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Une nouvelle approche thérapeutique pour la gestion de l’hématopoïèse clonale liée à l’âge

La recherche récente menée par The Jackson Laboratory, publiée dans Nature Communications, remet en question l’idée que la perturbation de la fonction mitochondriale soit néfaste pour le vieillissement. En effet, des cellules souches hématopoïétiques (HSPCs) mutantes, impliquées dans des maladies liées à l’âge, montrent une vulnérabilité métabolique intéressante. Les chercheurs ont démontré que des composés appelés triphénylphosphonium à chaîne longue, comme l’antioxydant MitoQ, s’accumulent de manière sélective dans les mitochondries hyperpolarisées des HSPCs mutantes DNMT3A. Cette accumulation ciblée réduit la respiration mitochondriale et induit l’apoptose dans les cellules mutantes, tout en épargnant les HSPCs de type sauvage, ouvrant ainsi une fenêtre thérapeutique pour des approches préventives. L’étude souligne l’importance de l’hyperpolarisation mitochondriale comme vulnérabilité métabolique dans les cellules souches mutantes, révélant un lien entre la régulation épigénétique et la dysfonction mitochondriale. Les résultats suggèrent que MitoQ peut atténuer le métabolisme oxydatif aberrant des clones mutants, tout en préservant les cellules normales, ce qui est prometteur pour des interventions non cytotoxiques dans des états pré-pathologiques. Cependant, des questions subsistent quant à la sécurité à long terme et à l’impact durable sur la dynamique clonale. Les mutations de DNMT3A, bien qu’elles ne soient pas traditionnellement associées à la métabolisme, entraînent une hypométhylation des gènes liés à la phosphorylation oxydative mitochondriale, augmentant l’expression des composants de la chaîne de transport d’électrons. Cela confère aux cellules souches mutantes une résilience face aux changements liés à l’âge dans l’environnement médullaire, ce qui leur permet de maintenir leur capacité d’auto-renouvellement. L’identification du potentiel de membrane mitochondriale comme facteur différenciant entre cellules mutantes et normales ouvre de nouvelles voies d’intervention sélective. Les résultats montrent que MitoQ et des molécules similaires perturbent préférentiellement le métabolisme des cellules mutantes sans compromettre les cellules souches normales. Cette étude jette un éclairage nouveau sur les mécanismes de changement des cellules souches sanguines avec l’âge et leur rôle dans l’augmentation du risque de maladies comme le cancer et les maladies cardiovasculaires. Elle suggère également une opportunité d’intervenir pour prévenir des conditions associées à l’âge, soulignant l’intérêt croissant pour des approches qui modulent la santé des clones pré-leucémiques. L’avenir de la recherche devra explorer des contextes mutationnels plus larges et optimiser la livraison des composés, afin de tester si cette stratégie peut modifier la trajectoire des maladies associées à l’âge. Source : https://longevity.technology/news/elevated-mitochondrial-activity-linked-to-aging-blood-disorders/

L’Hématopoïèse Clonale et ses Implications sur le Vieillissement et la Santé

L’hématopoïèse clonale est une condition liée à de nombreux troubles liés à l’âge, qui survient lorsque des cellules souches hématopoïétiques (HSPC) acquièrent des mutations leur conférant un avantage compétitif dans leur reproduction. Ce phénomène, bien que rare chez les personnes de moins de 40 ans, devient de plus en plus fréquent avec l’âge, touchant près de 50 % des octogénaires. Il est associé à des risques accrus de cancers sanguins, de maladies cardiovasculaires et d’épuisement immunitaire. Une telle hématopoïèse clonale pourrait influencer le vieillissement immunitaire et l’inflammaging, et pourrait être l’un des facteurs limitant l’espérance de vie humaine à environ 120 ans. Une étude récente s’est penchée sur la mutation la plus courante liée à l’hématopoïèse clonale, identifiée dans le gène DNMT3A, qui joue un rôle dans la méthylation de l’ADN. Les chercheurs ont utilisé un modèle murin pour simuler l’environnement de la moelle osseuse âgée, découvrant que cette mutation augmentait l’efficacité mitochondriale des cellules, doublant leur production d’énergie. Cependant, cette surproduction d’énergie les rendait également vulnérables à des traitements comme MitoQ, un antioxydant qui, en accumulant des quantités excessives dans les mitochondries, entraînait la mort de la moitié des cellules mutées tout en améliorant la respiration des cellules saines. Parallèlement, le médicament metformine a également montré un potentiel pour réduire l’avantage compétitif des cellules mutantes en perturbant leur métabolisme. Ces découvertes fournissent des perspectives sur la manière dont les cellules souches sanguines changent avec l’âge et soulignent de nouvelles opportunités d’intervention pour prévenir des conditions liées à l’âge, non seulement dans le sang mais également dans d’autres tissus. Source : https://www.lifespan.io/news/researchers-fight-some-mutations-by-targeting-mitochondria/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=researchers-fight-some-mutations-by-targeting-mitochondria

Avancées en thérapies mitochondriales pour le traitement des maladies liées à l’âge

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