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Sommet de la Longévité 2025 : Innovations et Perspectives en Biotechnologie du Rajeunissement

Le Sommet de la longévité de 2025 s’est tenu à Dublin en juillet, mettant en avant des recherches et des discussions sur le vieillissement et la biotechnologie de rajeunissement. Fondé en 2022 par Aubrey de Grey et Martin O’Dea, cet événement annuel a lieu à Trinity College, une institution historique qui incarne l’excellence académique en Irlande. Lors de la première journée, ouverte au public, l’accent a été mis sur la santé des femmes et le vieillissement, un domaine souvent négligé dans la recherche. Les discussions ont souligné l’importance d’accroître la sensibilisation du public aux thérapies de rajeunissement qui, bien que prometteuses, ne seront pas disponibles avant plusieurs années. Le deuxième jour a marqué le début des conférences scientifiques, avec des intervenants partageant des avancées clés dans le secteur. Martin O’Dea a souligné la nécessité de combiner la santé et la longévité, plaidant pour un équilibre entre la qualité et la quantité de vie. Des présentations innovantes ont été faites, notamment par Lou Hawthorne de NaNotics, qui a discuté de l’utilisation de nanostructures pour cibler des molécules spécifiques dans le sang, et Michael Ringel de Life Biosciences, qui a présenté des avancées sur la reprogrammation cellulaire partielle. Des résultats positifs d’essais cliniques sur l’échange de plasma thérapeutique ont également été partagés, montrant son potentiel à inverser certains marqueurs de vieillissement. Les discussions ont mis en lumière le manque de recherche sur la biologie et le vieillissement des femmes, ainsi que l’importance de l’engagement public dans le soutien des biotechnologies de rajeunissement. Keith Comito, président de l’Institut de recherche sur la longévité, a appelé à une collaboration accrue dans le domaine pour relever les défis liés à la recherche sur le vieillissement. Le Sommet a permis de rassembler des chercheurs et des défenseurs pour discuter des dernières avancées et de la nécessité de sensibiliser davantage le public aux enjeux du vieillissement et aux solutions potentielles. En conclusion, le Sommet de la longévité de 2025 a été un événement marquant, avec des perspectives prometteuses pour l’avenir de la recherche sur le vieillissement et la santé humaine, en attendant avec impatience le prochain Sommet en 2026. Source : https://www.lifespan.io/news/the-2025-longevity-summit-dublin/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=the-2025-longevity-summit-dublin

Le Forum Longevity de TimePie : Une plateforme mondiale pour l’innovation en anti-âge en Chine

Le Forum Longevity de TimePie, qui en est à sa sixième édition, se tiendra à Shanghai les 20 et 21 septembre 2025, mettant en lumière l’engagement de la Chine à devenir un leader mondial en matière de science et d’innovation sur le vieillissement. Face à une population vieillissante, le gouvernement chinois a fait du développement de l’industrie de la longévité une priorité nationale depuis 2024, en soutenant une variété d’innovations allant du bien-être préventif aux compléments alimentaires. Des zones de libre-échange comme celles de Shanghai ont été ouvertes aux entreprises biopharmaceutiques internationales, favorisant l’émergence de technologies avancées telles que les thérapies géniques et les cellules souches. Le Forum rassemblera des entreprises mondiales, des chercheurs de premier plan et des pionniers de l’industrie, ainsi que des acteurs clés chinois, pour explorer les frontières de l’innovation en matière de longévité et identifier des voies pour traduire la science en solutions évolutives. L’événement mettra un accent particulier sur le développement de partenariats internationaux qui relient la recherche de pointe et son application commerciale, et devrait attirer plus de 1 200 participants et 30 à 40 exposants de plus de 16 pays. Le Forum comprendra plus de 40 intervenants distingués dans des domaines clés tels que l’épigénétique, l’autophagie, la médecine régénérative et la science du vieillissement translationnel. En outre, un sous-forum dédié au biohacking sera organisé pour mettre en avant des stratégies pratiques de longévité. Le rapport sur les services médicaux de longévité en Chine sera également dévoilé, fournissant une vue d’ensemble claire des dynamiques du marché et des innovations régionales. Ce rapport souligne l’importance croissante de la médecine fonctionnelle et met en évidence la nécessité de normes claires et de meilleures pratiques dans le secteur. Le Forum annoncera également les lauréats de sa première bourse de recherche sur la longévité, témoignant de son engagement à soutenir directement la recherche scientifique. Depuis son lancement, tous les bénéfices du Forum ont été réinvestis dans la recherche sur le vieillissement sain, et le programme de bourses vise à encourager les jeunes chercheurs du monde entier. Le Forum de TimePie représente une plateforme influente qui unit des scientifiques, des pionniers de l’industrie, des investisseurs et des décideurs politiques, tout en favorisant une collaboration significative entre les parties prenantes nationales et internationales dans un marché en pleine expansion. Source : https://longevity.technology/news/a-global-gateway-to-chinas-1-4-billion-antiaging-opportunities/

Le Human Regenerator : Une Technologie Révolutionnaire pour le Bien-Être à Londres

Le Human Regenerator, situé à Londres, propose une approche novatrice du bien-être en alliant thérapie bioélectromagnétique et expérience utilisateur haut de gamme. Ce système, développé en Allemagne, utilise des champs électromagnétiques pulsés à très basse fréquence (PEMF) via une capsule en fibre de carbone pour soutenir la fonction mitochondriale, la microcirculation et la réparation cellulaire. Les créateurs de cette technologie mettent en avant des décennies de recherche sur la bio-résonance et la stimulation biophysique pour appuyer leurs revendications régénératives. Bien que des preuves cliniques robustes soient encore en cours d’émergence, le PEMF a été examiné dans des études évaluées par des pairs pour ses effets sur l’inflammation, le signalement cellulaire et la régénération tissulaire. Le Human Regenerator a suscité l’intérêt des biohackers de la longévité, des athlètes d’élite et des personnes intéressées par des approches non invasives de la récupération et du vieillissement en bonne santé. La séance est entièrement passive ; vous vous allongez à l’intérieur d’une capsule à température contrôlée pendant que des séquences de fréquence propriétaires sont délivrées à votre corps dans un cycle précisément calibré, visant la cohérence systémique et l’équilibre énergétique. L’atmosphère est plus méditative que médicale, évoquant un spa high-tech plutôt qu’une clinique, conçue pour apaiser les utilisateurs dans un état de calme au début de l’interaction avec le champ électromagnétique. Une légère sensation de picotement est ressentie, et la diffusion des particules dans l’air est une expérience rafraîchissante. Pour ceux qui s’interrogent sur la place de cette technologie dans une routine de longévité plus large, un aperçu vidéo de l’expérience est disponible. Le Human Regenerator représente ainsi une avancée potentielle dans le domaine de la technologie de bien-être et de longévité, offrant un espace pour l’exploration de méthodes de récupération modernes et non invasives. Source : https://longevity.technology/news/inside-the-human-regenerator-my-wellness-tech-test-drive/

L’impact du gène Klotho sur la longévité et la fonction pulmonaire

Klotho est un gène associé à la longévité dont l’expression et les niveaux circulants de la protéine soluble klotho augmentent la durée de vie des souris et sont corrélés à une meilleure santé et à une diminution des maladies liées à l’âge chez les humains. La recherche sur le klotho a révélé que des niveaux réduits de cette protéine sont associés à diverses maladies chroniques telles que l’hypertension, les maladies rénales chroniques et la dépression. Dans une étude menée sur 6 385 participants âgés de 40 à 79 ans, il a été observé que les niveaux de klotho sérique étaient positivement associés à des paramètres de fonction pulmonaire, notamment le volume expiratoire forcé en une seconde (FEV1), la capacité vitale forcée (FVC) et le débit de pointe expiratoire (PEF). Les résultats montrent que ceux ayant des niveaux de klotho dans les quartiles supérieurs affichent de meilleures performances respiratoires. L’analyse a également révélé des corrélations non linéaires entre les niveaux de klotho et les mesures de la fonction pulmonaire, avec des associations positives marquées chez les hommes et les participants âgés de 60 à 79 ans. En conclusion, il existe une corrélation positive significative entre le klotho sérique et les paramètres de fonction pulmonaire chez les adultes, ce qui souligne l’importance de ce gène dans la santé et le vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/serum-klotho-correlates-with-pulmonary-function-in-older-adults/

Le Microbiome Intestinal et le Vieillissement : Stratégies Thérapeutiques pour une Longévité Saine

Le microbiome intestinal humain, une communauté microbienne dense et diversifiée, coexiste en harmonie symbiotique avec l’hôte tout en s’adaptant continuellement à l’environnement et au mode de vie de celui-ci tout au long de la vie. Cependant, des perturbations dans le microbiome intestinal, causées par des éléments intrinsèques ou extrinsèques, peuvent entraîner une dysbiose, ce qui peut induire ou aggraver l’apparition de différentes maladies liées à l’âge (MLA) à travers des axes de communication multidirectionnels impliquant la santé intestinale, cardiométabolique, immunitaire et neurocognitive. Des recherches récentes montrent le potentiel des thérapies ciblant le microbiome pour favoriser un vieillissement en santé en prévenant ou en atténuant les MLA. Ainsi, une compréhension précise des altérations du microbiome, qu’elles soient naturelles ou induites par l’environnement, y compris des taxons spécifiques aux maladies et leurs fonctions métaboliques, est cruciale pour développer des thérapies personnalisées pour les personnes âgées. Les changements associés au vieillissement dans le microbiome intestinal peuvent servir de déterminants principaux de la santé en fin de vie. Dans ce contexte, des stratégies nouvelles et émergentes pour optimiser le microbiome à des fins thérapeutiques pourraient prolonger la durée de vie en bonne santé tout en réduisant les coûts globaux des soins de santé. Nous présentons ici une perspective sur la recherche émergente et discutons du concept de cibler le microbiome intestinal et la dysbiose comme cible thérapeutique potentielle pour les MLA. Nous résumons et discutons également des avancées récentes concernant le potentiel incipient des thérapies basées sur le microbiome pour promouvoir un vieillissement et une longévité sains. Enfin, nous introduisons et proposons le terme « biome-vieillissant » pour désigner le concept de transformations microbiologiques associées au vieillissement à différents stades de notre vie. En introduisant le biome-vieillissant, nous soulignons comment les changements cumulés dans l’environnement intestinal, qu’il s’agisse de changements dans l’intégrité de la barrière et l’absorption des nutriments ou des effets de la polypharmacie, remodelent progressivement les communautés microbiennes. Cette dynamique favorise une diminution des microbes bénéfiques, une augmentation des pathobiontes, et des réponses inflammatoires accrues tant au niveau local que systémique. En définissant le biome-vieillissant, nous soulignons l’importance de préserver un écosystème intestinal équilibré chez les personnes âgées et ouvrons de nouvelles possibilités pour atténuer les risques pour la santé liés à un vieillissement accéléré ou pathologique. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/towards-therapies-to-restore-a-more-youthful-gut-microbiome/

Vers une médecine de la longévité : Comprendre et contrer le vieillissement

Le site Fight Aging! se consacre à la publication de nouvelles et de commentaires sur les recherches visant à éliminer les maladies liées à l’âge par le contrôle des mécanismes du vieillissement grâce aux avancées de la médecine moderne. Le bulletin hebdomadaire est envoyé à des milliers d’abonnés intéressés par la longévité et les innovations dans ce domaine. Le fondateur, Reason, propose également des services de conseil stratégique pour les investisseurs et entrepreneurs intéressés par l’industrie de la longévité. Les articles publiés abordent divers sujets, notamment les mécanismes de l’inflammation et leur lien avec les maladies cardiovasculaires, l’impact des cellules sénescentes, et des approches innovantes pour la régénération et le rajeunissement cellulaire. Par exemple, un article discute de la façon dont les macrophages peuvent être manipulés pour améliorer leur fonction dans le contexte de l’athérosclérose. Une autre étude révèle que les populations de chasseurs-cueilleurs présentent des niveaux d’inflammation élevés, mais qui n’augmentent pas avec l’âge, contrairement aux sociétés industrialisées. D’autres recherches mettent en évidence le rôle des microARN anti-inflammatoires dans le sang des jeunes et leur potentiel thérapeutique. La question de la régénération neuronale chez l’homme est également explorée, confirmant que la neurogenèse a lieu dans l’hippocampe adulte. Des études sur l’inhibition de la voie mTOR montrent que des médicaments comme la niclosamide peuvent promouvoir le vieillissement en santé. Les travaux sur les mécanismes d’inflammation chronique et leur impact sur des maladies comme le diabète et les troubles neurodégénératifs soulignent l’importance de cibler ces processus dans le développement de traitements. Fight Aging! s’efforce de synthétiser ces informations pour promouvoir un avenir sans maladies liées au vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/fight-aging-newsletter-july-14th-2025/

Madrid : La Nouvelle Capitale Européenne de la Longévité

À l’approche du Sommet International de la Longévité, José Cordeiro met en avant l’ascension de Madrid en tant que nouvelle capitale européenne du vieillissement en bonne santé. Après le succès de la première édition, la deuxième édition du Sommet se tiendra à Madrid, organisée par l’Illustre Collège des Médecins de Madrid (ICOMEM) et l’Alliance Internationale de Longévité (ILA). Plus de 500 participants sont attendus, incluant des experts internationaux renommés tels que George Church et Aubrey de Grey. Madrid est reconnue comme la capitale la plus longeve de l’Union Européenne, avec une espérance de vie de 86,1 ans, surpassant même les zones bleues comme Okinawa. La ville est en effet considérée comme une « zone bleue 2.0 » grâce à son mode de vie et sa diète méditerranéenne. En plus des conférences, des visites de sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO seront organisées dans les jours précédant le sommet. Le 1er octobre, à l’occasion de la Journée Internationale de la Longévité, la Déclaration de Longévité de Madrid sera annoncée, ainsi que les Prix de Longévité de Madrid, renforçant ainsi la position de Madrid en tant que capitale de la longévité en Europe. Les activités se dérouleront dans le Grand Amphithéâtre de l’ICOMEM, un lieu historique. Cordeiro, ingénieur du MIT et directeur de l’ILA, souligne l’importance de ces événements pour créer un avenir durable et célébrer la longévité. Il invite tout le monde à participer à cet événement unique, promettant une expérience mémorable. Source : https://longevity.technology/news/madrid-takes-the-lead-in-europes-longevity-race/

Corrélations entre Intelligence et Longévité : Une Perspective Épidémiologique et Génétique

Les données épidémiologiques humaines mettent en évidence un réseau de corrélations entre l’intelligence, l’éducation, la richesse, les choix de mode de vie, le statut social et la longévité. Bien que ces corrélations soient relativement simples à découvrir, établir des relations causales s’avère beaucoup plus complexe, surtout en tenant compte des mécanismes biologiques possibles. Cependant, des recherches intéressantes suggèrent qu’il existe une contribution biologique à la corrélation entre intelligence et longévité. Il se peut que certaines variations naturelles entre les individus, en termes de robustesse physique ou de résilience aux dommages cellulaires et tissulaires liés à l’âge, puissent influencer à la fois l’intelligence et la longévité.

Un article récent souligne que la mesure de l’intelligence est un exercice délicat. Les débats sur les mérites des différentes approches appliquées aux humains ne font qu’ajouter à la complexité lorsque l’on tente de mesurer l’intelligence chez des espèces inférieures. Cet article contribue à la compréhension de la corrélation entre l’intelligence et la longévité chez les mouches, mais il est possible d’argumenter que l’évaluation utilisée ne mesure pas réellement l’intelligence, ou du moins pas d’une manière qui soit facilement comparable à celle utilisée chez les humains. Les mouches sont confrontées à un choix gauche ou droit dans un labyrinthe en T, avec de la nourriture dans une direction détectable par l’odorat. Les mouches qui se dirigent vers la nourriture sont-elles réellement plus intelligentes, ou cela mesure-t-il plutôt une motivation, une capacité olfactive ou un autre facteur ? Les résultats montrent que les mouches réussies vivent plus longtemps, ce qui indique qu’il existe une biologie intéressante liée à la robustesse de la fonction cellulaire, mais il n’est pas clair que l’intelligence y soit impliquée.

Des études épidémiologiques menées dans différentes populations et à différentes époques montrent de manière cohérente que l’intelligence élevée est positivement corrélée à la longévité. Le lien entre l’intelligence élevée et la longévité demeurait inconnu, soupçonné d’être une conséquence des différences socioéconomiques associées à l’intelligence dans la population humaine. Dans ce contexte, il a été rapporté que la stabilité génomique contribue à la fois à la durée de vie et à l’intelligence chez Drosophila melanogaster. L’intelligence des mouches génétiquement hétérogènes a été évaluée à l’aide d’un test de mémoire olfactive dans un labyrinthe en T, où les mouches se dirigeant vers la bonne direction étaient classées comme intelligentes (INT) et celles se dirigeant dans la mauvaise direction comme non-intelligentes (NINT). Les mouches INT mâles et femelles ont vécu 26,40 % et 21,35 % plus longtemps que leurs homologues NINT, respectivement, suggérant un lien génétique possible entre intelligence et longévité. L’élevage sélectif bidirectionnel basé sur l’intelligence a progressivement prolongé la durée de vie génération après génération chez les mouches INT, contrairement au modèle inversé chez les mouches NINT. Les mouches INT de la génération F12 ont vécu plus longtemps que les mouches NINT de la même génération, affichant une longévité accrue de 63,91 % pour les mâles et de 67,88 % pour les femelles, résultant d’un vieillissement plus lent. L’analyse du transcriptome complet a montré l’activation des gènes associés aux ribosomes et à l’autophagie chez les INT, ainsi que des voies liées à la stabilité génomique et à la réaction immunitaire chez les NINT. En particulier, la voie génétique associée à la stabilité génomique était la plus marquante, indiquant que la stabilité génomique contribue à la fois à la durée de vie et à l’intelligence chez D. melanogaster. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/revisiting-a-biological-basis-for-the-correlation-between-intelligence-and-longevity/

Un partenariat norvégien positionne le précurseur du NAD+ comme traitement prometteur pour la maladie de Parkinson

Niagen Bioscience a obtenu les droits exclusifs à l’échelle mondiale pour développer sa molécule brevetée de nicotinamide riboside (NR) comme traitement potentiel pour la maladie de Parkinson. Cet accord, établi avec l’Hôpital Universitaire de Haukeland à Bergen, en Norvège, marque une avancée significative dans le passage de la science des suppléments au développement pharmaceutique régulé. La recherche collaborative et les données issues de plusieurs essais cliniques, dont l’étude NOPARK récemment conclue, soutiennent cette initiative. L’étude NOPARK, un essai randomisé, en double aveugle et contrôlé par placebo, a recruté 400 personnes atteintes de la maladie de Parkinson à un stade précoce dans 12 sites en Norvège. Les participants ont reçu 500 mg de NR deux fois par jour ou un placebo pendant 52 semaines, avec pour principal objectif de mesurer l’évolution de la maladie à l’aide de l’échelle MDS-UPDRS, un standard pour évaluer la progression de la maladie. Les résultats de cette étude sont attendus d’ici fin 2025. Le développement de la nicotinamide riboside, utilisé par les biohackers et les passionnés de longévité en tant que stimulateur de NAD+, pourrait représenter un tournant dans le domaine de la longévité, passant des compléments alimentaires à un traitement modifiant la maladie de Parkinson, ce qui pourrait inciter d’autres interventions de longévité à suivre un parcours similaire. L’étude NOPARK, qui est de grande envergure et contrôlée par placebo, reflète également la maturation du domaine, passant d’une optimisme in vitro à des études humaines bien financées. Le fait que ce projet soit issu d’une collaboration entre l’académie et l’industrie lui confère du poids, étant donné que les découvertes précoces ne parviennent souvent pas à se traduire en applications thérapeutiques. Le professeur Charalampos Tzoulis, qui dirige l’étude NOPARK, a souligné que cet accord est une étape importante pour rapprocher un traitement potentiellement modifiant la maladie des patients. Rob Fried, PDG de Niagen Bioscience, a déclaré que ce jalon souligne leur engagement à traduire l’innovation scientifique en solutions thérapeutiques significatives. Si les résultats de l’étude NOPARK sont favorables, Niagen Bioscience prévoit de demander l’approbation réglementaire via des voies telles que l’Autorisation de Mise sur le Marché Conditionnelle et l’Approbation Accélérée selon les directives de l’Agence Européenne des Médicaments. La position exclusive de l’entreprise la place avantageusement dans le secteur des biotechnologies liées à la longévité, attirant potentiellement davantage d’investissements et d’intérêts scientifiques. À mesure que le domaine de la géroscience évolue, la transition de composés comme la nicotinamide riboside, des suppléments à des thérapeutiques régulées, pourrait devenir de plus en plus courante, reflétant un passage vers des approches basées sur des preuves pour un vieillissement en bonne santé. Source : https://longevity.technology/news/niagen-bioscience-secures-exclusive-rights-for-parkinsons-therapy/

Hacking Humanity : La technologie au service de la longévité

Dans son nouveau livre, *Hacking Humanity*, Lara Lewington explore comment les technologies émergentes, telles que l’intelligence artificielle, l’édition génétique et la robotique, façonnent l’avenir des soins de santé. Elle met l’accent sur l’importance d’augmenter la qualité de vie, ou ‘healthspan’, plutôt que simplement la durée de vie, en soulignant que dans les pays riches, une part significative de la vie est passée en mauvaise santé. Lewington plaide pour une meilleure compréhension et intégration des solutions technologiques dans notre quotidien pour améliorer notre bien-être. Elle aborde également les risques et les bénéfices associés à l’utilisation des données, en insistant sur la nécessité d’un équilibre entre la vie privée et les avancées technologiques. L’auteur évoque le potentiel de l’IA pour transformer notre compréhension de la santé, permettant des diagnostics plus précoces et des traitements personnalisés. Toutefois, elle prévient que ces transformations ne se produiront pas du jour au lendemain. Lewington souligne que l’accent doit être mis sur des données exploitables pour améliorer notre santé, plutôt que sur des prédictions dystopiques. Enfin, elle partage son expérience personnelle avec la santé et la longévité, affirmant qu’il est essentiel de mener un mode de vie sain tout en reconnaissant que les changements doivent être durables et réalistes. Son livre est une invitation à réfléchir aux implications éthiques et sociétales de notre quête pour une vie plus longue et plus saine. Source : https://longevity.technology/news/technology-isnt-the-enemy-we-just-need-to-know-how-to-embrace-it/