman, fondateur et PDG de Longevity.Technology, a présenté une évaluation franche de l’état actuel de l’industrie et a tracé ses possibles futurs, passant des bases en maturation de la Longévité 2.0 à l’architecture spéculative de la Longévité 3.0. Newman a observé que des développements majeurs surviennent dans l’industrie de la longévité, avec des personnalités influentes comme Bryan Johnson et l’émergence de traitements comme les GLP-1. Toutefois, il a souligné que le secteur manque de capital et de visibilité par rapport à d’autres domaines. Dans son rapport de 2024, Newman analyse 14 sous-domaines, y compris la sénothérapeutique et la longévité reproductive, et a observé que le financement pour 2023 à 2024 a atteint 8,26 milliards de dollars, bien que le nombre de transactions ait diminué. En ce qui concerne l’évolution de l’industrie, il a indiqué que nous sommes actuellement en Longévité 1.0 mais que nous nous dirigeons vers Longévité 2.0, mettant en lumière l’importance de la gestion des modes de vie, des diagnostics consommateurs et des cliniques de longévité. La Longévité 3.0 pourrait signifier une existence sans maladie, voire une existence éternelle. Des efforts numériques comme ceux de Subsense, utilisant des nanobots pour traiter des maladies neurodégénératives, montrent l’innovation en cours. Newman a également évoqué des projets de préservation des organes et d’éventuelles transplantations de tête, soulignant la frontière passionnante de la biostase. À l’avenir, certaines idées audacieuses suggèrent que nous pourrions « prendre notre retraite dans le cloud », une vision soutenue par des investisseurs. En conclusion, Newman exprime un optimisme quant à l’avenir de la longévité, affirmant que la technologie, y compris l’IA, est un outil qui nous permettra d’atteindre des objectifs remarquables, soulignant le mantra de Bryan Johnson : « Ne pas mourir ». Source : https://longevity.technology/news/were-all-part-of-something-remarkable/

L’avenir de la transplantation d’organes : innovations et défis

La transplantation d’organes représente un domaine médical avancé et complexe, essentiel pour les patients atteints de maladies organiques terminales. Depuis la première transplantation rénale réussie en 1954, des progrès significatifs ont été réalisés dans les techniques chirurgicales, les médicaments immunosuppresseurs et les méthodes de préservation, conduisant à de meilleurs résultats pour les patients et à un réseau mondial croissant de programmes de transplantation. Cependant, un problème majeur persiste : la pénurie d’organes disponibles par rapport au nombre croissant de patients en attente. En 2023, plus de 103 000 personnes attendaient un organe, tandis que seulement 46 000 transplantations avaient été effectuées. Pour pallier cette pénurie, le don d’organes de vivants et de décédés est devenu une pratique courante. La transplantation de xénogreffes, qui implique l’utilisation d’organes animaux, se présente comme une solution potentielle, malgré des préoccupations éthiques et des risques d’infections. De plus, les avancées en médecine régénérative et en biotechnologie, y compris la création d’organes bio-ingénierés, ouvrent des perspectives prometteuses. Les technologies de cryopréservation sont également cruciales pour prolonger la viabilité des organes et permettre leur transport sur de longues distances. Par exemple, la société X-Therma se concentre sur l’amélioration de la cryopréservation, permettant ainsi d’augmenter le temps de stockage des organes et de réduire le risque de rejet. Ces avancées pourraient non seulement élargir le pool de donneurs, mais aussi améliorer les résultats des transplantations en facilitant le couplage donneur-receveur. En combinant la bio-ingénierie, la médecine régénérative et les techniques de préservation, l’avenir de la transplantation d’organes pourrait non seulement améliorer la qualité de vie des patients, mais également prolonger leur espérance de vie. La recherche continue dans ces domaines pourrait transformer la transplantation d’organes d’une simple stratégie de survie à un moyen d’améliorer la santé à long terme et d’accroître la longévité. Source : https://longevity.technology/news/organ-transplantation-in-the-midst-of-a-makeover/