Étiquette : méta-analyse

Les effets bénéfiques des technologies numériques sur la cognition des adultes âgés

La recherche récente suggère que les technologies numériques ont des effets bénéfiques sur la cognition des adultes d’âge moyen et des personnes âgées qui n’ont pas grandi avec ces technologies. Les jeunes ont du mal à imaginer un monde sans Internet, mais les personnes âgées, appelées ‘pionniers numériques’, ont commencé à utiliser ces technologies à l’âge adulte, ce qui les expose à un risque accru de démence. Les auteurs de l’étude ont examiné si l’utilisation de la technologie augmentait ou diminuait le risque de démence chez cette population, face à deux théories opposées. La première hypothèse soutient que l’utilisation quotidienne des technologies numériques dégrade les capacités cognitives, comme l’indiquent des études liant le temps d’écran passif à une diminution des capacités cognitives. Ce phénomène est désigné par le terme ‘effet Google’, où les utilisateurs ont tendance à oublier les informations facilement accessibles en ligne. En revanche, la deuxième théorie, la théorie de la réserve technologique, stipule que les technologies numériques peuvent avoir un effet protecteur contre le déclin cognitif. Les activités mentales complexes, telles que la navigation sur des appareils numériques, favorisent une interaction dynamique et stimulent le cerveau. De plus, ces technologies permettent de rester connecté avec la famille et les amis, ce qui a un impact positif sur la santé cognitive. Une méta-analyse de 136 études a révélé que l’utilisation accrue de technologies numériques était associée à un risque réduit de déclin cognitif chez les ‘pionniers numériques’. Les résultats ont montré que l’utilisation d’ordinateurs, d’Internet et de smartphones était liée à un risque réduit de troubles cognitifs, tandis que l’utilisation des réseaux sociaux présentait des résultats variables. Bien que l’association entre l’utilisation de la technologie et la cognition ne prouve pas nécessairement une relation causale, les chercheurs ont souligné que l’utilisation des technologies pourrait être bénéfique pour compenser les déficits cognitifs liés à l’âge. Cependant, ils ont également noté que l’impact de la technologie est complexe et que son utilisation ne peut pas être considérée comme exclusivement positive ou négative. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre les mécanismes reliant l’utilisation de la technologie et la cognition. Source : https://www.lifespan.io/news/technology-use-associated-with-reduced-cognitive-impairment/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=technology-use-associated-with-reduced-cognitive-impairment

Impact des régimes à base de plantes sur la mortalité : une méta-analyse

Cette méta-analyse examine plusieurs études épidémiologiques qui ont utilisé un système de classification simple pour évaluer la qualité d’un régime alimentaire ainsi que son caractère végétalien, en se basant sur l’indice des régimes à base de plantes (PDI). Il est possible d’adopter un régime végétalien malsain, caractérisé par une consommation élevée de sucre et de grains transformés. Les résultats montrent que les individus suivant un régime plus végétalien ont une mortalité réduite, à condition que leur alimentation soit saine. Des débats existent concernant les mécanismes expliquant ce résultat, tels que les niveaux d’inflammation et un apport calorique et protéique modérément inférieur. L’adhésion à des régimes à base de plantes a été associée à une meilleure longévité en diminuant l’incidence et la gravité des maladies liées au mode de vie. Des études antérieures sur l’association entre les modèles alimentaires à base de plantes, évalués par les indices PDI, hPDI (indice de régime végétalien sain) et uPDI (indice de régime végétalien malsain), et le risque de mortalité, ont donné des résultats variés. Cette méta-analyse vise à résumer les preuves concernant cette association et à quantifier la relation dose-réponse potentielle à partir de toutes les études de cohorte disponibles. Au total, 11 études de cohorte éligibles (13 ensembles de données) ont été incluses dans cette analyse. Les participants dans le quintile supérieur des PDI et hPDI avaient un risque de mortalité global significativement réduit (ratio de risque combiné pour PDI = 0,85 ; ratio de risque combiné pour hPDI = 0,86) par rapport à ceux dans le quintile le plus bas. En revanche, le quintile le plus élevé de l’uPDI était lié à un risque accru de mortalité (ratio de risque combiné pour uPDI = 1,20). En conclusion, une plus grande adhésion aux modèles alimentaires PDI ou hPDI était associée à un risque de mortalité réduit, tandis que le modèle uPDI était positivement lié au risque de mortalité. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/02/mortality-effects-of-healthy-versus-unhealthy-plant-based-diets/