**Tina Woods sur les pratiques fondées sur des preuves, les politiques gouvernementales en matière de santé publique et pourquoi Singapour est un modèle pour les initiatives de longévité**
Le Forum des Fondateurs sur la Longévité à Singapour se tiendra dans quelques mois, rassemblant des leaders mondiaux de la science de la longévité pour discuter des dernières recherches et applications sur le vieillissement sain. L’événement mettra en lumière le rôle de Singapour en tant que centre d’innovation face aux défis liés au vieillissement.
Tina Woods, directrice exécutive de l’Institut international de la longévité, sera l’un des intervenants clés au forum. Connue pour son engagement à promouvoir des stratégies de longévité à l’échelle mondiale, elle a joué un rôle essentiel dans la création de collaborations entre chercheurs, développeurs de technologies et prestataires de soins de santé. Sa présence enrichira les discussions sur la création de solutions fondées sur des preuves pour les populations vieillissantes dans le monde entier.
**Une collaboration essentielle**
Woods souligne l’importance de la collaboration au sein de l’industrie, surtout en cette période où l’intérêt et les investissements dans le secteur de la santé et du bien-être augmentent. La longévité en fait partie intégrante et nécessite des normes, des lignes directrices et des protocoles rigoureux pour garantir la sécurité des interventions destinées à améliorer la santé. Les nouveaux entrants sur le marché doivent faire preuve de prudence, car certains pourraient nuire à la santé des gens.
Elle fait également allusion à un cycle industriel où les pionniers doivent se réunir pour établir des normes de compétition équitables. La longévité est une industrie internationale, et l’intérêt croissant pour la collaboration doit inclure une intégration de la science et de la technologie de la longévité dans le débat public, impliquant gouvernements, investisseurs et citoyens.
**Cliniques de longévité et recherche de preuves**
Woods aborde le rôle crucial des cliniques de longévité dans l’adoption de ces pratiques, mais insiste sur la nécessité de disposer de recherches solides pour soutenir les interventions proposées. Elle met en garde contre le fait que certains biohackers, en essayant d’adopter des stratégies innovantes, risquent de nuire à leur santé. Il est essentiel d’évaluer collectivement ces pratiques pour garantir le meilleur rapport qualité-prix aux consommateurs tout en préservant leur santé.
Elle défend une vision d’un « open science » pour la longévité, dans laquelle des groupes à travers le monde collectent des données précieuses sur la santé et les comportements humains. Le développement de la technologie et des capteurs permettra de mieux comprendre ce qui influence notre santé et comment les facteurs externes et le stress affectent notre biologie.
**L’approche mondiale de la longévité**
Woods prend l’exemple d’Abu Dhabi, où les autorités publiques adoptent une approche globale de la santé plus préventive que le modèle occidental traditionnel basé sur le traitement des maladies. En intégrant la science et la technologie de longévité, il est possible de se concentrer sur la prévention des maladies avant qu’elles ne se déclarent.
Singapour est considéré comme un modèle en matière de longévité, ayant rapidement reconnu l’impact démographique du vieillissement et mis en place des politiques efficaces pour y remédier. Sa capacité à agir rapidement et de manière flexible a porté ses fruits, servant d’exemple à suivre pour d’autres pays.
**Conclusion**
Les perspectives thérapeutiques dans le domaine de la longévité semblent prometteuses; une approche intégrée et basée sur des données probantes devrait permettre d’améliorer la qualité et la durée de vie des populations vieillissantes à l’échelle mondiale.
Source:https://longevity.technology/news/flfsg-the-next-frontier-of-longevity-human-healthspan-resilience/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=flfsg-the-next-frontier-of-longevity-human-healthspan-resilience