Étiquette : méta-analyse

Nouvelle étude : 7 000 pas par jour suffisent pour des bénéfices santé significatifs

Une nouvelle méta-analyse a révélé que l’idée largement répandue de marcher 10 000 pas par jour pour bénéficier de la santé n’est pas nécessaire. En effet, environ 7 000 pas semblent être le seuil idéal pour obtenir la majorité des avantages pour la santé liés à la marche. Des études antérieures ont suggéré qu’il n’y a rien de spécial dans le chiffre de 10 000 pas, et cette analyse est la plus complète à ce jour, intégrant des données provenant de 57 études réalisées dans plus de dix pays entre 2014 et 2025. Les résultats montrent qu’à partir de 5 000 à 7 000 pas par jour, les risques de mortalité, de maladies cardiovasculaires, de démence et d’autres problèmes de santé diminuent de manière significative. En comparaison avec un niveau de base de 2 000 pas par jour, atteindre 7 000 pas est associé à une baisse de 47 % du risque de mortalité toutes causes confondues. Les chercheurs soulignent que même de petites augmentations du nombre de pas, comme passer de 2 000 à 4 000, peuvent entraîner des bénéfices notables pour la santé. Le professeur Melody Ding, auteur principal de l’étude, encourage l’approche de 7 000 pas comme un objectif réaliste, tout en notant que des augmentations même modestes de l’activité physique peuvent avoir des effets significatifs sur la santé. Les résultats appellent à un changement de mentalité, passant de la recherche de la perfection à celle du progrès, ce qui est particulièrement pertinent pour les populations qui pourraient bénéficier davantage de l’activité physique. Source : https://www.lifespan.io/news/7000-steps-a-day-are-enough-for-most-benefits/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=7000-steps-a-day-are-enough-for-most-benefits

Le potentiel du rapamycine et de la restriction calorique dans l’extension de la durée de vie

Le texte aborde les approches pharmaceutiques pour ralentir le vieillissement, en mettant particulièrement en avant le rapamycine, un inhibiteur de mTOR qui imite certains effets bénéfiques de la restriction calorique sur le métabolisme, la santé à long terme et la durée de vie. L’autophagie, un processus cellulaire crucial pour le recyclage des protéines et des structures indésirables, est considérée comme l’un des résultats les plus importants de l’utilisation de rapamycine. Bien que le rapamycine ait été utilisé pendant longtemps à des doses relativement élevées, les données humaines concernant des doses plus faibles, potentiellement anti-vieillissement, sont encore limitées. Cependant, les données disponibles suggèrent qu’il s’agit d’un médicament sûr avec peu ou pas d’effets secondaires. En parallèle, la restriction alimentaire (DR) a prouvé qu’elle prolonge robustement la durée de vie chez diverses espèces. Néanmoins, la DR est difficile à maintenir à long terme chez les humains, entraînant la recherche de composés capables de réguler le métabolisme et d’augmenter la durée de vie sans réduire l’apport calorique. Une analyse méta, qui a examiné 911 tailles d’effet à partir de 167 études sur huit espèces de vertébrés différentes, a confirmé que la DR prolonge significativement la durée de vie, tout comme le rapamycine, alors que le métformin ne produit pas de prolongement significatif de la durée de vie. Aucune influence constante du sexe n’a été observée à travers tous les traitements, et les résultats ont montré une hétérogénéité élevée et un biais de publication significatif. L’étude conclut que le rapamycine et la DR confèrent une extension comparable de la durée de vie dans un large éventail de vertébrés. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/06/animal-study-data-shows-rapamyin-to-be-a-robust-calorie-restriction-mimetic/

Les effets bénéfiques des technologies numériques sur la cognition des adultes âgés

La recherche récente suggère que les technologies numériques ont des effets bénéfiques sur la cognition des adultes d’âge moyen et des personnes âgées qui n’ont pas grandi avec ces technologies. Les jeunes ont du mal à imaginer un monde sans Internet, mais les personnes âgées, appelées ‘pionniers numériques’, ont commencé à utiliser ces technologies à l’âge adulte, ce qui les expose à un risque accru de démence. Les auteurs de l’étude ont examiné si l’utilisation de la technologie augmentait ou diminuait le risque de démence chez cette population, face à deux théories opposées. La première hypothèse soutient que l’utilisation quotidienne des technologies numériques dégrade les capacités cognitives, comme l’indiquent des études liant le temps d’écran passif à une diminution des capacités cognitives. Ce phénomène est désigné par le terme ‘effet Google’, où les utilisateurs ont tendance à oublier les informations facilement accessibles en ligne. En revanche, la deuxième théorie, la théorie de la réserve technologique, stipule que les technologies numériques peuvent avoir un effet protecteur contre le déclin cognitif. Les activités mentales complexes, telles que la navigation sur des appareils numériques, favorisent une interaction dynamique et stimulent le cerveau. De plus, ces technologies permettent de rester connecté avec la famille et les amis, ce qui a un impact positif sur la santé cognitive. Une méta-analyse de 136 études a révélé que l’utilisation accrue de technologies numériques était associée à un risque réduit de déclin cognitif chez les ‘pionniers numériques’. Les résultats ont montré que l’utilisation d’ordinateurs, d’Internet et de smartphones était liée à un risque réduit de troubles cognitifs, tandis que l’utilisation des réseaux sociaux présentait des résultats variables. Bien que l’association entre l’utilisation de la technologie et la cognition ne prouve pas nécessairement une relation causale, les chercheurs ont souligné que l’utilisation des technologies pourrait être bénéfique pour compenser les déficits cognitifs liés à l’âge. Cependant, ils ont également noté que l’impact de la technologie est complexe et que son utilisation ne peut pas être considérée comme exclusivement positive ou négative. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre les mécanismes reliant l’utilisation de la technologie et la cognition. Source : https://www.lifespan.io/news/technology-use-associated-with-reduced-cognitive-impairment/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=technology-use-associated-with-reduced-cognitive-impairment

Impact des régimes à base de plantes sur la mortalité : une méta-analyse

Cette méta-analyse examine plusieurs études épidémiologiques qui ont utilisé un système de classification simple pour évaluer la qualité d’un régime alimentaire ainsi que son caractère végétalien, en se basant sur l’indice des régimes à base de plantes (PDI). Il est possible d’adopter un régime végétalien malsain, caractérisé par une consommation élevée de sucre et de grains transformés. Les résultats montrent que les individus suivant un régime plus végétalien ont une mortalité réduite, à condition que leur alimentation soit saine. Des débats existent concernant les mécanismes expliquant ce résultat, tels que les niveaux d’inflammation et un apport calorique et protéique modérément inférieur. L’adhésion à des régimes à base de plantes a été associée à une meilleure longévité en diminuant l’incidence et la gravité des maladies liées au mode de vie. Des études antérieures sur l’association entre les modèles alimentaires à base de plantes, évalués par les indices PDI, hPDI (indice de régime végétalien sain) et uPDI (indice de régime végétalien malsain), et le risque de mortalité, ont donné des résultats variés. Cette méta-analyse vise à résumer les preuves concernant cette association et à quantifier la relation dose-réponse potentielle à partir de toutes les études de cohorte disponibles. Au total, 11 études de cohorte éligibles (13 ensembles de données) ont été incluses dans cette analyse. Les participants dans le quintile supérieur des PDI et hPDI avaient un risque de mortalité global significativement réduit (ratio de risque combiné pour PDI = 0,85 ; ratio de risque combiné pour hPDI = 0,86) par rapport à ceux dans le quintile le plus bas. En revanche, le quintile le plus élevé de l’uPDI était lié à un risque accru de mortalité (ratio de risque combiné pour uPDI = 1,20). En conclusion, une plus grande adhésion aux modèles alimentaires PDI ou hPDI était associée à un risque de mortalité réduit, tandis que le modèle uPDI était positivement lié au risque de mortalité. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/02/mortality-effects-of-healthy-versus-unhealthy-plant-based-diets/