Étiquette : innovation médicale

Nommer Joan Mannick comme Directrice Médicale : Un pas vers des essais cliniques chez Altos Labs

Altos Labs, une entreprise de biotechnologie axée sur la longévité, a récemment nommé le Dr Joan Mannick en tant que Directrice Médicale et responsable du développement des produits. Ce changement de direction indique une avancée vers des programmes cliniques basés sur leur technologie de rajeunissement cellulaire. Altos, qui a été lancé en 2022 avec un financement de 3 milliards de dollars, se concentre sur la restauration de la santé cellulaire par le biais du reprogrammation épigénétique partielle, une méthode inspirée par les travaux de Shinya Yamanaka, lauréat du prix Nobel. Bien qu’Altos n’ait pas encore commencé d’essais cliniques sur l’homme, la nomination de Mannick, qui a une vaste expérience dans le développement de médicaments liés au vieillissement, suggère que l’entreprise se dirige vers des applications cliniques de sa technologie. Mannick a dirigé des programmes cliniques dans des entreprises telles que Tornado Therapeutics et resTORbio, où elle a ciblé le déclin immunitaire lié à l’âge. Son expérience est particulièrement pertinente face aux défis réglementaires et cliniques uniques associés à la biologie du vieillissement. Elle a exprimé son enthousiasme pour la mission d’Altos, qui vise à changer la pratique de la médecine grâce à des thérapies innovantes. Altos Labs, avec ses centres de recherche en Californie et au Royaume-Uni, a attiré de nombreux scientifiques de renom. La contribution de Mannick est jugée essentielle pour traduire les recherches en avancées médicales qui amélioreront la vie des gens. Source : https://longevity.technology/news/is-altos-labs-gearing-up-for-clinical-trials/

OpenEvidence : Une Révolution dans la Prise de Décision Médicale par l’IA

La plateforme OpenEvidence, soutenue par l’intelligence artificielle, a récemment levé 210 millions de dollars lors de son financement de série B, atteignant une valorisation de 3,5 milliards de dollars. Cette plateforme, déjà adoptée par plus de 40 % des médecins aux États-Unis, a pour objectif d’aider les professionnels de la santé à prendre des décisions éclairées en analysant en temps réel la littérature scientifique évaluée par des pairs. En synthétisant rapidement des informations provenant d’institutions reconnues comme l’American Medical Association et le New England Journal of Medicine, OpenEvidence aspire à réduire la charge de travail des médecins en leur fournissant des réponses précises à des questions cliniques complexes. Bien qu’elle ne propose pas encore de service spécifique à la médecine de longévité, ses fonctionnalités pourraient s’avérer essentielles dans ce domaine en pleine expansion, où la prise en compte des dernières recherches et des thérapies innovantes est cruciale. Le fondateur, Daniel Nadler, a décrit OpenEvidence comme un copilote pour les cliniciens, visant à transformer le paysage de la médecine grâce à l’IA. La médecine de longévité nécessite un accès continu aux données sur le vieillissement, les traitements personnalisés et les thérapies émergentes, et OpenEvidence pourrait faciliter cette démarche. En intégrant des évaluations récentes des thérapies, même celles qui ne sont pas encore largement acceptées, la plateforme pourrait aider les médecins à développer des plans de traitement personnalisés axés sur la prévention des maladies et l’optimisation de la longévité. L’accès équitable à ces nouvelles connaissances est également un enjeu majeur, et OpenEvidence pourrait contribuer à réduire l’écart entre l’innovation et la disponibilité des soins. Cependant, la qualité des résultats fournis par OpenEvidence dépendra de la disponibilité et de la fiabilité des recherches publiées. Malgré ces limitations, la plateforme pourrait établir un cadre prometteur pour l’adoption à grande échelle des principes de la médecine de longévité. Des experts, comme Dr Robert M Wachter, ont souligné que la transformation numérique de la santé doit encore améliorer son soutien clinique basé sur des preuves. Le dernier tour de financement, co-dirigé par Google Ventures et Kleiner Perkins, a porté les fonds totaux d’OpenEvidence à plus de 300 millions de dollars, avec des investissements supplémentaires de Sequoia Capital et d’autres. En somme, OpenEvidence représente une avancée significative dans l’intégration de la technologie moderne dans la pratique médicale, promettant de fournir des informations opportunes aux cliniciens pour naviguer dans le vaste océan de données médicales. Source : https://longevity.technology/news/can-openevidence-help-scale-up-longevity-medicine/

Essai clinique du PST-611 : une avancée prometteuse pour traiter la dégénérescence maculaire liée à l’âge

PulseSight Therapeutics, une biotech française spécialisée en ophtalmologie, a lancé le premier essai clinique chez l’homme de son candidat thérapeutique, le PST-611, pour traiter la dégénérescence maculaire liée à l’âge sèche (DMA) et sa forme avancée, l’atrophie géographique (AG). Ce traitement vise à répondre à un besoin médical non satisfait, car la DMA est la principale cause de perte de vision centrale chez les personnes âgées, se développant progressivement et menant à une perte de vision irréversible. Le PST-611 est une thérapie génique non virale qui cible la dérégulation du fer, un facteur clé de la dégénérescence rétinienne, en régulant les niveaux de fer dans l’œil grâce à la transferrine humaine. Un excès de fer peut devenir toxique, entraînant une inflammation et la mort cellulaire. En rétablissant l’équilibre du fer, PST-611 vise à réduire les dommages rétiniens et à préserver la vision. La plateforme de livraison électro-transfection de PulseSight introduit l’ADN thérapeutique dans le muscle ciliaire, permettant une production continue de protéines thérapeutiques. L’essai de Phase 1 en cours à Paris et à Grenoble recrute entre six et douze patients pour déterminer la sécurité et le dosage maximal toléré du PST-611, ouvrant la voie à une étude de Phase 2 pour évaluer l’efficacité du traitement. La PDG Judith Greciet et la fondatrice scientifique Francine Behar-Cohen soulignent le potentiel du PST-611 pour améliorer la qualité de vie des patients atteints de DMA et AG, en offrant une alternative moins invasive aux injections intraoculaires fréquentes, avec un intervalle potentiel de traitement de quatre à six mois. Les résultats de l’étude sont attendus pour début 2026. Source : https://longevity.technology/news/pulsesight-launches-first-in-human-trial-of-amd-gene-therapy/

Juvenescence renforce ses capacités de découverte de médicaments par IA avec l’acquisition de Ro5

Juvenescence, une entreprise biopharmaceutique spécialisée dans la longévité, a récemment renforcé ses capacités de découverte de médicaments assistée par l’intelligence artificielle (IA) en acquérant Ro5, une société qui développe des plateformes d’IA et d’apprentissage automatique pour la recherche pharmaceutique. Cette acquisition stratégique vise à accélérer le développement du pipeline de thérapies de Juvenescence ciblant les maladies liées à l’âge, tout en consolidant son partenariat avec M42, un acteur majeur des soins de santé basé à Abu Dhabi. M42, qui a récemment dirigé un tour de financement de 76 millions de dollars pour Juvenescence, est une entreprise de santé innovante qui allie technologie et soins médicaux. Ensemble, les deux entreprises s’efforcent d’établir un pôle de développement de médicaments assisté par l’IA à Abu Dhabi, alliant l’expertise clinique et la gestion des données de M42 aux plateformes de découverte de médicaments de Juvenescence, avec Ro5 jouant un rôle clé dans cette synergie. Le CEO de Juvenescence, Richard Marshall, a souligné que l’équipe expérimentée de Ro5 et ses outils propriétaires s’intègrent parfaitement aux ambitions de M42 pour améliorer la santé humaine grâce à des médicaments développés avec l’IA et l’apprentissage automatique. Ro5 utilise des architectures de réseaux neuronaux avancées pour analyser les relations entre les propriétés moléculaires et le comportement pharmacologique, réduisant ainsi le temps et le coût du développement de médicaments. L’intégration des capacités de découverte de médicaments assistée par l’IA dans les opérations de Juvenescence devrait accélérer leur capacité à développer des thérapies de nouvelle génération. Ro5 et Juvenescence, avec l’aide de M42, posent également les bases d’un écosystème pionnier en sciences de la vie à Abu Dhabi, tirant parti de l’innovation en IA pour transformer les soins aux patients et améliorer les résultats de santé à l’échelle mondiale. Juvenescence est en train de faire progresser des programmes cliniques dans des domaines tels que la cognition, le cardio-métabolisme, l’immunité et la réparation cellulaire, visant à traiter et à prévenir les maladies liées à l’âge. Marshall a également mentionné que l’intégration de l’IA et de l’apprentissage automatique dans le développement de médicaments est essentielle, mais que de nombreux aspects complexes de ce processus nécessitent une approche hybride, combinant la modélisation in silico avec des observations in vitro et in vivo, y compris les essais cliniques et la prestation de soins de santé. La plateforme de Ro5 repose sur un ‘graphique de connaissances biomédicales’ propriétaire, contenant plus de 85 millions de nœuds et 400 millions de relations, visant à découvrir de nouvelles associations dans les systèmes biologiques et à évaluer les cibles médicamenteuses en fonction de leur potentiel biologique, thérapeutique et commercial. Ce travail est soutenu par des outils avancés de chimiométrie et d’apprentissage automatique, facilitant la découverte et la conception de composés sur l’ensemble du cycle de découverte, depuis l’identification initiale des candidats jusqu’à l’optimisation des leads. Source : https://longevity.technology/news/juvenescence-acquires-ro5-to-bolster-ai-drug-discovery/

Montana : Une loi révolutionnaire pour l’accès aux thérapies expérimentales de longévité

Le Montana a récemment adopté une loi révolutionnaire, la Senate Bill 535, permettant aux cliniques et médecins de proposer des médicaments et traitements expérimentaux non approuvés par la FDA. Signée par le gouverneur Greg Gianforte, cette législation s’inscrit dans le cadre d’une expansion des lois sur le ‘Droit d’Essayer’, établissant un cadre de licence formel pour les établissements de santé afin de devenir des centres de traitement expérimental. Ces centres peuvent recommander et administrer des médicaments expérimentaux ayant passé les essais de Phase 1, qui se concentrent principalement sur la sécurité plutôt que sur l’efficacité. Cette loi devrait accélérer l’accès des patients aux thérapies innovantes, en contournant l’approbation FDA traditionnelle, souvent lente et coûteuse. En plus d’améliorer l’accès aux traitements, la loi exige que les cliniques allouent une partie de leurs bénéfices pour aider les patients à faible revenu et renforce les exigences de consentement éclairé. Bien que la loi ait été saluée par les partisans comme un pas important vers l’innovation en médecine de longévité, elle a également suscité des préoccupations concernant la sécurité des traitements issus uniquement d’essais de Phase 1. Les critiques soulignent que ces essais, souvent réalisés avec un nombre restreint de participants, peuvent ne pas détecter les effets secondaires rares ou à long terme. Les acteurs du secteur de la longévité, comme Niklas Anzinger et Adam Gries, insistent sur la nécessité de prouver la sécurité et l’efficacité des thérapies tout en maintenant des normes élevées. Ils appellent également à une meilleure transparence concernant les traitements qui ont passé les essais de Phase 1, afin d’encourager davantage d’innovateurs à explorer ce nouveau chemin d’accès aux thérapies. En somme, cette législation représente une avancée significative pour les traitements de longévité tout en posant des questions cruciales sur la sécurité et l’éthique dans leur délivrance. Source : https://longevity.technology/news/montanas-groundbreaking-new-law-opens-the-door-to-experimental-longevity-therapies/

L’Avenir Prometteur de la Médecine Régénérative et des Cellules Souches Pluripotentes Induites

Les auteurs de cet article de revue ont une vision optimiste de l’avenir de la médecine régénérative, en soulignant la capacité de générer des cellules souches pluripotentes induites (iPSCs) à partir de n’importe quel échantillon cellulaire du patient. Cependant, ils appellent à des attentes réalistes concernant les délais. Près de deux décennies se sont écoulées depuis la découverte de la première méthode de reprogrammation des cellules adultes en iPSCs, mais peu de progrès a été réalisé pour amener les thérapies à des essais cliniques initiaux. Le principal défi réside dans le fait que travailler avec des cellules est coûteux et complexe, bien plus que le développement de médicaments moléculaires. Des coûts plus élevés signifient moins de programmes et un avancement plus lent. Les maladies liées au vieillissement impliquent souvent la dysfonction ou la perte de types cellulaires spécifiques, entraînant une dégénérescence des organes et des tissus. Grâce à leurs caractéristiques « jeunes », les iPSCs offrent une solution prometteuse en permettant la reprogrammation de cellules adultes dans un état pluripotent, qui peut ensuite être dirigé pour se différencier en divers types cellulaires nécessaires pour remplacer des cellules endommagées ou dysfonctionnelles dans les corps des personnes âgées. De plus, l’avènement des iPSCs a révolutionné la modélisation des maladies et la compréhension des processus humains, en surmontant les limitations des modèles animaux conventionnels et des cellules humaines primaires. Malgré le potentiel prometteur de la technologie iPSC, plusieurs défis subsistent avant que son plein potentiel thérapeutique puisse être réalisé. Ceux-ci incluent la garantie de la sécurité et de la stabilité des cellules dérivées des iPSCs, la surmontée des problèmes potentiels de rejet immunitaire et le raffinement des protocoles de différenciation pour produire des types cellulaires pleinement fonctionnels et matures. De plus, l’établissement de protocoles robustes pour la production à grande échelle et le contrôle de qualité rigoureux sera essentiel pour la traduction clinique réussie des thérapies basées sur les iPSCs. Le domaine de la thérapie cellulaire basée sur les iPSCs progresse rapidement, avec des techniques de génie génétique et de manipulation cellulaire qui améliorent considérablement la fonctionnalité et le potentiel thérapeutique des cellules dérivées des iPSCs. À mesure que la recherche progresse, l’intégration de la technologie iPSC de pointe avec les découvertes en biologie du vieillissement promet de révolutionner les traitements des maladies liées au vieillissement. Au-delà du simple traitement des symptômes du vieillissement, les iPSCs offrent un potentiel transformateur pour intervenir dans les processus fondamentaux du vieillissement, annonçant un nouveau paradigme de la médecine régénérative axé sur l’extension à la fois de la durée de vie et de la période de santé. À mesure que ces technologies avancent, il est crucial de maintenir un accent sur les considérations éthiques et les cadres réglementaires afin de garantir que ces thérapies révolutionnaires soient développées de manière responsable et équitable. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/the-promise-of-induced-pluripotent-stem-cells-in-regenerative-medicine/

PhotoPharmics avance vers une nouvelle thérapie par la lumière pour la maladie de Parkinson

La société de technologie médicale PhotoPharmics, basée dans l’Utah, a récemment annoncé la clôture d’une extension de Série B de 6 millions de dollars pour soutenir les dernières étapes du développement clinique de son dispositif de thérapie par la lumière, Celeste, destiné à la maladie de Parkinson. Ce financement permettra à l’entreprise de finaliser son essai clinique de phase 3, d’obtenir une autorisation de commercialisation de la FDA et de nouer des partenariats pour élargir l’accès à cette plateforme de traitement non invasive. Le dispositif Celeste propose une approche novatrice pour la gestion de la maladie de Parkinson, se différenciant des thérapies pharmacologiques traditionnelles qui ciblent principalement les symptômes moteurs via des voies dopaminergiques. Au lieu de cela, Celeste utilise des longueurs d’onde spécifiques de lumière pour réguler les rythmes circadiens, améliorer la fonction mitochondriale et moduler les processus neuroinflammatoires, qui sont de plus en plus impliqués dans la cascade neurodégénérative associée à la maladie de Parkinson. L’essai ‘Light for PD’ de PhotoPharmics a déjà recruté plus de 200 participants et repose sur des études antérieures prometteuses ayant montré des améliorations non seulement des symptômes moteurs, mais aussi des symptômes non moteurs critiques tels que les troubles du sommeil, les dysfonctions de l’humeur, les troubles cognitifs et la fatigue. Ces aspects souvent négligés par les traitements conventionnels ont un impact profond sur la qualité de vie des patients. Le dispositif Celeste est conçu pour être utilisé quotidiennement à domicile, permettant aux patients d’intégrer la thérapie dans leurs activités normales du soir comme la lecture ou le visionnage de la télévision, favorisant ainsi une adhésion facile. La maladie de Parkinson représente un défi majeur dans le contexte du vieillissement et de l’espérance de vie, les thérapies actuelles se concentrant principalement sur la gestion des symptômes moteurs. Le dispositif Celeste, en revanche, constitue un changement significatif, offrant une photothérapie non invasive qui vise à traiter à la fois les symptômes moteurs et non moteurs et à influencer potentiellement les processus sous-jacents de la maladie. Bien que les résultats cliniques préliminaires soient encourageants, des données robustes de phase 3 seront essentielles pour confirmer l’efficacité et la sécurité à long terme. Le dispositif a reçu la désignation FDA Breakthrough Device, un chemin réglementaire accéléré pour les technologies répondant à des besoins médicaux non satisfaits. Le PDG de PhotoPharmics, Kent Savage, a exprimé sa gratitude envers les investisseurs et a souligné que ce financement est crucial pour mener à bien leur programme clinique. Contrairement aux thérapies médicamenteuses traditionnelles, Celeste ne nécessite pas de titration médicamenteuse, de surveillance systémique ou de procédures invasives. Il exploite les processus physiologiques naturels du corps pour fournir une thérapie par la lumière au moment optimal pour la réentrainement des rythmes circadiens. Cette approche reflète une reconnaissance croissante que la maladie de Parkinson est un trouble multisystémique avec des bases neurodégénératives complexes allant au-delà de la perte de cellules dopaminergiques. Si Celeste est validé avec succès, il pourrait offrir une modalité de traitement complémentaire ou alternative qui complète les régimes pharmacologiques existants tout en fournissant une option non pharmacologique pour les patients souhaitant réduire leur charge médicamenteuse ou améliorer la gestion des symptômes non moteurs. À mesure que la prévalence de la maladie de Parkinson augmente avec le vieillissement de la population mondiale, la nécessité de stratégies thérapeutiques abordant à la fois les symptômes et les moteurs sous-jacents de la dégradation devient de plus en plus pressante. Le développement d’interventions non invasives, basées à domicile et ciblant la résilience neurophysiologique, représente une direction bienvenue et passionnante pour le domaine. Source : https://longevity.technology/news/photopharmics-closes-6-million-to-advance-parkinsons-device/

Immorta Bio : Vers un traitement du vieillissement accéléré induit par la chimiothérapie

Immorta Bio, une entreprise de biotechnologie spécialisée dans la longévité, a récemment annoncé des résultats préliminaires prometteurs démontrant le potentiel de sa technologie d’exosomes personnalisés pour contrer le vieillissement accéléré induit par la chimiothérapie. L’entreprise a déposé une demande de brevet pour cette approche innovante qui utilise des exosomes dérivés des patients afin de régénérer les tissus endommagés et d’atténuer les effets du vieillissement cellulaire causés par les traitements de chimiothérapie. Le PDG d’Immorta, le Dr Boris Reznik, a expliqué que l’accent mis sur le vieillissement associé à la chimiothérapie est motivé par le besoin d’identifier rapidement le potentiel thérapeutique de leurs produits. En se concentrant sur ce type de vieillissement, Immorta espère entrer rapidement dans les essais cliniques et obtenir des données sur l’efficacité anti-vieillissement de son produit. Des résultats positifs dans ce domaine pourraient ouvrir la voie à des traitements pour d’autres causes de vieillissement. La méthode d’Immorta consiste à utiliser les propres cellules du patient pour créer des exosomes régénératifs, appelés ‘cellules régénératives personnelles immortalisées’. Contrairement aux thérapies par exosomes qui dépendent de donneurs jeunes, cette approche extrait le sang du patient et convertit les cellules en ‘cellules régénératives immortalisées’ qui sont ensuite cultivées en laboratoire. Ces cellules sont différenciées en cellules souches mésenchymateuses avec un âge biologique défini, permettant de récolter des exosomes qui agissent comme des nanoparticules régénératives personnalisées. Le Dr Thomas Ichim, directeur scientifique d’Immorta, a souligné le potentiel des exosomes en thérapie, notant qu’ils transfèrent de nombreuses activités régénératives des cellules souches sans les limitations liées à l’administration cellulaire. En plus de son objectif de contrer le vieillissement induit par la chimiothérapie, Immorta a précédemment indiqué que sa technologie pourrait également aider à traiter le cancer en ciblant les cellules sénescentes entourant les tumeurs, un processus qui contribue à la croissance tumorale et à la résistance aux thérapies. La technologie d’exosomes récemment annoncée élargit cette approche en offrant un moyen de traiter les effets du vieillissement liés au traitement du cancer tout en présentant des perspectives prometteuses pour d’autres conditions liées à l’âge. Avec des essais cliniques prévus pour 2025, le pipeline d’Immorta montre deux programmes thérapeutiques principaux qui avancent vers la clinique : l’un cible l’insuffisance hépatique en utilisant des cellules réparatrices PMSC-II et des cellules progénitrices hépatiques PPCH-01, qui ont démontré une efficacité préclinique, et l’autre se concentre sur le cancer du poumon, où la plateforme SenoVax de la société a montré un potentiel dans des modèles précliniques en inactivant immunologiquement les cellules sénescentes favorisant les tumeurs. Source : https://longevity.technology/news/immorta-targets-chemo-associated-accelerated-aging-with-exosomes/

L’avenir de la transplantation d’organes : innovations et défis

La transplantation d’organes représente un domaine médical avancé et complexe, essentiel pour les patients atteints de maladies organiques terminales. Depuis la première transplantation rénale réussie en 1954, des progrès significatifs ont été réalisés dans les techniques chirurgicales, les médicaments immunosuppresseurs et les méthodes de préservation, conduisant à de meilleurs résultats pour les patients et à un réseau mondial croissant de programmes de transplantation. Cependant, un problème majeur persiste : la pénurie d’organes disponibles par rapport au nombre croissant de patients en attente. En 2023, plus de 103 000 personnes attendaient un organe, tandis que seulement 46 000 transplantations avaient été effectuées. Pour pallier cette pénurie, le don d’organes de vivants et de décédés est devenu une pratique courante. La transplantation de xénogreffes, qui implique l’utilisation d’organes animaux, se présente comme une solution potentielle, malgré des préoccupations éthiques et des risques d’infections. De plus, les avancées en médecine régénérative et en biotechnologie, y compris la création d’organes bio-ingénierés, ouvrent des perspectives prometteuses. Les technologies de cryopréservation sont également cruciales pour prolonger la viabilité des organes et permettre leur transport sur de longues distances. Par exemple, la société X-Therma se concentre sur l’amélioration de la cryopréservation, permettant ainsi d’augmenter le temps de stockage des organes et de réduire le risque de rejet. Ces avancées pourraient non seulement élargir le pool de donneurs, mais aussi améliorer les résultats des transplantations en facilitant le couplage donneur-receveur. En combinant la bio-ingénierie, la médecine régénérative et les techniques de préservation, l’avenir de la transplantation d’organes pourrait non seulement améliorer la qualité de vie des patients, mais également prolonger leur espérance de vie. La recherche continue dans ces domaines pourrait transformer la transplantation d’organes d’une simple stratégie de survie à un moyen d’améliorer la santé à long terme et d’accroître la longévité. Source : https://longevity.technology/news/organ-transplantation-in-the-midst-of-a-makeover/

La quête de la longévité : innovations et défis dans le domaine de la sénolyse

Le Dr. Marco Quarta dirige Rubedo, une start-up innovante dans le domaine de la longévité, qui se concentre sur l’approche sénolytique pour traiter la sénescence cellulaire. Il a co-fondé Turn Biotechnologies, une entreprise axée sur le reprogrammation cellulaire partielle. Depuis son enfance, Marco est passionné par la science et la longévité, inspiré par le désir de comprendre les mécanismes de la vie. Il a fondé Rubedo pour développer des outils permettant de comprendre la diversité des cellules sénescentes et a récemment lancé des essais cliniques pour son candidat médicamenteux sénolytique. Son parcours académique l’a conduit de ses études de biologie du vieillissement à des recherches sur la régénération tissulaire à Stanford, où il a dirigé un centre de recherche en médecine régénérative. Marco souligne l’importance de combiner différentes stratégies thérapeutiques pour traiter les maladies liées à l’âge, en s’inspirant des méthodes oncologiques. Son entreprise a récemment levé 46 millions de dollars pour développer des traitements pour des maladies cutanées inflammatoires. Rubedo utilise une plateforme de découverte de médicaments, ALEMBIC, qui intègre des technologies de séquençage et d’analyse multi-omique pour identifier les types de cellules sénescentes et les cibles potentielles. La société a également établi un partenariat avec Beiersdorf pour développer des soins anti-âge. Marco discute des défis et des opportunités dans le domaine de la sénolyse, soulignant que bien que des échecs aient eu lieu dans les essais cliniques, le potentiel des thérapies sénolytiques reste prometteur. Il considère que les cellules sénescentes jouent un rôle clé dans de nombreuses maladies chroniques et que les thérapies sénolytiques pourraient être une partie essentielle de la médecine de longévité. Marco envisage un futur où la médecine préventive pourrait identifier et traiter les cellules sénescentes avant le développement de maladies, améliorant ainsi la qualité de vie en vieillissant. Il met également l’accent sur la nécessité d’une sensibilisation et d’une éducation pour préparer la société à cette évolution de la médecine. Source : https://www.lifespan.io/news/marco-quarta-on-cellular-senescence-in-aging/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=marco-quarta-on-cellular-senescence-in-aging