Étiquette : intelligence artificielle

Chai Discovery : Une Révolution dans la Découverte de Médicaments grâce à l’IA

Chai Discovery, une startup spécialisée dans le développement de médicaments par intelligence artificielle, a réussi à lever 70 millions de dollars lors d’un tour de financement de série A, portant son financement total à plus de 100 millions de dollars. Fondée par une équipe issue d’OpenAI, Meta, Stripe et Google X, l’entreprise vise à révolutionner la découverte de médicaments en considérant la biologie comme un problème d’information. Son modèle phare, Chai-2, permet de générer des anticorps entièrement nouveaux avec un taux de réussite de près de 20 % en quelques semaines, contrairement aux méthodes traditionnelles qui peuvent prendre des années avec des taux de succès d’environ 0,1 %. Ces anticorps sont conçus spécifiquement pour des antigènes cibles, sans être repensés à partir de bases de données existantes. Le co-fondateur de Chai, Matthew McPartlon, compare le processus à la recherche d’une clé parmi des millions, alors que Chai-2 permet de concevoir exactement la clé nécessaire en fonction de la description de la serrure. Les travaux de Chai Discovery pourraient avoir des implications significatives pour le traitement des maladies liées à l’âge, où des cibles complexes posent des défis aux traitements conventionnels. Joshua Meier, le PDG de Chai, décrit Chai-2 comme un ‘Photoshop pour les protéines’, permettant le développement rapide de thérapies visant des cibles auparavant jugées indomptables. Meier souligne que le progrès dans le développement de médicaments est souvent trop lent en raison d’expérimentations coûteuses et de tâtonnements. Grâce à l’implication d’OpenAI, qui a non seulement investi dans l’entreprise mais a également contribué au développement de son premier modèle, Chai-1, qui a surpassé des outils établis comme AlphaFold3, Chai Discovery dispose d’une crédibilité accrue. De plus, l’arrivée de Mikael Dolsten, ancien directeur scientifique chez Pfizer, sur le conseil d’administration de Chai, renforce encore la légitimité de l’entreprise. Dolsten a exprimé son admiration pour l’ambition de Chai Discovery et le potentiel de Chai-2 pour la conception de médicaments avec des délais d’exécution courts. Source : https://longevity.technology/news/openai-backed-photoshop-for-proteins-lands-70m/

Sommet sur l’Augmentation Humaine 2025 : Explorer les Frontières de la Condition Humaine

Le 23 août 2025, le MIT Media Lab à Cambridge, MA, accueillera le Sommet sur l’Augmentation Humaine, un événement d’une journée entière consacré à l’exploration des frontières du potentiel humain et de la longévité. Ce sommet rassemblera des créateurs issus de startups innovantes, de grandes entreprises, de chercheurs indépendants et d’artistes, tous engagés dans la transformation de l’avenir de la condition humaine. Les participants peuvent s’attendre à une journée riche en démonstrations en direct, en discours provocateurs, ainsi qu’à une séance de questions-réponses animée par Stephen Wolfram. Les projets exposés couvriront divers domaines tels que l’intelligence, l’incarnation, la biologie, les réseaux, les visions du monde, le design et les entreprises, la complexité et la gouvernance. Les travaux exposés incluent des thèmes comme l’augmentation cognitive, le cyborgisme, la longévité et le biohacking, ainsi que des réflexions sur l’éthique et la spiritualité. L’événement se déroulera de 9h à 21h avec une afterparty. Des intervenants de renom, tels que Stephen Wolfram, Curt Jaimungal, Nataliya Kosmyna et Albert Nerenberg, seront présents pour partager leurs idées et travaux. Les personnes intéressées à participer ou à exposer leurs projets doivent s’inscrire avant le 15 août. L’Augmentation Lab, une communauté transdisciplinaire, est à l’origine de cet événement, avec des co-fondateurs issus du MIT et de Harvard. Pour plus d’informations, il est possible de visiter le site web de l’Augmentation Lab ou de les contacter par email ou sur les réseaux sociaux. Source : https://www.lifespan.io/news/augmentation-lab-announces-the-human-augmentation-summit/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=augmentation-lab-announces-the-human-augmentation-summit

Vers une Nouvelle Ére de Longévité : La Tour de San Francisco comme Pôle d’Innovation

Dans le centre de San Francisco, une tour est en train de devenir un pôle pour la longévité, l’intelligence artificielle, la crypto-monnaie et la robotique. Elle a récemment accueilli sa première conférence sur la longévité. La communauté de longévité regroupe des dizaines de milliers de chercheurs, fondateurs et passionnés, mais principalement de manière virtuelle. Cela a commencé à changer avec Zuzalu, une ‘ville éphémère’ en Monténégro en 2023, financée par Vitalik Buterin, le fondateur d’Ethereum. Zuzalu a rassemblé plusieurs centaines de jeunes intéressés par des thèmes tels que la crypto, l’IA et la longévité. Inspiré par Balaji Srinivasan, ancien CTO de Coinbase, ce projet a introduit le concept de ‘network state’, une communauté de personnes partageant des idées, à la fois virtuellement et physiquement. Après Zuzalu, plusieurs anciens participants ont cherché à reproduire ce modèle, certains en prenant des mesures politiques pour influencer des États. Vitalia, un événement axé sur la longévité sur l’île de Roatan, a également marqué une avancée, établissant une petite communauté après sa phase éphémère. Cependant, des obstacles comme le coût de la vie élevé rendent difficile l’accès à ces centres d’innovation. En mars, des entrepreneurs allemands ont acheté une tour de 16 étages à San Francisco, avec l’intention de la transformer en espace de co-working pour les secteurs émergents. Chaque étage a une fonction spécifique, avec un laboratoire de robotique, un laboratoire de biochimie, et un espace dédié à la longévité sur le 11ème étage, dirigé par Laurence Ion. L’objectif de Laurence est de créer une véritable ville de longévité, nommée Viva City, mais la tour sert déjà de ‘village vertical’ pour des événements centrés sur la longévité, l’IA et la crypto. Le sommet a débuté par une fête sur le toit, suivie de conférences aux sujets variés, où des chercheurs ont partagé leurs travaux, notamment sur la sénescence cellulaire. Aubrey de Grey a présenté un discours passionné sur la nécessité de promouvoir la longévité, tandis que des entreprises comme Kernel ont montré des innovations technologiques en neuro-imagerie. D’autres entreprises ont discuté de projets de téléchargement de l’esprit, un concept qui semblait autrefois de la science-fiction. Le sommet a également abordé des questions politiques, avec Zoltan Istvan plaidant pour une adaptation des politiques publiques face à l’impact de l’IA. Malgré les défis, Laurence et son équipe continuent à développer la tour et à envisager d’autres projets de ‘hub’ pour la communauté de longévité, avec des ambitions d’expansion future. Le projet de BerlinHouse, à l’origine de cette initiative, s’inspire de la réunification de Berlin pour redéfinir l’usage des espaces urbains, en créant des communautés dynamiques dans des zones autrefois abandonnées. Ainsi, la tour se présente comme un modèle d’innovation et de résilience, offrant un espace unique pour la collaboration et le développement de technologies de pointe. Source : https://www.lifespan.io/news/the-tale-of-one-tower-sf-based-vertical-longevity-village/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=the-tale-of-one-tower-sf-based-vertical-longevity-village

Everlab : Une clinique australienne révolutionne la santé préventive grâce à l’intelligence artificielle

Everlab, un fournisseur australien de cliniques de santé préventive, a récemment sécurisé un financement de 10 millions de dollars américains pour accélérer son modèle de santé basé sur l’intelligence artificielle. Basée à Melbourne, Everlab se concentre sur le développement et l’expansion internationale de sa plateforme de santé préventive, qui vise à offrir des soins personnalisés et proactifs à grande échelle. Le modèle d’Everlab combine des diagnostics avancés avec une analyse pilotée par l’IA et des consultations numériques avec des médecins. La clinique propose une gamme complète de services de dépistage, notamment des IRM corporelles complètes, des tests de densité osseuse DEXA, des tests de VO₂ max, des ECG, des évaluations de force isométrique, un suivi glycémique continu, des angiogrammes coronariens par CT, une analyse de journal alimentaire et des tests sanguins approfondis. Les résultats de ces tests sont associés à un soutien clinique continu et à des plans de prévention personnalisés pour gérer le risque et améliorer la santé au fil du temps. Le Directeur Médical d’Everlab, le Dr Steven Lu, souligne que l’entreprise redéfinit les soins de santé comme étant proactifs, personnalisés et mesurables, en utilisant l’intelligence artificielle pour identifier les risques et les opportunités afin d’optimiser la santé et la longévité de ses membres. Le cœur de la plateforme d’Everlab repose sur une infrastructure clinique propriétaire où des agents IA ingèrent et interprètent d’importantes quantités de données de santé, générant des résumés cliniques automatisés et recommandant des interventions adaptées. Everlab croit fermement que chacun mérite un accès à des soins préventifs de classe mondiale, et avec ces fonds, l’entreprise prévoit d’étendre son réseau de cliniques et de développer davantage son infrastructure basée sur l’IA. Grâce à une structure d’adhésion échelonnée, les services d’Everlab vont de tests de biomarqueurs sanguins à des services de longévité plus complets. Dans une analyse récente de ses premiers 1000 membres, plus d’un million de biomarqueurs ont été traités, révélant que 25 % des lectures étaient hors des plages optimales et 2,5 % ont mis en évidence des problèmes de santé urgents. Les résultats montrent que la détection précoce des problèmes de santé peut offrir aux individus la possibilité d’agir avant qu’une crise ne survienne, ouvrant la voie à des mesures préventives plutôt que réactives. Le financement obtenu permettra à Everlab de construire un système évolutif pour rendre la détection précoce et la prévention de précision accessibles à un plus grand nombre de personnes. Source : https://longevity.technology/news/australian-longevity-clinic-lands-10m-for-international-expansion/

L’espoir d’un traitement pour la maladie des neurones moteurs : le Longitude Prize et l’impact de l’IA

La maladie des neurones moteurs (MND) est une pathologie dévastatrice, principalement représentée par la sclérose latérale amyotrophique (ALS), qui touche environ 90 % des personnes diagnostiquées. Cette maladie neurodégénérative progressive entraîne une dégradation des neurones moteurs, affectant la communication entre le cerveau et les muscles, ce qui entraîne une perte rapide de la fonction musculaire et des difficultés pour avaler et respirer. Le risque de développer une MND est d’environ 1 sur 300, avec des taux plus élevés chez les personnes âgées, particulièrement entre 70 et 79 ans. Malgré les efforts des chercheurs, la complexité scientifique de la MND et le manque de méthodes fiables pour suivre sa progression rendent la recherche difficile et les essais cliniques souvent infructueux. Cependant, ces dernières années, des avancées significatives ont été réalisées grâce à l’augmentation de la collaboration et à des initiatives de collecte de fonds comme le défi de la glace ALS. Les progrès en intelligence artificielle (IA) et en collecte de données, notamment le dépistage génomique à grande échelle, ont permis de mieux comprendre la biologie de la MND. Grâce à ces avancées, des médicaments comme le riluzole et le tofersen ont été développés, montrant des résultats prometteurs pour ralentir la progression de la maladie. Néanmoins, la fragmentation des données reste un obstacle majeur. Le Longitude Prize sur l’ALS, doté de 7,5 millions de livres, vise à rassembler des données sur les patients atteints d’ALS et à encourager l’utilisation de l’IA pour transformer la découverte de traitements. Ce prix permettra d’accéder à une vaste collection de données sur les patients et de coupler différentes informations biologiques, favorisant ainsi l’identification de cibles thérapeutiques. Bien que le prix soit centré sur l’ALS, les implications de la recherche pourraient également avoir un impact sur d’autres maladies neurodégénératives. Le prix soutiendra des équipes de recherche à travers plusieurs phases de financement et de mentorat, visant à découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques. La MND Association et Challenge Works sont les entités principales derrière ce prix, qui offre un espoir réel à la communauté MND. L’innovation est essentielle pour aborder ce défi complexe, et en mobilisant une communauté d’experts, le Longitude Prize aspire à transformer la recherche sur la MND et à faciliter la découverte de traitements efficaces. Source : https://longevity.technology/news/climbing-the-als-mountain/

OpenEvidence : Une Révolution dans la Prise de Décision Médicale par l’IA

La plateforme OpenEvidence, soutenue par l’intelligence artificielle, a récemment levé 210 millions de dollars lors de son financement de série B, atteignant une valorisation de 3,5 milliards de dollars. Cette plateforme, déjà adoptée par plus de 40 % des médecins aux États-Unis, a pour objectif d’aider les professionnels de la santé à prendre des décisions éclairées en analysant en temps réel la littérature scientifique évaluée par des pairs. En synthétisant rapidement des informations provenant d’institutions reconnues comme l’American Medical Association et le New England Journal of Medicine, OpenEvidence aspire à réduire la charge de travail des médecins en leur fournissant des réponses précises à des questions cliniques complexes. Bien qu’elle ne propose pas encore de service spécifique à la médecine de longévité, ses fonctionnalités pourraient s’avérer essentielles dans ce domaine en pleine expansion, où la prise en compte des dernières recherches et des thérapies innovantes est cruciale. Le fondateur, Daniel Nadler, a décrit OpenEvidence comme un copilote pour les cliniciens, visant à transformer le paysage de la médecine grâce à l’IA. La médecine de longévité nécessite un accès continu aux données sur le vieillissement, les traitements personnalisés et les thérapies émergentes, et OpenEvidence pourrait faciliter cette démarche. En intégrant des évaluations récentes des thérapies, même celles qui ne sont pas encore largement acceptées, la plateforme pourrait aider les médecins à développer des plans de traitement personnalisés axés sur la prévention des maladies et l’optimisation de la longévité. L’accès équitable à ces nouvelles connaissances est également un enjeu majeur, et OpenEvidence pourrait contribuer à réduire l’écart entre l’innovation et la disponibilité des soins. Cependant, la qualité des résultats fournis par OpenEvidence dépendra de la disponibilité et de la fiabilité des recherches publiées. Malgré ces limitations, la plateforme pourrait établir un cadre prometteur pour l’adoption à grande échelle des principes de la médecine de longévité. Des experts, comme Dr Robert M Wachter, ont souligné que la transformation numérique de la santé doit encore améliorer son soutien clinique basé sur des preuves. Le dernier tour de financement, co-dirigé par Google Ventures et Kleiner Perkins, a porté les fonds totaux d’OpenEvidence à plus de 300 millions de dollars, avec des investissements supplémentaires de Sequoia Capital et d’autres. En somme, OpenEvidence représente une avancée significative dans l’intégration de la technologie moderne dans la pratique médicale, promettant de fournir des informations opportunes aux cliniciens pour naviguer dans le vaste océan de données médicales. Source : https://longevity.technology/news/can-openevidence-help-scale-up-longevity-medicine/

Le UK Biobank franchit le cap des 100 000 scans : nouvelles perspectives sur le vieillissement et la détection précoce des maladies

Le UK Biobank a récemment atteint un jalon important avec la réalisation d’une étude d’imagerie multi-organes impliquant 100 000 participants. Ce projet, qui a débuté il y a plus de dix ans, a permis la collecte de plus d’un milliard d’images médicales, intégrant des données génomiques, des biomarqueurs sanguins, des informations sur le mode de vie et des dossiers cliniques. L’ambition du UK Biobank est de redéfinir la détection et la compréhension des maladies, ainsi que la possibilité de les prévenir. Les images détaillées du corps entier fournissent des informations sur l’âge biologique des organes et des scores de risque personnalisés, ouvrant la voie à des interventions préventives dans le domaine de la santé. Ces données ont déjà été utilisées dans plus de 1 300 publications scientifiques et ont conduit à des améliorations concrètes dans le diagnostic et le traitement des maladies, comme l’utilisation de l’imagerie cérébrale pour affiner le diagnostic de la démence. L’intégration des données d’imagerie avec les informations génétiques et de mode de vie permet une meilleure compréhension des mécanismes corporels et la détection des pathologies avant l’apparition des symptômes. De plus, des outils d’IA ont été développés pour prédire les pathologies à partir des données d’imagerie. Les résultats de ce projet indiquent que le vieillissement biologique peut être mesuré et surveillé, révélant des changements subtils dans la structure des organes liés à des facteurs de risque tels que la consommation d’alcool et l’inactivité physique. Le UK Biobank a également mis en place un modèle d’accès ouvert, facilitant la participation d’institutions à travers le monde. Avec un second phase en cours, le projet continue d’explorer les changements structurels et métaboliques au fil du temps, contribuant à un changement de paradigme dans la recherche sur la longévité, en passant d’une médecine réactive à une stratégie de santé publique proactive. Source : https://longevity.technology/news/largest-ever-human-imaging-study-completed/

Hacking Humanity : La technologie au service de la longévité

Dans son nouveau livre, *Hacking Humanity*, Lara Lewington explore comment les technologies émergentes, telles que l’intelligence artificielle, l’édition génétique et la robotique, façonnent l’avenir des soins de santé. Elle met l’accent sur l’importance d’augmenter la qualité de vie, ou ‘healthspan’, plutôt que simplement la durée de vie, en soulignant que dans les pays riches, une part significative de la vie est passée en mauvaise santé. Lewington plaide pour une meilleure compréhension et intégration des solutions technologiques dans notre quotidien pour améliorer notre bien-être. Elle aborde également les risques et les bénéfices associés à l’utilisation des données, en insistant sur la nécessité d’un équilibre entre la vie privée et les avancées technologiques. L’auteur évoque le potentiel de l’IA pour transformer notre compréhension de la santé, permettant des diagnostics plus précoces et des traitements personnalisés. Toutefois, elle prévient que ces transformations ne se produiront pas du jour au lendemain. Lewington souligne que l’accent doit être mis sur des données exploitables pour améliorer notre santé, plutôt que sur des prédictions dystopiques. Enfin, elle partage son expérience personnelle avec la santé et la longévité, affirmant qu’il est essentiel de mener un mode de vie sain tout en reconnaissant que les changements doivent être durables et réalistes. Son livre est une invitation à réfléchir aux implications éthiques et sociétales de notre quête pour une vie plus longue et plus saine. Source : https://longevity.technology/news/technology-isnt-the-enemy-we-just-need-to-know-how-to-embrace-it/

Connectome : une révolution dans la surveillance de la santé cérébrale

Connectome, une startup britannique-suisse, se consacre à révolutionner le suivi de la santé cérébrale grâce à des technologies portables et des analyses alimentées par l’IA. Fondée par des neuroscientifiques et des entrepreneurs du secteur de la santé, Connectome a développé un système de scan cérébral portable qui permet de mesurer et d’optimiser la performance cognitive de manière accessible. Bien que la technologie ait été validée cliniquement pour détecter des maladies comme Alzheimer et Parkinson, l’accent actuel de Connectome est mis sur les indicateurs de bien-être et de performance, cherchant à identifier les premiers signes de déclin cognitif avant l’apparition des symptômes. Leurs évaluations de santé cérébrale sont présentées comme étant plus abordables et évolutives que les technologies de neuroimagerie cliniques traditionnelles, avec un premier produit destiné aux consommateurs prévu pour un coût de 299 £ (environ 400 $). En collaborant avec des chercheurs de l’Imperial College de Londres et de l’Université de Zurich, Connectome vise à rendre la neuroimagerie accessible pour la santé des consommateurs, tout en répondant à la diminution globale des fonctions cognitives due au vieillissement de la population. Lucas Scherdel, co-fondateur et PDG, souligne que les outils d’évaluation cognitive actuels sont limités. La société propose une approche innovante qui combine des évaluations cognitives standard gamifiées avec des technologies de neuroimagerie avancées, comme la spectroscopie fonctionnelle proche infrarouge (fNIRS). Connectome offre une vue holistique de la fonction cérébrale, permettant aux utilisateurs de visualiser les connexions cérébrales et d’analyser les flux d’information à travers le cortex. Leurs évaluations incluent des métriques sur la variabilité de l’attention, la récupération cognitive, la capacité de mémoire et l’adaptabilité. En parallèle, la société développe une application qui génère des plans d’action personnalisés pour améliorer les performances cérébrales. À long terme, Connectome ambitionne de servir des applications cliniques et d’intégrer des biomarqueurs validés, tout en maintenant son objectif principal d’offrir des aperçus proactifs sur la santé cérébrale, similaires aux tests sanguins d’aujourd’hui. Source : https://longevity.technology/news/making-brain-imaging-as-accessible-as-a-blood-test/

Partenariat entre Lifeforce et Toku : Une avancée dans l’évaluation de la santé à travers l’imagerie rétinienne

La médecine de longévité connaît un tournant avec la collaboration de Lifeforce, une plateforme de santé, et Toku, un spécialiste de l’imagerie rétinienne. Ensemble, ils ont développé une technologie qui utilise l’imagerie rétinienne alimentée par l’intelligence artificielle pour fournir une évaluation précoce de l’âge biologique et des risques cardiovasculaires. Cette approche innovante permet aux examens ophtalmologiques courants de devenir des outils de dépistage préventif, rendant l’optimisation de la santé plus accessible. En analysant une seule image de la rétine, le système de Toku peut fournir des estimations en temps réel de l’âge biologique d’une personne et des évaluations des risques pour des conditions de santé systémiques. L’approche non invasive de Toku utilise la rétine comme un biomarqueur accessible de la santé vasculaire et métabolique, en s’appuyant sur des signaux subtils dans les vaisseaux sanguins et les tissus rétiniens pour produire un aperçu personnalisé de la santé d’un individu. Lifeforce, qui propose des tests de biomarqueurs à domicile, des consultations médicales, du coaching de style de vie et des thérapies basées sur des preuves, intégrera le premier produit de Toku, BioAge, dans sa plateforme. BioAge, actuellement disponible aux États-Unis en tant que produit de bien-être, vise à sensibiliser à l’âge en comparant l’âge biologique et chronologique basé sur des biomarqueurs rétiniens. Les utilisateurs qui complètent un scan BioAge seront reliés au réseau clinique et de coaching de Lifeforce, leur permettant de traiter proactivement leurs risques liés au vieillissement et cardiovasculaires en fonction des données du scan. Dugal Bain-Kim, PDG de Lifeforce, déclare que voir les risques n’est que la moitié de la bataille ; agir sur ces risques est ce qui change des vies. Par ailleurs, la collaboration utilise CLAiR, la plateforme d’imagerie rétinienne basée sur l’IA de Toku, qui vise à fournir des évaluations des risques cardiovasculaires de qualité clinique. Bien que CLAiR soit encore en développement et non encore approuvée pour un usage clinique, elle a reçu la désignation de Dispositif Innovant de la FDA, et la société attend une approbation de la FDA pour 2026. Ehsan Vaghefi, PDG de Toku, souligne que ce partenariat garantit aux utilisateurs non seulement un accès à leurs données de santé, mais également un soutien d’une équipe de soins de longévité d’élite et fondée sur des preuves. Ensemble, ils ouvrent la voie à une approche proactive et accessible du bien-être tout au long de la vie. Source : https://longevity.technology/news/lifeforce-and-toku-bring-retinal-scanning-to-longevity-platform/