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Genflow Biosciences lance un essai de thérapie génique SIRT6 pour prolonger la santé des chiens âgés

Genflow Biosciences, une entreprise de biotechnologie spécialisée dans la longévité, a lancé un essai de thérapie génique visant à traiter le déclin lié à l’âge chez les chiens. Cet essai a pour objectif d’évaluer la sécurité et l’efficacité de la thérapie génique SIRT6 pour prolonger la période de santé des chiens âgés. En ciblant le gène SIRT6, associé à une longévité accrue chez les centenaires, Genflow espère générer des connaissances qui pourraient également bénéficier aux traitements pour les humains. La mise en route de l’essai a été accompagnée d’un investissement d’environ 560 000 dollars d’un investisseur institutionnel pour accélérer les programmes de recherche de l’entreprise. L’étude implique 28 chiens âgés de dix ans et plus, menée en collaboration avec Syngene, une organisation de recherche sous contrat. Pendant un an, les chiens recevant la thérapie par injections intraveineuses seront comparés à un groupe témoin non traité. Les chercheurs évalueront l’âge biologique à l’aide de l’horloge de méthylation GrimAge, suivront les changements de masse musculaire et de force, évalueront la fonction mitochondriale, examineront l’état du pelage et mesureront le bien-être général. La période de traitement de six mois sera suivie d’une phase d’observation de six mois pour évaluer les effets durables. Les résultats de l’essai sont attendus d’ici la fin de 2025. Le PDG de Genflow, Dr Eric Leire, a exprimé son souci de prolonger non seulement la durée de vie des chiens mais aussi d’améliorer leur qualité de vie. En ciblant le vieillissement biologique chez les chiens, des avancées pourraient également être réalisées dans la médecine vétérinaire et humaine. Genflow se concentre également sur le développement de thérapies géniques pour des maladies liées au vieillissement chez les humains, avec son composé principal, GF-1002, en phase pré-IND pour une maladie du foie chronique. GF-1002, qui délivre une variante centenaire du gène SIRT6, a montré des propriétés prometteuses dans des études précliniques. En outre, l’entreprise explore des thérapies pour la sarcopénie et collabore avec Revatis pour restaurer la fonction mitochondriale et lutter contre la détérioration musculaire, tout en enquêtant sur le syndrome de Werner, un trouble génétique rare servant de modèle pour le vieillissement prématuré. Source : https://longevity.technology/news/genflow-begins-sirt6-gene-therapy-trial-in-dogs/

Rona Therapeutics lance un essai clinique de phase 2 pour un médicament ciblant l’hypertriglycéridémie

Rona Therapeutics, une entreprise biopharmaceutique chinoise, a obtenu l’autorisation de la FDA américaine pour démarrer un essai clinique de phase 2 portant sur son médicament à base d’ARN interférent (siRNA) destiné au traitement de l’hypertriglycéridémie et d’autres conditions métaboliques. Ce médicament, nommé RN0361, vise à réduire l’expression de la protéine APOC3, un régulateur clé du métabolisme des triglycérides. L’étude sera menée sur une période de neuf mois, impliquant des patients atteints d’hypertriglycéridémie dans un cadre randomisé, en double aveugle et contrôlé par placebo. L’hypertriglycéridémie, caractérisée par des niveaux élevés de triglycérides dans le sang, est un facteur de risque accru pour les maladies cardiovasculaires telles que les crises cardiaques et les AVC. Elle est plus fréquente chez les personnes âgées en raison de changements métaboliques, notamment une diminution de l’élimination des lipides, une résistance accrue à l’insuline et des modifications hormonales affectant le métabolisme des graisses. Lors d’un essai de phase 1, RN0361 a montré un profil de sécurité favorable et une réduction soutenue des triglycérides. Le médicament utilise une plateforme développée par Rona qui combine un conjugué siRNA et de la chimie oligonucléotidique pour permettre un silençage spécifique des hépatocytes. Ce processus fait appel à des modifications chimiques optimisées pour améliorer la puissance et la durabilité, entraînant un silençage significatif et prolongé de l’ARNm d’APOC3 et une réduction de l’expression de la protéine APOC3. Le Dr Alex DePaoli, directeur médical de Rona, a déclaré que cette étude de phase 2 sur RN0361 chez des patients dysmétaboliques atteints d’hypertriglycéridémie se basera sur les preuves de l’importance de RN0361 comme traitement pour plusieurs populations souffrant d’une hypertriglycéridémie significative et de ses conséquences pathologiques. En outre, Rona a levé 35 millions de dollars l’année dernière pour accélérer le développement de son pipeline de médicaments à base d’acides nucléiques, en se concentrant également sur des programmes dans les maladies cardiovasculaires, l’obésité et la stéatohépatite métabolique associée (MASH), tout en progressant dans le domaine de la délivrance d’acides nucléiques extra-hépatiques, notamment pour les troubles du système nerveux central tels que la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et la maladie d’Alzheimer. Source : https://longevity.technology/news/rona-gets-fda-go-ahead-for-phase-2-sirna-heart-disease-trial/

Une nouvelle molécule prometteuse pour traiter le cancer du sein ERα+

Les chercheurs ont récemment découvert une petite molécule capable de détruire efficacement les cellules cancéreuses du type de cancer du sein le plus répandu, ce qui pourrait aider à prévenir les récidives et réduire le besoin de chirurgie. Bien que des progrès significatifs aient été réalisés dans le traitement du cancer du sein, la bataille reste difficile, notamment pour environ 70 % des cas qui sont positifs au récepteur d’œstrogène alpha (ERα+). Les thérapies actuelles offrent un taux de survie élevé sur cinq ans, mais elles dépendent d’une détection précoce, d’une résection chirurgicale et d’une hormonothérapie à long terme, qui peut avoir des effets secondaires sérieux. De plus, le risque de récidive est élevé, et lorsque cela se produit, le cancer peut ne pas répondre aux thérapies endocriniennes en raison de mutations. Il existe donc un besoin urgent de traitements capables d’éliminer complètement le cancer. Une étude de l’Université de l’Illinois a présenté un candidat prometteur. Les chercheurs avaient travaillé sur des petites molécules pour traiter le cancer du sein ERα+ pendant plusieurs années. Ils ont constaté que les thérapies endocriniennes étaient généralement cytostatiques, inhibant la prolifération des cellules tumorales sans causer une mort cellulaire significative. Ils ont donc cherché à développer un médicament capable de tuer directement les cellules cancéreuses. Le candidat précédent, ErSO, était efficace mais nuisait également aux cellules ERα-négatives. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont amélioré la formulation avec ErSO-TFPy, qui ciblait la protéine TRPM4, impliquée dans le transport des cations et surexprimée dans certains cancers. Des tests ont montré qu’ErSO-TFPy était plus efficace que les traitements actuels, provoquant une mort cellulaire au lieu de simplement arrêter la division. Des résultats similaires ont été observés dans des modèles in vivo, où ErSO-TFPy a réussi à induire une régression tumorale complète, contrairement au fulvestrant, un traitement actuellement utilisé. Les chercheurs ont également testé l’efficacité du médicament sur des tumeurs de grande taille et ont constaté qu’une seule dose suffisait à réduire les tumeurs de plus de 80 %. Cela ouvre la voie à un traitement révolutionnaire pour le cancer du sein ERα+, susceptible d’améliorer la conformité au traitement et les résultats à long terme pour les patients. Les résultats sont surprenants, car l’ErSO-TFPy se dissipe rapidement de la circulation, mais continue à induire une régression tumorale sur plusieurs semaines. Ces découvertes soulignent le potentiel d’ErSO-TFPy pour le traitement du cancer du sein avancé. Source : https://www.lifespan.io/news/new-drug-eliminates-breast-cancer-in-a-single-dose/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=new-drug-eliminates-breast-cancer-in-a-single-dose

Une nouvelle avancée dans le traitement du cancer du sein : ErSO-TFPy, une molécule prometteuse

La lutte contre le cancer du sein, en particulier le cancer du sein positif au récepteur d’oestrogènes alpha (ERα+), continue d’évoluer grâce à des découvertes médicales. Environ 70 % des cas de cancer du sein sont classés comme ERα+, ce qui signifie que la croissance des tumeurs est stimulée par l’hormone œstrogène. Bien que les traitements actuels garantissent un taux de survie à cinq ans élevé, ils dépendent d’une détection précoce et d’une thérapie hormonale à long terme, qui peuvent entraîner des effets secondaires graves et un risque accru de récidive. Une nouvelle recherche de l’Université de l’Illinois a révélé un candidat prometteur, une petite molécule appelée ErSO-TFPy, qui peut éliminer efficacement les cellules cancéreuses plutôt que de simplement inhiber leur prolifération. Les chercheurs ont comparé ErSO-TFPy à des traitements existants et ont constaté que ce dernier induisait une mort cellulaire significative, contrairement aux traitements actuels qui sont principalement cytostatiques. De plus, dans des modèles in vivo, ErSO-TFPy a réussi à provoquer une régression complète des tumeurs, même celles qui avaient développé une résistance aux traitements. Les essais ont montré qu’une dose unique de ce médicament pouvait réduire la taille des tumeurs de plus de 80 %, même dans des cas avancés. Les chercheurs sont intrigués par l’effet prolongé d’ErSO-TFPy, qui semble persister même après que le médicament ait été éliminé de la circulation. Si ces résultats sont confirmés chez l’homme, cela pourrait transformer la gestion thérapeutique du cancer du sein ERα+, améliorant ainsi la qualité de vie et les résultats à long terme pour les patientes. Source : https://www.lifespan.io/news/new-drug-eliminates-breast-cancer-in-a-single-dose/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=new-drug-eliminates-breast-cancer-in-a-single-dose

Découverte d’une molécule révolutionnaire pour traiter le cancer du sein

La recherche récente a abouti à la découverte d’une petite molécule capable de tuer efficacement les cellules cancéreuses dans le cancer du sein, qui est la forme la plus répandue de cette maladie. Ce nouveau médicament pourrait jouer un rôle essentiel dans la lutte contre la récidive du cancer, tout en réduisant la nécessité d’interventions chirurgicales. Le cancer du sein a fait l’objet d’importants progrès médicaux, mais il reste de nombreux défis à relever. Environ 70 % des cas sont positifs pour le récepteur des œstrogènes alpha (ERα+), ce qui signifie que la croissance tumorale est stimulée par les œstrogènes. Bien que les thérapies actuelles garantissent un taux de survie à cinq ans élevé pour les patientes atteintes de cancer ERα+, ce succès repose sur une détection précoce, une résection chirurgicale et un traitement hormonal à long terme, qui peut entraîner des effets secondaires graves. De plus, le risque de récidive reste élevé, variant de 10 % à 50 % sur 20 ans, selon la taille initiale de la tumeur. Les récidives sont souvent résistantes aux thérapies endocriniennes en raison de mutations ou d’autres mécanismes. Les chercheurs de l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign ont donc cherché un traitement capable d’éliminer complètement le cancer. Dans leurs travaux antérieurs, ils avaient développé un candidat prometteur, ErSO, mais celui-ci avait des effets néfastes sur les cellules ERα-négatives. Ils ont alors amélioré leur formulation avec un nouveau composé, ErSO-TFPy, qui a montré une grande puissance à faibles concentrations et une bonne tolérance à des concentrations plus élevées. Ce médicament cible la protéine TRPM4, impliquée dans le transport de cations, qui est souvent up-régulée dans certains cancers, dont le cancer du sein. Les tests ont révélé que, comparé aux traitements existants, ErSO-TFPy induisait non seulement un arrêt de la prolifération cellulaire, mais surtout une mort cellulaire effective. Dans des expériences in vivo, ErSO-TFPy a réussi à provoquer une régression tumorale complète, même dans des modèles de cancer résistant aux médicaments. En effet, alors que d’autres traitements ne faisaient que ralentir la croissance tumorale, ErSO-TFPy a montré une efficacité remarquable dans la réduction des tumeurs, même celles de grande taille. Les chercheurs ont également testé l’administration d’une seule dose du médicament, qui a également donné des résultats positifs, réduisant les tumeurs de plus de 80 %. Cette découverte offre des perspectives excitantes pour le traitement du cancer du sein à un stade avancé, car elle pourrait permettre une gestion thérapeutique révolutionnaire grâce à une amélioration de la conformité au traitement et des résultats à long terme pour les patientes. De plus, malgré une élimination rapide du médicament de la circulation, les effets de régression tumorale ont persisté sur plusieurs semaines, ce qui soulève des questions sur le mécanisme d’action de cette classe de petites molécules. Les chercheurs sont impatients de voir ErSO-TFPy progresser vers des études cliniques pour le traitement du cancer du sein. Source : https://www.lifespan.io/news/new-drug-eliminates-breast-cancer-in-a-single-dose/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=new-drug-eliminates-breast-cancer-in-a-single-dose

Une nouvelle molécule prometteuse pour traiter le cancer du sein ERα+

La recherche sur le cancer du sein a fait d’importants progrès, mais la lutte contre cette maladie reste un défi. Environ 70 % des cas de cancer du sein sont positifs pour le récepteur des œstrogènes alpha (ERα+), ce qui signifie que la croissance tumorale est stimulée par l’œstrogène. Bien que les thérapies actuelles permettent d’assurer un taux de survie à cinq ans élevé pour les patients ERα+, cela dépend d’une détection précoce, d’une résection chirurgicale et d’une hormonothérapie à long terme, qui peut entraîner des effets secondaires graves, tels qu’un risque accru de cancer endométrial et d’ostéoporose. De plus, il existe un risque de récidive de 10 à 50 % sur 20 ans, selon la taille initiale de la tumeur. À ce jour, il existe un besoin non satisfait de traitements qui élimineraient complètement le cancer, idéalement en une seule fois. Une nouvelle étude de l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign propose un candidat prometteur. Les chercheurs se penchent depuis plusieurs années sur des petites molécules pour traiter le cancer du sein ERα+. La résistance dans ce type de cancer est en partie due au fait que les thérapies endocriniennes sont principalement cytostatiques, inhibant la prolifération cellulaire sans induire une mort cellulaire significative. Par conséquent, les chercheurs cherchaient un médicament capable de tuer les cellules cancéreuses du sein plutôt que de simplement empêcher leur division. Leur précédent candidat, l’ErSO, était efficace, mais il nuisait également aux cellules négatives pour ERα. Cette fois-ci, les chercheurs ont décrit une formulation améliorée : l’ErSO-TFPy. Dans des études antérieures, il a montré une haute puissance à de faibles concentrations et une bonne tolérance à des concentrations plus élevées. ErSO-TFPy cible la protéine TRPM4, impliquée dans le transport des cations et surexprimée dans certains cancers, y compris le cancer du sein. Les chercheurs ont d’abord testé ErSO-TFPy par rapport à plusieurs traitements actuels dans plusieurs lignées de cancer du sein ERα+. Les médicaments existants étaient moins efficaces et, comme prévu, principalement cytostatiques, tandis que l’ErSO-TFPy induisait efficacement la mort cellulaire. Des résultats similaires ont été démontrés in vivo : alors que le fulvestrant, un médicament actuellement utilisé, ne pouvait que freiner la croissance tumorale, l’ErSO-TFPy a réussi une régression tumorale complète à des concentrations bien dans la fenêtre thérapeutique. Un des modèles utilisés était un xénogreffe dérivée d’un patient ayant développé un cancer résistant aux médicaments en raison d’une mutation dans le gène ESR1, codant pour ERα+. Dans ce cadre, le fulvestrant s’est avéré principalement inefficace, tandis que l’ErSO-TFPy a de nouveau éliminé la tumeur complètement. Dans ces expériences, le médicament était administré chaque semaine par injection intraveineuse. La régression tumorale quantitative observée est hautement inhabituelle pour des thérapies anticancéreuses à agent unique et pourrait être le résultat du mécanisme d’action unique de cette classe de petites molécules. Étant donné l’efficacité surprenante du régime hebdomadaire, les chercheurs ont voulu voir si une dose unique de leur médicament suffirait, et c’est le cas. Si cela se reproduisait chez l’humain, un tel schéma posologique minimal révolutionnerait la gestion thérapeutique du cancer du sein ERα+, améliorant l’observance du traitement, la qualité de vie et les résultats à long terme pour les patients. Il est très rare qu’un composé réduise les tumeurs dans des modèles murins de cancer du sein, et encore plus rare qu’il les éradiques complètement par une seule dose, les chercheurs sont donc impatients que l’ErSO-TFPy avance vers le traitement du cancer du sein. L’efficacité des traitements actuels pour ERα+ et le risque de récidive dépendent fortement du stade auquel la maladie a été diagnostiquée. Les chercheurs ont donc testé leur médicament dans des conditions extrêmes avec des tumeurs extra-grandes bien développées. Même dans ce cadre difficile, une dose intraveineuse unique d’ErSO-TFPy (bien qu’à une concentration plus élevée) suffisait à réduire les tumeurs de plus de 80 %. Cela indique la possibilité excitante d’un médicament capable de lutter contre le cancer du sein à un stade avancé. Fait intéressant, l’ErSO-TFPy est rapidement éliminé de la circulation. Les chercheurs ont été agréablement surpris et quelque peu déconcertés par l’effet prolongé de leur médicament et cherchent des explications possibles. La capacité d’ErSO-TFPy à induire des régressions complètes après une seule dose est surprenante, étant donné que les niveaux sériques d’ErSO-TFPy atteignent un pic dans les 10 minutes suivant l’administration chez les souris et sont indétectables après 16 heures lorsqu’ils sont administrés à 15 mg/kg IV. Les expériences de xénogreffe montrent que la régression tumorale se produit sur une période de semaines, longtemps après l’élimination du composé. Source : https://www.lifespan.io/news/new-drug-eliminates-breast-cancer-in-a-single-dose/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=new-drug-eliminates-breast-cancer-in-a-single-dose

Découverte d’une molécule prometteuse pour le traitement du cancer du sein ERα+

Les chercheurs ont découvert une petite molécule capable de tuer efficacement les cellules cancéreuses dans le type de cancer du sein le plus répandu, celui qui est positif au récepteur des œstrogènes (ERα+). Bien que la médecine ait fait de grands progrès dans le traitement du cancer du sein, ce combat est loin d’être terminé. Environ 70 % des cas sont ERα+, ce qui signifie que les cellules cancéreuses expriment le récepteur ERα, et la croissance tumorale est alimentée par l’œstrogène. Les thérapies actuelles garantissent un taux de survie à cinq ans élevé pour les patients atteints de cancer ERα+, mais cela dépend de la détection précoce, de la résection chirurgicale et d’une thérapie hormonale à long terme qui peut provoquer des effets secondaires graves, comme un risque accru de cancer de l’endomètre et d’ostéoporose. De plus, il existe un risque élevé de récidive, entre 10 % et 50 % sur 20 ans, selon la taille initiale de la tumeur. Lorsque cela se produit, le cancer réapparu ne répond souvent pas à la thérapie endocrinienne en raison de mutations dans ERα ou d’autres mécanismes. Ainsi, il existe un besoin non satisfait de traitements capables d’éliminer complètement le cancer. Une nouvelle étude de l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign présente un candidat prometteur. Les chercheurs ont travaillé sur des petites molécules pour traiter le cancer du sein ERα+ pendant plusieurs années. La résistance dans ce type de cancer survient en partie parce que les thérapies endocriniennes sont généralement cytostatiques, inhibant la prolifération des cellules tumorales sans provoquer une mort cellulaire significative. Ainsi, les chercheurs cherchaient un médicament capable de tuer les cellules cancéreuses plutôt que de simplement prévenir leur division. Le candidat précédent, ErSO, était efficace mais nuisait également aux cellules ERα-négatives. Cette fois, les chercheurs ont décrit une formulation améliorée : ErSO-TFPy. Dans des études précédentes, elle a montré une grande puissance à faibles concentrations et une tolérance à des concentrations élevées. ErSO-TFPy cible la protéine TRPM4, qui est impliquée dans le transport des cations et est surexprimée dans certains cancers, y compris le cancer du sein. Les chercheurs ont d’abord testé ErSO-TFPy par rapport à plusieurs traitements de pointe dans plusieurs lignées de cancer du sein ERα+. Les médicaments actuels étaient moins efficaces et, comme prévu, principalement cytostatiques, provoquant l’arrêt de la division cellulaire, tandis qu’ErSO-TFPy induisait efficacement la mort cellulaire. Des résultats similaires ont été démontrés in vivo : tandis que le fulvestrant, un médicament actuellement utilisé comme témoin positif, n’a pu que freiner la croissance tumorale, ErSO-TFPy a réussi à induire une régression tumorale complète à des concentrations bien dans la fenêtre thérapeutique. Un des modèles utilisés était un xénogreffe dérivée d’un patient ayant développé un cancer résistant aux médicaments suite à une mutation dans ESR1, le gène codant pour ERα+. Dans ce cadre, le fulvestrant s’est avéré principalement inefficace, tandis qu’ErSO-TFPy a à nouveau éliminé la tumeur complètement. Dans ces expériences, le médicament a été administré hebdomadairement par injection intraveineuse. Cette régression tumorale quantitative est hautement inhabituelle pour des thérapeutiques du cancer du sein en monothérapie et pourrait être le résultat du mécanisme d’action unique et nécrotique de cette classe de petites molécules. Étonnamment, les chercheurs ont constaté qu’une seule dose de leur médicament était suffisante pour provoquer une régression tumorale, même dans des conditions extrêmes de tumeurs bien développées et de grande taille. Un seul dosage intraveineux d’ErSO-TFPy, bien que à une concentration plus élevée, a entraîné une réduction des tumeurs de plus de 80 %. Cela indique la possibilité excitante d’un médicament capable de traiter le cancer du sein à un stade avancé. De manière intéressante, ErSO-TFPy est rapidement éliminé de la circulation. Les chercheurs ont été agréablement surpris et quelque peu perplexes par l’effet prolongé de leur médicament et cherchent des explications possibles. Leurs études montrent que la régression tumorale se produit sur une période de semaines, longtemps après que le composé ait été éliminé. Les résultats sont prometteurs et pourraient révolutionner la gestion thérapeutique du cancer du sein ERα+ grâce à une meilleure conformité au traitement, une qualité de vie améliorée et des résultats à long terme pour les patients. Source : https://www.lifespan.io/news/new-drug-eliminates-breast-cancer-in-a-single-dose/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=new-drug-eliminates-breast-cancer-in-a-single-dose

Une nouvelle molécule prometteuse pour traiter le cancer du sein ERα+

La recherche sur le cancer du sein a fait des avancées significatives, mais le combat n’est pas encore terminé. Environ 70 % des cas sont positifs pour le récepteur d’œstrogène alpha (ERα+), ce qui signifie que les cellules cancéreuses expriment ERα et que la croissance tumorale est stimulée par l’hormone œstrogène. Les thérapies actuelles permettent d’assurer un taux de survie à cinq ans élevé pour les patients atteints de cancer ERα+, mais cela dépend de la détection précoce, de la résection chirurgicale et d’un traitement hormonal à long terme qui peut avoir des effets secondaires graves, y compris un risque accru de cancer de l’endomètre et d’ostéoporose. De plus, il y a un risque élevé de récidive, variant de 10 % à 50 % sur 20 ans, selon la taille initiale de la tumeur. Lorsque la récidive se produit, le cancer réapparu ne répond souvent pas à la thérapie endocrine en raison de mutations dans ERα ou d’autres mécanismes. Ainsi, il existe un besoin non satisfait de traitements capables d’éliminer complètement le cancer, de préférence en une seule fois. Une nouvelle étude de l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign présente un candidat prometteur. Les chercheurs ont travaillé sur des petites molécules pour traiter le cancer du sein ERα+ pendant plusieurs années. La résistance dans ce type de cancer survient en partie parce que les thérapies endocrines sont généralement cytostatiques, inhibant la prolifération des cellules tumorales, mais entraînant une mort cellulaire modeste. Par conséquent, les chercheurs recherchaient un médicament capable de tuer les cellules cancéreuses du sein plutôt que de simplement prévenir leur division. Leur candidat précédent, ErSO, était efficace mais nuisait également aux cellules ERα-négatives. Cette fois, ils ont décrit une formulation améliorée : ErSO-TFPy. Cette nouvelle molécule a montré une grande puissance à faibles concentrations et une bonne tolérance à des concentrations élevées. ErSO-TFPy cible la protéine TRPM4, qui est impliquée dans le transport des cations et est surexprimée dans certains cancers, y compris le cancer du sein. Les chercheurs ont d’abord testé ErSO-TFPy par rapport à plusieurs traitements actuels dans plusieurs lignées de cancer du sein ERα+. Les médicaments existants étaient moins efficaces et, comme prévu, principalement cytostatiques, tandis qu’ErSO-TFPy induisait efficacement la mort cellulaire. Des résultats similaires ont été observés in vivo : tandis que le fulvestrant, un médicament utilisé actuellement, n’a pu que stopper la croissance tumorale, ErSO-TFPy a entraîné une régression complète de la tumeur à des concentrations bien dans la fenêtre thérapeutique. L’un des modèles utilisés était un xénogreffe dérivée d’un patient ayant développé un cancer résistant aux médicaments en raison d’une mutation dans le gène ESR1, qui code pour ERα+. Dans ce contexte, le fulvestrant s’est avéré principalement inefficace, tandis qu’ErSO-TFPy a de nouveau éliminé complètement la tumeur. Dans ces expériences, le médicament a été administré par injection intraveineuse hebdomadaire. Cette régression tumorale quantitative est hautement inhabituelle pour des thérapeutiques anticancéreuses uniques et pourrait être le résultat du mécanisme d’action unique et nécrotique de cette classe de petites molécules. Étonnamment, les chercheurs ont voulu savoir si une seule dose de leur médicament suffirait – et cela a fonctionné. Si cela se reproduit chez les humains, un tel schéma posologique minimal révolutionnerait la gestion thérapeutique des cancers du sein ERα+ grâce à une meilleure compliance au traitement, à une qualité de vie améliorée et à de meilleurs résultats à long terme pour les patients atteints de cancer du sein. Paul Hergenrother, principal auteur de l’étude, a exprimé son enthousiasme face à cette avancée, soulignant qu’il est très rare qu’un composé réduise les tumeurs dans des modèles murins de cancer du sein, encore moins qu’il éradiquent complètement ces tumeurs avec une seule dose. Les chercheurs ont également testé leur médicament dans des conditions extrêmes avec des tumeurs bien développées et de taille extra-large. Même dans ce contexte difficile, une seule dose intraveineuse d’ErSO-TFPy, bien que à une concentration plus élevée, a suffi à réduire les tumeurs de plus de 80 %. Cela indique une possibilité enthousiasmante d’un médicament capable de traiter le cancer du sein à un stade avancé. Étonnamment, ErSO-TFPy est rapidement éliminé de la circulation. Les chercheurs ont été agréablement surpris par l’effet prolongé de leur médicament et cherchent des explications possibles à ce phénomène. Ils notent que la capacité d’ErSO-TFPy à induire des régressions complètes après une seule dose est surprenante étant donné que les niveaux de sérum d’ErSO-TFPy atteignent leur pic dans les 10 minutes suivant l’administration chez les souris et sont indétectables après 16 heures lorsqu’ils sont administrés à 15 mg/kg IV. Les expériences de xénogreffe montrent que la régression tumorale se produit sur une période de semaines, longtemps après que le composé ait été éliminé. Source : https://www.lifespan.io/news/new-drug-eliminates-breast-cancer-in-a-single-dose/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=new-drug-eliminates-breast-cancer-in-a-single-dose