Étiquette : neurotechnologie

Somnee lève 10 millions de dollars pour développer une technologie de sommeil personnalisée et neuroadaptive

Somnee, une entreprise de neurotechnologie basée à Berkeley, cofondée par le scientifique du sommeil Dr Matt Walker, a récemment annoncé une levée de fonds de 10 millions de dollars pour soutenir le lancement de son bandeau de sommeil intelligent de deuxième génération et de son système d’exploitation SmartSleep AI. Fondée en 2022, Somnee se concentre sur l’amélioration de la qualité du sommeil grâce à une stimulation cérébrale personnalisée et non invasive. Le bandeau portable utilise des capteurs EEG+ pour surveiller l’activité cérébrale en temps réel et délivrer des impulsions adaptées pour aider les utilisateurs à s’endormir plus rapidement, à entrer dans des stades de sommeil plus profonds et à rester endormis plus longtemps. Ce système a déjà été testé avec des équipes de la NBA, servant de banc d’essai orienté vers la performance pour l’approche neuroadaptive de l’entreprise. Alors que la nutrition et l’exercice dominent souvent les discussions sur la longévité, le sommeil reste un pilier souvent négligé de la santé. La technologie de Somnee représente une avancée significative, passant de l’observation passive des ondes cérébrales à leur modulation active. Ce changement témoigne d’une tendance vers des électroceutiques, des thérapies sans médicaments offrant des résultats ciblés sans effets secondaires systémiques. La validation précoce de cette technologie à travers des partenariats avec des équipes sportives de haut niveau a solidifié sa crédibilité. Les études cliniques de Somnee montrent que les utilisateurs s’endorment deux fois plus vite et dorment plus longtemps. Le bandeau est conçu pour être utilisé facilement, ce qui pourrait faciliter son adoption à grande échelle. Avec le marché mondial des aides au sommeil évalué à 91,4 milliards de dollars, l’entreprise vise à répondre à une demande croissante pour des alternatives aux médicaments traditionnels. De plus, améliorer le sommeil à grande échelle pourrait avoir des implications économiques significatives, attirant l’attention des assureurs et des investisseurs. Somnee prévoit d’intégrer des capteurs et une stimulation plus avancés dans son bandeau de nouvelle génération, tout en explorant des partenariats avec des hôtels, des programmes de bien-être en entreprise et des initiatives de recherche clinique. La technologie de Somnee pourrait transformer le sommeil d’une nécessité biologique en un outil actif dans la quête de la longévité, rendant l’idée de sommeil comme médicament de plus en plus tangible. Source : https://longevity.technology/news/somnee-raises-10m-to-expand-ai-powered-sleep-technology/

Subsense : Une Révolution dans l’Interface Cerveau-Ordinateur

Subsense est une entreprise innovante développant une interface cerveau-ordinateur (BCI) non chirurgicale qui utilise la technologie des nanoparticules pour interagir avec le cerveau. Grâce à une approche en double système utilisant des nanoparticules plasmoniques et magnétoélectriques, Subsense vise à établir une nouvelle norme en neurotechnologie, évitant ainsi les implants chirurgicaux traditionnels pour permettre une interaction précise avec le cerveau via des méthodes moins invasives. Leur technologie a le potentiel de traiter des maladies neurologiques telles que Parkinson et d’encourager l’intégration homme-IA, floutant les frontières entre biologie et technologie. Récemment sortie de la phase de développement secret, Subsense a annoncé un financement de démarrage de 17 millions de dollars et dévoilé une feuille de route ambitieuse, avec des collaborations académiques pour concevoir des nanostructures de nouvelle génération. L’entreprise prévoit de commencer des démonstrations précliniques sur des souris, avec l’objectif de démontrer une stimulation neuronale en boucle fermée d’ici 2026. Dans une interview, la PDG Tetiana Aleksandrova souligne les défis et les possibilités d’une interface cerveau-ordinateur non invasive, évoquant l’entrée des nanoparticules dans le cerveau par le nez ou le sang, ce qui pourrait être plus sûr que les méthodes invasives. Les nanoparticules plasmoniques, utilisées pour la lecture neuronale, fonctionnent en envoyant de la lumière infrarouge proche à travers le cuir chevelu, tandis que les nanoparticules magnétoélectriques stimulent les neurones à l’aide de champs magnétiques. L’objectif ultime de Subsense est de créer une interface cerveau-ordinateur sûre et efficace pour les individus en bonne santé, permettant un contrôle conscient sur les processus cérébraux, transformant ainsi notre interaction avec le monde numérique. L’entreprise aspire à un avenir où la technologie et l’humain sont en parfaite synergie, éliminant le besoin d’appareils comme les téléphones ou les ordinateurs portables, tout en se concentrant initialement sur des applications médicales pour traiter des symptômes de maladies neurodégénératives. Source : https://longevity.technology/news/we-want-to-completely-change-interaction-with-the-digital-world/

Sens.ai : Une Révolution dans l’Amélioration Cognitive et la Prévention du Déclin Mental

Dans un monde où l’amélioration cognitive et le bien-être mental sont essentiels, Sens.ai se présente comme un pionnier avec son système d’entraînement cérébral innovant à domicile. Cette technologie de pointe intègre harmonieusement le neurofeedback, l’entraînement à la cohérence cardiaque et la photobiomodulation transcrânienne pour offrir aux utilisateurs une approche complète de l’amélioration de la performance cognitive et du bien-être global. En personnalisant chaque séance d’entraînement, Sens.ai permet aux individus de libérer tout le potentiel de leur cerveau depuis le confort de leur foyer, rendant l’accès à cette neurotechnologie avancée plus démocratique et ouvrant la voie à une meilleure longévité. Paola Telfer, la fondatrice de Sens.ai, explique comment cette entreprise redéfinit l’amélioration cognitive en offrant à la fois des utilisateurs à domicile et des cliniciens une méthode innovante d’entraînement cérébral. Dans une époque où la vivacité mentale influence directement la qualité de vie, elle souligne l’importance d’une approche proactive pour la longévité cognitive. En utilisant des technologies comme le neurofeedback, la photobiomodulation transcrânienne, et la cohérence cardiaque, Sens.ai a développé un système d’entraînement cérébral à domicile qui est complet et adaptable. Telfer précise que la plateforme n’est pas seulement un outil pour améliorer la concentration ou la relaxation, mais qu’elle vise à débloquer divers aspects de la capacité mentale. Grâce à des protocoles personnalisés, Sens.ai se positionne comme un coach de vie à long terme pour le cerveau. En se basant sur des données scientifiques, la société a identifié plus d’une centaine de biomarqueurs qui suivent l’âge chronologique, et elle travaille à développer une horloge biologique du cerveau en partenariat avec le Buck Institute. Les résultats préliminaires montrent que leur système peut améliorer la vitesse de traitement, le temps de réaction, et réduire les erreurs dans des tests cognitifs. Sens.ai prévoit également d’élargir son utilisation à des cliniques, avec le lancement d’un produit clinique phare en partenariat avec Deepak Chopra. La plateforme est conçue comme un outil d’intervention pour une détection précoce du déclin cognitif, visant à identifier les signes avant-coureurs bien avant qu’ils ne deviennent des démences avérées. Telfer aborde également l’idée que le déclin cognitif pourrait commencer dès la vingtaine, et que des interventions précoces pourraient inverser ces tendances. Enfin, elle exprime son espoir que Sens.ai devienne un outil essentiel pour le bien-être mental, semblable à l’effet que le médicament Ozempic a eu sur la gestion du poids, soulignant que le monde a besoin de solutions pour préserver les facultés cognitives tout au long de la vie. Source : https://longevity.technology/news/very-early-detection-of-cognitive-decline-is-our-purpose/

Subsense : une startup révolutionne l’interface cerveau-ordinateur avec des nanoparticules non invasives

La startup de neurotechnologie Subsense a récemment levé 17 millions de dollars pour développer une interface cerveau-ordinateur (BCI) non invasive basée sur des nanoparticules. Contrairement à d’autres entreprises comme Neuralink, qui nécessitent des implants chirurgicaux, Subsense adopte une approche différente en utilisant des nanoparticules biocompatibles qui peuvent interagir avec le cerveau sans intervention chirurgicale. Fondée par Tetiana Aleksandrova et Artem Sokolov, la société vise à établir une connexion bidirectionnelle entre le cerveau humain et les systèmes numériques externes, permettant l’enregistrement et la stimulation de l’activité neuronale. Aleksandrova souligne que l’innovation dans le domaine des interfaces cerveau-ordinateur a été limitée par le manque d’approches non chirurgicales efficaces. En utilisant des nanoparticules capables de traverser la barrière hémato-encéphalique, Subsense aspire à atteindre un niveau de connectivité similaire à celui des BCI invasifs, tout en éliminant les risques associés aux procédures chirurgicales. La technologie pourrait offrir de nouvelles possibilités thérapeutiques pour des maladies neurologiques telles que la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer, l’épilepsie et la douleur chronique, en permettant une stimulation neuronale précise. Subsense explore également d’autres applications, telles que la récupération sensorimotrice, le décodage de la parole intérieure et l’intégration avec l’intelligence artificielle. La société collabore avec des institutions de recherche neurologique, notamment l’UC Santa Cruz et l’ETH Zurich. Des experts en neurosciences anticipent que l’approche basée sur les nanoparticules pourrait grandement améliorer la communication neuronale et ouvrir de nouvelles voies pour le traitement des maladies neurodégénératives, ainsi que pour l’expansion des capacités cognitives humaines. Source : https://longevity.technology/news/subsense-emerges-with-nanoparticle-based-brain-computer-interface/

Révolution des neurotechnologies : un programme britannique pour transformer le traitement des maladies cérébrales

Le programme de neurotechnologies de précision d’ARIA vise à révolutionner le traitement des troubles cérébraux, y compris la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson. Les scientifiques de diverses universités britanniques ont reçu un financement de 69 millions de livres sterling de l’Advanced Research and Invention Agency (ARIA) pour faire progresser des recherches innovantes sur les maladies neurodégénératives. Au cours des quatre prochaines années, le programme se concentre sur le développement de technologies avancées capables d’interagir avec le cerveau humain au niveau des circuits, en tenant compte de la spécificité des types cellulaires à travers différentes régions du cerveau. Ce programme finance 18 équipes à travers le Royaume-Uni, favorisant un environnement collaboratif pour stimuler l’innovation en neurosciences et en neurotechnologie. Les avancées en interfaces cerveau-ordinateur, intelligence artificielle, puissance de calcul et thérapies géniques sont mises à profit pour obtenir des traitements plus précis et efficaces pour les troubles cérébraux. Le projet soutient quatre équipes qui travaillent sur des technologies permettant de lire et de moduler l’activité cérébrale sans contact direct avec le cerveau, ainsi que cinq équipes qui se concentrent sur l’amélioration de l’interaction à distance avec le cerveau via des modifications biologiques ou des implants microscopiques. De plus, quatre équipes explorent l’utilisation de cellules ingénierées comme interfaces ‘vivantes’ pour réparer les voies neuronales endommagées, et cinq autres équipes examinent comment concevoir des neurotechnologies de manière inclusive, en impliquant des cliniciens et des personnes ayant une expérience vécue des troubles cérébraux. Quatre projets de recherche à l’Imperial College de Londres ont obtenu près de 15 millions de livres sterling de cette initiative, et la vice-proviseure, le professeur Mary Ryan, a déclaré que ces projets pourraient débloquer les complexités du cerveau humain, permettant une compréhension et une influence de son activité avec une précision sans précédent. Cela pourrait révolutionner le traitement de troubles cérébraux tels que la maladie de Parkinson, l’épilepsie et la maladie d’Alzheimer. Source : https://longevity.technology/news/british-researchers-land-69m-to-advance-treatments-for-neurodegenerative-diseases/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=british-researchers-land-69m-to-advance-treatments-for-neurodegenerative-diseases