Étiquette : Maladies liées à l’âge

Les Avancées de la Recherche sur le Vieillissement et la Longévité

Fight Aging! est une plateforme dédiée à la publication de nouvelles et de commentaires sur les avancées visant à éradiquer les maladies liées à l’âge, en utilisant les mécanismes du vieillissement contrôlés par la médecine moderne. Cette newsletter hebdomadaire est envoyée à des milliers d’abonnés intéressés par le sujet. Le fondateur de Fight Aging!, Reason, propose également des services de conseil stratégique pour les investisseurs et entrepreneurs dans l’industrie de la longévité. Plusieurs articles récents explorent des sujets variés, tels que le rôle de la production d’amyloïde-β dans la maladie d’Alzheimer, les médicaments qui pourraient être repositionnés pour stimuler la remyélinisation, et l’implication de l’intestin dans le développement des synucléinopathies, notamment la maladie de Parkinson. Des recherches sont également en cours pour reprogrammer les cellules cancéreuses du côlon en cellules normales et pour réduire la métastase du cancer par des stratégies ciblées sur la famille des Rho-GTPases. D’autres études soulignent l’importance du métabolisme lipidique dans la maladie d’Alzheimer et l’impact du stress oxydatif sur les changements épigénétiques dans le cerveau vieillissant. La recherche sur les cellules souches hématopoïétiques montre que la production de sélénoprotéines antioxydantes diminue avec l’âge, tandis que les efforts pour développer des tissus musculaires cardiaques bio-ingénierés continuent de progresser. D’autres articles examinent les effets de régimes alimentaires végétaux sur la mortalité, les avantages de l’exposition au froid pour ralentir le vieillissement, et les changements épigénétiques liés à l’âge qui affectent la mémoire. Enfin, des recherches sur les signaux inflammatoires contribuant à la fibrillation auriculaire et des progrès dans la croissance de dents bio-ingénierés chez de grands mammifères sont également abordés. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/02/fight-aging-newsletter-february-17th-2025/

Junevity : une startup innovante pour la réinitialisation cellulaire et la lutte contre le vieillissement

Junevity est une startup de biotechnologie basée à San Francisco qui a récemment levé 10 millions de dollars pour développer des thérapies de « réinitialisation cellulaire » visant à lutter contre les maladies liées à l’âge et à prolonger la durée de vie en bonne santé des humains. Fondée en 2023, l’entreprise s’appuie sur des recherches menées à l’Université de Californie à San Francisco, notamment par le Dr Janine Sengstack, qui a démontré que la manipulation de facteurs de transcription pouvait inverser la détérioration cellulaire liée à l’âge. En utilisant des thérapies à base d’ARN interférent (siRNA), Junevity cherche à restaurer ces facteurs à des niveaux optimaux pour améliorer la santé cellulaire. Les premiers travaux de la société se concentrent sur des troubles tels que le diabète de type 2, l’obésité et la fragilité, qui diminuent la qualité de vie tout en accélérant le processus de vieillissement. Les études précliniques ont déjà montré des résultats prometteurs, notamment une amélioration du contrôle de la glycémie et de la sensibilité à l’insuline chez les souris diabétiques, sans effets secondaires courants des traitements existants. Une autre thérapie ciblant l’obésité a montré une réduction de 30 % du poids corporel, principalement grâce à une perte de graisse tout en préservant la masse musculaire maigre. Les thérapies siRNA de Junevity pourraient nécessiter des doses aussi peu fréquentes qu’une fois tous les trois à douze mois, ce qui pourrait améliorer la conformité et la satisfaction des patients. La direction de Junevity comprend également le Dr John Hoekman, qui a développé la technologie derrière le spray nasal Trudhesa, et Rob Cahill, ancien chercheur en apprentissage machine. L’entreprise vise non seulement à développer des médicaments pour la perte de poids, mais aussi à être un pionnier dans le domaine du rajeunissement cellulaire. Avec ce financement, Junevity prévoit d’avancer vers le développement clinique et espère commencer des essais humains pour son premier médicament dès 2026. Le potentiel de Junevity a été salué par des experts du secteur, qui voient la société comme une nouvelle approche prometteuse pour traiter les maladies métaboliques et liées à l’âge. Source : https://longevity.technology/news/junevity-emerges-with-10m-to-reset-cells-to-a-healthy-state/

Analyse approfondie du secteur des biotechnologies de longévité : Rapport LongBio 2025

Le rapport LongBio 2025, publié par Healthspan Capital, une société de capital-risque axée sur les startups en biotechnologie de longévité et en médecine régénérative, propose une analyse approfondie des entreprises leaders du secteur. Ce document met en lumière les tendances clés, les innovations technologiques et les opportunités d’investissement dans un domaine en pleine expansion, qui vise à prolonger la durée de vie en bonne santé des individus. Les auteurs, Alexander Tchernev, Nathan Cheng, Sebastian Brunemeier et Michael Chinen, soulignent que les maladies liées à l’âge sont responsables d’une part significative des décès mondiaux, représentant un marché colossal avec un potentiel total évalué à plusieurs billions de dollars. Ils insistent sur l’importance de différencier les véritables avancées scientifiques des produits souvent non prouvés commercialisés comme « anti-âge ». Le rapport examine en détail 46 startups, leur pipeline, leurs investisseurs et leurs approches technologiques, qui incluent des stratégies comme la modulation de la sénescence et la reprogrammation cellulaire. Les entreprises sont classées selon leur méthode technologique, permettant ainsi une compréhension claire des différentes voies de développement au sein du secteur. Malgré l’intérêt croissant pour la longévité, les investissements réels restent limités, ce qui offre une opportunité unique pour les fonds dédiés. Le rapport appelle à un investissement accru dans le secteur, soulignant que des approches novatrices comme le transfert mitochondrial et la correction des mutations somatiques ouvrent des voies prometteuses pour le futur de la santé humaine. En fournissant une vue d’ensemble des tendances de financement et des activités d’investissement, le rapport sert également de ressource stratégique pour les entreprises cherchant à établir des collaborations ou à identifier des cibles potentielles d’acquisition. Les auteurs concluent que l’avenir du secteur de la longévité dépendra de l’engagement des gouvernements, des investisseurs et de l’industrie pharmaceutique à investir dans des solutions qui s’attaquent aux causes fondamentales du vieillissement. Le rapport LongBio 2025 est un outil essentiel pour les investisseurs et les innovateurs, leur permettant de naviguer dans un paysage en évolution rapide et de maximiser les opportunités dans le domaine de la longévité. Source : https://longevity.technology/news/healthspan-capital-unveils-detailed-report-on-longevity-biotechs/

Impact du vieillissement sur l’expression des sélénoprotéines et la fonction des cellules souches hématopoïétiques

Les chercheurs ont fourni des preuves préliminaires indiquant que l’expression des sélénoprotéines, un réseau de molécules antioxydantes naturelles, décline avec l’âge, ce qui contribuerait au vieillissement des cellules souches hématopoïétiques (HSC), responsables de la génération des globules rouges et des cellules immunitaires. Ils ont observé que l’expression des sélénoprotéines était altérée, ce qui a conduit à des fonctions cellulaires dégradées, bien que cette observation ne soit pas aussi convaincante que la restauration de l’expression perdue pour constater une amélioration de la fonction. Il existe plusieurs moyens de perturber la fonction cellulaire, ce qui peut produire des résultats similaires à ceux du vieillissement, même si la nature de cette perturbation n’est pas nécessairement pertinente pour le vieillissement normal. L’étape suivante de cette recherche consiste à trouver un moyen de restaurer l’expression des sélénoprotéines chez des souris âgées et d’observer une amélioration de l’hématopoïèse. Les cellules humaines possèdent 25 sélénoprotéines différentes. Ces enzymes antioxydantes aident à convertir des espèces réactives de l’oxygène (ROS) dangereuses, telles que les peroxydes lipidiques, en une forme plus sûre. L’accumulation de peroxydes lipidiques peut affecter les cellules critiques appelées cellules souches hématopoïétiques, un phénomène observé dans les maladies liées à l’âge. Les chercheurs ont noté que les HSC âgées affichent fréquemment une synthèse altérée des sélénoprotéines, mais il n’était pas clair comment cela pouvait contribuer au vieillissement cellulaire et s’il était possible de le renverser. Ils ont émis l’hypothèse que les sélénoprotéines constituent une partie essentielle du système antioxydant qui lutte contre les changements liés à l’âge dans les HSC. Pour étudier cela, l’équipe a utilisé un modèle murin avec un gène tRNAsec inactivé, ce qui a perturbé la production de sélénoprotéines. Ils ont ensuite examiné comment cela affectait différents types de cellules, découvrant que l’inactivation avait un impact négatif sur les HSC et les cellules immunitaires de lignée B, mais peu d’effets sur les cellules myéloïdes. Ces observations, ainsi que l’augmentation des niveaux d’expression des gènes liés au vieillissement dans ces types cellulaires, étaient cohérentes avec ce qui est souvent observé dans les maladies liées à l’âge. Des investigations supplémentaires ont indiqué que ces effets étaient déclenchés par la peroxydation lipidique. De plus, des expériences menées avec des cellules du modèle murin ont révélé que la perturbation de la synthèse des sélénoprotéines pouvait favoriser la transition des progéniteurs B vers la famille des cellules myéloïdes. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/02/selenoprotein-antioxidants-decline-with-age-in-hematopoietic-stem-cells/

L’Impact des Télomères sur le Vieillissement et les Maladies Associées

Les télomères sont des structures de répétitions de séquences d’ADN situées aux extrémités des chromosomes. Chaque division cellulaire entraîne une légère perte de la longueur des télomères, conduisant les cellules présentant des télomères très courts à devenir sénescentes ou à subir une mort cellulaire programmée. Ce processus fait partie des mécanismes qui contribuent à la limite de Hayflick, qui régule le nombre de divisions que peuvent effectuer les cellules somatiques, garantissant ainsi le renouvellement des cellules somatiques qui composent les tissus. La longueur moyenne des télomères diminue avec l’âge, mais cela ne se manifeste clairement que dans des populations d’étude importantes. Elle est considérée comme un indicateur flou de la diminution de la fonction des cellules souches et d’un stress de réplication accru résultant des mécanismes causatifs du vieillissement. En général, la longueur des télomères est mesurée dans les leucocytes, et non dans des échantillons de tissus, car les cellules immunitaires montrent une dynamique de réplication et de remplacement différente de celle des cellules des tissus. La longueur des télomères dans un échantillon de cellules immunitaires peut varier quotidiennement en fonction de l’infection, du stress psychologique et d’autres facteurs qui influencent le comportement du système immunitaire, ce qui en fait un biomarqueur peu fiable du vieillissement pour un individu. Cependant, des corrélations peuvent être observées dans de grandes populations d’étude. Les télomères des leucocytes, qui reflètent la longueur des télomères dans les globules blancs, sont un marqueur reconnu du vieillissement biologique. Ils se raccourcissent progressivement avec l’âge, réduisant leur capacité à protéger le matériel génétique des chromosomes, ce qui entraîne un vieillissement cellulaire et une susceptibilité accrue aux maladies liées à l’âge. La longueur des télomères est influencée par des facteurs immuables tels que la génétique, l’ascendance et le sexe, ainsi que par des facteurs modifiables tels que le mode de vie et les stress environnementaux, y compris la pollution. Une étude récente utilisant des données de plus de 356 000 participants du UK Biobank a examiné la relation entre la longueur des télomères et le risque d’accidents vasculaires cérébraux, de démence et de dépression tardive. Les participants ont fourni des échantillons de sang pour analyser la longueur des télomères et ont passé une évaluation du Brain Care Score, qui mesure des facteurs modifiables. Après un suivi médian de 12 ans, il a été constaté que les personnes ayant la plus courte longueur de télomères avaient un risque accru d’accident vasculaire cérébral de 8 %, un risque de démence de 19 % et un risque de dépression tardive de 14 %. En somme, par rapport aux participants ayant des télomères plus longs, ceux ayant les plus courts avaient un risque supérieur de 11 % de développer au moins une des maladies cérébrales liées à l’âge étudiées. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/02/shorter-average-telomere-length-in-white-blood-cells-correlates-with-increased-dementia-risk/

Progrès en Rajeunissement : Nouvelles Thérapies et Recherches Cliniques de 2025

La recherche sur le rajeunissement progresse de la théorie à la pratique, avec un nombre croissant de thérapies entrant en clinique. En 2025, les expériences sur des souris et les essais cliniques humains continuent d’évoluer. Parmi les développements récents, Cyclarity Therapeutics a lancé un essai clinique de phase 1 pour un médicament visant à éliminer les plaques artérielles responsables des crises cardiaques et des AVC. Ce candidat médicamenteux, UDP-003, cible le 7-ketocholestérol, un type de cholestérol oxydé qui s’accumule dans les cellules avec l’âge. D’autre part, Dr. Marco Quarta dirige une start-up, Rubedo, qui adopte une approche sénolytique pour traiter la sénescence cellulaire liée au vieillissement, et a été parmi les premiers à introduire un candidat médicamenteux sénolytique dans des essais cliniques.

En matière d’analyse, un article aborde la question de la durée de vie humaine et ses implications pour les politiques publiques, en s’appuyant sur des preuves scientifiques récentes. Un autre article se concentre sur la santé des cellules souches, en présentant une nouvelle approche utilisant l’ARNm pour prévenir la sénescence et renforcer les cellules souches mésenchymateuses avant leur transplantation.

D’autres études explorent des sujets variés, notamment une thérapie génique potentielle pour la perte auditive, les risques du cancer liés à la consommation d’alcool, et les effets d’une restriction calorique sans avoir à la pratiquer. La recherche continue d’explorer des mécanismes de ciblage précis pour les cellules sénescentes et les effets bénéfiques du jeûne intermittent sur la coordination chez les souris âgées.

Parmi les découvertes notables, Urolithin A montre un potentiel pour réduire la sénescence et l’inflammation, tandis qu’une étude relie la consommation de probiotiques dérivés du lait maternel à la santé musculaire chez des patients atteints de sarcopénie. D’autres études mettent en évidence l’importance des sirtuines et des télomères dans le vieillissement, ainsi que les effets prometteurs d’un nouveau médicament sur le cancer du sein.

Des recherches continuent également sur la manière de restaurer la prolifération cellulaire à travers des exosomes et d’utiliser l’ultrason comme outil pour éliminer les cellules sénescentes. D’autres avancées portent sur la réparation des tissus cardiaques avec des cellules souches et l’impact de l’alimentation sur la santé cognitive et le vieillissement. Enfin, plusieurs événements importants sont prévus, tels que le Forum des Fondateurs sur la longévité et le Sommet mondial de la santé, qui rassembleront des chercheurs et des experts pour discuter des innovations en matière de longévité et de santé. Source : https://www.lifespan.io/news/rejuvenation-roundup-january-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rejuvenation-roundup-january-2025

L’ergothioneine : une promesse pour lutter contre les maladies liées à l’âge et améliorer la santé musculaire

Une étude récente publiée dans la revue Cell Metabolism a démontré que l’ergothioneine, un composé naturel présent dans les champignons et les aliments fermentés, améliore la durée de vie en bonne santé chez les animaux âgés en augmentant leur mobilité, leur endurance et leur résistance au stress, tout en protégeant contre les dommages cellulaires. Cette recherche, conduite par l’Institut Leibniz pour les sciences analytiques (ISAS) en collaboration avec plusieurs institutions internationales, a mis en lumière l’impact de l’ergothioneine sur les biomarqueurs liés à l’âge, offrant des perspectives prometteuses pour des conditions telles que la sarcopénie et d’autres maladies liées à l’âge. Dr Miloš Filipović, responsable du groupe de recherche ERC Sulfaging à l’ISAS, a souligné que ces analyses apportent enfin des éclaircissements sur le mécanisme de l’ergothioneine et son potentiel thérapeutique pour prévenir les maladies liées à l’âge. Cette étude souligne également l’accent croissant mis sur la durée de vie en bonne santé plutôt que sur la longévité dans la recherche sur le vieillissement, mettant en avant l’importance de maintenir la santé physique et cellulaire à mesure que nous vieillissons. Les résultats indiquent que l’ergothioneine pourrait représenter une avancée importante pour relever les défis des maladies liées à l’âge, comme la maladie d’Alzheimer et la sarcopénie, et pour prolonger les années de vie en bonne santé, d’autant plus que cette molécule est déjà largement disponible sous forme de complément alimentaire. L’équipe de recherche, comprenant des scientifiques de l’Université de Belgrade, de l’Université de Heidelberg et de l’Université de Cambridge, a étudié les effets de l’ergothioneine sur plusieurs modèles animaux, y compris le nématode Caenorhabditis elegans et des rats. Les traitements administrés aux nématodes à partir de l’âge adulte ont non seulement prolongé leur durée de vie, mais ont également amélioré leur mobilité et leur résistance au stress, tout en réduisant les biomarqueurs de vieillissement. Dr Dunja Petrovic, dont le travail doctoral à l’ISAS a été central pour cette publication, a noté que les résultats montrent une amélioration significative des performances par rapport au groupe témoin, sans effets secondaires indésirables. Les chercheurs ont également observé des améliorations significatives de l’endurance, de la masse musculaire et de la vascularisation chez des rats traités avec de l’ergothioneine. Au cours d’une période de trois semaines, des rats de neuf mois ont reçu des doses quotidiennes de 10 milligrammes d’ergothioneine, équivalentes à environ 4,5 grammes de champignons à huîtres séchés. En plus d’une endurance accrue, les chercheurs ont rapporté une augmentation des cellules souches musculaires et la formation de nouveaux petits vaisseaux sanguins dans les tissus musculaires, soulignant son rôle potentiel dans la prévention de la sarcopénie. En utilisant la spectrométrie de masse et des analyses de cultures cellulaires, l’équipe a découvert le mécanisme moléculaire derrière ces observations. L’ergothioneine sert de substrat alternatif pour l’enzyme cystathionine-γ-lyase (CSE), un acteur clé dans la production d’hydrogène sulfuré (H₂S), une molécule de signalisation qui protège les cellules du stress oxydatif par un processus connu sous le nom de persulfidation. La réduction de la persulfidation a été associée au vieillissement et à des maladies telles que les maladies cardiovasculaires et neurodégénératives. Les chercheurs ont constaté que l’ergothioneine augmentait la persulfidation d’une enzyme spécifique, la glycérol-3-phosphate déshydrogénase (GPDH), ce qui à son tour élevait les niveaux de NAD+, un coenzyme connu pour son rôle dans la promotion de la longévité et de la santé métabolique. Bien que le corps humain ne puisse pas produire d’ergothioneine, ce mécanisme d’utilisation spécifique suggère qu’il est très important pour notre santé. Cette étude fait suite à des travaux antérieurs qui ont montré que la persulfidation diminue avec l’âge mais peut être positivement influencée par des interventions alimentaires. En stimulant ce processus cellulaire critique, l’ergothioneine émerge comme un outil potentiel pour atténuer les effets du vieillissement au niveau moléculaire. Pour explorer davantage ses bénéfices, les chercheurs ont mené une étude à court terme avec de jeunes rats, leur administrant de l’ergothioneine quotidiennement pendant cinq jours. Les résultats ont révélé une augmentation notable de l’endurance et des niveaux de NAD+ dans le sérum sanguin, suggérant le potentiel du composé à améliorer les performances physiques. Encouragés par ces résultats, Filipović et son équipe prévoient d’étendre leurs recherches à des essais chez l’homme pour évaluer si l’ergothioneine pourrait offrir des avantages similaires en termes de performances physiques et de résistance au déclin lié à l’âge. En fournissant des éclaircissements sur le mécanisme moléculaire de l’ergothioneine, cette étude pourrait ouvrir la voie à des thérapies capables de ralentir ou de prévenir les maladies liées à l’âge et d’améliorer la qualité de vie. Avec des recherches supplémentaires, ce composé pourrait détenir des promesses pour maintenir la durée de vie en bonne santé chez les humains, en s’attaquant à des défis tels que la sarcopénie, le déclin cardiovasculaire et la neurodégénérescence. Source : https://longevity.technology/news/research-shows-ergothioneine-improves-healthspan-in-aged-animals/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=research-shows-ergothioneine-improves-healthspan-in-aged-animals

Vers une médecine moderne pour contrer le vieillissement : Innovations et découvertes

Fight Aging! est une plateforme qui publie des nouvelles et des commentaires relatifs à l’objectif d’éradiquer toutes les maladies liées à l’âge, en cherchant à maîtriser les mécanismes du vieillissement à travers la médecine moderne. Le bulletin d’information hebdomadaire est envoyé à des milliers d’abonnés intéressés. Le fondateur, Reason, propose également des services de conseil stratégique dans l’industrie de la longévité, en s’adressant aux investisseurs et aux entrepreneurs. Les thèmes abordés incluent des études sur la réponse au stress mitochondrial, l’importance de l’exercice physique dans le ralentissement des changements liés à l’âge dans les cellules cérébrales, et les nouvelles thérapies pour le traitement des maladies neurodégénératives et des maladies cardiovasculaires. Une étude récente a montré qu’une population spécifique de cellules T associée à l’âge pourrait être liée à l’hyperplasie bénigne de la prostate, révélant un lien avec le vieillissement immunitaire. D’autres recherches explorent la possibilité de régénérer le thymus âgé et de stimuler la production de cellules T. Les essais cliniques sur des traitements comme la clearance de 7-ketocholesterol et l’utilisation de l’Intermittent Fasting pour traiter les conditions neurodégénératives montrent des promesses. La recherche s’étend aussi aux implications de la dysrégulation de l’ARN dans les maladies neurodégénératives et à la dysfonction mitochondriale dans le vieillissement ovarien. Une approche innovante examine le rôle de la voie de signalisation Hippo par rapport à la sénescence cellulaire, tandis que des traitements sénolytiques ont montré des résultats prometteurs dans la réduction de la perte osseuse parodontal chez des souris âgées. Enfin, des études corrélant la perte auditive avec le risque de maladie de Parkinson mettent en lumière des liens importants entre les troubles neurodégénératifs et les facteurs de vieillissement. En somme, la recherche continue d’explorer des traitements innovants et des stratégies pour comprendre et potentiellement inverser les effets du vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/fight-aging-newsletter-january-27th-2025/

LinkGevity : Une Startup Innovante dans la Découverte de Médicaments Anti-Vieillissement

LinkGevity est une startup de biotechnologie axée sur la santé qui a été sélectionnée pour le prestigieux programme KQ Labs, dirigé par le Francis Crick Institute. Fondée par les sœurs Dr. Carina Kern et Serena Kern-Libera, LinkGevity se concentre sur la découverte de médicaments à l’aide de l’intelligence artificielle pour traiter les maladies liées à l’âge et prolonger la durée de vie en bonne santé. La mission de l’entreprise repose sur la conviction que le vieillissement peut être abordé à sa source biologique, en identifiant les voies moléculaires qui sous-tendent le vieillissement et les maladies liées à l’âge, selon la théorie du Blueprint, développée par Kern. Cette théorie permet à LinkGevity de créer des cartes détaillées qui révèlent les déclencheurs biologiques du vieillissement, en utilisant le traitement sémantique et l’analyse avancée des données pour identifier les cibles thérapeutiques et prédire le risque de maladies. Le développement phare de l’entreprise est un traitement anti-nécrotique de première classe, visant à inhiber la nécrose, qui est liée au vieillissement accéléré et aux maladies chroniques. Ce traitement pourrait améliorer la résilience cellulaire et faire face à des défis critiques dans le traitement de conditions telles que les maladies rénales aiguës. LinkGevity prévoit de lancer son premier essai clinique ciblant la dégénérescence tissulaire rénale et le vieillissement plus tard cette année, avec des applications potentielles dans d’autres conditions liées à l’âge. L’entreprise a également reçu un financement de l’Union européenne et du gouvernement britannique, et a été sélectionnée pour le programme Space-Health de la NASA/Microsoft en raison de son potentiel à atténuer le vieillissement accéléré chez les astronautes. Basée au Babraham Research Campus à Cambridge, LinkGevity bénéficie de l’expertise complémentaire de ses fondatrices. Kern a obtenu son doctorat à l’Institute of Healthy Ageing de l’University College London, tandis que Kern-Libera apporte son leadership stratégique issu de son parcours en droit et en finances publiques. Kern a déclaré que la sélection au programme KQ Labs sera cruciale pour leurs projets, notamment pour initier un essai clinique sur les maladies rénales, qui est la neuvième cause de décès au monde selon l’OMS. Kern-Libera a également souligné que cette inclusion dans l’écosystème du Francis Crick Institute stimulera leur recherche. Source : https://longevity.technology/news/linkgevity-gears-up-for-clinical-trial-of-aging-focused-anti-necrotic-drug/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=linkgevity-gears-up-for-clinical-trial-of-aging-focused-anti-necrotic-drug

LinkGevity : Une Startup de Découverte Médicamenteuse Axée sur le Vieillissement et les Maladies Liées à l’Âge

LinkGevity, une startup de biotechnologie axée sur l’allongement de la durée de vie en bonne santé, a été sélectionnée pour le prestigieux programme KQ Labs du Francis Crick Institute. Fondée par les sœurs Dr Carina Kern et Serena Kern-Libera, LinkGevity s’appuie sur la théorie de l’âge développée par Kern, qui identifie les voies moléculaires responsables du vieillissement et des maladies liées à l’âge. La théorie postule que ces voies sont à l’origine de cascades destructrices qui sous-tendent de nombreuses conditions liées à l’âge. Grâce à une approche computationnelle et à l’intelligence artificielle, LinkGevity élabore des cartes détaillées pour révéler les déclencheurs biologiques du vieillissement, identifiant ainsi des cibles thérapeutiques et prédisant les risques de maladies. Le développement phare de l’entreprise est un traitement « anti-nécrotique » inédit, visant à inhiber la nécrose, qui est liée à un vieillissement accéléré et à des maladies chroniques. Ce traitement pourrait améliorer la résilience cellulaire et traiter des conditions comme la maladie rénale aiguë. LinkGevity prévoit de lancer un essai clinique pour traiter la dégénérescence tissulaire liée aux reins, avec des applications potentielles dans d’autres conditions liées à l’âge. L’entreprise a reçu des financements de l’UE et du gouvernement britannique, et a été sélectionnée pour le programme Space-Health de la NASA/Microsoft, soulignant son potentiel à atténuer le vieillissement accéléré chez les astronautes. Basée au Babraham Research Campus à Cambridge, LinkGevity bénéficie de l’expertise complémentaire de ses co-fondatrices, Kern ayant obtenu son doctorat à l’University College London et Kern-Libera apportant son expertise en droit et en finances publiques. Le choix de LinkGevity pour le programme KQ Labs est crucial pour leurs futurs projets, notamment le lancement d’un essai clinique pour les maladies rénales, qui représentent la neuvième cause de décès dans le monde selon l’OMS. Kern et Kern-Libera expriment leur enthousiasme pour les opportunités offertes par cette collaboration, qui pourrait propulser leur recherche vers de nouveaux sommets. Source : https://longevity.technology/news/linkgevity-gears-up-for-clinical-trial-of-aging-focused-anti-necrotic-drug/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=linkgevity-gears-up-for-clinical-trial-of-aging-focused-anti-necrotic-drug