Étiquette : longévité

Rôle du NAD dans le vieillissement et la longévité : De NAD World à NAD World 3.0

Les chercheurs s’intéressent de plus en plus à la diminution des niveaux de nicotinamide adénine dinucléotide (NAD) dans les mitochondries et son lien avec le vieillissement. Malgré l’absence de résultats tangibles sur l’augmentation de la longévité et des maladies liées à l’âge en régulant les niveaux de NAD, cette question continue d’être explorée. Les efforts pour comprendre le rôle du NAD dans la fonction mitochondriale n’ont pas encore abouti à des moyens significatifs d’influencer le vieillissement. Il est important de noter que la réduction de NAD n’est pas un problème isolé et que le traitement de cette diminution ne semble pas suffisant. Le concept de ‘NAD World’, introduit en 2009, a cherché à établir un réseau régulateur systémique reliant le métabolisme du NAD+, le rythme biologique et le contrôle du vieillissement et de la longévité chez les mammifères. Deux composants critiques, SIRT1 et NAMPT, ont été identifiés comme des acteurs clés dans ce concept. SIRT1, une protéine déacétylase dépendante du NAD+, régule de nombreux processus cellulaires fondamentaux, tandis que NAMPT génère une oscillation circadienne de production de NAD+. Ces deux éléments contrôlent la dynamique du ‘NAD World’ et influencent le processus de vieillissement. En 2016, le concept a évolué vers le ‘NAD World 2.0’, identifiant trois tissus clés : l’hypothalamus, le muscle squelettique et le tissu adipeux, chacun jouant un rôle spécifique dans le contrôle de l’âge. Une des prédictions majeures de ce modèle est que la sécrétion de NAMPT extracellulaire par le tissu adipeux est cruciale pour la communication inter-tissulaire dans le vieillissement des mammifères. De plus, le nicotinamide mononucléotide (NMN) a été identifié comme un intermédiaire clé du NAD+ et joue un rôle dans le maintien de la robustesse biologique. Avec ces avancées, une version reformulée, le ‘NAD World 3.0’, a été proposée, mettant en avant des boucles de rétroaction multi-niveaux médiées par NMN et eNAMPT pour le contrôle du vieillissement et de la longévité chez les mammifères. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/02/continued-evolution-of-a-nad-centered-view-of-aging/

Vers une Médecine de la Longévité : Innovations et Défis

Le site Fight Aging! se consacre à la publication de nouvelles et de commentaires sur l’objectif d’éradiquer toutes les maladies liées à l’âge, en mettant les mécanismes du vieillissement sous le contrôle de la médecine moderne. Le bulletin d’information hebdomadaire est envoyé à des milliers d’abonnés intéressés. Le fondateur de Fight Aging! et de Repair Biotechnologies, Reason, propose également des services de conseil stratégique pour les investisseurs et les entrepreneurs intéressés par l’industrie de la longévité et ses complexités. Le texte aborde plusieurs sujets liés à la biotechnologie du vieillissement, y compris les approches pour traiter l’inflammation chronique liée à l’âge, la sénescence cellulaire, la régénération du thymus, et l’importance de l’activité physique dans la réduction de la mortalité liée à l’âge. Il souligne également la nécessité d’initiatives visant à réparer la matrice extracellulaire vieillissante, à améliorer l’efficacité des essais cliniques, et à optimiser les interventions de style de vie. De plus, des recherches récentes explorent les liens entre le microbiome intestinal et des conditions telles que la sarcopénie, ainsi que l’utilisation d’approches innovantes comme l’ultrason pour éliminer les cellules sénescentes. En outre, des thérapies à base d’exosomes sont mises en avant comme pouvant restaurer certaines fonctions ovariennes perdues avec l’âge. Dans l’ensemble, le texte met en lumière les défis et les opportunités dans la recherche sur le vieillissement, tout en appelant à une collaboration accrue pour surmonter les obstacles réglementaires et financiers qui entravent le développement de nouvelles thérapies. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/02/fight-aging-newsletter-february-10th-2025/

Réversion Ciblée des Maladies Liées à l’Âge : Un Pas Vers la Longévité

Vers la fin de l’année dernière, un cadre détaillé et structuré connu sous le nom de ‘Dix Niveaux de Longévité’ a été dévoilé pour naviguer dans le domaine croissant de la science de la longévité. Après avoir examiné le Niveau 6, axé sur les interventions cliniques qui contrôlent les facteurs de vieillissement pour prévenir les maladies liées à l’âge, nous nous tournons vers le Niveau 7 : la réversion ciblée des maladies liées à l’âge. Ce niveau concerne les stratégies thérapeutiques visant à arrêter ou à inverser les dommages causés par le vieillissement dans des organes ou tissus spécifiques. Contrairement aux approches préventives, il se concentre sur la restauration de la fonction et de la vitalité des zones déjà affectées par le déclin lié à l’âge. Les techniques telles que les thérapies par cellules souches pluripotentes induites (iPSC) sont en cours de développement pour régénérer les tissus dans des organes clés, offrant la possibilité de rajeunir les fonctions cardiaque, hépatique ou cérébrale en remplaçant les cellules endommagées par des cellules saines. De plus, le reprogrammation cellulaire partielle vise à inverser le vieillissement cellulaire sans altérer l’identité de la cellule, promouvant ainsi la régénération d’organes entiers in vivo. Le domaine de la réversion ciblée des maladies liées à l’âge présente des opportunités d’investissement intéressantes, en particulier pour les entreprises qui sont à la pointe de la reprogrammation cellulaire partielle. Ces entreprises cherchent à rajeunir les cellules dans des tissus spécifiques, restaurant ainsi la fonction des organes et inversant la progression des maladies. Les investisseurs s’intéressent de plus en plus aux biotechnologies capables de réinitialiser en toute sécurité l’âge cellulaire sans compromettre l’identité cellulaire, car ces approches promettent de traiter une gamme de maladies liées à l’âge. Le potentiel de rendements élevés est significatif, étant donné l’impact transformateur que ces thérapies pourraient avoir sur les soins de santé et le vieillissement. Plusieurs entreprises actives à ce niveau incluent Cellvie, qui se concentre sur la transplantation mitochondriale thérapeutique, Altos Labs, qui vise à inverser le vieillissement cellulaire, Longeveron, qui développe des thérapies à base de cellules souches mésenchymateuses pour traiter des maladies liées à l’âge, Shift Bioscience, qui utilise l’apprentissage machine pour développer des thérapies de reprogrammation cellulaire, Retro Biosciences, qui développe des thérapies préventives pour des maladies comme la maladie d’Alzheimer, et Telocyte, qui recherche un potentiel remède contre la maladie d’Alzheimer en ciblant la cause sous-jacente du vieillissement cellulaire. Les avancées au Niveau 7 de la réversion ciblée des maladies liées à l’âge représentent un saut significatif dans la science de la longévité. En se concentrant sur la restauration de la fonction dans des organes et tissus spécifiques, ces thérapies promettent non seulement d’étendre la durée de vie, mais aussi d’améliorer la qualité de vie dans les années ultérieures. Ce développement souligne l’importance croissante des interventions thérapeutiques ciblées dans la lutte contre les effets du vieillissement et les maladies qui en découlent. Source : https://longevity.technology/news/ten-levels-of-longevity-7-targeted-aging-disease-reversal/

L’essor des startups de nutrition personnalisée : un investissement pour la santé et la longévité

Les entreprises Fay et Berry Street, spécialisées dans la nutrition personnalisée, ont récemment levé chacune 50 millions de dollars pour élargir leurs services qui relient les individus à des diététiciens agréés via des programmes couverts par l’assurance. Les changements alimentaires sont l’une des rares interventions prouvées cliniquement ayant un impact positif sur la longévité et la durée de vie en bonne santé, ce qui attire l’attention des investisseurs. L’intérêt renouvelé pour les solutions nutritionnelles est également alimenté par le succès des médicaments contre l’obésité comme l’Ozempic. La nutrition personnalisée va au-delà des recommandations alimentaires génériques, en s’adaptant aux prédispositions génétiques, aux facteurs de mode de vie et aux objectifs de santé individuels, offrant ainsi des interventions ciblées. Fay et Berry Street se concentrent sur des approches préventives pour gérer des maladies chroniques telles que l’obésité, le diabète et les maladies cardiovasculaires. Avec un réseau de plus de 2500 diététiciens, Fay utilise une plateforme améliorée par l’IA pour fournir des recommandations alimentaires sur mesure, automatisant des tâches comme les réclamations d’assurance. Berry Street, quant à elle, facilite les connexions entre patients et diététiciens, tout en s’assurant que les services restent abordables. L’importance croissante de la nutrition dans le système de santé américain est soulignée par des investissements significatifs, notamment celui de Goldman Sachs dans Fay, qui valorise l’entreprise à 500 millions de dollars. Les experts affirment que la nutrition doit devenir un élément fondamental des soins de santé, en prévenant plutôt qu’en traitant les maladies chroniques. Source : https://longevity.technology/news/two-personalized-nutrition-startups-snaffle-50m-funding-rounds/

Rethink Aging: Insights from Dr João Pedro de Magalhães on Longevity Research

Le Dr João Pedro de Magalhães est un expert de premier plan en biogérontologie et en génomique comparative, s’attachant à explorer les déterminants biologiques de la longévité et de la santé. Son travail a largement contribué à la distinction entre les mécanismes moteurs et passagers du vieillissement, une distinction essentielle pour le développement d’interventions efficaces en matière de longévité. Lors du Global Healthspan Summit (GHS2025), il a participé à un panel sur la biologie comparative, un domaine qui utilise les connaissances des espèces à longue durée de vie pour identifier les mécanismes pouvant être exploités pour prolonger la durée de vie humaine en bonne santé. Le panel a exploré comment l’étude des espèces diverses peut révéler des mécanismes de vieillissement conservés, remettre en question les hypothèses existantes issues des organismes modèles traditionnels et améliorer la recherche translationnelle. Dr de Magalhães a souligné l’importance d’identifier les cibles exploitables et de raffiner les équivalences d’âge humain-animal, tout en mettant en avant l’évolution de la longévité et l’utilisation de la génomique évolutive pour comprendre pourquoi les humains vivent aussi longtemps. Il a plaidé pour des investissements accrus dans la recherche fondamentale sur le vieillissement, en mettant l’accent sur la nécessité de distinguer les facteurs de vieillissement causatifs de ceux d’incidence. En 2024, il a également publié un article sur les horloges épigénétiques et le vieillissement programmatique, concluant que les processus de vieillissement proviennent en partie de mécanismes programmatiques débutant tôt dans la vie. De plus, son laboratoire utilise l’apprentissage automatique pour prédire les composés prolongeant la durée de vie chez les souris, ayant déjà identifié plusieurs composés prometteurs. Il a évoqué les résultats positifs de la rilménidine, un médicament antihypertenseur, qui semble prolonger la durée de vie des vers et pourrait être bénéfique pour les mammifères. Le panel a également discuté de l’intégration de la biologie computationnelle et de la génomique, soulignant leur importance croissante dans les découvertes sur l’extension de la durée de vie en bonne santé. Le Dr de Magalhães a confirmé que, compte tenu de la complexité de la biologie humaine et du vieillissement, les approches computationnelles et l’intelligence artificielle joueront un rôle crucial dans l’identification des meilleures cibles pour intervenir dans le vieillissement et préserver la santé. Source : https://longevity.technology/news/aging-biology-and-the-search-for-longevitys-true-drivers/

L’impact des cellules souches hématopoïétiques vieillissantes sur la production sanguine

Une équipe de scientifiques a découvert que certaines cellules souches hématopoïétiques (CSH) perdent leur capacité à se différencier en cellules somatiques utiles et que l’élimination de ces CSH défectueuses est bénéfique. La production de cellules sanguines, tant blanches que rouges, diminue avec l’âge, les CSH étant sujettes à des mutations génétiques et à un vieillissement épigénétique. Les expériences montrent que les CSH jeunes sont plus performantes que les anciennes, repopulant davantage la moelle osseuse et produisant une plus grande variété de cellules sanguines. En analysant l’expression génique, les chercheurs ont constaté que les CSH âgées présentaient des caractéristiques distinctes, avec un groupe de cellules quiescentes (groupe q3) qui conservaient des capacités similaires à celles des jeunes CSH. Ils ont identifié le marqueur de surface CD150, qui augmente avec l’âge, pour différencier les populations de cellules âgées. Les cellules à faible CD150 étaient capables de créer des cellules sanguines fonctionnelles, tandis que celles à fort CD150 ne pouvaient pas. Les souris ayant reçu des cellules à faible CD150 ont montré de meilleures performances en matière de production de cellules sanguines et ont vécu plus longtemps. Bien que les chercheurs n’aient pas testé directement l’élimination des cellules à fort CD150 chez des souris âgées non irradiées, leurs résultats suggèrent que cette approche pourrait être prometteuse pour de futurs traitements. Source : https://www.lifespan.io/news/some-stem-cells-remain-youthful-with-age/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=some-stem-cells-remain-youthful-with-age

La biologie comparative : à la recherche du modèle naturel pour une vie en meilleure santé

La biologie comparative offre un aperçu unique des mécanismes du vieillissement, en s’inspirant de la diversité exceptionnelle des durées de vie et de santé observées dans la nature. Lors du sommet GHS2025, un panel d’experts dirigé par le Dr Vadim Gladyshev a exploré comment les connaissances tirées d’espèces qui défient les modèles de vieillissement conventionnels pourraient éclairer des stratégies pour la santé et la longévité humaines. Le panel, comprenant des chercheurs comme le Dr Vera Gorbunova, le Dr Steve Horvath, le professeur João Pedro de Magalhães et le Dr Ashley Zehnder, a discuté des adaptations évolutives chez les espèces à longue durée de vie et de la manière dont celles-ci pourraient ouvrir de nouvelles approches pour retarder le vieillissement et atténuer les maladies liées à l’âge. Les capacités de résistance au cancer du rat-taupe nu et les capacités régénératives des mammifères hibernants ont été mises en avant, soulignant l’importance d’étudier des espèces ayant des durées de vie naturellement prolongées pour découvrir des mécanismes protecteurs, allant d’une réparation efficace de l’ADN à des adaptations métaboliques. La biologie comparative constitue un cadre convaincant pour comprendre la santé en révélant des mécanismes biologiques conservés qui contribuent à la longévité. En examinant les espèces ayant évolué avec des durées de vie exceptionnelles, les chercheurs peuvent remettre en question les modèles existants du vieillissement, identifier des traits génétiques et métaboliques qui renforcent la résilience, et traduire ces découvertes en nouvelles stratégies thérapeutiques. Ce domaine a déjà produit des résultats prometteurs, comme des gènes de résistance au cancer découverts chez les baleines boréales et des mécanismes de réparation induits par l’hibernation chez les spermophiles, qui pourraient inspirer des interventions pour le vieillissement humain. Cependant, comme l’ont souligné les participants du panel, des défis importants demeurent pour traduire ces découvertes en applications cliniques, nécessitant des investissements plus profonds et une collaboration interdisciplinaire. Le Dr Vadim Gladyshev a souligné la grande variété dans la durée de vie à travers les espèces, notant que certaines espèces comme les musaraignes vivent seulement deux ans tandis que d’autres, comme les baleines, peuvent vivre plus de 200 ans. Il a observé que la nature a effectué de nombreuses expériences sur la durée de vie, ce qui permet aux scientifiques de débloquer des mécanismes qui pourraient permettre des changements radicaux dans la longévité. Le Dr Vera Gorbunova a ajouté que l’étude d’animaux comme les baleines qui vivent deux fois plus longtemps que les humains révèle des adaptations qui peuvent être ciblées pour améliorer la durée de vie en bonne santé. Le Dr Steve Horvath a soulevé des questions sur ce que nous pouvons apprendre des espèces à longévité exceptionnelle, tenant compte de leurs niches écologiques différentes. Il a également évoqué le défi de décider quelles technologies et approches utiliser pour étudier ces espèces. Le professeur João Pedro de Magalhães a noté que malgré les similitudes biologiques entre les souris et les humains, les souris vieillissent beaucoup plus rapidement, ce qui pose des questions sur les différences génomiques qui influencent la longévité. Enfin, le Dr Ashley Zehnder a souligné l’importance de tirer parti des connexions entre les espèces, affirmant que négliger ces liens serait préjudiciable à l’humanité. Il a encouragé une exploration plus approfondie de l’évolution des mécanismes de vieillissement pour découvrir des solutions potentielles. Source : https://longevity.technology/news/comparative-biology-the-hunt-for-natures-blueprint-for-healthspan/

Phoenix Aerie : Un Nouvel Élan pour les Pionniers de la Longévité

Phoenix Aerie (P//A) est la première maison de co-living dédiée à l’enrichissement, l’élévation et l’autonomisation des jeunes pionniers dans le domaine de la longévité. Située au cœur de l’écosystème dynamique de biotechnologie de la région de la Baie, P//A a été conçue pour catalyser des percées dans le secteur de la longévité sous différents angles, que ce soit en biotechnologie, en mise en œuvre ou en communication. Alors que l’industrie de la longévité connaît une croissance sans précédent, il est essentiel de créer des espaces qui favorisent la prochaine génération de professionnels travaillant pour une innovation durable dans ce domaine. Phoenix Aerie répond à ce besoin en proposant un environnement intellectuellement dynamique et collaboratif qui accélère l’innovation en dehors des cadres académiques traditionnels. Les résidents bénéficient de mentorat, d’opportunités de réseautage et d’un écosystème propice à leur développement personnel et professionnel. Le travail sur la longévité n’est pas seulement une question d’allongement de la vie, mais aussi d’expansion du potentiel de la santé humaine. Phoenix Aerie vise à autonomiser les esprits qui mèneront cette charge, créant ainsi un tremplin où des idées audacieuses et des collaborations transformantes peuvent prospérer. Avec une attention croissante au sein de la communauté de la longévité, P//A se construit autour de sa première cohorte et a récemment été mise en avant par The SF Standard dans le cadre du mouvement de longévité en pleine expansion de la région de la Baie. De plus, Phoenix Aerie recherche activement des sponsors, des bailleurs de fonds et des partenariats stratégiques pour soutenir sa mission. Les investisseurs, les ONG et les dirigeants d’entreprise ont l’opportunité unique de faire partie d’une initiative révolutionnaire qui cultive les futurs leaders de la science de la longévité et de la biotechnologie. Le plan de croissance évolutive de P//A et son impact à long terme en font une force pivotale dans la définition de l’avenir de la santé et du vieillissement. En tant que communauté de co-living pour de jeunes penseurs et acteurs passionnés par la longévité, Phoenix Aerie est conçue pour favoriser la collaboration interdisciplinaire, l’échange rapide d’idées et un accès direct à l’écosystème vibrant de la biotechnologie de la région. La communauté favorise l’exploration d’idées innovantes grâce à la curiosité et au dialogue. La conviction fondamentale de Phoenix Aerie est que des groupes bien équilibrés créent des solutions bien équilibrées, ayant des impacts durables. Plus qu’un simple lieu de vie, Phoenix Aerie est un terreau où des idées audacieuses prennent racine, entraînant des innovations qui façonneront l’avenir de la santé humaine et de la longévité. Pour plus d’informations, contactez Hudson Eaton, fondateur de Phoenix Aerie, à l’adresse hudson@phoenixaeries.com ou visitez le site web www.phoenixaeries.com. Source : https://www.lifespan.io/news/phoenix-aerie-the-launchpad-for-longevity-pioneers/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=phoenix-aerie-the-launchpad-for-longevity-pioneers

Sommet Mondial sur la Santé : Dr Khan ouvre le GHS 2025 à Riyadh

Le Global Summit (GHS) , organisé à Riyadh par la Hevolution Foundation, a rassemblé plus de 3000 scientifiques, représentants gouvernementaux, investisseurs, médecins et entrepreneurs. Dr Mehmood Khan a ouvert le sommet en soulignant l’importance croissante de la question de la longévité et de la santé à mesure que la population mondiale vieillit. Actuellement, il y a un milliard de personnes de plus de 60 ans, un chiffre qui devrait doubler d’ici 2050, tandis que le nombre de jeunes continue de diminuer. Dr Khan a mis en avant l’importance de garder les individus en bonne santé et de les considérer comme des consommateurs plutôt que comme des patients. Il a également mentionné que la Hevolution Foundation a investi plus de 400 millions de dollars dans la recherche sur la longévité, soutenant plus de 250 scientifiques dans le monde dont 24 en Arabie Saoudite. Ce sommet représente une occasion unique de collaboration pour créer de nouvelles politiques, réglementations et entreprises dans le domaine de la longévité. Le rapport Hevolution Global Healthspan 2025 mettra en lumière l’état actuel et les perspectives d’avenir de la santé, avec un investissement en equity de 7,33 milliards de dollars prévu pour 2024, un montant qui a plus que doublé par rapport à l’année précédente. Dr Khan a encouragé les entrepreneurs présents à saisir cette opportunité unique de créer des entreprises qui auront un impact sur la vie de chaque individu parmi les 8 milliards de personnes dans le monde. Il a conclu en soulignant que nous devons changer l’avenir pour les générations à venir, en évitant un monde où la population est malade et que nous ne pouvons pas soutenir. Source : https://longevity.technology/news/mehmood-khan-kicks-off-global-healthspan-summit-2025/

L’Argument Économique pour la Santé : Perspectives et Défis

Cette semaine, plus de 2 500 participants et plus de 175 intervenants se réunissent à Riyad, en Arabie Saoudite, pour le deuxième Sommet mondial sur la santé de la Hevolution Foundation. Cet événement explore les voies et les cadres nécessaires pour faire progresser l’écosystème de la santé. En trois ans, la Hevolution Foundation est devenue le plus grand bailleur de fonds philanthropique au monde dans le domaine de la biologie du vieillissement et des sciences émergentes de la santé, avec un engagement de plus de 400 millions de dollars. Le Sommet mondial sur la santé de la Hevolution Foundation aborde divers sujets, de la recherche aux technologies redéfinissant le domaine, en passant par le paysage d’investissement dans le secteur de la santé et les opportunités de financement. La fondation publiera également la deuxième édition de son rapport mondial sur la santé, qui examine l’état et les perspectives futures de la santé, en mettant en lumière les développements clés et les actions nécessaires pour propulser le domaine vers l’avant.

Dans une interview avec la Professeure Andrea Maier, une autorité reconnue dans le domaine de la santé, elle souligne que les gouvernements commencent à ressentir la pression d’un système de santé centré sur le soin des malades. Maier note que les dépenses de santé augmentent alors que la durée de vie en bonne santé de la population ne suit pas. Par exemple, à Singapour, 22 % de la population aura 65 ans ou plus dans cinq ans, ce qui entraîne une prévalence accrue des maladies. Par conséquent, il devient crucial d’adopter des soins axés sur la santé pour permettre aux individus âgés de contribuer à la société, notamment au travail.

Maier affirme que l’argument économique en faveur de la santé est de plus en plus entendu par les gouvernements, qui commencent à agir en conséquence. Cependant, il reste un long chemin avant que les soins de santé ne soient véritablement axés sur la santé, principalement en raison d’un manque de définition claire de ce qu’est la santé. Maier insiste sur l’importance de définir la santé et d’établir des diagnostics et des traitements basés sur des preuves scientifiques avant de démocratiser l’accès à ces soins, actuellement perçus comme un luxe. La question de l’accessibilité est donc complexe, car les traitements actuels sont souvent coûteux et non régulés, ce qui soulève des préoccupations quant à leur démocratisation.

Pour l’avenir, Maier prédit une courbe d’apprentissage significative au cours de la prochaine décennie pour améliorer les diagnostics et les interventions. L’éducation est essentielle pour établir la médecine de longévité saine, et il est nécessaire de former des professionnels de la santé capables d’appliquer ces connaissances dans la pratique clinique. En parallèle, des essais plus larges doivent être réalisés pour comparer les soins de santé traditionnels avec ceux axés sur la longévité saine et démontrer leur efficacité tant clinique qu’économique. Source : https://longevity.technology/news/the-argument-for-healthspan-is-an-economic-one/