Étiquette : longévité

L’importance de la biologie féminine dans la recherche sur la longévité

Le texte met en lumière l’importance de considérer la biologie féminine dans la recherche sur la longévité, en soulignant que malgré une espérance de vie plus longue que celle des hommes, les femmes souffrent souvent d’un retard dans les diagnostics et de symptômes mal compris. Des entreprises comme Evvy, qui se concentre sur le microbiome vaginal et sa relation avec la santé systémique, tentent de combler cette lacune de données de genre. Grâce à des techniques de séquençage métagénomique avancées, Evvy génère des données spécifiques aux femmes, en intégrant des aspects tels que la ménopause et l’inflammation dans la conversation sur la longévité. Le texte critique également la tendance à ignorer la biologie féminine dans les études sur le vieillissement, avec des conséquences sur la santé des femmes. Le retard de diagnostic est présenté comme un problème qui entraîne un vieillissement accéléré dû à des dysfonctionnements chroniques non traités. Navarro, la cofondatrice d’Evvy, souligne que l’absence de données sur la santé des femmes empêche d’étendre la durée de vie et la qualité de vie de manière significative. Elle plaide pour une reconnaissance accrue des systèmes biologiques spécifiques aux femmes, tels que le microbiome vaginal, qui pourrait fournir des indicateurs précoces de vieillissement biologique. En outre, la réduction des financements pour les programmes de santé maternelle et reproductive est mise en avant comme une menace pour la recherche sur la longévité, car elle risque de supprimer des données cruciales. Le texte appelle à une révolution dans la recherche clinique qui intégrerait les spécificités féminines dès le départ, afin de mieux comprendre le vieillissement et d’améliorer la santé des femmes tout au long de leur vie. Navarro propose de redéfinir les biomarqueurs du vieillissement en tenant compte des rythmes biologiques féminins et plaide pour une approche intégrée de la recherche sur le vieillissement, qui prenne en compte l’interaction des systèmes microbiologiques, endocriniens et immunologiques. En conclusion, le texte insiste sur le fait que la recherche sur la longévité doit évoluer vers un modèle centré sur l’intégrité des systèmes plutôt que sur un modèle centré sur la maladie, en intégrant la biologie féminine au cœur de l’étude du vieillissement. Source : https://longevity.technology/news/closing-the-gap-why-womens-health-data-is-a-longevity-issue/

Les avancées de la recherche sur la longévité en juin

Ce mois-ci, entre la couverture de nouvelles méthodes pour influencer le vieillissement à ses niveaux les plus fondamentaux, nous avons rencontré des développeurs d’IA et un fonds de longévité. En juin, plusieurs événements marquants ont eu lieu. Le printemps, avec son climat doux, est une saison de renouveau, et l’équipe de Lifespan et LRI a partagé ses avancées. Parmi les interviews, celle de Jasmine Smith et Ben Goertzel de Rejuve.AI a mis en lumière leur ambition de « démocratiser la longévité » et d’unir les efforts contre le vieillissement. Boyang Wang d’Immortal Dragons a discuté des projets sous-financés dans le domaine de la longévité et des relations entre l’Est et l’Ouest. Concernant l’advocacy, un événement à Vitalist Bay a lancé un débat sur l’intégration du mouvement de longévité dans l’agenda mondial, bien que la participation n’ait pas été massive. En matière de recherche, des études ont révélé des avancées significatives, telles que l’inhibition d’une voie inflammatoire qui ralentit la progression de la maladie d’Alzheimer chez les souris. Une autre étude a montré que les « couche-tard » éduqués pourraient avoir un risque accru de déclin cognitif. Des recherches sur les cellules souches neurales ont fourni de nouvelles perspectives sur leur vieillissement. Malgré l’augmentation de la prévalence de la démence due au vieillissement de la population, les cohortes plus jeunes semblent moins touchées. D’autres études ont exploré des moyens d’améliorer les traitements du cancer, l’impact du microbiote intestinal sur la sénescence des cellules endothéliales, et l’utilisation de la technologie CRISPR sans entraîner de sénescence cellulaire. Un rapport sur les édulcorants a également mis en évidence des risques cardiovasculaires. De plus, des études ont examiné le lien entre le comportement financier et le diagnostic précoce de la démence. En termes de recherche pharmacologique, des traitements novateurs comme le rapamycine ont montré des bénéfices pour prolonger la durée de vie. La conférence du 6ème Forum TimePie a souligné l’engagement du gouvernement chinois pour promouvoir l’industrie de la longévité, en intégrant des innovations dans les politiques publiques. Au total, le mois de juin a été riche en découvertes et initiatives qui pourraient transformer l’avenir de la recherche sur la longévité. Source : https://www.lifespan.io/news/rejuvenation-roundup-june-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rejuvenation-roundup-june-2025

Circulate Health obtient 12 millions de dollars pour développer l’échange thérapeutique de plasma

Circulate Health, une entreprise soutenue par Khosla Ventures, a récemment obtenu 12 millions de dollars en financement de démarrage pour développer ses cliniques de longévité offrant l’échange thérapeutique de plasma (TPE). Cette technologie vise à réduire l’âge biologique des patients en éliminant des facteurs pro-vieillissement et des protéines inflammatoires du plasma sanguin. Basée sur des décennies d’utilisation médicale de la plasmaphérèse, la procédure de TPE consiste à prélever le sang d’un patient, à le traiter pour en séparer le plasma, puis à remplacer ce plasma par un substitut. Les études animales ont montré que l’échange de plasma vieux contre du plasma jeune peut inverser certains marqueurs du vieillissement et améliorer la fonction physique. Circulate a déjà mis en œuvre cette technologie dans 24 cliniques aux États-Unis, où les clients paient jusqu’à 10 000 dollars par séance, et prévoit de doubler ce nombre d’ici la fin de l’année, en incluant des sites à l’international. Le PDG de Circulate, Dr Brad Younggren, a souligné l’engagement de l’entreprise à fournir des soins médicaux de haute qualité afin de traiter les aspects du vieillissement. Circulate a été cofondée par Younggren et Dr Eric Verdin, expert en gérontologie, et s’appuie sur des conseils scientifiques pour ses recherches. Une étude récente menée par Circulate et le Buck Institute a démontré que le TPE, en particulier lorsqu’il est combiné avec l’immunoglobuline intraveineuse (IVIG), peut réduire l’âge biologique selon divers biomarqueurs moléculaires. Cependant, bien que les résultats soient prometteurs, des études plus larges et à long terme sont nécessaires pour confirmer la sécurité et l’efficacité de cette intervention, notamment pour des individus en bonne santé. Les fonds obtenus permettront à Circulate de rendre cette technologie plus accessible et de continuer à explorer ses bénéfices pour la santé, y compris la possibilité d’éliminer des microplastiques du corps. Source : https://longevity.technology/news/circulate-health-lands-12m-to-scale-up-plasma-exchange-for-healthspan/

La science de la longévité : Une stratégie nationale essentielle pour l’avenir des États-Unis

Omri Drory, partenaire général chez NFX, a récemment discuté à Washington, DC, de l’importance de la science de la longévité pour l’avenir des États-Unis. Il a averti que le pays fait face à une crise accélérée liée non seulement à des problèmes économiques et démographiques, mais aussi biologiques. Selon lui, la science de la longévité pourrait inverser cette tendance en reconsidérant le vieillissement comme une opportunité plutôt qu’une fatalité. En augmentant les années de vie en bonne santé, il serait possible non seulement de réduire la souffrance, mais aussi de relancer la croissance économique et de rééquilibrer les systèmes fiscaux. Avec 18 % de la population américaine âgée de 65 ans et plus représentant 36 % des dépenses de santé, Drory souligne l’insoutenabilité de ce modèle actuel. La sécurité sociale, conçue pour une espérance de vie moyenne de 61 ans, est désormais inadaptée alors que les Américains vivent souvent jusqu’à 90 ans. Cela crée une période de dépendance qui pèse sur les budgets gouvernementaux et les familles. Drory imagine un futur où les personnes âgées pourraient rester actives et productives, contribuant ainsi à l’économie. Il met en avant que la longévité est bien plus qu’une question de santé, mais un moteur potentiel de croissance économique. En effet, une augmentation de l’espérance de vie en bonne santé pourrait significativement accroître le PIB américain. De plus, face à la baisse de la natalité, la science de la longévité pourrait aider à prolonger la fertilité, donnant ainsi plus de choix aux individus, notamment aux femmes. Les avancées scientifiques dans le domaine de la longévité, telles que la reprogrammation cellulaire et la médecine régénérative, avancent rapidement. Drory appelle à une action coordonnée entre le gouvernement, le capital privé, et les innovations réglementaires pour tirer parti de ces opportunités. Il souligne également que de nombreuses entreprises de longévité sont fondées par des scientifiques, qui doivent être soutenus par des investisseurs et des régulateurs. Le modèle actuel de retraite à 65 ans est obsolète, et un nouveau contrat social axé sur la longévité pourrait permettre de vivre des vies plus significatives et productives. Drory conclut en soulignant que d’autres pays prennent des mesures en faveur de la longévité et que les États-Unis doivent agir rapidement pour ne pas être laissés pour compte. La réussite dépendra d’investissements dans la science, l’échelle des biotechnologies, et d’une révision des structures sociétales pour accueillir des vies plus longues et plus pleines. Source : https://longevity.technology/news/reimagining-americas-future/

Immortal Dragons : Investir pour défier la mort et prolonger la vie

Immortal Dragons est un fonds d’investissement basé à Singapour qui se concentre sur la longévité et qui a récemment rejoint le tour de financement de démarrage actuel de Longevity.Technology. Le fondateur Boyang Wang défend une philosophie d’investissement axée sur un but, soutenant l’idée que le vieillissement et la mort ne sont pas des destins immuables, mais des défis techniques à surmonter grâce à des avancées scientifiques. Immortal Dragons vise à rassembler un secteur fragmenté et à soutenir non seulement des projets biotech audacieux, mais aussi la construction d’infrastructures et la sensibilisation de la communauté. Avec un capital de 40 millions de dollars, le fonds investit principalement dans des entreprises à un stade précoce, s’attaquant à des opportunités jugées trop risquées par les investisseurs traditionnels. Cette approche se concentre sur des projets transformationnels plutôt qu’incrémentaux, en visant des innovations radicales dans le secteur de la longévité, notamment par des stratégies de remplacement, le développement d’infrastructures et l’accélération technologique. Malgré les obstacles sociétaux et le scepticisme autour de l’extension de la vie, Wang reste optimiste quant à la capacité de l’humanité à surmonter ces défis. Son projet de ‘Digital Twin’ vise à éveiller la conscience des individus sur leur santé future pour encourager des comportements sains. Le partenariat avec Longevity.Technology est perçu comme une étape essentielle pour faire de la longévité un secteur d’investissement reconnu et viable. En fin de compte, Wang appelle à un changement de perception autour du vieillissement, le présentant comme un défi à relever plutôt qu’un destin inéluctable. Source : https://longevity.technology/news/inside-the-longevity-fund-that-aims-to-make-death-optional/

Vers une Médecine Moderne pour Lutter Contre le Vieillissement et les Maladies Associées

Fight Aging! est un portail d’actualités et de commentaires qui se concentre sur l’objectif d’éliminer toutes les maladies liées à l’âge, en utilisant les mécanismes de vieillissement sous le contrôle de la médecine moderne. La newsletter hebdomadaire de Fight Aging! est envoyée à des milliers d’abonnés intéressés par la longévité. Reason, le fondateur de Fight Aging! et de Repair Biotechnologies, propose des services de conseil stratégique aux investisseurs et entrepreneurs intéressés par les complexités de l’industrie de la longévité. La newsletter offre une série d’articles de recherche et de commentaires. Parmi les sujets abordés, on trouve la dégradation des peroxisomes liée à l’âge, qui a été démontrée comme un facteur de prolongation de la vie chez les nématodes. Une autre étude met en évidence la corrélation entre l’activité physique et la réduction de l’accélération de l’âge épigénétique, montrant que l’exercice contribue à un vieillissement biologique plus sain, et réduisant le fardeau des maladies chroniques. D’autres recherches portent sur le vieillissement de la matrice extracellulaire cardiaque, l’importance de la protéine isomérase de disulfure dans l’accumulation de dommages à l’ADN, et le double tranchant de la sénescence induite par les thérapies dans le traitement du cancer. Une attention particulière est également accordée à la fonction des microglies dans le cadre du vieillissement et à la nécessité de comprendre comment les personnes âgées sont souvent exclues des essais cliniques, ce qui crée un fossé de preuves. Les articles discutent également de l’impact de la signalisation IGF-1 sur la longévité, des thérapies géniques pour réduire la pression oculaire dans le glaucome, et de l’exposome, qui englobe tous les facteurs environnementaux affectant la santé au cours de la vie. La recherche sur la régénération des membres chez les axolotls et la sénescence cellulaire sont également explorées, soulignant les approches thérapeutiques émergentes. Enfin, des études montrent l’importance de l’interaction entre les cellules T et la maladie de Parkinson, ainsi que l’efficacité du rapamycine en tant que mimétique de restriction calorique pour prolonger la durée de vie. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/06/fight-aging-newsletter-june-30th-2025/

Les Tests de Laboratoire Soulèvent des Inquiétudes sur la Précision des Étiquettes des Compléments de Longévité

L’industrie des compléments alimentaires pour la longévité connaît une croissance rapide, mais des analyses récentes révèlent des écarts importants entre les allégations marketing et la réalité chimique des produits. Deux rapports publiés par NiagenBio analysent respectivement 21 compléments de NAD+ et 39 produits de riboside de nicotinamide (NR), révélant que plus de la moitié des produits NAD+ sur Amazon contiennent moins de 1 % de l’ingrédient actif revendiqué. Dans l’étude NR, seulement 13 % des produits respectaient ou dépassaient leurs revendications étiquetées. Les produits vendus sous forme de gélules molles ou de formats à forte teneur en eau, comme les produits liposomaux, ont montré des résultats particulièrement alarmants, suggérant qu’ils ne livrent pas les avantages promis en matière de biodisponibilité. La qualité des compléments est devenue une question de sécurité des consommateurs, et le manque de réglementation adéquate laisse les consommateurs vulnérables face à des produits mal étiquetés ou contrefaits. Les marques doivent assumer la responsabilité de leur transparence et de la rigueur de leurs formulations, car les consommateurs sont encouragés à faire des recherches approfondies. Les tests indépendants et la publication des résultats sont essentiels pour établir la confiance dans un marché de plus en plus complexe, et les compléments doivent répondre à des standards de preuve et de responsabilité. Les problèmes de formulation, de biodisponibilité, et la présence de produits contrefaits soulignent la nécessité d’une réglementation stricte et d’une diligence raisonnable de la part des consommateurs. Le marché des compléments alimentaires doit évoluer pour garantir des bénéfices réels pour la santé, en dépassant les simples promesses étiquetées et en adoptant des normes de qualité plus rigoureuses. Source : https://longevity.technology/news/lab-tests-raise-concerns-over-longevity-supplements-label-accuracy/

Minovia Therapeutics : Une Révolution dans la Thérapie Mitochondriale avec un SPAC de 180 millions de dollars

Minovia Therapeutics, une société biopharmaceutique israélienne axée sur la longévité, a annoncé son intention de devenir publique par le biais d’une fusion avec Launch One Acquisition Corp., une société d’acquisition à vocation spéciale (SPAC) orientée vers la santé. Cette fusion créera une nouvelle entité cotée en bourse, Mito US One, qui se concentrera sur l’avancement de la plateforme propriétaire de Minovia, ciblant les maladies causées par des dysfonctionnements mitochondriaux. La fusion devrait se conclure au quatrième trimestre de 2025 et valorise Minovia à 180 millions de dollars avant la fusion. Le plan inclut également un financement de transition de 5 millions de dollars et un potentiel complément de 57,5 millions de dollars en actions. Minovia aborde l’échec mitochondrial comme une cause fondamentale de plusieurs problèmes de santé. Les mitochondries, bien que petites, jouent un rôle central dans les maladies liées à l’âge et à la longévité en régulant la production d’énergie, le stress oxydatif et la santé cellulaire. Avec le déclin de la fonction mitochondriale lié à l’âge, des dommages oxydatifs accrus et une métabolisme altéré apparaissent, entraînant la progression des troubles associés à l’âge. La technologie d’augmentation mitochondriale (MAT) de l’entreprise est conçue pour délivrer des mitochondries saines à des cellules endommagées afin de restaurer l’énergie et la fonction cellulaire dans plusieurs systèmes organiques. Actuellement, MINOVIA développe cette technologie pour des troubles génétiques rares ainsi que pour des conditions liées à l’âge. Le programme phare de Minovia, une thérapie par cellules souches autologues enrichies en mitochondries de donneurs, fait l’objet d’une enquête clinique pour le syndrome de Pearson et le syndrome myélodysplasique à faible risque, deux troubles liés à des défaillances mitochondriales. En outre, Minovia prévoit de s’étendre sur le marché de la longévité et de la médecine régénérative, avec des partenariats cliniques mondiaux prévus pour 2026. L’entreprise affirme que ses études précliniques montrent que la MAT inverse les marqueurs de vieillissement biologique et améliore les capacités cognitives chez des modèles animaux âgés. Le PDG de Minovia, Dr Natalie Yivgi-Ohan, souligne que la société innove dans une nouvelle catégorie de thérapie mitochondriale ciblant la cause fondamentale des maladies et du vieillissement. Les données cliniques jusqu’à présent suggèrent que la MAT pourrait stabiliser ou améliorer les résultats chez les patients atteints de maladies mitochondriales, sans effets indésirables liés aux médicaments. Les essais cliniques ont montré des résultats tels que le gain de poids, la restauration de la fonction rénale et une mobilité améliorée. La structure financière de la fusion vise à fournir à Minovia les ressources nécessaires pour avancer dans son pipeline, finaliser les soumissions réglementaires et commencer à commercialiser ses thérapies basées sur la MAT. Le compte fiduciaire de Launch One détient actuellement près de 240 millions de dollars, et bien que le montant exact dépende des rachats d’actionnaires, un minimum de 18 millions de dollars d’investissement privé dans des actions publiques est prévu à la clôture. Le financement de transition et tout capital de fiducie restant soutiendront les essais en cours de l’entreprise, l’engagement réglementaire et l’augmentation de ses opérations, y compris l’établissement de capacités de fabrication conformes aux bonnes pratiques (GMP) basées aux États-Unis d’ici la fin de 2025. Source : https://longevity.technology/news/longevity-biotech-minovia-plans-180m-spac/

La semaglutide réduit le risque de démence chez les patients diabétiques de type 2

Une étude récente a révélé que l’utilisation de la semaglutide, un médicament connu pour son efficacité dans le traitement du diabète de type 2, pourrait également réduire le risque de développer une démence chez les patients atteints de cette maladie. L’étude, qui a examiné les dossiers de santé de près de 1,7 million de personnes, a démontré qu’il y avait une diminution significative du risque de démence chez les patients prenant de la semaglutide par rapport à ceux utilisant d’autres médicaments antidiabétiques tels que l’insuline, les sulfonylurées et la metformine. Les résultats étaient particulièrement marqués chez les adultes âgés et les femmes. Réalisée par une équipe de chercheurs de l’Université Case Western Reserve dans l’Ohio et publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease, cette analyse a utilisé une base de données de santé électronique couvrant plus de 350 hôpitaux et 4 000 cliniques aux États-Unis. En adoptant une méthodologie qui imite la structure d’un essai contrôlé randomisé, l’équipe visait à surmonter certaines des limites des analyses rétrospectives. Les auteurs concluent que ces résultats fournissent des preuves soutenant les effets protecteurs de la semaglutide sur la démence chez les patients diabétiques de type 2, tout en soulignant la nécessité d’autres études pour établir des relations causales. Cette recherche ouvre la voie à des perspectives intéressantes dans le domaine de la protection gérontologique, suggérant que les agonistes des récepteurs GLP-1 pourraient avoir des effets bénéfiques au-delà de leur utilisation métabolique. En effet, la semaglutide pourrait influencer la santé cardiovasculaire, l’inflammation neurogène et même des mécanismes de vieillissement cellulaire. La charge mondiale de la démence et des maladies cardiaques étant en constante augmentation, un traitement capable de cibler ces deux problématiques pourrait avoir un impact significatif sur la santé publique. Cependant, les attentes doivent être tempérées par la rigueur scientifique, et des études mécanistiques ainsi que des essais cliniques dédiés seront nécessaires pour clarifier ces effets. L’étude a également mis en avant le fait que les adultes de plus de 75 ans et les femmes pourraient bénéficier davantage de la semaglutide, avec une réduction du risque de démence atteignant environ 49 % chez les patients âgés prenant ce médicament par rapport à ceux utilisant de l’insuline à action prolongée. Les auteurs insistent sur l’importance d’explorer l’utilisation de la semaglutide pour la prévention de la démence, surtout en l’absence de traitements efficaces actuellement disponibles pour cette maladie. Bien que la semaglutide ait été initialement développée pour le contrôle glycémique, elle est maintenant reconnue pour son efficacité dans la gestion du poids, ce qui a attiré l’attention du domaine de la longévité. Les chercheurs soulignent que davantage d’études sont nécessaires pour évaluer les effets de la semaglutide chez les patients non diabétiques et pour déterminer si elle peut prévenir ou retarder l’apparition de la démence. Les données réelles fournissent des aperçus précieux, mais ne permettent pas d’établir des causalités, surtout lorsque les mécanismes sous-jacents ne sont pas encore entièrement compris. L’espoir est que des études futures confirment le potentiel de la semaglutide à bénéficier à la fois aux patients diabétiques et aux individus à risque de démence, en démontrant que les thérapies conçues pour le pancréas vieillissant peuvent également avoir des effets positifs sur le cerveau vieillissant. Source : https://longevity.technology/news/semaglutide-linked-to-reduced-dementia-risk-in-1-7-million-patients/

Standardisation des études de longévité : Une nouvelle approche pour le développement de médicaments anti-âge

Un article récent publié dans la revue ‘Aging and Disease’ met en avant une proposition visant à standardiser les études de longévité chez les souris, dans le but de réduire les risques dans le développement de médicaments et d’accélérer la découverte de géroprotecteurs. Les chercheurs, issus de sociétés biopharmaceutiques comme Insilico Medicine et BioAge Labs, ainsi que d’instituts académiques, soulignent un manque de méthodologies standardisées pour ces études, qui sont essentielles pour évaluer l’efficacité des interventions anti-âge en milieu préclinique. Ils avancent que l’intégration d’études de longévité chez les souris dans le développement précoce de médicaments pourrait fournir des informations cruciales sur les effets des composés candidats sur la durée de vie et la santé, en identifiant potentiellement des médicaments qui non seulement traitent les maladies, mais ralentissent également le processus de vieillissement. Le document indique que malgré la reconnaissance croissante de l’importance du vieillissement dans les maladies chroniques, ces études n’ont pas été traditionnellement intégrées dans le développement de médicaments. Les chercheurs notent qu’aucune entreprise biopharmaceutique n’a réalisé d’étude complète sur la longévité des souris pour un traitement avant les essais cliniques humains, même si de nombreux médicaments approuvés sont destinés à un usage humain à long terme. Ce manque d’intégration n’est pas dû à un désintérêt scientifique, mais à des barrières pratiques et systémiques, notamment l’absence de protocoles standardisés pour incorporer ces études dans le pipeline de développement de médicaments. Cela complique la comparaison des résultats entre les études et rend difficile la justification de l’investissement nécessaire pour ces expériences à long terme. Les auteurs soutiennent que cette omission pourrait entraîner des occasions manquées de découvrir les risques ou les avantages à long terme des thérapeutiques, en particulier celles destinées à un usage à vie. En établissant un protocole clair et évolutif, les chercheurs visent à abaisser les barrières à ces études et à encourager leur adoption plus large, soutenant ainsi le développement de thérapies plus sûres et plus efficaces pour les maladies liées à l’âge. Le cadre proposé permettrait d’évaluer systématiquement les effets à long terme des candidats médicaments, révélant des risques ou des bénéfices que les études de toxicologie conventionnelles pourraient manquer. De plus, l’adoption généralisée d’un tel protocole pourrait faciliter le développement de traitements plus sûrs et plus efficaces pour les maladies chroniques et aider à accélérer la découverte de géroprotecteurs. En standardisant les études de longévité, les développeurs de médicaments bénéficieraient d’un plan pratique pour tester si leurs molécules peuvent influencer la biologie du vieillissement, ce qui pourrait élargir considérablement le marché potentiel d’un médicament. Source : https://longevity.technology/news/should-every-drug-go-through-mouse-lifespan-studies/