Étiquette : intelligence artificielle

Financement de la LSF pour des senolytiques sélectifs contre la neurodégénération à l’Université de Copenhague

Le projet de recherche financé par la Longevity Science Foundation (LSF) à l’Université de Copenhague vise à inverser le vieillissement cérébral en ciblant les astrocytes sénescents, des cellules cérébrales endommagées qui s’accumulent avec l’âge et sont liées au déclin cognitif et aux maladies neurodégénératives. Dirigé par le professeur associé Dr Morten Scheibye-Knudsen, ce projet de trois ans mettra en œuvre un dépistage assisté par intelligence artificielle et des tests de composés à haut débit afin d’identifier des molécules capables d’éliminer ces cellules dysfonctionnelles tout en préservant les neurones sains. L’approche se distingue par sa précision thérapeutique et son applicabilité dans le monde réel, en répondant à une nécessité croissante d’interventions orientées vers les patients dans le domaine de la science du vieillissement. En ciblant les cellules sénescentes résidentes du cerveau, ce projet pourrait révolutionner les méthodes de traitement du déclin cognitif et des maladies neurodégénératives liées à l’âge. Le département de Médecine Cellulaire et Moléculaire de l’Université de Copenhague se consacre à la découverte des fondements moléculaires et génétiques de la santé et de la maladie, en intégrant des approches de biologie moléculaire et de métabolomique pour développer des interventions thérapeutiques qui favorisent un vieillissement sain. Selon Dr Scheibye-Knudsen, le vieillissement de la population mondiale souligne l’urgence d’élaborer des stratégies novatrices pour lutter contre la neurodégénération. Le soutien de la LSF pour ce projet illustre l’importance de relier les découvertes en laboratoire à des applications médicales réelles, avec l’objectif de faire avancer la science du vieillissement dans le système de santé plus large. Joshua C Herring, président et directeur général de la LSF, a exprimé sa confiance dans le fait que cette recherche ciblée peut mener à des interventions significatives dans le vieillissement et la neurodégénération, visant à prolonger la vie tout en améliorant sa qualité. Source : https://longevity.technology/news/ai-and-senolytics-targeting-brain-aging-at-the-cellular-level/

L’IA au service de la polypharmacologie pour ralentir le vieillissement

La recherche sur le vieillissement a longtemps été dominée par une approche de précision, visant à concevoir des médicaments qui ciblent un seul processus biologique. Toutefois, cette méthode a montré ses limites dans le contexte complexe de la biologie du vieillissement. Un nouvel article publié dans Aging Cell souligne l’importance d’adopter une approche de polypharmacologie, où les médicaments sont conçus pour interagir avec plusieurs cibles moléculaires simultanément. Cette étude, fruit d’une collaboration entre Gero à Singapour et Scripps Research en Californie, utilise l’intelligence artificielle (IA) pour identifier des composés capables d’agir sur plusieurs voies biologiques dans le modèle de vers Caenorhabditis elegans. Les chercheurs ont appliqué des réseaux de neurones graphiques pour prédire les composés susceptibles de se lier à des récepteurs couplés aux protéines G (GPCR), qui jouent un rôle crucial dans la signalisation cellulaire. Grâce à cette approche, 22 nouveaux composés ont été sélectionnés et testés, dont 16 ont réussi à prolonger la durée de vie des vers, avec un composé particulier prolongeant la vie de 74 %.

Ce changement de paradigme, qui privilégie les interactions multiples plutôt que les cibles uniques, pourrait révolutionner la découverte de médicaments pour le vieillissement. Les résultats indiquent que ces composés agissent simultanément sur plusieurs clusters de GPCR, renforçant l’idée que le vieillissement est un phénomène systémique, nécessitant des solutions complexes. Bien que les données obtenues sur les vers soient prometteuses, les chercheurs reconnaissent la nécessité de valider ces résultats dans des organismes plus complexes, comme les mammifères, où des optimisations importantes pourraient être requises en raison de la toxicité potentielle des composés. En intégrant des jeux de données pharmacologiques et en utilisant des modèles de réseau, les chercheurs espèrent transformer la découverte de médicaments et mieux comprendre les mécanismes du vieillissement. Ce travail pave la voie vers une médecine qui prend en compte la complexité biologique plutôt que de s’appuyer uniquement sur des solutions simples et ciblées. Source : https://longevity.technology/news/ai-designed-compounds-show-promise-in-lifespan-extension/

La Longevity Science Foundation soutient la recherche sur le rajeunissement du cerveau

La Longevity Science Foundation (LSF) est une organisation à but non lucratif engagée dans le financement de la recherche visant à prolonger la durée de vie humaine en bonne santé. Récemment, la LSF a annoncé une subvention accordée au Centre pour le Vieillissement en Santé de l’Université de Copenhague, qui fait partie du Département de Médecine Cellulaire et Moléculaire. Cette recherche, dirigée par le Dr Morten Scheibye-Knudsen, un expert reconnu mondialement dans le domaine du vieillissement et de la neurodégénérescence, se concentre sur le projet intitulé « Rajeunir le Cerveau Vieillissant ». Le financement de la LSF permettra d’appuyer un élément clé de ce projet sur une période de trois ans, débutant en 2025. L’objectif principal de cette étude est de renverser le vieillissement cérébral en développant des composés capables d’éliminer sélectivement les astrocytes sénescents, des cellules cérébrales endommagées qui s’accumulent avec l’âge, tout en préservant les neurones sains. Ces cellules sénescentes sont considérées comme des contributeurs au déclin cognitif et aux maladies neurodégénératives. En combinant le dépistage assisté par intelligence artificielle avec des tests de composés à haut débit, l’équipe de recherche identifiera des molécules prometteuses, affinera leur spécificité et leur pharmacocinétique, et validera leur potentiel thérapeutique à travers des tests rigoureux in vitro et in vivo. Le soutien de la LSF est essentiel pour permettre ce travail novateur, qui pourrait mener à la création de nouvelles classes de traitements pour les affections cérébrales liées à l’âge. Ce projet souligne également l’engagement de la Fondation à financer une science translationnelle qui comble le fossé entre la découverte en laboratoire et l’application médicale dans le monde réel. Joshua C. Herring, Président et CEO de la LSF, a exprimé sa satisfaction de soutenir le Dr Scheibye-Knudsen et son équipe, affirmant que ce projet reflète la conviction que la recherche ciblée et innovante peut mener à des interventions significatives dans le vieillissement et la neurodégénérescence. La LSF s’engage à faciliter des découvertes qui prolongent la vie et améliorent sa qualité. Ce partenariat représente un pas vers la réalisation de la mission plus large de la Fondation, qui est de démocratiser l’accès à la recherche sur la longévité de pointe et de garantir que les sciences les plus prometteuses reçoivent les ressources nécessaires pour prospérer. Pour ceux qui souhaitent soutenir la recherche révolutionnaire menée par le laboratoire Scheibye-Knudsen, faire un don à la LSF ou soutenir d’autres initiatives de recherche, ils peuvent contacter le COO Lev Dvornik ou le CEO Joshua Herring. Toutes les donations sont déductibles d’impôts dans les limites de l’IRS et financent directement la recherche, dollar pour dollar. La Longevity Science Foundation se consacre à l’avancement de la longévité humaine en finançant la recherche et le développement de technologies médicales pour prolonger la durée de vie humaine en bonne santé. La mission à long terme de la Fondation est de prévenir toutes les maladies chroniques et liées à l’âge, et d’aider à rendre les soins axés sur la longévité accessibles à tous, quel que soit leur parcours, en faisant sortir la science de pointe sur le vieillissement du laboratoire vers le grand public. Le Centre pour le Vieillissement en Santé de l’Université de Copenhague est une initiative de recherche interdisciplinaire qui regroupe des experts en médecine, neurosciences et biologie moléculaire pour explorer comment nous vieillissons et comment améliorer la santé tout au long de la vie. Le centre est reconnu internationalement pour ses recherches pionnières sur les aspects biologiques, cognitifs et sociétaux du vieillissement. Source : https://www.lifespan.io/news/grant-award-announcement-rejuvenating-the-aging-brain-study/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=grant-award-announcement-rejuvenating-the-aging-brain-study

Juvenescence et M42 : Un partenariat stratégique pour le développement de médicaments contre le vieillissement à Abu Dhabi

Juvenescence, une entreprise de biotechnologie axée sur la longévité, a récemment annoncé avoir levé 76 millions de dollars lors de la première clôture de son tour de financement de série B-1, visant à soutenir le développement de son pipeline clinique basé sur l’intelligence artificielle axé sur les maladies liées à l’âge. Ce tour de financement a été dirigé par M42, une entreprise de soins de santé technologique basée à Abu Dhabi, qui a également participé à ce financement en tant qu’investisseur existant. La clôture complète du tour est prévue pour le troisième trimestre de cette année, avec un objectif de levée de fonds total supérieur à 150 millions de dollars. Grâce à ce financement, Juvenescence pourra faire avancer son portefeuille de traitements à des stades plus avancés de développement clinique et générer des données clés à partir d’essais en cours. La société se concentre sur les mécanismes biologiques du vieillissement pour traiter et prévenir les maladies associées, en développant des programmes dans des domaines tels que la cognition, le cardio-métabolisme, l’immunité et la réparation cellulaire, avec un pipeline comprenant plusieurs candidats en phase clinique et proche de la phase clinique.

Lors de la Semaine de la santé mondiale d’Abu Dhabi le mois dernier, Juvenescence a également annoncé un partenariat stratégique avec M42 pour développer ensemble des thérapies basées sur l’IA ciblant le vieillissement et d’autres maladies menaçantes pour la vie. Ce partenariat comprend la création d’un nouveau pôle de développement de médicaments basé sur l’IA à Abu Dhabi, combinant l’infrastructure et l’expertise de M42 en matière de données cliniques, de génomique et de prestation de soins de santé avec les capacités de découverte de médicaments de Juvenescence. Le PDG de Juvenescence, le Dr Richard Marshall, a souligné que ce partenariat stratégique accélérerait le développement clinique du pipeline de Juvenescence, tout en contribuant à établir un pôle de sciences de la vie de premier plan à Abu Dhabi. Un comité de pilotage composé des cadres supérieurs des deux organisations supervisera l’exécution de ce nouveau pôle de développement, qui vise à découvrir et développer de nouveaux traitements tout en favorisant des collaborations avec des institutions académiques et de recherche aux Émirats et à l’international. M42, qui résulte de la fusion de G42 Healthcare et Mubadala Health, devient rapidement un acteur majeur des soins de santé mondiaux, employant plus de 20 000 personnes et gérant plus de 480 installations dans 26 pays. Leur partenariat avec Juvenescence est décrit comme une étape cruciale vers la redéfinition des soins de santé grâce à la découverte de médicaments basée sur l’IA et à la biotechnologie, visant à avancer dans la lutte contre les maladies liées à l’âge tout en créant un écosystème mondial qui favorise la prévention, la précision et le progrès, permettant la livraison de thérapies transformantes d’Abu Dhabi vers le monde. Source : https://longevity.technology/news/juvenescence-lands-76m-led-by-abu-dhabi-healthcare-giant-m42/

Somite AI : Une Révolution dans la Thérapie Cellulaire grâce à l’IA

La startup Somite AI, basée à Boston, a récemment levé plus de 47 millions de dollars lors d’un tour de financement de série A dirigé par Khosla Ventures. Son objectif est d’accélérer le développement de thérapies cellulaires humaines en utilisant l’intelligence artificielle. L’entreprise développe une plateforme d’IA propriétaire et un modèle de base appelé « DeltaStem », conçu pour transformer la manière dont les thérapies cellulaires sont découvertes, développées et mises en œuvre. Somite AI affirme que le secteur des thérapies cellulaires est depuis longtemps limité par des processus de développement longs et coûteux, souvent basés sur des méthodes d’essai-erreur pouvant prendre une décennie ou plus. Dans son blog d’introduction, la société déclare qu’elle « exploite l’IA pour une nouvelle ère de régénération et de réparation humaines » et vise à surmonter ce goulet d’étranglement en appliquant des modèles de base d’IA aux cellules souches humaines. L’objectif ultime est de considérer la différenciation cellulaire comme un problème d’ingénierie régi par le calcul plutôt que par l’expérimentation. Au cœur de l’innovation de Somite se trouve sa technologie de capsule, qui permet à l’entreprise de générer des données de transition d’état cellulaire à une échelle et une efficacité qu’elle prétend dépasser les méthodes actuelles par un facteur de 1 000. Cela alimente le modèle de base de l’entreprise, qui est formé pour découvrir et optimiser les protocoles de différenciation cellulaire. Selon Somite, le résultat est un système capable de produire des types cellulaires purs, fonctionnels et évolutifs avec une vitesse et une fiabilité bien supérieures aux approches précédentes. L’équipe fondatrice de Somite comprend des experts en intelligence artificielle et en biologie du développement, dont Dr Micha Breakstone et Dr Jonathan Rosenfeld, qui dirigent le groupe d’IA fondamentale au MIT. « Nous construisons le modèle de base pour la cellule humaine », a déclaré Breakstone. « En générant le plus grand ensemble de données de signalisation cellulaire au monde avec une efficacité 1000 fois supérieure aux méthodes actuelles, nous formons DeltaStem pour livrer des protocoles d’une pureté, d’une évolutivité et d’une fiabilité inégalées. Nous nous dirigeons rapidement vers un moment AlphaFold pour la biologie du développement, permettant la production évolutive de n’importe quelle cellule, pour n’importe qui. » En plus de Khosla Ventures, le tour de financement a également vu la participation de SciFi VC, de l’Initiative Chan Zuckerberg, du Fusion Fund, d’Ajinomoto Group Ventures, de Pitango HealthTech, de TechAviv et de Harpoon Ventures, ainsi que d’investisseurs providentiels. Les fonds seront utilisés pour faire avancer les programmes initiaux de Somite, qui incluent le développement de cellules bêta pour le diabète, de cartilage articulaire pour des usages orthopédiques, de cellules satellites pour les maladies musculaires et de cellules hématopoïétiques pour des troubles sanguins. Vinod Khosla a souligné que « les thérapies cellulaires traditionnelles sont coûteuses, mettent du temps à se développer et sont imprévisibles ». Il a ajouté que « l’IA peut résoudre systématiquement ces défis ». Les modèles de base de Somite AI, une fois pleinement développés et validés, auront le potentiel de redéfinir tout le domaine de la thérapie cellulaire humaine. Source : https://longevity.technology/news/somite-ai-lands-47m-to-leverage-ai-for-human-regeneration-and-repair/

Mise à jour des caractéristiques du vieillissement : Vers une médecine gérontologique de précision

L’équipe des Hallmarks of Aging a récemment publié une revue dans la revue Cell, proposant une mise à jour des caractéristiques du vieillissement. Initialement, neuf hallmarks du vieillissement avaient été identifiés en 2013. Dans cette mise à jour de 2023, trois hallmarks supplémentaires ont été ajoutés, portant le total à quatorze. Parmi ces ajouts, on trouve les modifications de la matrice extracellulaire, qui sont bien documentées, ainsi que l’isolement psychosocial, une cause et une conséquence de l’affaiblissement mental et physique lié à l’âge. Les auteurs soulignent que ces hallmarks sont souvent entrelacés, rendant leur utilisation comme biomarqueurs difficile. Par exemple, la restauration de l’autophagie peut avoir des effets en cascade sur la stabilité génomique, la fonction mitochondriale et l’inflammation. Ils proposent donc de considérer ces hallmarks comme des ‘points d’entrée’ pour des recherches multidimensionnelles sur le vieillissement.

En raison de cette complexité, l’équipe de recherche insiste sur l’importance d’une méthode d’évaluation basée sur les gènes, qui permettrait une évaluation plus précise et indépendante des voies moléculaires. Les gènes associés à l’âge peuvent être classés en gerogènes ou gerosuppresseurs, en fonction de leur impact sur le vieillissement. Des données massives sur les biomarqueurs pourraient être analysées par des systèmes d’intelligence artificielle, ce qui pourrait améliorer le diagnostic et l’évaluation des traitements existants. L’isolement localisé du vieillissement, où certains organes vieillissent plus rapidement que d’autres, ainsi que les ‘ageotypes’, ou signatures moléculaires du vieillissement, sont également des sujets de discussion pour une recherche future.

Pour appliquer ces connaissances en pratique clinique, les auteurs proposent une stratégie en trois volets. Premièrement, ils suggèrent une approche de biologie des systèmes utilisant des technologies -omiques pour orienter les traitements. Deuxièmement, ils préconisent d’identifier et de traiter les signes de vieillissement prématuré avant l’apparition de la pathologie clinique. Troisièmement, l’analyse des biomarqueurs devrait permettre de détecter les problèmes spécifiques, comme le cancer, de manière préventive. Bien que certaines de ces évaluations soient déjà courantes, elles sont souvent réalisées par des spécialistes sans approche systémique. Les auteurs insistent sur la nécessité de différencier leur approche des ‘cliniques de longévité’, souvent basées sur des thérapies non éprouvées.

Ils proposent également un cadre pour l’approbation par la FDA de cette approche, qui inclurait des groupes témoins recevant des soins standard comparés à des patients bénéficiant de traitements individualisés basés sur des données multi-omiques. Les critères d’évaluation seraient des différences quantifiables dans les biomarqueurs de vieillissement. Bien que coûteux, ce type d’essai est jugé nécessaire pour faire progresser le traitement du vieillissement. En résumé, cette revue propose un plan pour moderniser la médecine en intégrant les avancées technologiques afin d’étendre la durée de vie en bonne santé des patients. Source : https://www.lifespan.io/news/well-known-researchers-discuss-personalized-aging-treatments/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=well-known-researchers-discuss-personalized-aging-treatments

Foresight : Un modèle d’IA pour prédire les risques de maladies à l’échelle nationale au Royaume-Uni

Le modèle Foresight, développé au Royaume-Uni, utilise l’intelligence artificielle générative pour analyser les antécédents médicaux de près de 57 millions de patients, s’appuyant sur des données déidentifiées de l’NHS. Ce projet ambitieux vise à prédire plus d’un millier de diagnostics de maladies futures, y compris les admissions à l’hôpital et les événements majeurs comme les infarctus. En s’appuyant sur un ensemble de données provenant de visites chez le médecin, d’interactions hospitalières, de vaccinations et du registre national des décès entre 2018 et 2023, Foresight se distingue par son échelle et sa cohésion, aucune autre institution de santé n’ayant tenté une telle approche. Les chercheurs de l’University College London et du King’s College London, en collaboration avec NHS England et d’autres partenaires, ont utilisé l’architecture LLaMA 2 de Meta pour développer le modèle, qui a été entraîné dans l’environnement de données sécurisé de l’NHS grâce à l’infrastructure cloud d’Amazon et Databricks. Ce modèle, ancré dans des données réelles, représente un tournant vers des soins préventifs à l’échelle de la population. Cependant, des préoccupations éthiques surgissent, notamment l’absence d’option de retrait pour les patients et le manque de métriques publiées, ce qui pourrait nuire à la confiance du public dans l’IA en santé. Les chercheurs évaluent actuellement la capacité prédictive du modèle, cherchant à déterminer s’il peut anticiper des résultats en 2023 basés sur des données antérieures. La question du consentement et du contrôle des données personnelles est également soulevée, étant donné que les individus n’ont pas la possibilité de retirer leurs dossiers une fois intégrés au modèle. Dr Chris Tomlinson souligne que la diversité des données est cruciale pour garantir que le modèle bénéficie à tous les patients. Foresight pourrait également jouer un rôle clé dans la détection précoce des maladies liées au vieillissement, permettant des interventions ciblées avant l’apparition des symptômes. Bien que le projet soit soutenu par des provisions de recherche en raison de la pandémie, les questions de transparence et de responsabilité dans l’utilisation des données restent primordiales. La combinaison de ressources informatiques pour l’IA avec les données de l’NHS a été un défi, mais le soutien des partenaires a permis d’appliquer des méthodes d’IA à une échelle sans précédent. Foresight n’est pas un projet inédit; une version antérieure a montré des promesses dans la cartographie des trajectoires de santé. Ce pilote à l’échelle nationale pourrait démontrer des prédictions plus puissantes pour informer les services nationaux et locaux. Les chercheurs envisagent d’enrichir les données utilisées en incluant des notes cliniques et des résultats d’examens, ce qui rapprocherait le modèle des métriques biologiques du vieillissement. L’implication des patients dans le processus de gouvernance est essentielle, et il est crucial que les gens comprennent comment leurs données sont utilisées. La question de l’alignement des droits individuels avec le bien public est centrale, mais Foresight pourrait servir de prototype visible pour l’avenir des soins préventifs et prédictifs. Dr Vin Diwakar souligne que l’infrastructure joue un rôle clé dans la recherche, permettant une transformation des approches préventives et des traitements. À mesure que la science du vieillissement progresse, la capacité à opérationnaliser les données de risque à grande échelle sera de plus en plus importante, et Foresight pourrait fournir une base pour la stratégie de longévité du XXIe siècle. Source : https://longevity.technology/news/uk-nhs-trains-ai-on-entire-populations-health-data/

NewLimit lève 130 millions de dollars pour avancer dans la reprogrammation épigénétique et l’extension de la durée de vie en bonne santé

NewLimit, une startup de biotechnologie axée sur la longévité, a levé 130 millions de dollars lors d’un financement de série B pour avancer sa mission d’extension de la durée de vie en bonne santé des humains grâce à la reprogrammation épigénétique. Fondée sur l’objectif de développer des médicaments qui augmentent le nombre d’années saines dans la vie humaine, NewLimit avait initialement prévu une longue trajectoire de progrès scientifique. Cependant, la société affirme avoir récemment réalisé des percées qui ont accéléré son calendrier de développement, ce qui a conduit à sa décision de lever de nouveaux fonds. Selon un communiqué de NewLimit, l’équipe a atteint un jalon plus rapidement que prévu. La stratégie scientifique de l’entreprise consiste à cibler le vieillissement comme cause fondamentale de nombreuses maladies majeures, plutôt que de traiter les pathologies individuelles de manière isolée. La reprogrammation épigénétique, qui est au cœur de sa technologie, implique la manipulation de l’épigénome, le système qui contrôle l’activation ou l’inactivation des gènes dans un type cellulaire donné. Avec l’âge, ce système de contrôle épigénétique se détériore, entraînant une diminution de la fonction cellulaire et l’apparition de maladies. En identifiant des ensembles de facteurs de transcription pouvant réinitialiser ou rajeunir ces modèles, NewLimit vise à restaurer une fonctionnalité jeune aux cellules âgées. L’accent a été mis sur le système immunitaire et le foie comme premières zones thérapeutiques. Dans des études précliniques, la société a récemment révélé qu’elle avait restauré la ‘fonction juvénile’ des cellules du foie et immunitaires, découvrant trois ensembles de facteurs de transcription qui montrent leur efficacité dans des modèles animaux de maladies du foie et trois autres qui rajeunissent les cellules T âgées. L’approche de NewLimit s’appuie sur des avancées récentes en génomique unicellulaire, en édition épigénétique et en intelligence artificielle. En menant des expériences à grande échelle et en utilisant les données pour former des modèles d’IA, NewLimit est capable de se concentrer sur les candidats thérapeutiques les plus prometteurs avec une efficacité capitalistique. L’objectif est de développer systématiquement des interventions qui ciblent non seulement les symptômes du vieillissement, mais aussi ses racines biologiques, créant ainsi une nouvelle classe de médicaments capables de prévenir ou de renverser un large éventail de maladies liées à l’âge. Le nouveau financement s’ajoute aux 40 millions de dollars de la série A et aux 110 millions de dollars d’investissement initial, faisant de NewLimit l’un des acteurs les mieux capitalisés dans le domaine de la biotechnologie de la longévité. Le tour de financement a été dirigé par Kleiner Perkins et a inclus de nouveaux investisseurs tels que Khosla Ventures, Human Capital, Valor Equity Partners, ainsi que des investisseurs précédents et des investisseurs providentiels. NewLimit décrit sa mission d’aborder la biologie du vieillissement comme ‘l’un des projets les plus conséquents de l’humanité’ et espère que ses progrès inspireront un intérêt et un investissement plus larges dans les thérapeutiques liées au vieillissement. Source : https://longevity.technology/news/newlimit-lands-130m-to-advance-epigenetic-reprogramming-platform/

L’intégration de la longévité dans le système de santé : Perspectives de Bill Kapp

La longévité est en train de devenir une priorité dans le domaine de la santé, et le Forum de Longévité des Fondateurs qui se tiendra à Londres en juin mettra en lumière cette évolution. Le Dr William Kapp, co-fondateur et PDG de Fountain Life, sera parmi les intervenants pour discuter de l’intégration des cliniques de longévité dans le système de santé traditionnel. Fountain Life se distingue par son approche axée sur les données, combinant les soins préventifs avec des outils numériques et l’intelligence artificielle pour améliorer la détection précoce des maladies et offrir des traitements personnalisés. L’entreprise a créé un écosystème qui intègre la génomique, l’imagerie, la métabolomique et l’analyse des données pour établir un dialogue continu entre le patient et le médecin. Lors du forum, Kapp parlera de la manière dont ces cliniques numériques et alimentées par l’IA peuvent permettre aux cliniciens d’analyser des données biomarqueurs complexes et d’engager les patients dans leurs parcours de santé. Il évoquera également l’importance de la médecine fonctionnelle, qui refuse une approche standardisée, et comment les systèmes de santé doivent s’adapter pour détecter et résoudre les problèmes de santé avant qu’ils ne deviennent critiques. Kapp souligne que, bien que les patients puissent se sentir bien, les données révèlent souvent des pathologies cachées, ce qui nécessite un changement de paradigme dans la manière dont la santé est perçue et gérée. En outre, il aborde la nécessité de surmonter l’inertie institutionnelle dans le secteur de la santé, où le changement est souvent lent. Il évoque également l’importance de la banque de cellules souches et les nouvelles thérapies cellulaires pour répondre aux enjeux liés à l’immunosénescence. En fin de compte, Fountain Life vise à transformer les soins de santé en intégrant la longévité dans les pratiques courantes, tout en utilisant l’IA pour améliorer l’expérience des patients et des cliniciens. Le forum de Londres sera une plateforme pour explorer ces idées et faire avancer le débat sur la longévité dans la santé publique. Source : https://longevity.technology/news/longevity-is-the-lens-through-which-we-can-reshape-healthcare/

Aging Code Summit et Pitch Fest : Innovations en Longévité et Intelligence Artificielle à Boston

Longevity Global, Mindvyne et 3cubed.ai ont annoncé leur partenariat pour co-organiser le Aging Code Summit et le Pitch Fest, un événement de deux jours qui se déroulera les 11 et 12 juin à Boston. Cet événement mettra en lumière les avancées les plus récentes dans la recherche sur le vieillissement et vise à renforcer l’écosystème de longévité de la côte Est des États-Unis. Le sommet accueillera des scientifiques, des entrepreneurs en biotechnologie, des investisseurs et des pionniers de l’industrie pour explorer les dernières découvertes dans le domaine de la science de la longévité, avec un accent particulier sur l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans la découverte de médicaments et l’extension de la durée de vie en bonne santé. Cet événement est le premier du genre à Boston et se positionne comme un événement pré-BIO, le rassemblement le plus complet en biotechnologie au monde. Longevity Global a organisé son sommet annuel en décembre au Buck Institute for Research on Aging à Novato, en Californie, pendant les quatre dernières années ; la réunion de juin étend cette empreinte. Le conférencier principal, George Church, biologiste synthétique renommé et co-fondateur de Colossal Biosciences, sera un point fort de ce programme. Colossal a récemment attiré l’attention mondiale pour son travail sur la résurrection du loup dire grâce à un protocole de « dé-extinction » génétique. Le programme mettra en avant l’utilisation de l’IA dans les avancées concernant la durée de vie, la santé et la recherche sur le bien-être, en se concentrant sur le déchiffrement des modèles de vieillissement pour adapter les interventions à l’anatomie, au mode de vie et au profil de risque de chaque individu. Justin Taylor, vice-président des communications de Longevity Global, a déclaré que l’IA avait été un élément essentiel de la science du vieillissement pendant des décennies et que les progrès rapides dans les biomarqueurs, la découverte de médicaments et la médecine personnalisée permettaient de reconnaître les modèles biologiques du vieillissement afin de les cibler pour prévenir et même inverser le vieillissement. Le deuxième jour de l’événement sera consacré à une compétition de pitch, où des startups liées à la longévité et au vieillissement provenant de tout le pays se présenteront devant un public d’investisseurs de premier plan. Le programme de l’événement est divisé en deux jours. Le premier jour, le sommet se tiendra au Foundry à Cambridge, MA, de 8h00 à 17h30, suivi d’une réception de réseautage. Le deuxième jour, le Pitch Fest aura lieu à Portal Innovations, Southline Boston, de midi à 20h00. Le format inclura dix startups en phase de démarrage et dix en série A qui présenteront leurs projets à des experts en longévité, recevront des commentaires gratuits et afficheront des résultats sous forme de posters le premier jour. Les jugements commenceront à midi, et les portes s’ouvriront au public à 16h00. De nombreux intervenants de renom sont confirmés, dont le professeur George Church (Harvard Medical School et MIT), Michael Ringel (Life Biosciences), Jamie Heywood (Alden Scientific) et plusieurs autres. Les sponsors incluent Leader Bank, Portal Innovations et InsideTracker, tandis que les partenaires médias comprennent Lifespan.io et le Foresight Institute. Pour plus de détails sur l’agenda et les inscriptions, il est possible de visiter le site agingcodesummit.com. Les opportunités de sponsoring et de partenariat médiatique sont encore disponibles. Longevity Global, une branche de la nonprofit Academics for the Future of Science (AFS), connecte les chercheurs, les investisseurs et les entrepreneurs en longévité à travers divers événements et programmes. Mindvyne transforme le réseautage scientifique en combinant une plateforme sociale avec des événements de haute qualité. 3cubed.ai propose des solutions basées sur l’IA pour améliorer les workflows obsolètes. Pour toute question médiatique, Justin Taylor est le contact principal. Source : https://www.lifespan.io/news/the-aging-code-summit/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=the-aging-code-summit