Étiquette : Inflammation

Le rôle des microglies dans la neurodégénération et la maladie d’Alzheimer

Les sont des innées résidant dans le cerveau, jouant un rôle crucial similaire à celui des dans le reste du corps. Elles sont responsables de l’élimination des débris, de l’aide à la régénération, de la destruction des pathogènes et des cellules problématiques, et elles contribuent également à maintenir et à modifier les réseaux de connexions entre les neurones. Avec l’âge, le cerveau présente un nombre croissant de microglies inflammatoires et réactives, représentant un vers un signalement inflammatoire constant lié au vieillissement. Ce phénomène est une réaction maladaptive face à des niveaux croissants de dommages moléculaires, tels que les agrégats de protéines et l’ADN mitochondrial mal localisé, ainsi que le signalement des cellules sénescentes. Les microglies inflammatoires sont impliquées dans le et la progression des . Des études animales ont montré que l’élimination des microglies permettrait à une nouvelle de cellules progénitrices d’émerger, ce qui pourrait améliorer les conditions neurodégénératives. Les recherches actuelles ont identifié un sous-ensemble de microglies nuisibles caractérisées par une (ISR), qui entraîne la sécrétion de toxiques nuisant aux neurones environnants. Des études antérieures sur des thérapies ciblant l’ISR ont montré des résultats intéressants dans le contexte de la neurodégénération. Les microglies, souvent appelées les premiers intervenants du cerveau, sont reconnues comme un type cellulaire causal significatif dans la pathologie de la maladie d’Alzheimer, jouant un rôle ambigu : certaines protègent la santé cérébrale tandis que d’autres aggravent la neurodégénération. La compréhension des différences fonctionnelles entre ces populations de microglies est un axe de recherche important. Les chercheurs ont découvert que l’activation de l’ISR incite les microglies à produire et libérer des lipides toxiques, qui endommagent les neurones et les cellules progénitrices d’oligodendrocytes, deux types cellulaires essentiels pour le fonctionnement du cerveau et particulièrement affectés dans la maladie d’Alzheimer. Le blocage de cette réponse au stress ou de la voie de synthèse des lipides a inversé les symptômes de la maladie d’Alzheimer dans des . Ainsi, l’activation de l’ISR des microglies représente un phénotype neurodégénératif, soutenu en partie par la sécrétion de lipides toxiques.

Améliorer la santé cellulaire grâce à la mitophagie : l’avenir des thérapies anti-âge

**Résumé en français :**

Le composé urolithine A semble jouer un rôle modeste dans l’amélioration de la fonction mitochondriale, bien qu’aucun mécanisme clairement établi n’existe. Il est généralement admis que ce composé, tout comme d’autres tels que le mitoQ, améliore le fonctionnement de la mitophagie, un processus d’autophagie ciblant les mitochondries. La mitophagie est essentielle pour le maintien des cellules, car elle élimine les mitochondries endommagées ou usées. Une diminution de cette fonction peut entraîner une dysfonction mitochondriale dans les cellules, un phénomène souvent associé au vieillissement. En effet, des recherches montrent que la mitophagie altérée et la dysfonction mitochondriale sont des caractéristiques notables du vieillissement, tandis qu’une amélioration de l’autophagie est généralement observée lors des réponses au stress cellulaire ainsi que dans de nombreuses interventions qui ralentissent modérément le vieillissement chez les animaux.

Une entreprise, Vandria, fait partie de celles qui s’attaquent au développement de thérapies pour les conditions liées à l’âge basées sur des modifications novatrices de composés connus pour promouvoir l’autophagie ou la mitophagie. Vandria a récemment lancé un essai clinique initial pour un dérivé de l’urolithine A. Cependant, les efforts pour surpasser le phénomène de restriction calorique n’ont pas encore porté leurs fruits, et seuls les rapalogues se sont montrés plus efficaces que l’exercice physique dans certains aspects. L’avenir de ces recherches reste incertain, d’autant plus que l’efficacité de l’urolithine A chez les animaux n’a pas été concluante.

Vandria a annoncé des progrès dans son essai clinique avec le lancement des dosages du VNA-318, un nouveau composé prometteur orienté vers le système nerveux central (CNS). Ce composé, qui a été formé pour rajeunir les cellules et traiter les maladies liées à l’âge, agit en induisant la mitophagie. Des liens génétiques forts ont été établis entre la cible de ce traitement et plusieurs maladies humaines, y compris la maladie d’Alzheimer. VNA-318 présente un mode d’action double, permettant à la fois une amélioration immédiate des fonctions cognitives et des effets à long terme sur la modification de la maladie, tels que la réduction de la neuroinflammation et de l’agrégation des protéines toxiques. Les études de toxicité montrent un large éventail de sécurité pour VNA-318, et la protection par brevet pour ce composé a été octroyée.

L’essai clinique de Phase 1, qui est randomisé et en double aveugle, vise à évaluer la sécurité, la tolérabilité, ainsi que les paramètres pharmacocinétiques et pharmacodynamiques du VNA-318 chez des volontaires sains.

**Conclusion :** Les perspectives thérapeutiques offertes par des composés comme VNA-318 pourraient ouvrir de nouvelles voies dans la lutte contre les maladies liées à l’âge grâce à l’induction de la mitophagie.
Source:https://www.fightaging.org/archives/2024/12/urolithin-a-derivatives-targeting-mitophagy-in-clinical-trials/