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BioAge Labs : Vers une Révolution dans la Découverte de Médicaments grâce aux Données Moléculaires

BioAge Labs, une entreprise de biotechnologie spécialisée dans la longévité, a annoncé son intention d’améliorer la découverte de médicaments en observant les changements moléculaires qui se produisent lors de la transition de la santé à la maladie au cours des décennies. En collaboration avec Age Labs, BioAge utilisera des données moléculaires provenant de la biobanque HUNT en Norvège, qui collecte des échantillons biologiques de plus de 6 000 participants à l’étude HUNT, l’une des plus grandes cohortes de santé de la population en Europe. Cette collaboration permettra à BioAge d’accéder à des données essentielles pour comprendre les mécanismes biologiques qui soutiennent la résilience et influencent le développement de maladies liées à l’âge, telles que les conditions cardiométaboliques, le déclin cognitif, la démence et d’autres maladies chroniques. En intégrant ces nouvelles données dans son moteur de découverte existant, qui a déjà généré plus de 50 millions de mesures moléculaires, BioAge espère identifier et valider des cibles qui pourraient atténuer ou prévenir les pathologies liées à l’âge. Le co-fondateur de BioAge, le Dr Eric Morgen, souligne que les biobanques longitudinales comme HUNT offrent une opportunité unique d’éclairer la biologie du vieillissement en suivant les changements moléculaires au fil du temps, permettant ainsi de détecter des schémas qui mènent à des cibles exploitables pour les médicaments. L’effort de profilage sera réalisé à l’aide de l’essai SomaScan de Standard BioTools, qui permettra de quantifier des milliers de protéines dans chaque échantillon. BioAge appliquera des approches d’apprentissage automatique pour corréler ces profils moléculaires avec l’apparition et la progression des maladies, en révélant des signatures moléculaires sous-jacentes à un vieillissement sain et à une résistance aux maladies. Actuellement, BioAge développe BGE-102, un inhibiteur NLRP3 administrable par voie orale pour l’obésité, et prévoit de soumettre une demande de nouveau médicament expérimental cette année. Les programmes précliniques supplémentaires incluent des agonistes injectables à action prolongée et des petites molécules orales ciblant le récepteur APJ pour l’obésité, ainsi que d’autres candidats visant des voies de vieillissement métabolique identifiées grâce à sa plateforme de données axée sur la longévité. Source : https://longevity.technology/news/bioage-taps-european-biobank-for-human-aging-data/

BioAge Labs avance vers le développement clinique de BGE-102, un inhibiteur de NLRP3 prometteur pour le traitement de l’obésité

BioAge Labs, une entreprise de biotechnologie spécialisée dans le domaine de la longévité, a annoncé avoir terminé des études précliniques pour son inhibiteur de NLRP3, le BGE-102, qui se dirige vers le développement clinique. Ce composé, qui se prend par voie orale, est conçu pour traiter l’obésité. BioAge prévoit de soumettre une demande d’IND (Investigational New Drug) à la mi-2025 et de débuter un essai clinique de Phase 1 peu après, incluant des doses individuelles croissantes ainsi que des doses multiples. Les premiers résultats sont attendus d’ici la fin de l’année. Un essai de preuve de concept en patients obèses pourrait être lancé au second semestre de 2026, sous réserve de résultats positifs lors de la première phase clinique. Après l’arrêt d’un essai clinique de Phase 2 pour son programme initial sur l’azelaprag pour des raisons de sécurité, BioAge a réorienté ses efforts vers d’autres avenues prometteuses, notamment l’inhibition de NLRP3. Le NLRP3 inflammasome est un facteur clé des inflammations chroniques liées au vieillissement et au stress cellulaire, un élément central dans de nombreuses maladies liées à l’âge, y compris l’obésité. Grâce à une analyse interne de cohortes humaines liées au vieillissement, BioAge a identifié une activité réduite de NLRP3 comme étant corrélée à une longévité accrue. Dans le cas de l’obésité, l’activation de NLRP3 perturbe la régulation de l’appétit, exacerbant ainsi l’inflammation systémique, un facteur de risque pour les maladies cardiovasculaires. Dans des modèles précliniques, BGE-102 a démontré une capacité à induire une perte de poids significative et dose-dépendante, comparable à celle de l’agoniste des récepteurs GLP-1, le semaglutide. L’effet du traitement, principalement dû à une réduction de l’apport alimentaire, a été maintenu sur une période de 28 jours et accompagné d’améliorations de la sensibilité à l’insuline. En combinaison avec le semaglutide, BGE-102 a montré des bénéfices additionnels, entraînant une réduction de poids de plus de 20%. Ces résultats suggèrent que BGE-102 pourrait servir à la fois comme thérapie autonome et comme agent complémentaire aux traitements existants basés sur les GLP-1. Selon Dr Kristen Fortney, co-fondatrice et PDG de BioAge, en inhibant l’inflammasome NLRP3, BGE-102 cible un cheminement central liant métabolisme, inflammation et vieillissement. Sa puissance potentielle, sa capacité à pénétrer le cerveau et sa pharmacocinétique suggèrent qu’une posologie quotidienne pourrait positionner BGE-102 comme une thérapie orale pratique pour l’obésité, que ce soit seule ou avec des agonistes des récepteurs GLP-1, et pourrait débloquer d’autres opportunités dans les maladies dues à l’inflammation médiée par NLRP3. Source : https://longevity.technology/news/bioage-plots-clinical-trial-of-nlrp3-inhibitor-this-year/