Étiquette : longévité

L’avenir des thérapies par cellules souches : prévention et longévité selon Yuta Lee

Yuta Lee, fondateur et PDG d’Accelerated Biosciences, s’exprimera lors du Founders Longevity Forum à Singapour, où il explorera les défis et les avancées des thérapies par cellules souches dans le contexte du vieillissement et de la santé. Le forum, réunissant des experts en science, santé et investissement, mettra en lumière les innovations pour promouvoir un vieillissement en santé. Lee met en avant l’importance des cellules souches trophoblastiques humaines (hTSCs) en médecine régénérative, soulignant leur potentiel et la nécessité d’une approbation réglementaire pour leur utilisation. Il explique que l’industrie des cellules souches devrait croître de manière significative, car ces thérapies promettent de traiter les causes profondes des maladies, contrairement aux médicaments traditionnels qui se contentent de soulager les symptômes. Lee précise que l’accent doit être mis sur la prévention des maladies liées à l’âge, un domaine actuellement négligé par les agences de réglementation telles que la FDA et l’EMA, qui ne considèrent pas le vieillissement comme une indication à traiter. Il plaide pour un changement de paradigme vers des approches préventives, afin d’améliorer la longévité et la santé. Lee mentionne également des collaborations avec le National Institute on Aging pour utiliser des exosomes dérivés des hTSCs contre la sénescence cellulaire, un facteur clé du vieillissement. Les résultats précliniques sont prometteurs, et Lee espère que ces thérapies pourront être rapidement testées chez l’homme, avec un potentiel d’application mondiale une fois approuvées. En conclusion, Lee évoque une vision optimiste où les thérapies cellulaires et géniques joueront un rôle central dans la prolongation de la santé et de la longévité, en intégrant la prévention dans les soins de santé. Source : https://longevity.technology/news/longevity-really-resides-in-prevention/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=longevity-really-resides-in-prevention

L’impact de la fragilité sur la mortalité chez les personnes âgées : étude de l’indice de fragilité en Chine

La fragilité est un état caractérisé par une inflammation chronique, une immunosénescence, une faiblesse physique et une résilience réduite face au stress. Il s’agit d’une conséquence d’une forte accumulation de dommages cellulaires et tissulaires liés au vieillissement, avec toutes les implications qui en découlent. La fragilité est bien connue pour être corrélée à un risque accru de mortalité, un point qui a été démontré dans de nombreuses études. Elle peut être considérée comme un indicateur des problèmes les plus graves liés au vieillissement, soulignant les enjeux qui devraient être abordés en priorité. Les dysfonctionnements immunitaires ainsi que la perte de masse musculaire et de force sont des domaines bien étudiés, avec de nombreux programmes de recherche et développement thérapeutiques en cours à différents stades. Cette étude particulière vise à explorer l’association entre le changement sur trois ans de l’indice de fragilité (FI) et le risque de mortalité toutes causes confondues au sein d’une population âgée chinoise. Les données de 4 969 participants provenant de l’enquête longitudinale chinoise sur la longévité en bonne santé ont été analysées. Le résultat principal était la mortalité toutes causes confondues, définie comme une variable binaire avec des données complètes et des données censurées. Des modèles de risques proportionnels de Cox ont été utilisés pour évaluer l’association entre le changement de FI sur trois ans et le risque de mortalité. Au cours d’un suivi médian de 4,08 ans, 1 388 participants sont décédés. Un risque de mortalité toutes causes confondues 2,27 fois plus élevé a été observé avec une augmentation de FI ≥ 0,045 par rapport à un changement de FI < 0,015 (ratio de risque = 2,27). Des associations significatives similaires ont été observées dans les analyses de sous-groupes par âge, sexe et lieu de résidence au départ. De plus, une association non linéaire entre le changement de FI sur trois ans et le risque de mortalité toutes causes confondues a été observée. En conclusion, une augmentation excessive de FI était positivement associée à un risque accru de mortalité toutes causes confondues. Les approches visant à réduire le FI pourraient être d'une grande importance pour améliorer la santé des personnes âgées en Chine. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/increasing-frailty-correlates-with-increasing-mortality-in-later-life/

L’avenir des thérapies cellulaires selon Yuta Lee : prévention et défis réglementaires

Yuta Lee, fondateur et PDG d’Accelerated Biosciences, se positionne comme une voix influente dans le domaine des thérapies cellulaires, notamment en ce qui concerne les cellules souches trophoblastiques humaines (hTSCs). Lors du Founders Longevity Forum à Singapour, il aborde le potentiel des thérapies cellulaires pour améliorer la santé et la longévité, tout en soulignant les défis réglementaires associés à l’approbation des thérapies anti-âge. Lee fait valoir que l’industrie des cellules souches devrait connaître une croissance significative, atteignant plus de 56 milliards de dollars d’ici 2032, en raison de l’évolution des traitements vers des solutions curatives plutôt que palliatives. Il évoque également l’importance de la prévention dans le cadre des soins de santé, notant que l’approche actuelle est axée sur le traitement des maladies une fois qu’elles se sont manifestées. Les obstacles réglementaires, tels que le fait que le vieillissement ne soit pas reconnu comme une indication par les agences comme la FDA ou l’EMA, compliquent la recherche de financements pour des thérapeutiques préventives. Lee et son équipe collaborent avec le National Institute on Aging pour utiliser les exosomes dérivés des hTSCs dans le cadre d’études précliniques sur la sénescence cellulaire, une caractéristique du vieillissement. Leurs travaux visent à démontrer que ces exosomes peuvent atténuer les phénotypes sécrétoires associés à la sénescence, contribuant ainsi à traiter des conditions telles que l’hypertension résistante et le psoriasis. Lee est optimiste quant à l’avenir de ces thérapies et à leur potentiel pour transformer les soins de santé en se concentrant sur la prévention plutôt que sur le traitement des maladies établies. Une fois les études précliniques terminées, il prévoit de soumettre leurs résultats à la FDA pour commencer les essais cliniques. Cette recherche pourrait non seulement avoir un impact sur le marché américain, mais aussi ouvrir des portes à une utilisation mondiale des thérapies développées. Source : https://longevity.technology/news/longevity-really-resides-in-prevention/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=longevity-really-resides-in-prevention

L’avenir des thérapies par cellules souches et la prévention du vieillissement selon Yuta Lee

Yuta Lee, le fondateur et PDG d’Accelerated Biosciences, sera l’un des intervenants attendus lors du Founders Longevity Forum à Singapour, événement qui réunira des experts de la science, de la santé et de l’investissement pour discuter des avancées dans le domaine de l’anti-âge et de la longévité. Lee a fait progresser la commercialisation des cellules souches trophoblastiques humaines (hTSCs), qui ont un potentiel significatif dans la médecine régénérative. Son engagement vise à accélérer les thérapies cellulaires et géniques pour faire face aux défis liés à une population vieillissante et à la hausse des coûts de santé. Le marché des cellules souches devrait atteindre plus de 56 milliards d’ici 2032, avec une transition vers des thérapies qui visent non seulement à traiter les symptômes, mais à résoudre les causes sous-jacentes des maladies. Lee souligne l’importance de la prévention dans la longévité, notant que la réglementation actuelle ne reconnaît pas le vieillissement comme une indication valide pour l’approbation des médicaments. Cela complique le financement des traitements préventifs, car il faut souvent passer par des indications liées à des maladies spécifiques. L’entreprise de Lee collabore avec le National Institute on Aging pour utiliser les exosomes dérivés de cellules souches afin de cibler la sénescence cellulaire, l’un des principaux facteurs du vieillissement. Grâce à ces recherches, ils espèrent proposer des traitements pour des maladies comme l’hypertension résistante et le psoriasis, avec des essais précliniques en cours. Lee se montre optimiste quant à la future approbation de ces thérapies et à leur impact potentiel sur la santé et la longévité. Le forum à Singapour mettra également en lumière le rôle croissant de la région Asie-Pacifique dans la recherche sur le vieillissement et l’innovation en matière de santé. Source : https://longevity.technology/news/longevity-really-resides-in-prevention/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=longevity-really-resides-in-prevention

Séparation stratégique des fondateurs de Vitalia : Viva City et Infinita City

Laurence Ion et Niklas Anzinger, co-fondateurs de Vitalia, ont récemment annoncé leur séparation pour mener deux projets distincts visant à promouvoir l’innovation biomédicale à travers des cadres réglementaires adaptés. Ion dirigera Viva City, une initiative qui vise à établir une ville gouvernée par ses résidents pour favoriser le progrès médical, tandis qu’Anzinger dirigera Infinita City, qui mettra l’accent sur l’utilisation de zones réglementaires spéciales pour accélérer le développement biomédical. Ces deux initiatives partagent un engagement commun envers l’allongement de la durée de vie humaine en bonne santé, mais adoptent des approches différentes. Viva City se concentrera sur un modèle de gouvernance dirigé par les résidents, permettant une collaboration étroite entre les citoyens et les chercheurs pour répondre aux défis de la science de la longévité. En revanche, Infinita City cherchera à créer des solutions réglementaires scalables applicables à plusieurs juridictions, optimisant ainsi les conditions pour des avancées rapides dans la recherche médicale. Infinita a déjà sécurisé un investissement de 10 millions de dollars et prévoit de lancer une ville temporaire accueillant environ 700 personnes dans les mois à venir. Les opérations établies par Vitalia à Próspera ZEDE se poursuivront sous Infinita. Dans une déclaration commune, Ion et Anzinger ont souligné l’importance de leur héritage commun chez Vitalia tout en reconnaissant que leurs perspectives uniques sont mieux réalisées à travers des organisations distinctes. Ils ont exprimé leur gratitude envers la communauté, les partenaires et les investisseurs pour leur soutien, affirmant que Vitalia continuera d’exister dans leur mémoire partagée. Source : https://longevity.technology/news/vitalia-founders-announce-separate-projects-focused-on-innovation/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=vitalia-founders-announce-separate-projects-focused-on-innovation

Théories du Taux de Vie et Longevité : Une Exploration des Liens entre Métabolisme et Vie

Les théories du taux de vie du vieillissement sont issues de l’observation selon laquelle le métabolisme est généralement plus lent chez les espèces plus grandes et à longévité accrue. Bien que des exceptions existent, suggérant que le métabolisme rapide ne limite pas nécessairement la durée de vie, ces théories ont été largement abandonnées au profit d’une compréhension moderne de la biochimie cellulaire. Cependant, il reste une observation claire : les espèces plus volumineuses vivent généralement plus longtemps, et celles avec un métabolisme plus lent ont également tendance à avoir une durée de vie prolongée. Cela indique qu’il existe des leçons à tirer de ces corrélations. Des chercheurs proposent que le nombre de cycles respiratoires au cours d’une vie pourrait être un chiffre constant qui relie les corrélations observées entre masse et métabolisme chez de nombreuses espèces. Comme pour la théorie des radicaux libres, des preuves soutiennent l’idée que ces théories doivent évoquer des limites évolutives concernant l’oxydation et les dommages cellulaires qu’un organisme peut supporter. Les molécules oxydantes causent des dommages à l’ADN, et il pourrait y avoir une limite évolutive sur la quantité de dommages mutationnels que les organismes peuvent endurer. Paradoxalement, si trop de dommages mutationnels peuvent nuire à la survie d’un organisme, un certain niveau de dommages est nécessaire pour l’évolution, ce qui pourrait permettre à des espèces d’évoluer plus rapidement et de surpasser celles évoluant plus lentement. Cela pourrait décrire un processus d’optimisation dans un cadre restreint de possibilités. Les processus de vieillissement et la longévité des organismes ont été étudiés pendant des décennies, avec de nombreuses théories divisées par leur facteur principal : moléculaire, cellulaire, systémique et évolutif. L’une des théories moléculaires, la théorie des mutations somatiques, propose que l’accumulation de mutations dans l’ADN somatique entraîne une dégradation fonctionnelle. Des preuves récentes montrent une relation inverse entre le taux de mutations somatiques et la durée de vie des espèces, sans que d’autres traits de l’histoire de vie ne montrent une association comparable. Il a été constaté que le fardeau mutationnel de la durée de vie varie d’un facteur d’environ 3, malgré des histoires de vie très différentes parmi les espèces examinées. Cela suggère une constante approximative dans le nombre total de mutations au cours d’une vie de mammifère, ce qui pourrait correspondre à une sorte de ‘Nombre de Vie’ déterminant la longévité. Un autre ‘Nombre de Vie’, proposé comme constant pour différentes classes d’organismes vivants, est le nombre total de cycles respiratoires durant une vie, qui généralise la relation bien connue entre la fréquence cardiaque et la durée de vie. Cette étude examine la connexion causale dans les corrélations de durée de vie, révélant que six traits phénotypiques, y compris le taux métabolique, la masse, la maturité sexuelle, la taille de la portée et la fréquence cardiaque, sont tous liés à la durée de vie via un nombre approximativement constant de cycles respiratoires. Les taux de mutations somatiques semblent être directement proportionnels à la fréquence respiratoire, ce qui pourrait indiquer que ce nombre constant de cycles par vie découle d’un niveau moléculaire et se manifeste au niveau systémique, avec un fardeau mutationnel fixe à la fin de la vie. Un lien possible entre le processus respiratoire et le taux de mutations somatiques pourrait être établi par les sous-produits de la respiration, tels que les radicaux libres, qui sont traditionnellement considérés comme responsables du vieillissement. La production de ces sous-produits détermine le taux de mutations somatiques. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/number-of-respiratory-cycles-in-a-lifetime-is-fairly-consistent-across-species/

L’acide lithocholique : un mimétique de la restriction calorique pour améliorer la longévité

Cette étude récente révèle que l’acide lithocholique, un métabolite présent dans le sérum de souris soumises à une restriction calorique, peut imiter les effets bénéfiques de cette restriction. La restriction calorique, qui améliore la durée de vie et la santé des organismes modèles, y compris les humains, active des voies métaboliques essentielles, notamment la kinase activée par l’AMP (AMPK), un régulateur clé des processus liés au vieillissement. Les chercheurs ont administré à des souris pendant quatre mois une restriction calorique, puis ont traité des lignées cellulaires avec du sérum de ces souris. Cela a activé AMPK dans les cellules, suggérant que le sérum imite les effets de la restriction calorique. Toutefois, l’utilisation de sérum entier n’est pas pratique, car un ou quelques molécules spécifiques en sont probablement responsables. Grâce à la spectrométrie de masse, les chercheurs ont identifié plus de mille métabolites, dont près de sept cents modifiés par la restriction calorique. Ils ont mis en évidence six métabolites actifs, mais seuls l’acide lithocholique (LCA) a montré une activation significative d’AMPK à des concentrations physiologiques. Lors des tests ultérieurs, l’administration de LCA à des souris âgées a entraîné des améliorations notables de la performance physique et des marqueurs moléculaires liés à la santé. Bien que l’effet de LCA sur la durée de vie soit modeste chez les souris, il a montré des prolongements significatifs de la durée de vie chez d’autres organismes modèles comme C. elegans et D. melanogaster. De plus, l’étude souligne le rôle des microbes intestinaux dans le métabolisme du LCA, qui augmentent pendant la restriction calorique, et suggère que le LCA pourrait être un mimétique de la restriction calorique, reproduisant ses effets bénéfiques sur la santé et le vieillissement. Ces résultats ouvrent des perspectives sur l’utilisation de LCA dans la promotion de la longévité et l’amélioration de la santé sans nécessiter de restriction calorique. Source : https://www.lifespan.io/news/receiving-the-benefits-of-caloric-restriction-without-practicing-it/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=receiving-the-benefits-of-caloric-restriction-without-practicing-it

Avancées dans la recherche sur le vieillissement : Telomir-1 et ses promesses contre la progeria

Telomir Pharmaceuticals a récemment annoncé des résultats prometteurs d’une étude préclinique sur le Telomir-1, une molécule développée pour traiter les mécanismes cellulaires de l’âge, en particulier dans les modèles de progeria. La progeria, qui touche moins de 400 enfants dans le monde, est une condition génétique rare entraînant un vieillissement prématuré dû à l’accumulation de progerin, une protéine défectueuse. Les telomères, qui protègent les chromosomes, se raccourcissent avec le temps, un phénomène accentué dans la progeria, conduisant à des dysfonctionnements cellulaires et à une longévité réduite. Les recherches réalisées sur des nématodes C. elegans ont montré que le traitement par Telomir-1 pouvait prolonger la durée de vie des modèles affectés par la progeria, réduisant l’écart de longévité entre ces modèles et les nématodes normaux. Ce traitement a permis d’ajouter 2 à 5 jours de survie, normalisant ainsi la durée de vie à des niveaux similaires à ceux des nématodes sains. Les résultats indiquent que Telomir-1 pourrait traiter les dysfonctionnements cellulaires associés au vieillissement accéléré, bien que des études supplémentaires soient nécessaires avant d’entreprendre des essais cliniques sur l’homme. La molécule agit en régulant les métaux essentiels dans le corps, impliqués dans le stress oxydatif et la dégradation des telomères. Les implications de cette étude vont au-delà de la progeria, suggérant que Telomir-1 pourrait également être bénéfique pour d’autres maladies liées à l’âge, comme le diabète de type 2, où elle a montré un potentiel de réversibilité de la résistance à l’insuline. Telomir Pharmaceuticals prévoit de poursuivre ses recherches avec des études in vitro sur des lignées cellulaires humaines de progeria pour valider l’efficacité de Telomir-1, avec l’objectif de développer une thérapie orale. En somme, Telomir-1 pourrait représenter une avancée significative dans la recherche sur le vieillissement et la gestion des maladies liées à l’âge, mais des étapes critiques, telles que les approbations réglementaires et les essais cliniques, demeurent à franchir. Source : https://longevity.technology/news/telomir-1-shows-promise-in-normalizing-accelerated-aging/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=telomir-1-shows-promise-in-normalizing-accelerated-aging

Une avancée prometteuse dans la recherche sur le vieillissement cellulaire : Telomir-1 et la progeria

Telomir Pharmaceuticals, une société pharmaceutique spécialisée dans la science du rajeunissement, a récemment annoncé des résultats prometteurs d’une étude préclinique sur Telomir-1, un nouveau petit molécule qui vise à restaurer la durée de vie et à normaliser le vieillissement accéléré chez les modèles de progeria, une condition génétique rare. Cette recherche, menée en collaboration avec Nagi Bioscience, a utilisé des modèles de nématodes C. elegans pour étudier les effets thérapeutiques de Telomir-1 sur les mécanismes cellulaires du vieillissement. Les télomères, souvent comparés à des capuchons protecteurs aux extrémités des chromosomes, jouent un rôle crucial dans le vieillissement cellulaire en protégeant l’ADN des dommages. Leur raccourcissement accéléré, observé dans des conditions comme la progeria, entraîne une dysfonction cellulaire généralisée et un vieillissement prématuré. La progeria, bien que rare, a des implications importantes pour la recherche sur le vieillissement, car elle offre des aperçus uniques sur les mécanismes du vieillissement cellulaire. Telomir-1 a montré un potentiel pour restaurer la durée de vie des nématodes atteints de progeria, ajoutant 2 à 5 jours de survie et normalisant leur durée de vie par rapport aux nématodes sains. Cela suggère que Telomir-1 peut traiter les dysfonctionnements cellulaires à leur source, en ciblant l’activité métallique excessive qui contribue au stress oxydatif et à l’inflammation, des facteurs qui accélèrent le vieillissement. Les résultats des études précliniques indiquent également que Telomir-1 pourrait avoir des applications dans d’autres conditions liées à l’âge, comme le diabète de type 2, en inversant la résistance à l’insuline. L’entreprise envisage de procéder à des études in vitro avec des lignées cellulaires humaines de progeria pour valider l’efficacité de Telomir-1 et espère obtenir une approbation réglementaire pour ses essais cliniques. Si Telomir réussit à exploiter ses connaissances sur la biologie des télomères pour créer des thérapies qui s’attaquent aux causes profondes des maladies dégénératives, cela pourrait constituer une avancée significative dans le domaine de la science de la longévité et de la gestion des maladies liées à l’âge. Source : https://longevity.technology/news/telomir-1-shows-promise-in-normalizing-accelerated-aging/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=telomir-1-shows-promise-in-normalizing-accelerated-aging

General Proximity : Une startup innovante pour cibler les protéines indétectables liées à la longévité et aux maladies

General Proximity, une startup biopharmaceutique basée à San Francisco, a récemment levé 16 millions de dollars pour développer des médicaments basés sur la proximité biologique, ciblant des protéines considérées comme ‘indruggables’, liées à des conditions telles que le cancer, les maladies cardiométaboliques, la neurodégénérescence et la longévité. Fondée en 2019, la société se concentre sur la manipulation des ‘protéines effectrices’, qui régulent les processus biologiques en modifiant l’activité d’autres protéines. Leur réseau collectif de protéines, désigné comme ‘effectome’, représente une ressource vaste et largement inexploitée pour le développement de nouvelles thérapies. En utilisant des mécanismes de proximité efficaces, General Proximity vise à modifier précisément les protéines responsables des maladies, facilitant ainsi le développement de traitements capables de moduler l’activité, la dégradation, le repliement et la relocalisation des protéines. Dr Armand B. Cognetta III, le fondateur et PDG, souligne l’importance de la proximité biologique comme régulateur majeur de la biologie, permettant de cibler efficacement les facteurs ‘indruggables’. La startup a déjà identifié des candidats médicaments et a reçu le soutien d’investisseurs prestigieux, dont un récent tour de table de 8 millions de dollars dirigé par Aydin Senkut de Felicis. D’autres investisseurs incluent des fonds de capital-risque axés sur la longévité, tels que age1 et Healthspan Capital. General Proximity a également obtenu des subventions non dilutives, dont un prix de 3 millions de dollars via l’ARPA-H pour développer des thérapies de proximité pour les cancers féminins. La société bénéficie de l’expertise d’une équipe composée de scientifiques de premier plan issus d’instituts de recherche renommés et de vétérans de l’industrie pharmaceutique. Selon Cognetta, les médicaments de proximité pourraient révolutionner la découverte de médicaments à petite molécule et réduire la charge mondiale des maladies plus efficacement que d’autres modalités thérapeutiques actuelles. Source : https://longevity.technology/news/general-proximity-emerges-to-advance-proximity-medicines-for-longevity-and-more/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=general-proximity-emerges-to-advance-proximity-medicines-for-longevity-and-more