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La médecine face à la souffrance et à la mort : enjeux et perspectives

La médecine est une mise en œuvre collective et pratique de nos conceptions les plus fondamentales sur la condition humaine, notamment la souffrance, le sens de la vie et la mort. Elle est largement perçue comme une réponse à la souffrance, mais elle doit aller au-delà de cette simple réponse, car il existe des approches pour atténuer la souffrance. L’une de ces approches, qui n’implique pas la médecine, consisterait à mettre fin rapidement à la vie de l’individu souffrant. Cependant, la plupart des gens ne choisissent pas cette voie nihiliste. C’est cette aversion à la destruction de la vie qui pousse les individus et les collectivités à chercher d’autres options lorsque la mort semble la seule issue face à la souffrance. Malgré cela, la mort est inévitable et la médecine ne peut pas encore empêcher la mort dans de nombreuses situations, en particulier celles liées au vieillissement. Cela a conduit la communauté médicale à réfléchir à des moyens de rendre la mort moins terrible, même lorsque la solution à la souffrance semble hors de portée.

Dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour un vieillissement en bonne santé (2021-2030), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a proposé des indicateurs pour évaluer le vieillissement en bonne santé, en se basant sur la capacité fonctionnelle et intrinsèque des personnes âgées. Bien que la capacité fonctionnelle puisse inclure les personnes en fin de vie, des indicateurs spécifiques pour cette étape doivent encore être développés. La mortalité et l’espérance de vie sont des indicateurs importants pour évaluer la performance des systèmes de santé. Cependant, la mort est inévitable, et l’importance de la manière dont nous mourons a été largement reconnue. La période précédant la mort fait partie d’une trajectoire de vieillissement et nécessite des actions ciblées pour garantir qu’elle soit vécue avec le plus haut niveau de santé et de dignité. Mourir bien constitue un élément intégral du vieillissement en bonne santé.

Mesurer la qualité de la mort peut orienter les soins et le soutien aux individus en fin de vie et à leurs familles, informer la prise de décisions cliniques, façonner la prestation de soins, soutenir le développement et l’évaluation des politiques, faciliter les comparaisons à travers les institutions et les pays, et suivre les changements au fil du temps. Cependant, des questions se posent quant à la définition d’une bonne mort, qui devrait rapporter sur la qualité de la mort, et comment évaluer cette qualité. Cet article examine ces défis, identifiant des indicateurs mesurables potentiels et des ambiguïtés dans leur utilisation, tout en proposant des recommandations pour un cadre de mesure pratique. L’objectif est de définir un ensemble d’indicateurs concis, significatifs et pragmatiques qui pourraient être collectés et appliqués universellement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/measuring-the-quality-of-death/

Sommet de Genève : Vers une intégration des sciences de la longévité dans la pratique clinique

Le domaine de la longévité connaît une expansion rapide, et il est devenu crucial de passer de la théorie à la pratique. Dans ce contexte, un nouvel événement à Genève, le Global Longevity Summit, sera organisé en collaboration avec l’American Academy of Anti-Aging Medicine (A4M) du 28 au 30 octobre 2025. Cet événement a pour objectif de rassembler 300 chercheurs, médecins et parties prenantes pour réduire l’écart entre les découvertes scientifiques émergentes et leur application dans les soins aux patients. L’accent sera mis sur la traduction clinique, permettant aux praticiens et aux chercheurs de partager des informations ainsi que des cadres logistiques et réglementaires nécessaires pour intégrer ces nouvelles connaissances dans les soins de santé traditionnels.

La participation de l’A4M, une plateforme bien établie pour l’éducation continue en médecine de longévité, apporte une portée significative et une expérience d’implémentation, ce qui permet au sommet de s’ancrer au-delà du domaine académique. Les interventions de recherche prometteuses doivent être traduites en stratégies cliniques validées, surtout avec la prévision d’une augmentation de la population mondiale de plus de 65 ans, qui devrait atteindre 1,7 milliard d’ici 2054. L’événement se concentrera sur des thèmes tels que la mesure de l’âge biologique, les diagnostics multi-omiques et les thérapies de rajeunissement, avec des intervenants de renom comme le Dr Steve Horvath, qui a développé des horloges épigénétiques, et d’autres experts de premier plan.

Le sommet se déroulera au Genolier Innovation Hub, un lieu choisi pour sa proximité avec les infrastructures de medtech et biotech en Suisse, favorisant des groupes de travail plus petits et ciblés. Le programme de l’événement est ancré dans l’expertise basée sur des preuves, visant à éviter les ambitions commerciales au détriment de la crédibilité scientifique. En réunissant des chercheurs, des praticiens et des leaders de l’industrie, le sommet aspire à normaliser les interventions en longévité au sein des protocoles cliniques, transformant la longévité d’un domaine spéculatif à une pratique médicale standardisée. L’objectif est de faire passer les découvertes révolutionnaires du laboratoire au chevet du patient, en construisant des structures collaboratives essentielles pour un véritable progrès dans la médecine de longévité. Source : https://longevity.technology/news/summit-to-target-translation-of-longevity-science/

Vers une médecine de la longévité : Comprendre et contrer le vieillissement

Le site Fight Aging! se consacre à la publication de nouvelles et de commentaires sur les recherches visant à éliminer les maladies liées à l’âge par le contrôle des mécanismes du vieillissement grâce aux avancées de la médecine moderne. Le bulletin hebdomadaire est envoyé à des milliers d’abonnés intéressés par la longévité et les innovations dans ce domaine. Le fondateur, Reason, propose également des services de conseil stratégique pour les investisseurs et entrepreneurs intéressés par l’industrie de la longévité. Les articles publiés abordent divers sujets, notamment les mécanismes de l’inflammation et leur lien avec les maladies cardiovasculaires, l’impact des cellules sénescentes, et des approches innovantes pour la régénération et le rajeunissement cellulaire. Par exemple, un article discute de la façon dont les macrophages peuvent être manipulés pour améliorer leur fonction dans le contexte de l’athérosclérose. Une autre étude révèle que les populations de chasseurs-cueilleurs présentent des niveaux d’inflammation élevés, mais qui n’augmentent pas avec l’âge, contrairement aux sociétés industrialisées. D’autres recherches mettent en évidence le rôle des microARN anti-inflammatoires dans le sang des jeunes et leur potentiel thérapeutique. La question de la régénération neuronale chez l’homme est également explorée, confirmant que la neurogenèse a lieu dans l’hippocampe adulte. Des études sur l’inhibition de la voie mTOR montrent que des médicaments comme la niclosamide peuvent promouvoir le vieillissement en santé. Les travaux sur les mécanismes d’inflammation chronique et leur impact sur des maladies comme le diabète et les troubles neurodégénératifs soulignent l’importance de cibler ces processus dans le développement de traitements. Fight Aging! s’efforce de synthétiser ces informations pour promouvoir un avenir sans maladies liées au vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/fight-aging-newsletter-july-14th-2025/

L’Exposome : Influence des Facteurs Environnementaux sur le Vieillissement et la Santé

L’exposome est un concept qui englobe l’ensemble des facteurs environnementaux auxquels un individu est exposé tout au long de sa vie, et qui influencent les processus biologiques ainsi que la santé globale de la personne. Parmi les aspects bien étudiés de l’exposome figurent la pollution de l’air par les particules, l’exposition aux métaux lourds ainsi qu’une vaste gamme de choix alimentaires et de modes de vie. Ce document de revue propose un aperçu général des réflexions actuelles sur le rôle des composants de l’exposome dans l’apparition et la progression des conditions liées à l’âge. Les composantes de l’exposome incluent notamment les agents polluants de l’air et de l’eau, les choix alimentaires, ainsi que les risques professionnels. Ces facteurs environnementaux, s’ils sont prolongés, peuvent entraîner un vieillissement cellulaire accéléré, une perturbation du métabolisme ou une augmentation des maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète ou le cancer. Les toxines environnementales et les facteurs de mode de vie sont également associés au développement ultérieur de maladies neurodégénératives telles qu’Alzheimer et Parkinson. Cette revue décrit comment l’exposome influence le vieillissement, en mettant l’accent sur les mécanismes sous-jacents, et propose des stratégies potentielles pour contrer les effets néfastes de l’exposome sur la santé. Tout d’abord, elle fournit une structure de base concernant l’exposition environnementale et son impact sur le vieillissement. Ensuite, elle examine le rôle du stress oxydatif, de l’inflammation et des modifications épigénétiques. Par la suite, elle aborde les avancées dans la recherche sur l’exposome et son lien avec les maladies neurodégénératives. Enfin, elle propose des directions futures et des stratégies préventives visant à réduire le risque lié à l’exposome et à favoriser un vieillissement sain. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/06/reviewing-the-contribution-of-the-exposome-to-age-related-disease/

Lutte contre le Vieillissement : Innovations et Perspectives dans l’Industrie de la Longévité

Fight Aging! est une publication qui se concentre sur la lutte contre les maladies liées à l’âge en utilisant les avancées de la médecine moderne pour contrôler les mécanismes du vieillissement. Le bulletin d’information hebdomadaire est envoyé à des milliers d’abonnés intéressés par ces enjeux. Le fondateur de Fight Aging!, Reason, propose également des services de conseil stratégique aux investisseurs et entrepreneurs du secteur de la longévité. Ces services visent à naviguer dans les complexités de cette industrie en pleine expansion. Le contenu de la newsletter inclut des articles sur des sujets variés tels que l’expansion de la loi sur le droit d’essayer des traitements médicaux non prouvés dans le Montana, les mécanismes de déclin des cellules souches germinales avec l’âge, et les bénéfices de l’alimentation restreinte dans la prolongation de la vie. Plusieurs études sont mises en avant, explorant des sujets critiques comme la thérapie génique Klotho qui a montré une augmentation de 20 % de la durée de vie des souris adultes, la déficience en NAD qui affecte l’efficacité des cellules CAR-T chez les personnes âgées, et les effets bénéfiques du plasma conditionné par l’exercice. D’autres recherches examinent les impacts de la microbiote intestinale sur le vieillissement, le rôle des régulateurs de gènes de détoxification dans l’extension de la durée de vie, et comment la restriction de l’alimentation peut améliorer la santé intestinale et ralentir le vieillissement. La newsletter aborde également des découvertes sur les horloges biologiques de vieillissement, les mécanismes de protection des cellules rétiniennes vieillissantes, et la vulnérabilité accrue du cerveau âgé face à la toxicité d’Amyloïde-β. Enfin, une acquisition par Altos Labs d’une startup centrée sur les sénothérapies souligne l’intérêt croissant pour la recherche sur la sénescence cellulaire. Ensemble, ces articles soulignent les innovations et les défis dans la recherche sur le vieillissement et la quête de moyens pour améliorer la longévité et la qualité de vie des individus. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/06/fight-aging-newsletter-june-2nd-2025/

Croissance du Longevity Investor Network : Un tournant pour la biotechnologie de la longévité en 2024

Le Longevity Investor Network (LIN) a connu une croissance significative en 2024, doublant son nombre de membres et augmentant ses contributions financières au secteur des biotechnologies de rajeunissement. Ce réseau, mis en place par le Lifespan Research Institute, a investi plus de 650 000 dollars dans des entreprises biotechnologiques axées sur la longévité, portant son investissement total à plus de 5,5 millions de dollars depuis 2020. Les entreprises soutenues comprennent XM Therapeutics, spécialisée dans la régénération des tissus, BioIO, qui développe un composé pour traiter les troubles métaboliques, et LEAH Labs, qui conçoit des thérapies CAR-T pour les animaux de compagnie. Javier Noris, directeur général de LIN, a déclaré que l’industrie des biotechnologies de longévité atteint maintenant un tournant historique, avec des thérapies en phase d’essai clinique. En 2024, le réseau a renforcé ses efforts pour éduquer les investisseurs, organisant 25 sessions de pitch et cinq séminaires éducatifs. Au total, le réseau a soutenu 19 entreprises dans divers domaines, dont la neurodégénérescence et la santé métabolique, visant à catalyser le développement de thérapies pour prolonger la durée de vie en bonne santé et à changer l’approche médicale de l’âge. Source : https://longevity.technology/news/longevity-investor-network-doubles-in-size-in-2024/

Lutte contre le vieillissement : Vers une médecine moderne pour une longévité sans maladies

Fight Aging! est une plateforme dédiée à la publication d’actualités et de commentaires sur l’objectif d’éliminer toutes les maladies liées à l’âge, en contrôlant les mécanismes du vieillissement grâce à la médecine moderne. Ce bulletin hebdomadaire est envoyé à des milliers d’abonnés intéressés par la longévité et les défis associés à l’industrie de la santé des personnes âgées. Au sein de cette initiative, Reason, le fondateur de Fight Aging! et de Repair Biotechnologies, offre des services de conseil stratégique aux investisseurs et aux entrepreneurs, cherchant à naviguer dans l’industrie de la longévité.

Le contenu de cette plateforme explore divers sujets liés à la santé et au vieillissement, notamment les effets de la citrulline, un acide aminé, sur l’inflammation liée à l’âge chez les souris, ainsi que la composition du microbiome intestinal et son impact sur la masse musculaire chez les personnes âgées. Des études montrent que la supplémentation en citrulline peut réduire l’inflammation chronique et améliorer divers aspects du métabolisme, suggérant un potentiel thérapeutique pour contrer le vieillissement.

Une autre étude met en avant l’importance du microbiome intestinal dans la santé musculo-squelettique, établissant des corrélations entre la composition microbienne et des conditions liées à l’âge comme l’ostéoporose et la sarcopénie. Les données indiquent que les changements dans le microbiome sont influencés par le sexe et le génotype mitochondrial de l’hôte.

Des recherches sur la production de mitochondries à des fins de transplantation montrent que la fonctionnalité mitochondriale diminue avec l’âge. Des méthodes de fabrication efficaces de mitochondries pour des applications cliniques sont explorées, avec des résultats prometteurs dans des modèles animaux.

En ce qui concerne la recherche sur la maladie d’Alzheimer, un examen de l’état actuel des thérapies montre que de nombreuses approches ont échoué, soulignant la complexité de la maladie. La revue aborde également des thérapies ciblant la neuro-inflammation et le stress oxydatif, des facteurs communs dans le vieillissement cérébral.

L’importance des protéines de surface comme LAMP1 pour identifier les cellules sénescentes est discutée, tout comme le rôle des ARN non codants dans la détermination de la durée de vie des espèces. Les chercheurs se penchent également sur le réseau de régulation génique dans la conception d’approches pour ralentir le vieillissement, soulignant la nécessité d’une approche systémique plutôt que de se concentrer sur des gènes ou des voies isolés.

Enfin, la recherche sur les produits de glycation avancés et leur contribution à la sarcopénie met en lumière les voies inflammatoires et métaboliques qui conduisent à la perte musculaire liée à l’âge. Les macrophages résidents du cœur sont également étudiés pour leur rôle dans la régulation des maladies cardiovasculaires, ouvrant la voie à de nouvelles thérapies ciblées. Globalement, ces travaux soulignent l’importance d’une compréhension approfondie des mécanismes sous-jacents au vieillissement pour développer des interventions efficaces. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/03/fight-aging-newsletter-march-31st-2025/

Résistance au Changement en Médecine : L’Anesthésie et l’Évolution des Thérapies Anti-Âge

Le texte aborde la résistance au changement dans le domaine médical, en particulier face aux nouvelles thérapies visant à prolonger la vie en bonne santé. Malgré l’évidence d’un allongement de la vie en bonne santé comme un progrès positif, la communauté médicale montre un certain scepticisme. L’article mentionne un éditorial qui établit un parallèle avec le développement de l’anesthésie au 19ème siècle, un processus qui a été retardé par des attitudes conservatrices parmi les médecins. Ces derniers, bien que souvent bien intentionnés, ont freiné l’adoption de pratiques bénéfiques pour les patients, illustrant un conflit entre l’autonomie du patient et le paternalisme médical. Le texte souligne deux évolutions majeures de la médecine moderne : la transformation des maladies fatales en conditions gérables grâce à des traitements efficaces, et l’évolution de la relation entre médecins et patients vers une plus grande autonomie et prise de décision partagée. Cependant, cette progression n’a pas été linéaire. Par exemple, l’anesthésie, découverte au début des années 1800, n’a été adoptée qu’après des décennies de scepticisme et de résistance, ce qui a limité les choix offerts aux patients. Le texte fait également écho à des préoccupations contemporaines concernant l’attitude des institutions médicales face à l’âge et à la mort, en citant des déclarations qui minimisent l’importance de prolonger la vie. Il mentionne que des patients terminalement malades expriment un fort désir de vivre plus longtemps, même dans des circonstances difficiles. Le texte conclut en affirmant que, tout comme les patients du passé auraient souhaité des interventions moins douloureuses, de nombreux patients aujourd’hui désiraient également des options pour prolonger leur vie tout en maintenant leur qualité de vie. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/03/on-medical-community-resistance-to-treating-aging-in-order-to-extend-healthy-life/

Insilico Medicine : Une licorne de la découverte de médicaments grâce à l’IA

Insilico Medicine, une entreprise spécialisée dans la découverte de médicaments grâce à l’intelligence artificielle, a récemment annoncé avoir levé 110 millions de dollars lors d’un tour de financement de Série E, ce qui valorise l’entreprise à plus de 1 milliard de dollars et lui permet d’entrer dans le club exclusif des licornes. Le PDG Alex Zhavoronkov a déclaré que ces fonds seront principalement utilisés pour accélérer le développement de leur pipeline de médicaments et affiner leurs plateformes d’IA, tout en soutenant leur mission d’accroître la longévité en bonne santé. Insilico possède actuellement 30 candidats médicaments dans son portefeuille, dont 10 ont reçu l’autorisation de la FDA pour des études sur l’homme. Grâce à son approche basée sur l’IA, l’entreprise prétend réduire les délais de conception des médicaments à une moyenne de 13 mois. Les fonds levés seront également alloués à des essais cliniques cruciaux pour Rentosertib, le candidat médicament principal d’Insilico, qui cible la fibrose pulmonaire idiopathique. Rentosertib a été entièrement développé à l’aide de la plateforme d’IA propriétaire d’Insilico et cible le TNIK, une kinase jouant un rôle clé dans le développement de la fibrose. Des résultats d’un essai de phase 2a mené en Chine l’année dernière ont montré des améliorations dépendantes de la dose de la capacité pulmonaire et des scores de qualité de vie des patients atteints d’IPF après trois mois de traitement. En 2025, Insilico a également dévoilé Supervisor, un robot humanoïde capable d’imiter les mouvements des scientifiques pour exécuter des tâches de laboratoire, visant à réduire l’intervention manuelle et à intégrer directement les données expérimentales dans la plateforme d’Insilico. De plus, l’entreprise a récemment formé un partenariat avec Tenacia Biotechnology pour développer des thérapeutiques CNS, en se concentrant sur la création d’inhibiteurs de petites molécules pouvant traverser la barrière hémato-encéphalique pour traiter des conditions telles que la maladie d’Alzheimer et l’épilepsie. Insilico a également signé un deuxième accord de licence exclusif avec Menarini Group pour un petit composé ciblant des cancers avec des besoins non satisfaits. Le dernier tour de financement a été dirigé par Value Partners, basé à Hong Kong, avec la participation de Warburg Pincus, OrbiMed Advisors et Eli Lilly’s venture arm. Source : https://longevity.technology/news/insilico-seals-unicorn-status-after-landing-110m-for-ai-drug-discovery/

L’impact de la langue sur les soins aux patients hypertendus

Une nouvelle étude révèle que les patients hypertendus qui reçoivent des soins dans leur langue préférée sont moins susceptibles de subir des événements cardiovasculaires majeurs ou de mourir pour toute cause. Publiée dans JAMA Network Open, cette recherche canadienne souligne l’importance cruciale de la communication entre le médecin et le patient, en particulier dans des pays riches en immigrants comme le Canada et les États-Unis, où la diversité linguistique peut poser des défis considérables. L’étude a examiné un large échantillon de plus de 100 000 patients hypertendus, dont 5 229 parlaient principalement une langue allophone. Les chercheurs ont analysé comment la communication dans la langue préférée des patients influençait l’incidence des événements cardiovasculaires majeurs, y compris l’hospitalisation pour syndrome coronarien aigu, insuffisance cardiaque, AVC, et décès par cause cardiovasculaire. Les résultats indiquent que les patients dont la langue préférée n’est ni l’anglais ni le français ont un risque 36 % plus faible de subir un événement cardiovasculaire majeur lorsqu’ils reçoivent des soins dans leur langue, même par le biais de services de traduction. De plus, une analyse secondaire a montré une réduction de 27 % et 28 % des hospitalisations et des mortalités toutes causes confondues, respectivement. Cette étude s’inscrit dans une série de recherches qui montrent que les patients non anglophones qui reçoivent des soins dans leur langue maternelle ont un meilleur contrôle glycémique, une pression artérielle et des niveaux de cholestérol LDL améliorés. Michael Reaume, auteur principal de l’étude, souligne qu’il est essentiel de considérer les barrières linguistiques dans les systèmes de santé. Il propose de systématiser la collecte de la langue préférée des patients afin de mieux les associer à des prestataires de soins compétents dans leur langue. L’introduction de l’intelligence artificielle pourrait également offrir des solutions, plusieurs études démontrant que les modèles de langage peuvent surpasser les médecins humains dans la communication avec les patients, en offrant une empathie et une précision supérieures. Ces résultats appellent à une réévaluation des pratiques de soins de santé pour inclure la prise en compte des préférences linguistiques comme un facteur déterminant des résultats de santé. Source : https://www.lifespan.io/news/receiving-care-in-your-language-linked-to-lower-health-risks/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=receiving-care-in-your-language-linked-to-lower-health-risks