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iSN40 : Une nouvelle approche prometteuse pour traiter l’ostéoporose

La des os repose sur un processus continu de remodelage, orchestré par deux types de cellules : les , qui décomposent la osseuse, et les ostéoblastes, qui la reconstruisent. Chez les jeunes, ces deux activités sont équilibrées, mais avec l’âge, un déséquilibre se crée, favorisant les ostéoclastes, ce qui entraîne une diminution progressive de la et peut conduire à des conditions telles que l’ostéoporose, augmentant le risque de fractures potentiellement mortelles. Les thérapies compensatoires visant à réduire l’activité des ostéoclastes ou à stimuler celle des ostéoblastes pourraient théoriquement être bénéfiques, mais leur mise en pratique pose des défis. Dans cette recherche, les scientifiques examinent une nouvelle approche potentielle destinée à traiter l’ostéoporose. Ils se sont intéressés à un oligodésoxyribonucléotide CpG, appelé iSN40, qui a été identifié comme promoteur de la minéralisation et de la des ostéoblastes, indépendamment du récepteur TLR9. Étant donné que les oligodésoxyribonucléotides CpG sont souvent reconnus par TLR9 et inhibent la formation des ostéoclastes, cette étude a cherché à valider l’effet anti-ostéoclastogène d’iSN40 et sa dépendance à TLR9. Les expériences ont été réalisées sur une lignée cellulaire murine de monocytes/, RAW264.7, traitée avec le ligand activateur du récepteur du facteur nucléaire kappa B () pour induire la différenciation des ostéoclastes. Les résultats ont montré qu’iSN40 inhibait complètement la différenciation induite par RANKL en supprimant les gènes pro-ostéoclastiques et en induisant des gènes anti-ostéoclastiques. L’ de TLR9 ou une mutation dans le motif CpG d’iSN40 ont annulé cet effet. Les résultats démontrent qu’iSN40 est internalisé par les cellules et reconnu par TLR9 via son motif CpG, modulant ainsi l’ dépendante de RANKL et inhibant la formation des ostéoclastes. De plus, iSN40 a prouvé son en inhibant la formation des ostéoclastes dans un modèle de co-culture avec des ostéoblastes murins, indiquant son potentiel en tant que médicament pour traiter l’ostéoporose, en raison de ses effets pro-ostéogéniques et anti-ostéoclastogènes.