Étiquette : longévité

Lancement de la Lifespan Alliance : Unir la recherche et l’innovation pour prolonger la vie en bonne santé

Lifespan Research Institute, un institut de recherche à but non lucratif basé à Mountain View, en Californie, annonce le lancement de la Lifespan Alliance, une initiative de parrainage qui rassemble des entreprises et organisations visionnaires engagées à prolonger la durée de vie humaine en bonne santé. Les organisations membres, y compris les sponsors de lancement AgingBiotech.info, Immortal Dragons, Rejuve.bio, Ora Biomedical et Quadrascope, auront l’opportunité de collaborer sur diverses initiatives intégrant science et plaidoyer, dans le but de créer un écosystème de confiance axé sur l’impact réel pour lutter contre les maladies liées à l’âge. Les membres du conseil d’administration de l’institut, Keith Comito et Dr. Oliver Medvedik, ont été nommés respectivement PDG et directeur scientifique pour diriger cette initiative et renforcer les programmes scientifiques et de sensibilisation de l’institut. Ces nominations témoignent de l’engagement de l’institut à allier leadership visionnaire et rigueur scientifique, en s’appuyant sur des décennies d’expérience dans la création d’écosystèmes pour identifier et surmonter les obstacles majeurs de la recherche sur le vieillissement. Keith Comito souligne que la recherche sur le vieillissement se trouve à un point critique, affirmant que les actions d’aujourd’hui façonneront l’avenir des générations futures. L’institut se concentre sur l’unification du public et du domaine autour des initiatives les plus prometteuses pour transformer rapidement la science en thérapies concrètes visant à prolonger la vie humaine en bonne santé. Dans le cadre de son engagement à faire avancer les initiatives ayant le plus grand potentiel en matière de vie saine grâce à la science, à l’innovation et à la collaboration, l’institut a également revitalisé son Conseil consultatif scientifique, avec de nouveaux membres éminents tels que Drs. Felipe Sierra, Irina Conboy et Matt Kaeberlein. Dr. Oliver Medvedik exprime son enthousiasme à faire partie de cette organisation renouvelée et recentrée, soulignant que leur mission unifiée de recherche et de sensibilisation vise à fournir aux parties prenantes des informations précises et exploitables dans le domaine des biosciences de la longévité. L’institut est déterminé à transformer des idées audacieuses en impacts concrets, en avançant dans les thérapies qui traitent le vieillissement comme un processus biologique modifiable, tout en construisant la confiance du public nécessaire pour accélérer l’arrivée de thérapies capables d’étendre la vie humaine en bonne santé. Source : https://www.lifespan.io/news/lifespan-alliance-launch-new-leadership-at-lri/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=lifespan-alliance-launch-new-leadership-at-lri

L’évolution de l’industrie de la longévité : Entre défis et promesses d’un futur radieux

En mai de cette année, le Sommet des Investisseurs de Vitalist Bay a réuni à Berkeley un groupe interdisciplinaire de scientifiques, d’entrepreneurs, de cliniciens et d’investisseurs, se positionnant comme un forum de leadership d’opinion et un moteur de l’innovation dans le domaine de la longévité. Lors de cet événement, Phil Newman, fondateur et PDG de Longevity.Technology, a présenté une évaluation franche de l’état actuel de l’industrie et a tracé ses possibles futurs, passant des bases en maturation de la Longévité 2.0 à l’architecture spéculative de la Longévité 3.0. Newman a observé que des développements majeurs surviennent dans l’industrie de la longévité, avec des personnalités influentes comme Bryan Johnson et l’émergence de traitements comme les GLP-1. Toutefois, il a souligné que le secteur manque de capital et de visibilité par rapport à d’autres domaines. Dans son rapport de 2024, Newman analyse 14 sous-domaines, y compris la sénothérapeutique et la longévité reproductive, et a observé que le financement pour 2023 à 2024 a atteint 8,26 milliards de dollars, bien que le nombre de transactions ait diminué. En ce qui concerne l’évolution de l’industrie, il a indiqué que nous sommes actuellement en Longévité 1.0 mais que nous nous dirigeons vers Longévité 2.0, mettant en lumière l’importance de la gestion des modes de vie, des diagnostics consommateurs et des cliniques de longévité. La Longévité 3.0 pourrait signifier une existence sans maladie, voire une existence éternelle. Des efforts numériques comme ceux de Subsense, utilisant des nanobots pour traiter des maladies neurodégénératives, montrent l’innovation en cours. Newman a également évoqué des projets de préservation des organes et d’éventuelles transplantations de tête, soulignant la frontière passionnante de la biostase. À l’avenir, certaines idées audacieuses suggèrent que nous pourrions « prendre notre retraite dans le cloud », une vision soutenue par des investisseurs. En conclusion, Newman exprime un optimisme quant à l’avenir de la longévité, affirmant que la technologie, y compris l’IA, est un outil qui nous permettra d’atteindre des objectifs remarquables, soulignant le mantra de Bryan Johnson : « Ne pas mourir ». Source : https://longevity.technology/news/were-all-part-of-something-remarkable/

Sommet sur l’Augmentation Humaine 2025 : Explorer les Frontières de la Condition Humaine

Le 23 août 2025, le MIT Media Lab à Cambridge, MA, accueillera le Sommet sur l’Augmentation Humaine, un événement d’une journée entière consacré à l’exploration des frontières du potentiel humain et de la longévité. Ce sommet rassemblera des créateurs issus de startups innovantes, de grandes entreprises, de chercheurs indépendants et d’artistes, tous engagés dans la transformation de l’avenir de la condition humaine. Les participants peuvent s’attendre à une journée riche en démonstrations en direct, en discours provocateurs, ainsi qu’à une séance de questions-réponses animée par Stephen Wolfram. Les projets exposés couvriront divers domaines tels que l’intelligence, l’incarnation, la biologie, les réseaux, les visions du monde, le design et les entreprises, la complexité et la gouvernance. Les travaux exposés incluent des thèmes comme l’augmentation cognitive, le cyborgisme, la longévité et le biohacking, ainsi que des réflexions sur l’éthique et la spiritualité. L’événement se déroulera de 9h à 21h avec une afterparty. Des intervenants de renom, tels que Stephen Wolfram, Curt Jaimungal, Nataliya Kosmyna et Albert Nerenberg, seront présents pour partager leurs idées et travaux. Les personnes intéressées à participer ou à exposer leurs projets doivent s’inscrire avant le 15 août. L’Augmentation Lab, une communauté transdisciplinaire, est à l’origine de cet événement, avec des co-fondateurs issus du MIT et de Harvard. Pour plus d’informations, il est possible de visiter le site web de l’Augmentation Lab ou de les contacter par email ou sur les réseaux sociaux. Source : https://www.lifespan.io/news/augmentation-lab-announces-the-human-augmentation-summit/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=augmentation-lab-announces-the-human-augmentation-summit

La Conférence Klotho : Un Tournant dans la Science de la Longévité

L’événement marquant de septembre à Irvine, Californie, est le premier Klotho Conference, qui rassemblera des chercheurs de premier plan, des cliniciens et des innovateurs biotechnologiques pour explorer le rôle de la protéine Klotho, liée à la longévité. Découverte en 1997, Klotho est associée à un vieillissement plus sain et est maintenant considérée comme une cible thérapeutique prometteuse. Ce congrès de deux jours se tiendra au UCI Cove Beall Applied Innovation Center, où seront abordés divers thèmes allant de la résilience cognitive à la régénération musculaire, en passant par la santé immunitaire et le vieillissement biologique. L’événement est organisé par Lionheart Health, qui a développé une série d’interventions liées à Klotho. Un retraite de bien-être de trois jours à Laguna Beach suivra le congrès, offrant une immersion holistique dans un mode de vie axé sur la longévité. La science du vieillissement, en évolution rapide, se déplace de la théorie à la pratique, et Klotho devient un acteur central dans le domaine de la gérontologie. L’événement mettra en lumière des recherches sur les effets protecteurs de Klotho, qui a des implications pour la santé cognitive, la fonction musculaire, la fonction immunitaire et le vieillissement biologique. Le programme de la conférence inclut des présentations sur des sujets variés tels que la recherche sur le cerveau, la régénération musculo-squelettique, les thérapies géniques et la médecine esthétique. Des intervenants renommés tels que le Dr Makoto Kuro-o, qui a identifié Klotho, prendront la parole lors de cet événement. Lionheart Health présente une approche qui allie diagnostics et interventions personnalisées, en intégrant des analyses de biomarqueurs sanguins et des plans de traitement sur mesure. En plus de ses cliniques, Lionheart a lancé un programme de licence permettant à d’autres fournisseurs de proposer ses thérapies et technologies, élargissant ainsi l’accès tout en maintenant une supervision clinique. La conférence Klotho représente non seulement un rassemblement scientifique, mais aussi une plateforme pour construire une communauté et une collaboration commerciale dans le domaine de la longévité. À mesure que la science de la longévité évolue, des protéines comme Klotho sont considérées comme des leviers potentiels pour rééquilibrer la physiologie du vieillissement. Les participants à la conférence auront également accès à des offres exclusives, y compris des remises sur les thérapies Klotho et des tests diagnostiques. Source : https://longevity.technology/news/klotho-in-focus-as-first-dedicated-conference-arrives-in-california/

FOXO3 et son rôle dans la régénération cellulaire et la longévité : résultats prometteurs chez les singes âgés

Le gène FOXO3 est reconnu comme un régulateur clé de la longévité, de la résistance au stress et du maintien des cellules souches. Des variantes de ce gène sont associées à une longévité accrue, probablement en raison d’une distribution modifiée des différentes formes de la protéine FOXO3. Une étude récente a permis d’ingénier une lignée cellulaire humaine pluripotente en modifiant favorablement la séquence de FOXO3, ce qui a permis de différencier ces cellules en cellules progénitrices mésenchymateuses. Lors de l’injection de ces cellules dans des singes âgés, une amélioration générale de la santé et des fonctions a été observée, semblable à celle d’une thérapie par cellules souches. Cependant, les mécanismes sous-jacents à ces effets bénéfiques restent incertains, bien que la suppression de l’inflammation chronique liée à l’âge soit suggérée comme un facteur clé. En effet, la plupart des cellules transplantées meurent rapidement, et les effets positifs proviennent principalement des signaux qu’elles produisent, modifiant temporairement le comportement des cellules natives. L’issue la plus fiable observée est une réduction de l’inflammation.

Dans un effort pionnier pour reprogrammer les circuits génétiques liés au vieillissement, des chercheurs ont introduit des mutations phospho-null (S253A et S315A) dans le locus FOXO3. Cela a permis de générer des cellules souches embryonnaires humaines qui, lors de leur différenciation en cellules mésenchymateuses, ont donné naissance à des cellules progénitrices dotées d’une résilience accrue au stress et d’une capacité de renouvellement autonome, désignées sous le nom de cellules résistantes à la sénescence (SRCs).

L’administration intraveineuse de SRCs à des singes cynomolgus âgés sur une période de 44 semaines a entraîné une série de changements réparateurs. Comparées aux cellules mésenchymateuses de type sauvage, les SRCs ont inversé plus efficacement les modifications liées à l’âge dans le cerveau, le système immunitaire, les os, la peau et les tissus reproducteurs. Des évaluations multi-modales, incluant des analyses comportementales, histologiques, transcriptomiques et méthylomiques, ont systématiquement indiqué un renversement de l’âge biologique.

Il est à noter que les singes traités aux SRCs ont montré une amélioration de la fonction cognitive, une restauration de l’architecture corticale et une connectivité hippocampique améliorée. La densité osseuse a augmenté, la dégénérescence parodontal a été atténuée, et les profils transcriptionnels des cellules immunitaires ont évolué vers un état juvénile. Au niveau moléculaire, les horloges d’âge transcriptomiques ont montré un renversement moyen de 3,34 ans grâce aux SRCs, tandis que les horloges de méthylation de l’ADN ont corroboré ces effets dans plusieurs tissus. De plus, une restauration de la santé du système reproducteur a été observée. Chez les singes mâles et femelles, le traitement par SRCs a réduit les marqueurs sénescents, amélioré la préservation des cellules germinales et inversé l’horloge de vieillissement transcriptionnelle dans les ovaires et les testicules. L’analyse transcriptomique unicellulaire a révélé que les ovocytes, les cellules granulosa et les cellules germinales testiculaires ont particulièrement bien répondu, se rajeunissant jusqu’à 5-6 ans. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/mesenchymal-progenitor-cells-with-modified-foxo3-improve-health-in-aged-monkeys/

Lutter contre le Vieillissement : Avancées Scientifiques et Perspectives

Fight Aging! est une publication qui vise à mettre fin aux maladies liées à l’âge en utilisant les mécanismes de vieillissement sous le contrôle de la médecine moderne. Cette newsletter hebdomadaire est envoyée à des milliers d’abonnés intéressés. Le fondateur de Fight Aging!, Reason, propose également des services de conseil stratégique dans le secteur de la longévité pour les investisseurs et entrepreneurs. Le contenu de la newsletter aborde divers sujets liés au vieillissement, notamment la perte de sélénoprotéine P dans les macrophages et son impact sur la régénération musculaire, la lipase acide lysosomale et la maladie d’Alzheimer, ainsi que la sénescence cellulaire des ostéoblastes comme cause de l’ostéoporose. Les recherches révèlent que l’âge altère les processus de régénération musculaire, perturbe les rythmes circadiens chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, et qu’une réponse hypoxique pourrait ralentir le vieillissement. Des études montrent également que des thérapies géniques pourraient traiter le vieillissement, en ciblant des marqueurs spécifiques du vieillissement biologique. Les chercheurs examinent l’impact de l’expression accrue de PAI-1 sur le vieillissement dégénératif, ainsi que les effets négatifs d’un excès de klotho sur le risque de cancer chez les survivants. La recherche sur le vieillissement des intestins est également mise en avant, soulignant son rôle dans le vieillissement systémique. La newsletter vise à sensibiliser et à partager des informations sur les avancées scientifiques dans la lutte contre le vieillissement et les maladies qui en découlent. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/fight-aging-newsletter-august-4th-2025/

Sommet de Genève : Vers une intégration des sciences de la longévité dans la pratique clinique

Le domaine de la longévité connaît une expansion rapide, et il est devenu crucial de passer de la théorie à la pratique. Dans ce contexte, un nouvel événement à Genève, le Global Longevity Summit, sera organisé en collaboration avec l’American Academy of Anti-Aging Medicine (A4M) du 28 au 30 octobre 2025. Cet événement a pour objectif de rassembler 300 chercheurs, médecins et parties prenantes pour réduire l’écart entre les découvertes scientifiques émergentes et leur application dans les soins aux patients. L’accent sera mis sur la traduction clinique, permettant aux praticiens et aux chercheurs de partager des informations ainsi que des cadres logistiques et réglementaires nécessaires pour intégrer ces nouvelles connaissances dans les soins de santé traditionnels.

La participation de l’A4M, une plateforme bien établie pour l’éducation continue en médecine de longévité, apporte une portée significative et une expérience d’implémentation, ce qui permet au sommet de s’ancrer au-delà du domaine académique. Les interventions de recherche prometteuses doivent être traduites en stratégies cliniques validées, surtout avec la prévision d’une augmentation de la population mondiale de plus de 65 ans, qui devrait atteindre 1,7 milliard d’ici 2054. L’événement se concentrera sur des thèmes tels que la mesure de l’âge biologique, les diagnostics multi-omiques et les thérapies de rajeunissement, avec des intervenants de renom comme le Dr Steve Horvath, qui a développé des horloges épigénétiques, et d’autres experts de premier plan.

Le sommet se déroulera au Genolier Innovation Hub, un lieu choisi pour sa proximité avec les infrastructures de medtech et biotech en Suisse, favorisant des groupes de travail plus petits et ciblés. Le programme de l’événement est ancré dans l’expertise basée sur des preuves, visant à éviter les ambitions commerciales au détriment de la crédibilité scientifique. En réunissant des chercheurs, des praticiens et des leaders de l’industrie, le sommet aspire à normaliser les interventions en longévité au sein des protocoles cliniques, transformant la longévité d’un domaine spéculatif à une pratique médicale standardisée. L’objectif est de faire passer les découvertes révolutionnaires du laboratoire au chevet du patient, en construisant des structures collaboratives essentielles pour un véritable progrès dans la médecine de longévité. Source : https://longevity.technology/news/summit-to-target-translation-of-longevity-science/

Les développements récents en biotechnologies de rajeunissement – Juillet 2025

En juillet, le domaine des biotechnologies de rajeunissement a connu de nombreux développements, notamment avec la tenue du Sommet sur la longévité de 2025 à Dublin, où les dernières recherches et actualités ont été partagées. Des entretiens avec des experts tels que le Dr David Furman, qui a étudié l’inflammation et le vieillissement, ainsi que Gabriel Cian, fondateur du Forum sur la longévité de 2060, ont mis en lumière les innovations et les opportunités dans le secteur. De plus, des analyses ont été menées sur des projets novateurs à San Francisco, où un bâtiment devient un centre pour les technologies de longévité, d’IA et de robotique. Les recherches récentes ont révélé des mécanismes de régénération tissulaire chez les mammifères, les effets d’un vaccin anti-âge sur des souris, et des liens entre des marqueurs cellulaires et le bien-être physique. D’autres études ont exploré les promesses de la correction du métabolisme du sucre contre la démence, des caractéristiques du vieillissement des cellules souches, ainsi que des similitudes moléculaires entre le tabagisme et le vieillissement. Les recherches sur les thérapies géniques, les cellules souches et les interventions pharmacologiques ont également été mises en avant, avec des résultats prometteurs pour la prévention de maladies liées à l’âge. Le mois a été marqué par des annonces importantes, comme l’accord de recherche entre Chugai et Gero, et le lancement d’un fonds de longévité de 40 millions de dollars par Immortal Dragons. Enfin, la ville de Madrid se prépare à devenir la capitale européenne de la longévité avec un sommet international prévu. Source : https://www.lifespan.io/news/rejuvenation-roundup-july-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rejuvenation-roundup-july-2025

L’impact du vieillissement intestinal sur la santé et la longévité

L’âge intestinal est un concept central dans le vieillissement systémique, marqué par un déclin progressif de la structure et de la fonction intestinales. Les mécanismes principaux impliquent la dysrégulation du renouvellement des cellules épithéliales et la dysbiose du microbiote intestinal. Bien que le vieillissement intestinal ne soit souvent pas la cause principale de mortalité chez les humains, il peut contribuer de manière significative à d’autres causes de décès, telles que les maladies cardiovasculaires et pulmonaires. Ce phénomène est également observé chez des organismes modèles comme Drosophila melanogaster, où les chercheurs étudient l’âge intestinal pour mieux comprendre ses implications sur la santé et la longévité. Des études récentes sur des modèles mammifères ont montré que le vieillissement entraîne une augmentation de la perméabilité intestinale et une inflammation systémique d’origine intestinale, ce qui peut affecter la longévité. L’anti-vieillissement intestinal pourrait ainsi représenter une stratégie importante pour réduire la fragilité et promouvoir la longévité. Cependant, il reste trois lacunes majeures dans l’étude du vieillissement intestinal : (1) une suraccentuation des maladies liées au vieillissement plutôt que des mécanismes de vieillissement primaires ; (2) un manque de médicaments ou de traitements spécifiques pour prévenir ou traiter le vieillissement intestinal ; (3) une recherche limitée sur la dysbiose spécifique au vieillissement. Cette revue aborde les structures de base et les mécanismes de renouvellement de l’épithélium intestinal, ainsi que les mécanismes et les thérapies potentielles pour le vieillissement intestinal, afin d’améliorer la compréhension des causes, des conséquences et des traitements de la dysfonction intestinale liée à l’âge. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/reviewing-the-aging-of-the-intestines/

L’impact du klotho sur le risque de cancer chez les survivants : une étude sur la mortalité

Le texte discute des implications du traitement de la régénération tissulaire chez les personnes âgées, soulignant que tout traitement améliorant cette régénération pourrait également augmenter le risque de cancer. Bien que les preuves directes soient limitées, l’idée mérite d’être examinée. Le cancer est souvent considéré comme un ‘jeu de nombres’, où une plus grande activité des cellules souches et des cellules progénitrices pourrait accroître le risque de mutations cancéreuses. Les traitements, qui améliorent également la fonction du système immunitaire, peuvent potentiellement réduire le risque de cancer par une meilleure surveillance immunitaire des cellules pouvant devenir cancéreuses. La thérapie génique par télomérase est citée comme exemple, bien qu’il reste à prouver que l’amélioration de la fonction immunitaire soit le mécanisme sous-jacent à cette réduction du risque. Une étude récente montre que des niveaux élevés de klotho, une hormone associée à la longévité, peuvent augmenter le risque de cancer chez les survivants du cancer. Ces survivants présentent un risque accru de mortalité cancéreuse par rapport à d’autres personnes du même âge, en partie à cause du risque de récidive et des effets secondaires de la chimiothérapie et de la radiothérapie, qui entraînent une sénescence cellulaire accrue. Bien que des niveaux élevés de klotho soient corrélés à une plus grande longévité, une activité cellulaire accrue qui en découle pourrait également augmenter le risque de cancer. L’étude examine les données épidémiologiques des survivants du cancer pour quantifier ce risque. En analysant les niveaux de klotho chez 1602 adultes ayant survécu au cancer, l’étude a révélé des associations en forme de U entre les niveaux de klotho circulant et la mortalité, tant générale que cancéreuse. Des points d’inflexion ont été identifiés, suggérant que des niveaux de klotho inférieurs à ces seuils étaient associés à une réduction de la mortalité, tandis que des niveaux supérieurs indiquaient une tendance à une mortalité accrue. L’effet de l’âge a également été observé, les niveaux de klotho étant positivement corrélés au risque de mortalité cancéreuse chez les participants de moins de 60 ans. Ces résultats indiquent que le maintien d’un niveau idéal de klotho chez les patients cancéreux pourrait réduire les risques de mortalité. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/too-much-klotho-increases-cancer-risk-in-cancer-survivors/