Étiquette : intelligence artificielle

Le UK Biobank franchit le cap des 100 000 scans : nouvelles perspectives sur le vieillissement et la détection précoce des maladies

Le UK Biobank a récemment atteint un jalon important avec la réalisation d’une étude d’imagerie multi-organes impliquant 100 000 participants. Ce projet, qui a débuté il y a plus de dix ans, a permis la collecte de plus d’un milliard d’images médicales, intégrant des données génomiques, des biomarqueurs sanguins, des informations sur le mode de vie et des dossiers cliniques. L’ambition du UK Biobank est de redéfinir la détection et la compréhension des maladies, ainsi que la possibilité de les prévenir. Les images détaillées du corps entier fournissent des informations sur l’âge biologique des organes et des scores de risque personnalisés, ouvrant la voie à des interventions préventives dans le domaine de la santé. Ces données ont déjà été utilisées dans plus de 1 300 publications scientifiques et ont conduit à des améliorations concrètes dans le diagnostic et le traitement des maladies, comme l’utilisation de l’imagerie cérébrale pour affiner le diagnostic de la démence. L’intégration des données d’imagerie avec les informations génétiques et de mode de vie permet une meilleure compréhension des mécanismes corporels et la détection des pathologies avant l’apparition des symptômes. De plus, des outils d’IA ont été développés pour prédire les pathologies à partir des données d’imagerie. Les résultats de ce projet indiquent que le vieillissement biologique peut être mesuré et surveillé, révélant des changements subtils dans la structure des organes liés à des facteurs de risque tels que la consommation d’alcool et l’inactivité physique. Le UK Biobank a également mis en place un modèle d’accès ouvert, facilitant la participation d’institutions à travers le monde. Avec un second phase en cours, le projet continue d’explorer les changements structurels et métaboliques au fil du temps, contribuant à un changement de paradigme dans la recherche sur la longévité, en passant d’une médecine réactive à une stratégie de santé publique proactive. Source : https://longevity.technology/news/largest-ever-human-imaging-study-completed/

Hacking Humanity : La technologie au service de la longévité

Dans son nouveau livre, *Hacking Humanity*, Lara Lewington explore comment les technologies émergentes, telles que l’intelligence artificielle, l’édition génétique et la robotique, façonnent l’avenir des soins de santé. Elle met l’accent sur l’importance d’augmenter la qualité de vie, ou ‘healthspan’, plutôt que simplement la durée de vie, en soulignant que dans les pays riches, une part significative de la vie est passée en mauvaise santé. Lewington plaide pour une meilleure compréhension et intégration des solutions technologiques dans notre quotidien pour améliorer notre bien-être. Elle aborde également les risques et les bénéfices associés à l’utilisation des données, en insistant sur la nécessité d’un équilibre entre la vie privée et les avancées technologiques. L’auteur évoque le potentiel de l’IA pour transformer notre compréhension de la santé, permettant des diagnostics plus précoces et des traitements personnalisés. Toutefois, elle prévient que ces transformations ne se produiront pas du jour au lendemain. Lewington souligne que l’accent doit être mis sur des données exploitables pour améliorer notre santé, plutôt que sur des prédictions dystopiques. Enfin, elle partage son expérience personnelle avec la santé et la longévité, affirmant qu’il est essentiel de mener un mode de vie sain tout en reconnaissant que les changements doivent être durables et réalistes. Son livre est une invitation à réfléchir aux implications éthiques et sociétales de notre quête pour une vie plus longue et plus saine. Source : https://longevity.technology/news/technology-isnt-the-enemy-we-just-need-to-know-how-to-embrace-it/

Connectome : une révolution dans la surveillance de la santé cérébrale

Connectome, une startup britannique-suisse, se consacre à révolutionner le suivi de la santé cérébrale grâce à des technologies portables et des analyses alimentées par l’IA. Fondée par des neuroscientifiques et des entrepreneurs du secteur de la santé, Connectome a développé un système de scan cérébral portable qui permet de mesurer et d’optimiser la performance cognitive de manière accessible. Bien que la technologie ait été validée cliniquement pour détecter des maladies comme Alzheimer et Parkinson, l’accent actuel de Connectome est mis sur les indicateurs de bien-être et de performance, cherchant à identifier les premiers signes de déclin cognitif avant l’apparition des symptômes. Leurs évaluations de santé cérébrale sont présentées comme étant plus abordables et évolutives que les technologies de neuroimagerie cliniques traditionnelles, avec un premier produit destiné aux consommateurs prévu pour un coût de 299 £ (environ 400 $). En collaborant avec des chercheurs de l’Imperial College de Londres et de l’Université de Zurich, Connectome vise à rendre la neuroimagerie accessible pour la santé des consommateurs, tout en répondant à la diminution globale des fonctions cognitives due au vieillissement de la population. Lucas Scherdel, co-fondateur et PDG, souligne que les outils d’évaluation cognitive actuels sont limités. La société propose une approche innovante qui combine des évaluations cognitives standard gamifiées avec des technologies de neuroimagerie avancées, comme la spectroscopie fonctionnelle proche infrarouge (fNIRS). Connectome offre une vue holistique de la fonction cérébrale, permettant aux utilisateurs de visualiser les connexions cérébrales et d’analyser les flux d’information à travers le cortex. Leurs évaluations incluent des métriques sur la variabilité de l’attention, la récupération cognitive, la capacité de mémoire et l’adaptabilité. En parallèle, la société développe une application qui génère des plans d’action personnalisés pour améliorer les performances cérébrales. À long terme, Connectome ambitionne de servir des applications cliniques et d’intégrer des biomarqueurs validés, tout en maintenant son objectif principal d’offrir des aperçus proactifs sur la santé cérébrale, similaires aux tests sanguins d’aujourd’hui. Source : https://longevity.technology/news/making-brain-imaging-as-accessible-as-a-blood-test/

Partenariat entre Lifeforce et Toku : Une avancée dans l’évaluation de la santé à travers l’imagerie rétinienne

La médecine de longévité connaît un tournant avec la collaboration de Lifeforce, une plateforme de santé, et Toku, un spécialiste de l’imagerie rétinienne. Ensemble, ils ont développé une technologie qui utilise l’imagerie rétinienne alimentée par l’intelligence artificielle pour fournir une évaluation précoce de l’âge biologique et des risques cardiovasculaires. Cette approche innovante permet aux examens ophtalmologiques courants de devenir des outils de dépistage préventif, rendant l’optimisation de la santé plus accessible. En analysant une seule image de la rétine, le système de Toku peut fournir des estimations en temps réel de l’âge biologique d’une personne et des évaluations des risques pour des conditions de santé systémiques. L’approche non invasive de Toku utilise la rétine comme un biomarqueur accessible de la santé vasculaire et métabolique, en s’appuyant sur des signaux subtils dans les vaisseaux sanguins et les tissus rétiniens pour produire un aperçu personnalisé de la santé d’un individu. Lifeforce, qui propose des tests de biomarqueurs à domicile, des consultations médicales, du coaching de style de vie et des thérapies basées sur des preuves, intégrera le premier produit de Toku, BioAge, dans sa plateforme. BioAge, actuellement disponible aux États-Unis en tant que produit de bien-être, vise à sensibiliser à l’âge en comparant l’âge biologique et chronologique basé sur des biomarqueurs rétiniens. Les utilisateurs qui complètent un scan BioAge seront reliés au réseau clinique et de coaching de Lifeforce, leur permettant de traiter proactivement leurs risques liés au vieillissement et cardiovasculaires en fonction des données du scan. Dugal Bain-Kim, PDG de Lifeforce, déclare que voir les risques n’est que la moitié de la bataille ; agir sur ces risques est ce qui change des vies. Par ailleurs, la collaboration utilise CLAiR, la plateforme d’imagerie rétinienne basée sur l’IA de Toku, qui vise à fournir des évaluations des risques cardiovasculaires de qualité clinique. Bien que CLAiR soit encore en développement et non encore approuvée pour un usage clinique, elle a reçu la désignation de Dispositif Innovant de la FDA, et la société attend une approbation de la FDA pour 2026. Ehsan Vaghefi, PDG de Toku, souligne que ce partenariat garantit aux utilisateurs non seulement un accès à leurs données de santé, mais également un soutien d’une équipe de soins de longévité d’élite et fondée sur des preuves. Ensemble, ils ouvrent la voie à une approche proactive et accessible du bien-être tout au long de la vie. Source : https://longevity.technology/news/lifeforce-and-toku-bring-retinal-scanning-to-longevity-platform/

Partenariat entre Chugai Pharmaceutical et Gero pour des thérapies contre le vieillissement

Chugai Pharmaceutical Co., Ltd. et Gero PTE. LTD. ont annoncé un partenariat pour développer des thérapies innovantes contre les maladies liées à l’âge. Chugai, basé à Tokyo et reconnu pour ses capacités de recherche pharmaceutique, utilisera ses technologies d’ingénierie d’anticorps pour créer de nouveaux candidats médicaments, en s’appuyant sur les cibles thérapeutiques identifiées par Gero, une société de biotechnologie basée à Singapour qui utilise une plateforme d’intelligence artificielle. Cet accord confère à Chugai des droits exclusifs pour la recherche et la commercialisation des anticorps ciblant les maladies identifiées, avec un potentiel de paiement pouvant atteindre 250 millions USD si les objectifs de développement et de vente sont atteints. Le partenariat vise à combiner les technologies de découverte de cibles de Gero avec les capacités de découverte de médicaments de Chugai afin d’accélérer l’innovation. Dr. Osamu Okuda, président et PDG de Chugai, souligne l’importance de l’innovation ouverte pour atteindre des objectifs ambitieux de découverte de médicaments. Peter Fedichev, PDG de Gero, précise que leur plateforme AI est conçue pour identifier des cibles thérapeutiques liées à plusieurs maladies liées à l’âge. Alex Kadet, CBO de Gero, exprime son enthousiasme pour cette collaboration, visant à développer des traitements de première classe pour répondre aux besoins non satisfaits des patients. Chugai est un membre important du groupe Roche et est engagé dans la création de produits pharmaceutiques innovants. Gero, en tant que société de biotechnologie en phase préclinique, se concentre sur l’extension de la durée de vie humaine en développant des thérapies qui ciblent les causes profondes du vieillissement. Source : https://www.lifespan.io/news/chugai-and-gero-enter-into-research-and-license-agreement/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=chugai-and-gero-enter-into-research-and-license-agreement

L’Industrie de la Longévité : Vers une Révolution de la Santé et du Bien-Être Humain

L’industrie de la longévité est en pleine expansion, avec l’objectif d’accroître à la fois la durée de vie et la qualité de vie des individus. Elle englobe divers secteurs tels que la biotechnologie, la pharmacie, la médecine préventive et la technologie liée à l’âge. Les défis posés par une population mondiale vieillissante rendent cette révolution d’autant plus pertinente. Cependant, pour que les produits et services soient efficaces, il est essentiel d’assurer la conformité des consommateurs face à une multitude de choix souvent déroutants. L’interaction entre la littératie en santé, le changement de comportement et la gestion positive du mode de vie est cruciale pour le succès de cette industrie. La gestion du mode de vie implique des choix conscients qui favorisent la santé physique, mentale et émotionnelle. Pourtant, prescrire des changements de mode de vie sans tenir compte des facteurs comportementaux et sociaux sous-jacents peut s’avérer inefficace. Des approches plus nuancées, intégrant des principes de la science du comportement et du soutien personnalisé, sont nécessaires pour encourager des changements durables. La littératie en santé, qui est préoccupante à l’échelle mondiale, joue un rôle clé dans l’adoption de comportements sains et peut influencer significativement les résultats de santé. Les personnes ayant une meilleure littératie en santé sont plus susceptibles de comprendre et d’agir sur les informations de santé. De plus, le changement de comportement est un processus complexe, et des techniques telles que l’entretien motivationnel peuvent aider à soutenir la transition vers des comportements plus sains. L’intelligence artificielle a le potentiel d’accélérer ces changements en personnalisant les stratégies et en fournissant un retour en temps réel aux praticiens. Enfin, un impact systémique dans le domaine de la longévité est envisageable, à condition que l’industrie adopte une approche de pensée systémique, ce qui pourrait transformer les produits et services liés à la longévité et créer des effets positifs à grande échelle. Source : https://longevity.technology/news/lifestyle-health-literacy-behavior-driving-the-longevity-space/

Sensifai : La Startup qui Prédit l’Inflammation grâce aux Dispositifs Portables

La startup canadienne-israélienne Sensifai Health a récemment émergé de l’ombre avec une plateforme de médecine préventive alimentée par l’intelligence artificielle, capable de détecter l’inflammation systémique avant l’apparition des symptômes. Basée à Montréal, l’entreprise affirme avoir développé la première technologie « cliniquement validée » qui identifie les signaux immunitaires précoces à partir des données fournies par des dispositifs de suivi de santé portables, sans nécessiter d’aiguilles ni de matériel supplémentaire. Sensifai utilise un système d’IA formé sur deux milliards de points de données, atteignant des niveaux élevés de précision dans la prédiction des pics d’inflammation. Ce système utilise des données de dispositifs courants tels que les montres intelligentes pour détecter des activités immunitaires autrement invisibles. Une étude publiée dans The Lancet Digital Health a validé la technologie de Sensifai, montrant une sensibilité de 90 % dans la prédiction des poussées d’inflammation chez des patients sains exposés à un vaccin antigrippal vivant atténué.

Le système de Sensifai analyse en continu des données physiologiques passives, générant des scores d’inflammation composites personnalisés qui peuvent alerter à la fois les individus et les cliniciens. L’objectif est d’encourager des interventions précoces qui pourraient prévenir des événements de santé critiques et réduire considérablement les hospitalisations. La startup se concentre initialement sur la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), qui est la troisième cause de décès dans le monde. Sensifai affirme que sa technologie pourrait prévenir jusqu’à la moitié des hospitalisations liées à cette condition en identifiant les poussées avant l’apparition des symptômes cliniques.

La technologie de Sensifai, conçue pour des applications tant dans les soins cliniques que dans le bien-être des consommateurs, est indépendante des dispositifs et supporte l’intégration avec les infrastructures de santé existantes, les plateformes de santé numérique, le développement pharmaceutique et les écosystèmes portables. À terme, Sensifai vise à soutenir le passage d’une approche réactive à une approche proactive en matière de santé. La startup ambitionne d’améliorer les résultats pour les patients tout en générant des économies mesurables pour les systèmes de santé en ciblant la phase invisible de la progression de la maladie, où l’intervention est la plus efficace.

Le co-fondateur et PDG de Sensifai, Amir Hadid, a déclaré : « Nous monétisons la ‘matière noire’ des soins de santé, cette fenêtre invisible où des interventions opportunes peuvent prévenir des milliards de coûts en aval, et nous le faisons tôt, à domicile. » Sensifai collabore également avec Altesa Biosciences pour explorer comment la détection immunitaire précoce peut informer l’utilisation rapide de thérapies antivirales. Le PDG d’Altesa, Dr Brett Giroir, a souligné que la plateforme de Sensifai permettra aux patients d’utiliser un outil simple qui promet d’améliorer leur qualité de vie et leurs résultats de santé. Sensifai a récemment sécurisé un montant non divulgué de financement de démarrage, dirigé par Glen Ventures et le fonds d’investissement Eurêka. Samuel Ohayon de Glen Ventures a ajouté : « Ce n’est pas juste une autre entreprise de santé AI, c’est une plateforme qui redéfinit quand et comment nous intervenons dans le cours de la maladie. » Source : https://longevity.technology/news/sensifai-targets-prevention-by-detecting-invisible-immune-activity-with-ai/

Partenariat Gero-Chugai : une avancée majeure dans la biotechnologie du vieillissement

Gero, une entreprise biopharmaceutique basée à Singapour et axée sur l’intelligence artificielle, a récemment signé un accord de recherche et de licence majeur avec Chugai Pharmaceutical, membre du groupe Roche. Cette collaboration vise à développer des thérapies par anticorps pour les maladies liées à l’âge, en utilisant la plateforme d’IA de Gero, qui est formée sur des ensembles de données humains, pour identifier des cibles de haute valeur. En retour, Chugai apportera ses technologies d’ingénierie d’anticorps. Le contrat, qui pourrait générer jusqu’à 250 millions de dollars en paiements d’étape, inclut également des redevances escaladées qui pourraient atteindre des milliards si les produits atteignent le marché, ce qui souligne l’ambition qui sous-tend ce partenariat. Les deux parties mettent en avant la nature synergique de l’alliance, combinant le moteur de découverte riche en données de Gero avec la capacité d’exécution thérapeutique de Chugai. Ce partenariat est considéré comme un tournant potentiel dans la perception fragile du vieillissement comme un processus modifiable et traitable. Gero a longtemps soutenu que le vieillissement doit être abordé non pas comme un simple arrière-plan des maladies, mais comme un échec systémique quantifiable et intervenable. Cependant, la route vers l’approbation réglementaire reste semée d’embûches, car Gero doit traduire des concepts complexes en résultats cliniques reconnaissables par les régulateurs. Le développement d’anticorps pour des maladies chroniques complexes représente un défi, mais l’ambition de Gero est admirable. L’entreprise se démarque dans un environnement où l’innovation est souvent rebranding sous d’autres formes, en affirmant que le vieillissement est le véritable problème à résoudre. Gero adopte une approche qui se concentre sur les échecs biologiques partagés comme points d’entrée thérapeutiques, permettant le développement de traitements qui pourraient avoir un impact significatif sur plusieurs maladies simultanément. Avec l’essor des agonistes des récepteurs GLP-1, qui ont démontré qu’un seul médicament pouvait influencer plusieurs conditions liées à l’âge, Gero espère que leur collaboration avec Chugai va catalyser le développement de thérapies de première classe qui ciblent le vieillissement à sa source biologique. Chugai s’intéresse non seulement aux cibles novatrices de Gero, mais également à l’opportunité d’intégrer la biologie du vieillissement dans le domaine thérapeutique. La synergie entre les technologies de découverte de cibles de Gero et les capacités d’ingénierie de Chugai vise à créer des innovations qui pourraient transformer le paysage du traitement des maladies liées à l’âge. Le partenariat fournit également une validation précieuse à Gero à un moment où le capital-risque dans la science du vieillissement fait face à des défis. Gero s’engage à maintenir son objectif de développement de traitements contre le vieillissement, tout en accédant aux ressources nécessaires grâce à cette collaboration. L’approche de Gero remet en question la définition des maladies, en se concentrant sur l’échec de la résilience biologique avec l’âge plutôt que sur des maladies isolées comme Alzheimer ou les maladies cardiovasculaires. Si cela réussit, cela pourrait donner naissance à une nouvelle génération de traitements qui traitent non seulement les symptômes, mais modifient également les trajectoires de risque sous-jacentes tout au long de la vie d’une personne. Cependant, cela nécessitera des changements dans les cadres réglementaires et les systèmes de remboursement pour reconnaître le vieillissement comme une architecture de risque modifiable, et non seulement comme un arrière-plan descriptif. Le partenariat entre Chugai et Gero pourrait être l’un des premiers tests réels de cette possibilité de transition vers une approche où les causes communes peuvent être systématiquement ciblées, avec l’âge lui-même intégré dans l’équation thérapeutique. Alors que de nombreux acteurs de l’industrie se demandent si le vieillissement peut être traité, le pari de Gero, soutenu par Chugai, suggère que la question pourrait bientôt évoluer vers comment et dans quel délai. Source : https://longevity.technology/news/ai-driven-aging-model-lands-potential-multibillion-dollar-runway/

Lancement du Prix Longitude : Utiliser l’IA pour lutter contre la SLA

Le Prix Longitude sur la SLA (sclérose latérale amyotrophique) a été lancé avec un objectif ambitieux : récompenser les équipes utilisant l’intelligence artificielle (IA) pour identifier des cibles thérapeutiques pour cette maladie neurodégénérative, qui est la plus commune des maladies des neurones moteurs. Avec un financement de 7,5 millions de livres sterling, ce prix vise à encourager des approches innovantes dans un domaine où les progrès thérapeutiques sont urgents, surtout compte tenu de la rapidité de la progression de la SLA et du manque de traitements efficaces.

La SLA représente un défi majeur en matière de recherche médicale, car elle affecte les cellules nerveuses responsables du mouvement musculaire, entraînant une perte progressive des capacités motrices. Les patients ont généralement une espérance de vie de deux à cinq ans après le diagnostic, et bien que certains traitements existent, aucun ne parvient à stopper ou inverser la maladie.

Le Prix Longitude sur la SLA, soutenu par la Motor Neurone Disease Association et Challenge Works, va attribuer vingt prix de découverte de 100 000 livres en 2026, suivis d’une récompense finale d’un million de livres en 2031. L’initiative cherche à catalyser des efforts multidisciplinaires en réunissant un vaste ensemble de données sur la SLA, provenant de divers projets de recherche, afin de favoriser une analyse par IA qui pourrait révéler de nouvelles cibles médicamenteuses.

Le modèle de ce prix ne se limite pas à un financement significatif ; il représente également un changement fondamental dans l’approche de la recherche sur les maladies qui ont longtemps résisté aux traitements. En intégrant la neuroscience, l’apprentissage machine et la validation en laboratoire, le Prix Longitude encourage les équipes à démontrer non seulement leur compétence en IA, mais aussi leur capacité à traduire les découvertes en applications biologiques concrètes.

Cette initiative s’inscrit dans une tendance plus large vers une innovation dérisquée et collaborative dans le secteur biopharmaceutique. Le soutien public est également notable, avec une majorité de personnes prêtes à partager leurs données biologiques pour aider à la recherche sur la SLA. Les organisateurs espèrent que cette dynamique mettra en lumière l’urgente nécessité de traiter cette maladie dans le contexte plus vaste des défis liés au vieillissement de la population.

Si le Prix Longitude sur la SLA réussit, il pourrait servir de modèle pour d’autres initiatives visant à aborder des maladies neurodégénératives similaires, où des données abondantes existent mais où des percées thérapeutiques restent à réaliser. Le succès de cette approche pourrait transformer la recherche sur de nombreuses conditions liées à l’âge, en utilisant l’IA non seulement pour accélérer la découverte mais aussi pour remodeler complètement la façon dont cette recherche est menée. Source : https://longevity.technology/news/prize-aims-to-drive-ai-into-the-heart-of-als-drug-discovery/

Yuva Biosciences et Northstrive : Une collaboration pour cibler la dysfonction mitochondriale dans le traitement des maladies métaboliques

Yuva Biosciences, une entreprise biotech spécialisée dans la longévité, a signé un accord de développement et de licence avec Northstrive Biosciences pour faire avancer des thérapies pharmaceutiques ciblant la dysfonction mitochondriale, qui est liée à des conditions métaboliques telles que l’obésité et le diabète de type 2. Cet accord permet à YuvaBio de recevoir des paiements initiaux, des paiements liés aux jalons ainsi que des redevances sur les ventes futures de produits thérapeutiques développés grâce aux composés identifiés. La collaboration repose sur la plateforme d’intelligence artificielle MitoNova de YuvaBio, conçue pour se concentrer sur la science mitochondriale au niveau cellulaire. Les mitochondries, qui produisent la majeure partie de l’énergie cellulaire, jouent un rôle crucial dans la vitalité et leur déclin est associé à divers problèmes de santé. La plateforme MitoNova intègre des modèles in silico, un dépistage virtuel de composés et une validation expérimentale pour identifier des composés favorisant la santé mitochondriale. Les deux entreprises créeront une bibliothèque de composés axée sur la biologie mitochondriale, où YuvaBio utilisera ses outils d’IA pour identifier des candidats et évaluer leur activité biologique en laboratoire. Ces découvertes seront ensuite licenciées exclusivement à Northstrive pour un développement ultérieur. Selon le PDG de YuvaBio, Greg Schmergel, le déclin de la fonction mitochondriale accélère le vieillissement et joue un rôle central dans de nombreux troubles liés à l’âge. Northstrive, filiale de PMGC Holdings, se concentre sur le développement de médicaments esthétiques et possède un actif phare, l’EL-22, qui utilise un probiotique modifié pour lutter contre la perte musculaire lors de thérapies de réduction de poids. Grâce à ce partenariat, Northstrive cherche à enrichir son pipeline cardiométabolique avec de nouveaux agents thérapeutiques basés sur la science mitochondriale. Deniel Mero, co-fondateur de Northstrive, souligne l’importance de la santé mitochondriale dans leurs efforts de développement de médicaments. Cette collaboration stratégique vise à intégrer l’intelligence artificielle avancée avec des connaissances biologiques approfondies pour accélérer la découverte de nouveaux médicaments ciblant les causes profondes du vieillissement et des maladies métaboliques. Les travaux de recherche du fondateur de YuvaBio, le Dr Keshav K Singh, ont montré que restaurer la fonction mitochondriale peut inverser les signes visibles de vieillissement tels que les rides et la perte de cheveux, jetant ainsi les bases de la création de l’entreprise en 2019. L’année précédente, YuvaBio a sécurisé 7,5 millions de dollars de financement initial et a établi un partenariat clé pour un traitement topique de la peau et des cheveux ciblant la dysfonction mitochondriale, en collaboration avec BosleyMD pour le lancement d’un nouveau produit de mousse densifiante incorporant la technologie Y100 de YuvaBio, qui prétend améliorer la santé et la fonction mitochondriales. Source : https://longevity.technology/news/yuvabio-strikes-obesity-drug-discovery-deal-with-northstrive/