Étiquette : longévité

Junevity : Innovations en Thérapies à Base de siRNA pour le Rajeunissement Cellulaire

Ce texte présente Junevity, une biotech axée sur la longévité, qui développe des thérapies de ‘reset cellulaire’ pour améliorer la santé humaine et prolonger la durée de vie. En utilisant des thérapies à base d’ARN interférent (siRNA), l’entreprise vise à restaurer des facteurs de transcription clés, régulant la santé cellulaire, à leurs niveaux optimaux. Cela permettrait de renverser la dysfonction cellulaire et de lutter contre les maladies liées au vieillissement. Les fondateurs de Junevity, dont la docteure Janine Sengstack, affirment que leur mission est de permettre le rajeunissement cellulaire et de combattre les maladies touchant des milliards de personnes à travers le monde. Le texte souligne l’importance de la technologie de silençage génique et des avancées en matière d’apprentissage automatique qui ont permis d’identifier les facteurs de transcription responsables du vieillissement et des maladies. Sengstack explique que l’innovation clé de Junevity réside dans l’utilisation de la technologie siRNA pour cibler et réguler précisément ces facteurs. En outre, la recherche sur les maladies métaboliques, comme le diabète de type 2 et l’obésité, est une priorité pour l’entreprise, avec des essais cliniques prévus pour 2026. Junevity vise à développer des traitements qui non seulement prolongent la vie, mais améliorent également la qualité de vie en ciblant les maladies liées à la longévité. La société considère que son approche représente un rajeunissement du métabolisme, et envisage également d’explorer des traitements pour des maladies neurologiques à l’avenir. En résumé, Junevity est à la pointe des recherches sur le rajeunissement cellulaire, utilisant des thérapies innovantes pour améliorer la santé et la longévité humaines. Source : https://longevity.technology/news/does-gene-silencing-technology-hold-the-key-to-cellular-rejuvenation/

Les petites vésicules extracellulaires : un espoir pour la santé cardiaque des souris âgées

Dans une étude publiée dans la revue *Stem Cell Research & Therapy*, des chercheurs ont découvert que les petites vésicules extracellulaires (sEVs) provenant de souris jeunes peuvent atténuer les dysfonctionnements cardiaques chez les souris âgées. Les vésicules extracellulaires ont été classées selon leur origine, mais la séparation actuelle repose principalement sur leur taille, avec une distinction entre petites (jusqu’à 200 nanomètres) et grandes vésicules. Les chercheurs ont extrait des sEVs de cellules souches dérivées du tissu adipeux de souris âgées de 3 à 6 mois, puis les ont administrés à des souris de 22 mois en deux doses espacées d’une semaine. Après injection, les sEVs ont migré dans le corps des souris, notamment dans le tissu hépatique et musculaire cardiaque. Bien que le traitement n’ait pas modifié la fréquence cardiaque ni la fonction systolique, il a significativement amélioré la fonction diastolique, réduisant l’épaisseur des parois cardiaques et aidant le ventricule gauche à mieux se dilater pour recevoir plus de sang. Les souris traitées avaient des cœurs plus petits, moins de fibrose et une angiogenèse partiellement restaurée. Les marqueurs liés aux dommages oxydatifs et à l’inflammation ont également montré des améliorations, indiquant un potentiel bénéfique des sEVs dans le traitement des maladies liées à l’âge. Bien que ces résultats ne signifient pas une inversion complète du vieillissement cardiaque, ils suggèrent que les sEVs pourraient être une voie prometteuse pour prolonger la durée de vie et traiter des conditions liées à l’âge, notamment l’insuffisance cardiovasculaire, qui est la première cause de mortalité dans le monde. Source : https://www.lifespan.io/news/extracellular-vesicles-restore-some-heart-function-to-mice/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=extracellular-vesicles-restore-some-heart-function-to-mice

Optimisme prudent sur l’espérance de vie : Résultats d’une enquête de Club Vita

Le texte aborde les résultats d’une enquête menée par Club Vita, une société d’analyse de données sur la longévité, qui a recueilli des opinions de 66 professionnels issus des secteurs de l’assurance, des retraites, de la recherche et de la finance concernant les attentes sur l’espérance de vie. Malgré les avancées en médecine et en technologie, les participants, en majorité des actuaires, expriment un optimisme prudent face aux améliorations de la longévité. La majorité s’attend à des gains modestes de l’espérance de vie, avec 88 % des répondants prévoyant une augmentation de cinq ans ou moins d’ici 2044. Les professionnels de l’assurance se montrent plus sceptiques, estimant que l’augmentation sera inférieure à deux ans, tandis que ceux des pensions sont plus ouverts à des changements disruptifs. Lors d’une projection jusqu’en 2074, 78 % des experts prévoient une amélioration de deux à dix ans, mais peu s’attendent à des gains significatifs au-delà de cette période. En ce qui concerne la possibilité d’une extension radicale de la durée de vie humaine, les opinions restent prudentes, avec 28 % des répondants pensant que cela n’arrivera jamais. Les obstacles à l’augmentation de la longévité incluent des préoccupations sociétales, des habitudes de vie malsaines et des limitations de financement pour la recherche. Cependant, 74 % des participants s’accordent à dire que des progrès significatifs pourraient provenir de diagnostics et de traitements précoces des maladies, plutôt que d’approches expérimentales. Les résultats de l’enquête soulignent un besoin de changement dans les habitudes de vie, ainsi que des préoccupations quant à l’allocation des ressources pour la recherche sur la longévité. En résumé, bien que les attentes soient globalement réservées, il existe un consensus sur l’importance des avancées pratiques pour améliorer la santé et l’espérance de vie des individus dans les années à venir. Source : https://longevity.technology/news/progress-perspectives-survey-finds-uncertainty-on-longevity-gains/

Le Gène Klotho : Mécanismes Moléculaires et Potentiel Thérapeutique dans le Vieillissement

Le gène klotho, en particulier l’α-klotho, est largement reconnu pour son association avec la longévité. Il code pour une protéine transmembranaire qui est exprimée dans plusieurs organes, libérant une partie de sa structure dans le sang et les tissus, où elle interagit avec d’autres cellules. Des études sur des modèles animaux montrent qu’une expression augmentée du klotho améliore la santé et la durée de vie à un âge avancé, tandis qu’une diminution de cette expression a l’effet inverse. De plus, des niveaux accrus de klotho peuvent améliorer les fonctions cognitives, même chez les jeunes animaux. Chez les humains, il existe également une corrélation entre les niveaux circulants de klotho et la santé liée à l’âge. Les mécanismes par lesquels le klotho affecte la santé ne sont pas complètement compris, notamment en ce qui concerne son impact sur le cerveau, mais il est particulièrement bien étudié dans les reins, où il protège contre les dommages et la diminution de la fonction liée à l’âge. Un hypothèse suggère que ses effets sont secondaires à la fonction rénale, la perte de celle-ci contribuant à des problèmes liés à l’âge dans l’ensemble du corps. Toutefois, il semble également avoir des effets directs sur d’autres organes. Les défis liés aux mécanismes du vieillissement réside dans le fait que plusieurs processus interagissent simultanément, rendant difficile l’évaluation de l’impact relatif de chaque facteur sur la pathologie et la maladie. L’aging est un processus dynamique qui se déroule tout au long de la vie, entraînant une perte progressive de force et de fonction biologique, ce qui augmente la vulnérabilité physiologique aux maladies. Le klotho agit comme une protéine anti-vieillissement, jouant un rôle thérapeutique dans la physiopathologie de divers organes, notamment les reins et les muscles squelettiques. Il régule plusieurs voies biochimiques impliquées dans le vieillissement, comme la signalisation Wnt et la signalisation de l’insuline. De plus, l’expression et les niveaux circulants de klotho diminuent avec l’âge. Des études montrent que les niveaux sériques de klotho sont négativement corrélés avec l’âge et avec la mortalité toutes causes confondues, suggérant que des niveaux inférieurs de klotho peuvent accroître le risque de décès. Des recherches précliniques indiquent que la surexpression du gène klotho dans des souris transgéniques peut retarder ou inverser le vieillissement. Par conséquent, augmenter les niveaux de klotho apparaît comme une stratégie prometteuse pour traiter les maladies rénales diabétiques, la maladie rénale chronique et les troubles liés à l’âge. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/reviewing-the-role-of-klotho-in-aging-and-kidney-disease/

Avancées Récentes dans la Lutte Contre le Vieillissement

L’article présente un aperçu des dernières avancées dans la recherche sur le vieillissement, mettant en lumière diverses études et découvertes qui ont eu lieu récemment. Le 1er avril, connu pour être le jour des poissons d’avril, sert d’introduction humoristique, soulignant que tant que les humains ne trouveront pas de solutions pour arrêter la détérioration progressive de leur corps, la blague sera sur eux. Parmi les points saillants, on trouve une interview avec Joshua ‘Scotch’ McClure, qui discute du potentiel d’un peptide antimicrobien synthétique pour améliorer la santé et la longévité. De plus, une étude de l’Université d’Oxford révèle que les facteurs extrinsèques influencent davantage le vieillissement et la mortalité que les gènes. D’autres recherches mettent en avant des composés comme le Ginkgolide B, qui améliore la santé musculaire et la longévité chez les souris, et une thérapie génique ciblant le gène Klotho, qui prolonge la vie des souris mâles. Une étude indique également qu’un médicament antidiabétique, la glibenclamide, peut inverser certaines altérations épigénétiques liées au vieillissement. Les chercheurs explorent également des biomarqueurs de sénescence cellulaire et leur rôle dans des maladies comme Alzheimer et l’inflammation. D’autres découvertes, telles que l’impact de la chaleur sur le vieillissement épigénétique et l’identification de nouvelles cibles pour la dégénérescence des disques vertébraux, illustrent l’ampleur des efforts pour comprendre et potentiellement inverser le processus de vieillissement. Des initiatives dans le domaine de la longévité, comme le Sommet des Sciences de la Longévité, et des applications d’intelligence artificielle pour fournir des conseils sur la longévité, montrent l’importance croissante de ce domaine. En somme, le texte présente une synthèse des recherches actuelles sur le vieillissement, soulignant l’importance des facteurs environnementaux, des interventions pharmacologiques et des nouvelles technologies dans la quête d’une vie plus longue et en meilleure santé. Source : https://www.lifespan.io/news/rejuvenation-roundup-march-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rejuvenation-roundup-march-2025

Rejuve Longevity : Une Révolution dans la Recherche sur la Longévité et la Monétisation des Données de Santé

Rejuve Longevity est une application lancée par Rejuve.AI, un réseau de recherche en longévité décentralisé, visant à démocratiser l’accès aux traitements et aux informations sur la longévité. Grâce à une analyse alimentée par l’intelligence artificielle et un système de récompense basé sur des tokens, les utilisateurs peuvent suivre leur âge biologique, obtenir des recommandations de santé personnalisées et participer à une initiative mondiale de recherche sur la longévité. L’application se distingue par sa capacité à analyser de vastes données médicales et de mode de vie, en fournissant des recommandations sur la base de plus de 370 biomarqueurs, ce qui en fait l’un des outils d’analyse de longévité les plus complets disponibles. Les utilisateurs peuvent partager leurs données de santé avec des chercheurs, contribuant ainsi aux projets de science décentralisée (DeSci) de Rejuve.AI et gagnant des tokens RJV, la cryptomonnaie de la plateforme, qui peuvent être utilisés pour des achats dans l’application, comme des compléments alimentaires et des tests ADN. Ce système permet non seulement aux utilisateurs d’obtenir des informations précieuses sur leur santé, mais leur donne également un contrôle sur leurs données personnelles tout en étant équitablement rémunérés pour leur contribution à la recherche. La CEO de Rejuve.AI, Jasmine Smith, souligne que contrairement à d’autres applications de bien-être qui se concentrent sur un ou quelques aspects de la santé, Rejuve Longevity permet aux utilisateurs d’accéder à divers types de données, y compris la génétique et l’épi-génétique, pour obtenir une vue d’ensemble de leur santé et de leur progression en matière de longévité. L’application s’intègre également à plusieurs plateformes de santé et de bien-être grâce à des partenariats stratégiques avec des leaders de l’industrie, tels que Garmin et Travala. Après une phase bêta avec plus de 4 000 utilisateurs, l’application est désormais disponible en téléchargement gratuit sur Android et iOS, avec des fonctionnalités premium à venir via un modèle d’abonnement. Rejuve.AI, faisant partie de l’écosystème SingularityNET, cherche à bouleverser la recherche biomédicale traditionnelle, souvent fragmentée et lente à s’adapter aux avancées technologiques modernes. Le Dr Ben Goertzel, scientifique en chef de Rejuve.AI, a déclaré que l’application de l’IA à ces données pourrait faire progresser la science de la longévité vers une meilleure compréhension et des thérapies puissantes pour prolonger la durée de vie en bonne santé. En décentralisant les efforts de recherche et en utilisant des modèles alimentés par l’IA, Rejuve.AI vise à résoudre les défis liés à la recherche sur la longévité et à accélérer la découverte de solutions de santé personnalisées. Le modèle tokenomique de Rejuve.AI comprend des tokens RJV ainsi que des tokens non fongibles spécialisés pour garantir une compensation juste et transparente aux utilisateurs qui contribuent à la recherche sur la longévité. Source : https://longevity.technology/news/new-longevity-app-powers-desci-research/

Lancement de Rejuve Longevity : une application révolutionnaire pour prolonger la vie en santé

Rejuve.AI a récemment lancé une application innovante nommée Rejuve Longevity, qui intègre l’intelligence artificielle, la recherche de pointe et la technologie blockchain pour rendre les traitements et conseils de longévité plus accessibles. Cette application analyse les données démographiques, médicales et de mode de vie des utilisateurs pour estimer leur âge biologique et fournir des informations de santé personnalisées. L’objectif principal de Rejuve Longevity est d’aider les utilisateurs à comprendre comment prolonger leur durée de vie en bonne santé tout en leur permettant de bénéficier équitablement des revenus générés par l’utilisation de leurs données. Les informations sont collectées via des dispositifs portables ou saisies par les utilisateurs eux-mêmes, qui peuvent également s’inscrire à des études et bases de données, rémunérées avec des tokens RJV, utilisables dans l’application pour acheter des produits tels que des compléments ou des tests ADN. L’application évalue les recommandations de longévité en utilisant plus de 370 biomarqueurs, dont 300 sont intégrés dans l’intelligence artificielle, ce qui en fait l’une des plus grandes bases de données disponibles sur le marché actuel. La technologie repose sur l’approche révolutionnaire de Rejuve.AI, qui intègre des études scientifiques diverses pour fournir une compréhension holistique des risques et des interventions en matière de santé. Les dirigeants de Rejuve.AI, dont le PDG Jasmine Smith et le scientifique en chef de l’IA Dr Ben Goertzel, soulignent l’importance de donner aux individus les outils nécessaires pour mieux comprendre et améliorer leur santé, en s’opposant à un modèle traditionnel de l’industrie pharmaceutique qui isole la recherche. L’application est en phase de lancement sur Android et iOS, avec une version gratuite et des services premium à venir. En parallèle, Rejuve.AI développe un réseau de partenaires de haut niveau dans le domaine de la longévité, allant des fournisseurs de compléments aux sociétés de biopharmaceutique, tout en ayant mené un test bêta de 4 000 utilisateurs pour s’assurer de la qualité de l’application avant son lancement. Au cœur de cette initiative se trouve une vision où l’accès à une vie saine et prolongée n’est pas un privilège élitiste, mais un droit démocratique accessible à tous. Source : https://www.lifespan.io/news/rejuve-ai-launches-app-for-longevity-advice-and-treatments/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rejuve-ai-launches-app-for-longevity-advice-and-treatments

Lutte contre le vieillissement : Vers une médecine moderne pour une longévité sans maladies

Fight Aging! est une plateforme dédiée à la publication d’actualités et de commentaires sur l’objectif d’éliminer toutes les maladies liées à l’âge, en contrôlant les mécanismes du vieillissement grâce à la médecine moderne. Ce bulletin hebdomadaire est envoyé à des milliers d’abonnés intéressés par la longévité et les défis associés à l’industrie de la santé des personnes âgées. Au sein de cette initiative, Reason, le fondateur de Fight Aging! et de Repair Biotechnologies, offre des services de conseil stratégique aux investisseurs et aux entrepreneurs, cherchant à naviguer dans l’industrie de la longévité.

Le contenu de cette plateforme explore divers sujets liés à la santé et au vieillissement, notamment les effets de la citrulline, un acide aminé, sur l’inflammation liée à l’âge chez les souris, ainsi que la composition du microbiome intestinal et son impact sur la masse musculaire chez les personnes âgées. Des études montrent que la supplémentation en citrulline peut réduire l’inflammation chronique et améliorer divers aspects du métabolisme, suggérant un potentiel thérapeutique pour contrer le vieillissement.

Une autre étude met en avant l’importance du microbiome intestinal dans la santé musculo-squelettique, établissant des corrélations entre la composition microbienne et des conditions liées à l’âge comme l’ostéoporose et la sarcopénie. Les données indiquent que les changements dans le microbiome sont influencés par le sexe et le génotype mitochondrial de l’hôte.

Des recherches sur la production de mitochondries à des fins de transplantation montrent que la fonctionnalité mitochondriale diminue avec l’âge. Des méthodes de fabrication efficaces de mitochondries pour des applications cliniques sont explorées, avec des résultats prometteurs dans des modèles animaux.

En ce qui concerne la recherche sur la maladie d’Alzheimer, un examen de l’état actuel des thérapies montre que de nombreuses approches ont échoué, soulignant la complexité de la maladie. La revue aborde également des thérapies ciblant la neuro-inflammation et le stress oxydatif, des facteurs communs dans le vieillissement cérébral.

L’importance des protéines de surface comme LAMP1 pour identifier les cellules sénescentes est discutée, tout comme le rôle des ARN non codants dans la détermination de la durée de vie des espèces. Les chercheurs se penchent également sur le réseau de régulation génique dans la conception d’approches pour ralentir le vieillissement, soulignant la nécessité d’une approche systémique plutôt que de se concentrer sur des gènes ou des voies isolés.

Enfin, la recherche sur les produits de glycation avancés et leur contribution à la sarcopénie met en lumière les voies inflammatoires et métaboliques qui conduisent à la perte musculaire liée à l’âge. Les macrophages résidents du cœur sont également étudiés pour leur rôle dans la régulation des maladies cardiovasculaires, ouvrant la voie à de nouvelles thérapies ciblées. Globalement, ces travaux soulignent l’importance d’une compréhension approfondie des mécanismes sous-jacents au vieillissement pour développer des interventions efficaces. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/03/fight-aging-newsletter-march-31st-2025/

BlueCruise : Une expédition mondiale à la recherche des secrets de la longévité

La nouvelle initiative BlueCruise, dirigée par le Dr Tobias Reichmuth et Aleksandra Jovanovic, entreprend une expédition de dix-huit mois pour examiner les pratiques de longévité et questionner les postulats du modèle des zones bleues, qui désignent des régions du monde réputées pour leur population de centenaires. Bien que le concept ait été popularisé par le chercheur Dan Buettner, des critiques ont émergé concernant la robustesse des données démographiques sur lesquelles il repose, soulevant des doutes sur la fiabilité des statistiques et des recensements. BlueCruise se veut à la fois une mission exploratoire et une plateforme de recherche, visitant des lieux emblématiques tels qu’Okinawa (Japon), la Sardaigne (Italie), Ikaria (Grèce), Nicoya (Costa Rica) et Loma Linda (Californie) pour recueillir des données de première main, interroger les populations locales et tester des marqueurs biologiques de pratiques de longévité. L’expédition ne se limite pas à une analyse culturelle, mais se veut également une expérience de longévité active, permettant à chaque participant de recevoir des diagnostics de santé complets et des stratégies de bien-être personnalisées, élaborées en partenariat avec des entreprises spécialisées. À bord, des équipements modernes sont à la disposition des participants, incluant des installations de fitness, des dispositifs de thérapie par lumière rouge et des services de nutrition adaptés à chaque profil de santé. Par ailleurs, la supplémentation, souvent débattue dans le domaine de la science de la longévité, est intégrée au programme. BlueCruise se positionne également comme une initiative de science citoyenne, invitant des chercheurs et des praticiens de la santé à se joindre à l’expédition. En naviguant dans des conditions difficiles et en adoptant une approche durable, l’expédition espère fournir des études de cas en temps réel sur les cultures visitées et les individus participant. En somme, BlueCruise fusionne expérimentation personnelle, application de mode de vie et enquête ethnographique dans un contexte où le marché de la longévité est de plus en plus saturé par des revendications parfois non vérifiées. La valeur scientifique des résultats de cette expédition reste à déterminer, mais son ambition d’apporter rigueur et curiosité à une question fondamentale de la science de la santé moderne est manifeste. Source : https://longevity.technology/news/bluecruise-embarks-on-global-voyage-in-search-of-longevity/

Genflow Biosciences lance un essai de thérapie génique SIRT6 pour prolonger la santé des chiens âgés

Genflow Biosciences, une entreprise de biotechnologie spécialisée dans la longévité, a lancé un essai de thérapie génique visant à traiter le déclin lié à l’âge chez les chiens. Cet essai a pour objectif d’évaluer la sécurité et l’efficacité de la thérapie génique SIRT6 pour prolonger la période de santé des chiens âgés. En ciblant le gène SIRT6, associé à une longévité accrue chez les centenaires, Genflow espère générer des connaissances qui pourraient également bénéficier aux traitements pour les humains. La mise en route de l’essai a été accompagnée d’un investissement d’environ 560 000 dollars d’un investisseur institutionnel pour accélérer les programmes de recherche de l’entreprise. L’étude implique 28 chiens âgés de dix ans et plus, menée en collaboration avec Syngene, une organisation de recherche sous contrat. Pendant un an, les chiens recevant la thérapie par injections intraveineuses seront comparés à un groupe témoin non traité. Les chercheurs évalueront l’âge biologique à l’aide de l’horloge de méthylation GrimAge, suivront les changements de masse musculaire et de force, évalueront la fonction mitochondriale, examineront l’état du pelage et mesureront le bien-être général. La période de traitement de six mois sera suivie d’une phase d’observation de six mois pour évaluer les effets durables. Les résultats de l’essai sont attendus d’ici la fin de 2025. Le PDG de Genflow, Dr Eric Leire, a exprimé son souci de prolonger non seulement la durée de vie des chiens mais aussi d’améliorer leur qualité de vie. En ciblant le vieillissement biologique chez les chiens, des avancées pourraient également être réalisées dans la médecine vétérinaire et humaine. Genflow se concentre également sur le développement de thérapies géniques pour des maladies liées au vieillissement chez les humains, avec son composé principal, GF-1002, en phase pré-IND pour une maladie du foie chronique. GF-1002, qui délivre une variante centenaire du gène SIRT6, a montré des propriétés prometteuses dans des études précliniques. En outre, l’entreprise explore des thérapies pour la sarcopénie et collabore avec Revatis pour restaurer la fonction mitochondriale et lutter contre la détérioration musculaire, tout en enquêtant sur le syndrome de Werner, un trouble génétique rare servant de modèle pour le vieillissement prématuré. Source : https://longevity.technology/news/genflow-begins-sirt6-gene-therapy-trial-in-dogs/