Étiquette : Inflammation

Progrès en Rajeunissement : Nouvelles Thérapies et Recherches Cliniques de 2025

La recherche sur le rajeunissement progresse de la théorie à la pratique, avec un nombre croissant de thérapies entrant en clinique. En 2025, les expériences sur des souris et les essais cliniques humains continuent d’évoluer. Parmi les développements récents, Cyclarity Therapeutics a lancé un essai clinique de phase 1 pour un médicament visant à éliminer les plaques artérielles responsables des crises cardiaques et des AVC. Ce candidat médicamenteux, UDP-003, cible le 7-ketocholestérol, un type de cholestérol oxydé qui s’accumule dans les cellules avec l’âge. D’autre part, Dr. Marco Quarta dirige une start-up, Rubedo, qui adopte une approche sénolytique pour traiter la sénescence cellulaire liée au vieillissement, et a été parmi les premiers à introduire un candidat médicamenteux sénolytique dans des essais cliniques.

En matière d’analyse, un article aborde la question de la durée de vie humaine et ses implications pour les politiques publiques, en s’appuyant sur des preuves scientifiques récentes. Un autre article se concentre sur la santé des cellules souches, en présentant une nouvelle approche utilisant l’ARNm pour prévenir la sénescence et renforcer les cellules souches mésenchymateuses avant leur transplantation.

D’autres études explorent des sujets variés, notamment une thérapie génique potentielle pour la perte auditive, les risques du cancer liés à la consommation d’alcool, et les effets d’une restriction calorique sans avoir à la pratiquer. La recherche continue d’explorer des mécanismes de ciblage précis pour les cellules sénescentes et les effets bénéfiques du jeûne intermittent sur la coordination chez les souris âgées.

Parmi les découvertes notables, Urolithin A montre un potentiel pour réduire la sénescence et l’inflammation, tandis qu’une étude relie la consommation de probiotiques dérivés du lait maternel à la santé musculaire chez des patients atteints de sarcopénie. D’autres études mettent en évidence l’importance des sirtuines et des télomères dans le vieillissement, ainsi que les effets prometteurs d’un nouveau médicament sur le cancer du sein.

Des recherches continuent également sur la manière de restaurer la prolifération cellulaire à travers des exosomes et d’utiliser l’ultrason comme outil pour éliminer les cellules sénescentes. D’autres avancées portent sur la réparation des tissus cardiaques avec des cellules souches et l’impact de l’alimentation sur la santé cognitive et le vieillissement. Enfin, plusieurs événements importants sont prévus, tels que le Forum des Fondateurs sur la longévité et le Sommet mondial de la santé, qui rassembleront des chercheurs et des experts pour discuter des innovations en matière de longévité et de santé. Source : https://www.lifespan.io/news/rejuvenation-roundup-january-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rejuvenation-roundup-january-2025

Rubedo : Une Révolution dans le Traitement des Cellules Sénescentes

L’interview avec le fondateur de Rubedo, une entreprise de découverte de médicaments sénolytiques, met en lumière les avancées de la société dans le domaine des médicaments ciblant les cellules sénescentes. Rubedo, co-fondateur de Turn Bio, est à la pointe de la recherche sur les médicaments qui ciblent spécifiquement les cellules sénescentes, qui sont des cellules âgées devenues dysfonctionnelles. La société a récemment annoncé son programme phare et son ciblage du GPX4, un modulateur capable de cibler les vulnérabilités des cellules sénescentes tout en épargnant les cellules saines. Cette recherche se distingue par son approche du ferroptose, un type de mort cellulaire différent de l’apoptose, et qui s’avère prometteur dans le traitement de diverses conditions. Bien que le GPX4 ait été principalement étudié dans le contexte de l’oncologie, Rubedo élargit son étude aux maladies cardiovasculaires, à l’inflammation et à la fibrose, avec une attention particulière sur les maladies pulmonaires. Leurs recherches préliminaires suggèrent que la modulation du GPX4 peut également avoir des effets bénéfiques sur la longévité, en augmentant la durée de vie des souris de 7 à 10 % tout en réduisant la formation de tumeurs. La flexibilité de leur approche thérapeutique permet de traiter progressivement les cellules sénescentes sans nécessiter une élimination instantanée, ce qui pourrait révolutionner le traitement des maladies liées à l’âge et offrir de nouvelles perspectives pour la médecine régénérative. Les prochaines étapes pour Rubedo incluent le ciblage systémique des maladies inflammatoires et métaboliques, tout en continuant d’explorer d’autres indications cliniques. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/02/details-on-rubedos-lead-senolytic-program/

Le Rôle des Astrocytes dans les Conditions Neurodégénératives : Une Nouvelle Perspective

L’appréciation croissante du rôle des cellules de soutien, en particulier des astrocytes, dans la progression des conditions neurodégénératives, est au cœur des recherches récentes. Pendant plus d’un siècle, les astrocytes ont été considérés comme de simples cellules de soutien pour les neurones. Cependant, des études récentes ont révélé que ces cellules ne sont pas homogènes, mais qu’elles constituent plutôt des sous-populations hétérogènes qui diffèrent en fonction de leur transcriptomique, de leur signature moléculaire, de leur fonction et de leur réponse à des conditions physiologiques et pathologiques. Les astrocytes réactifs, qui subissent des changements maladaptatifs en réponse aux dommages causés par le vieillissement et les maladies, jouent un double rôle : bien qu’ils provoquent une inflammation, ils sont également impliqués dans la réparation des lésions et le remodelage des tissus. Cette dualité peut rendre leur action à la fois bénéfique et nuisible. La recherche se concentre sur les différences phénotypiques des astrocytes dans des conditions de santé et de maladie, en mettant l’accent sur l’hippocampe, une région clé pour l’apprentissage et la mémoire, souvent affectée par des troubles liés à l’âge et la maladie d’Alzheimer. Les astrocytes montrent une hétérogénéité morphologique et fonctionnelle dans différentes régions du cerveau, liée à leurs fonctions variées. Par exemple, dans les régions hippocampiques CA1 et CA3, les astrocytes présentent des hétérogénéités spécifiques qui les rendent aptes à interagir avec les circuits neuronaux complexes. En réponse à des stimuli physiologiques ou pathologiques, comme le vieillissement inflammatoire ou la neuroinflammation liée à la maladie d’Alzheimer, les astrocytes réagissent différemment, ce qui souligne l’importance de comprendre ces différences pour développer des thérapies ciblées sur les astrocytes. Les modifications des astrocytes peuvent affecter l’unité neurovasculaire et la barrière hémato-encéphalique, influençant ainsi d’autres populations cellulaires du cerveau. En fin de compte, il est crucial de comprendre si les différences phénotypiques des astrocytes peuvent expliquer la vulnérabilité variée des zones hippocampiques au vieillissement ou à des agressions spécifiques, afin de concevoir de nouvelles thérapies visant à prévenir ou traiter les troubles neurodégénératifs. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/targeting-the-behavior-of-astrocytes-in-the-treatment-of-neurodegenerative-conditions/

Inhibition de l’inflammation cérébrale liée à l’âge par des exosomes contenant un super-inhibiteur

Cette étude, publiée dans le journal Nature Experimental & Molecular Medicine, aborde l’inflammation chronique liée à l’âge (inflammaging) et son impact sur le vieillissement, en mettant l’accent sur la neuroinflammation. Les chercheurs se concentrent sur l’activation des microglies cérébrales, qui envoient des signaux pro-inflammatoires, en particulier le facteur NF-κB. Bien que de nombreuses recherches aient identifié NF-κB comme un problème majeur dans les maladies liées à l’âge, aucun inhibiteur de NF-κB n’a encore été testé cliniquement. Dans cette étude, les chercheurs ont développé un inhibiteur de longue durée, appelé srIκB, qui limite la dégradation de protéine IκB par les cellules. Ce super-inhibiteur est administré via des exosomes, appelés Exo-srIκB, qui ne stimulent pas le système immunitaire. Les résultats préliminaires chez des souris montrent que l’administration d’Exo-srIκB réduit les niveaux des facteurs inflammatoires dans le cerveau des souris âgées, améliorant ainsi leur état d’inflammation. Les résultats indiquent également un changement dans la communication intercellulaire et un effet sur les oligodendrocytes, cellules soutenant la myélinisation du cerveau. Bien que prometteurs, ces résultats doivent être confirmés dans des études humaines à plus grande échelle. Source : https://www.lifespan.io/news/inhibiting-a-fundamental-factor-in-brain-inflammation/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=inhibiting-a-fundamental-factor-in-brain-inflammation

Les Exerkines : Les Molécules de Signalisation Essentielles pour les Effets Anti-Âge de l’Exercice

Les exerkines sont des molécules de signalisation sécrétées par divers tissus en réponse à l’exercice, jouant un rôle essentiel dans les effets anti-âge de l’activité physique. Bien qu’on pensait initialement que les exerkines étaient principalement produites par les muscles squelettiques, des études récentes ont révélé que d’autres organes tels que le foie, le tissu adipeux, l’os et le système nerveux sécrètent également ces molécules. Les exerkines agissent non seulement localement mais exercent également des effets systémiques dans tout le corps, régulant les processus métaboliques, réduisant l’inflammation, soutenant la réparation des tissus et maintenant la fonction cognitive. La libération des exerkines est un processus hautement coordonné impliquant plusieurs tissus et organes. Ces molécules fonctionnent de manière synergique pour combattre les changements cellulaires et moléculaires associés au vieillissement, tels que le stress oxydatif, l’inflammation, la dysfonction mitochondriale et la dégénérescence tissulaire. L’exercice régulier favorise la production de ces molécules, créant un environnement propice à l’entretien des tissus, à l’équilibre métabolique, à la santé cardiovasculaire et à la résilience cognitive. Cela met en évidence le rôle central des exerkines dans les bénéfices anti-âge de l’exercice, car elles aident à préserver la capacité fonctionnelle et la santé globale au fur et à mesure que nous vieillissons. L’exercice stimule la libération d’exerkines telles que l’IGF-1, GPLD1, BDNF, clusterin et PF4, conduisant à une plasticité synaptique améliorée, une neuroprotection et une réduction de la neuroinflammation. L’augmentation de la PGC-1α en réponse à l’exercice contribue à l’hypertrophie des cardiomyocytes, à l’augmentation de la prolifération et aux effets anti-apoptotiques, soutenant ainsi la santé cardiaque et la longévité. L’exercice diminue la stéatose hépatique et module la réponse inflammatoire par l’augmentation de la sécrétion d’IL-10 et d’irisine, réduisant l’inflammation hépatique et améliorant l’homéostasie métabolique. Les exerkines comme le FGF-21 et l’apéline stimulent l’oxydation des lipides, diminuent la masse grasse et favorisent le brunissement du tissu adipeux, contribuant à une fonction métabolique améliorée et à une meilleure utilisation des graisses. NOX4 et HSP90 sont régulés à la hausse pendant l’exercice, améliorant la contractilité musculaire et renforçant la capacité antioxydante des mitochondries, réduisant ainsi le stress oxydatif. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/reviewing-what-is-known-of-exerkines/

Exosomes et NF-κB : Une approche prometteuse pour traiter la neuroinflammation liée à l’âge

Le NF-κB est un facteur de transcription crucial dans la signalisation inflammatoire, jouant un rôle central dans la régulation des réponses inflammatoires. Bien que la suppression de l’inflammation chronique soit un objectif de recherche important, il existe des défis considérables à surmonter. En effet, les voies de signalisation utilisées lors des réponses inflammatoires normales et nécessaires sont identiques à celles impliquées dans l’inflammation chronique, ce qui rend difficile la différenciation entre les deux. Les chercheurs n’ont pas encore trouvé d’approche permettant de cibler uniquement l’inflammation chronique sans affecter les fonctions bénéfiques du système immunitaire. Une solution potentielle serait d’éliminer les dommages liés au vieillissement qui provoquent l’inflammation, bien que cela ne soit pas actuellement le principal axe de recherche. La neuroinflammation, qui est fortement associée à divers troubles neurodégénératifs, est également liée au processus de vieillissement. Actuellement, aucune méthode de traitement efficace contre la neuroinflammation n’a été développée. Dans les cerveaux de souris âgées, une augmentation des cellules immunitaires infiltrantes a été observée, et le NF-κB est identifié comme un facteur de transcription clé associé à l’augmentation des niveaux de chimiokines. Les exosomes, qui sont des vésicules extracellulaires, se révèlent être des agents thérapeutiques prometteurs pour la livraison de médicaments. Dans cette étude, l’efficacité thérapeutique des exosomes chargés d’une forme non dégradable d’IκB (Exo-srIκB), qui inhibe la translocation nucléaire du NF-κB, a été évaluée. L’analyse par séquençage d’ARN unicellulaire a montré que ces exosomes anti-inflammatoires ciblaient principalement les macrophages et les microglies, réduisant ainsi l’expression des gènes liés à l’inflammation. Le traitement avec Exo-srIκB a également diminué les interactions entre macrophages/microglies et cellules T/B dans le cerveau âgé. Les résultats démontrent qu’Exo-srIκB atténue efficacement la neuroinflammation en ciblant principalement les macrophages activés et en modulant partiellement les fonctions des microglies réactives aux interférons liées à l’âge. Ces découvertes mettent en évidence le potentiel d’Exo-srIκB en tant qu’agent thérapeutique pour traiter la neuroinflammation liée à l’âge. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/a-novel-way-to-interfere-in-nf-%ce%bab-signaling-to-reduce-inflammation-in-the-brain/

Rôle de l’Arginase II dans la Sarcopénie Associée à l’Âge : Une Étude sur des Modèles Murins

Les chercheurs ont démontré que l’augmentation du niveau de l’arginase II observée avec l’âge entraîne divers problèmes, en utilisant des souris dont l’arginase II a été supprimée par génie génétique. Les souris dépourvues d’arginase II montrent une perte de masse musculaire ralentie avec l’âge et une charge inférieure de sénescence cellulaire. Il est probable que la réduction de la sénescence cellulaire et des signaux inflammatoires soit un mécanisme médiateur important, bien qu’il existe d’autres possibilités à considérer. Notablement, la suppression de l’arginase II ne semble pas provoquer de problèmes, mais plutôt des bénéfices. La sarcopénie associée à l’âge diminue la mobilité et est favorisée par la sénescence cellulaire, l’inflammation et la fibrose. L’enzyme mitochondriale arginase-II joue un rôle causal dans le vieillissement et les maladies associées à l’âge. L’étude vise à explorer le rôle de l’Arg-II dans le déclin de l’activité physique associée à l’âge et le vieillissement des muscles squelettiques dans un modèle murin. Des souris jeunes (4-6 mois) et âgées (20-24 mois), ainsi que des souris déficientes en arg-ii de deux sexes, ont été examinées. L’étude a montré une diminution de la performance physique des souris âgées, partiellement prévenue chez les animaux arg-ii-/-, notamment chez les mâles. Le phénotype amélioré des souris arg-ii-/- liées au vieillissement est associé à une réduction de la sarcopénie, de la sénescence cellulaire, de l’inflammation et de la fibrose. De plus, le déclin associé à l’âge de la densité des cellules endothéliales microvasculaires, du nombre de cellules satellites et des types de fibres musculaires dans les muscles squelettiques est prévenu chez les souris arg-ii-/-. Enfin, une augmentation de l’expression génique de l’arg-ii dans les muscles squelettiques vieillissants a été observée, ainsi qu’une expression protéique d’Arg-II dans les cellules endothéliales et les fibroblastes, mais pas dans les fibres musculaires squelettiques, les macrophages et les cellules satellites. Les résultats suggèrent que l’augmentation d’Arg-II dans les cellules non musculaires squelettiques favorise la sarcopénie associée à l’âge, en particulier chez les souris mâles. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/arginase-ii-deficiency-slows-muscle-aging-in-mice/

Telomir-1 : Un composé prometteur pour inverser le stress oxydatif et lutter contre les maladies dégénératives

Telomir Pharmaceuticals a récemment présenté des prometteurs issus des essais pré de son composé de petite molécule, , qui démontre la capacité de ce dernier à inverser complètement le stress oxydatif induit par le cuivre dans des lignées cellulaires humaines et à fournir une protection significative contre la toxicité cellulaire. Ce développement pourrait avoir des implications majeures pour la compréhension et le traitement des maladies liées à l’âge et des conditions exacerbées par le stress oxydatif. Les télomères, qui sont les caps protecteurs aux extrémités des chromosomes, jouent un rôle crucial dans la santé cellulaire et la longévité. Avec l’âge, les télomères se raccourcissent, ce qui réduit la capacité des cellules à se diviser et à se réparer efficacement, contribuant ainsi au vieillissement et à une vulnérabilité accrue au stress oxydatif. Ce dernier est un facteur clé dans le développement de nombreuses maladies telles que la maladie d’Alzheimer, le cancer, les troubles cardiovasculaires et le diabète, et il amplifie également la gravité des infections virales en déclenchant inflammation et dommages cellulaires. L’aptitude de Telomir-1 à normaliser les niveaux d’espèces réactives de l’oxygène (ERO) représente une avancée significative dans la lutte contre le stress oxydatif. Les ERO, souvent produites en réponse à des stress environnementaux ou à des maladies, endommagent des composants cellulaires essentiels, accélérant ainsi la progression des maladies dégénératives. Les résultats des études montrent que Telomir-1 pourrait avoir des effets régulateurs uniques à des doses beaucoup plus faibles que celles requises pour la chélation des ions cuivre, ce qui souligne son potentiel au-delà d’une simple liaison aux ions métalliques. Ce composé pourrait s’avérer utile dans le traitement de la maladie de Wilson et d’autres maladies liées à la dysrégulation du cuivre. En outre, les applications potentielles de Telomir-1 pourraient s’étendre à des maladies telles que la maladie d’Alzheimer, qui est partiellement causée par le stress oxydatif lié à la déformation des protéines et aux dommages cellulaires. La capacité du composé à atténuer ces dommages offre l’espoir d’un ralentissement de la progression de la maladie. La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), une cause majeure de cécité, pourrait également bénéficier de l’effet protecteur de Telomir-1 sur les cellules rétiniennes. Les implications de ce composé s’étendent également aux cancers et aux maladies cardiovasculaires, où le stress oxydatif contribue à la croissance tumorale, aux dommages à l’ADN et à la dysfonction vasculaire. En plus des maladies dégénératives, Telomir Pharmaceuticals explore également le potentiel de Telomir-1 pour atténuer les effets du stress oxydatif lors des infections virales, y compris la grippe aviaire. Les infections virales exploitent souvent le stress oxydatif pour améliorer leur réplication, entraînant une inflammation sévère et des dommages tissulaires. La capacité de Telomir-1 à inverser ces effets pourrait jouer un rôle crucial dans la réduction de la gravité des épidémies, un point que le monde post-pandémique pourrait prendre en compte. Erez Aminov, PDG de Telomir, a déclaré que Telomir-1, avec son mécanisme de régulation unique et ses nombreuses applications, est plus qu’un simple traitement – c’est une plateforme qui pourrait transformer les soins de santé pour des millions de personnes. Bien que Telomir-1 soit encore en développement préclinique, son potentiel à traiter le stress oxydatif au niveau moléculaire en fait un candidat prometteur pour relever certains des défis de santé les plus pressants liés au vieillissement et aux maladies. L’entreprise prévoit d’avancer ses recherches vers des essais cliniques, en explorant les applications du composé dans les maladies dégénératives et les infections virales. Source : https://longevity.technology/news/telomir-1-shows-promise-in-addressing-oxidative-stress-in-trial/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=telomir-1-shows-promise-in-addressing-oxidative-stress-in-trial

Impact du Vieillissement sur la Fonction Musculaire et Stratégies de Préservation

Avec l’avancée en âge, la masse musculaire et la force musculaire diminuent progressivement, entraînant des conditions telles que la sarcopénie et la dynapénie. Il est intéressant de noter qu’une part importante des effets observés du vieillissement sur la fonction musculaire dans les populations plus riches est évitable, en raison de notre époque moderne de confort et de machines de transport. Nous faisons beaucoup moins d’exercice que nos ancêtres, qui évoluaient dans un environnement de chasse et de cueillette, où l’effort physique quotidien était la norme. Les chasseurs-cueilleurs contemporains montrent moins de maladies cardiaques et conservent mieux leur masse musculaire et leur fonction par rapport à ceux d’entre nous qui utilisent des voitures pour se rendre au travail ou faire des courses. Le principe est simple : plus vous utilisez vos muscles, mieux ils se portent.

Cependant, même les athlètes finissent par céder aux effets du vieillissement. De nombreuses contributions au vieillissement musculaire sont bien connues, y compris la perte de la fonction des cellules souches, la dysfonction mitochondriale, l’inflammation et les modifications néfastes au niveau des jonctions neuromusculaires. Cette situation illustre le vieillissement dans son ensemble : il existe peu de compréhension des contributions les plus importantes, de la façon dont elles interagissent entre elles et de la hiérarchie entre les mécanismes. Chaque mécanisme offre un potentiel illimité de recherche exploratoire dans la biochimie cellulaire. Parfois, la recherche fondamentale peut aboutir à des thérapies efficaces.

Le vieillissement s’accompagne d’une diminution de la masse musculaire, de la force et de la fonction physique, ce qui est connu sous le nom de sarcopénie. L’inactivité musculaire, souvent causée par une diminution de l’activité physique, une hospitalisation ou des maladies, entraîne une dégradation rapide de la masse musculaire chez les personnes âgées et accélère la sarcopénie. Pour préserver la masse musculaire, il est recommandé de consommer des protéines à des niveaux beaucoup plus élevés que les apports recommandés actuels, ainsi que de participer à des exercices de résistance et d’aérobic.

Les adaptations physiologiques des muscles accompagnent souvent les changements observables dans l’indépendance physique des personnes âgées. Les adaptations des fibres musculaires comprennent une réduction de la taille et du nombre des fibres de type 2, une perte d’unités motrices, une sensibilité réduite au calcium, une élasticité diminuée et des ponts croisés affaiblis. La fonction et la structure mitochondriales se détériorent avec l’âge et sont aggravées par l’inactivité et les états pathologiques, mais peuvent être améliorées par l’exercice. Les adaptations du tissu conjonctif intramusculaire avec l’âge sont évidentes dans les modèles animaux, mais les adaptations du tissu collagène chez les humains vieillissants sont moins claires. Nous savons que le réservoir de cellules satellites musculaires diminue avec l’âge, ce qui réduit la capacité de réparation et de régénération musculaire. Enfin, un état pro-inflammatoire associé à l’âge a des impacts néfastes sur les muscles. Cette revue vise à mettre en lumière les adaptations physiologiques qui régissent le vieillissement musculaire et leur atténuation potentielle par l’exercice, l’activité physique et la nutrition. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/reviewing-the-mechanisms-of-muscle-aging/

L’impact des bactéries intestinales sur la santé musculaire et la sarcopénie chez les souris

Dans une étude publiée dans Aging Cell, des chercheurs ont examiné comment différentes combinaisons de bactéries intestinales influencent la force musculaire chez les souris. Le lien entre la santé intestinale et la santé générale est bien établi, plusieurs biomarqueurs confirmant qu’un intestin sain contribue à une meilleure santé. Des recherches antérieures ont montré que l’introduction de bactéries bénéfiques dans des souris dépourvues de populations bactériennes intestinales existantes améliore la santé musculaire. Les acides gras à chaîne courte (SCFAs), produits par ces bactéries bénéfiques, ont été associés à des bénéfices pour la santé musculaire. Une étude récente a également exploré comment les bactéries intestinales de personnes âgées, notamment celles atteintes de sarcopénie, pourraient offrir des thérapies cliniques pour atténuer la fragilité. Dans cette étude, 51 participants âgés en moyenne de 74,5 ans ont été recrutés, dont 28 avaient une sarcopénie. Les résultats ont montré que la sarcopénie était associée à des niveaux plus faibles d’acide acétique et d’acide butyrique, ainsi qu’à des différences dans 37 métabolites, en particulier les purines. Les sujets atteints de sarcopénie présentaient moins de certaines espèces bactériennes bénéfiques tout en ayant plus de Butyricimonas virosa, une espèce pathogène. Les effets des bactéries intestinales sur les muscles ont été étudiés chez des souris, révélant que celles ayant reçu des bactéries de personnes avec sarcopénie avaient des résultats physiques inférieurs. En revanche, les souris ayant reçu des bactéries de personnes non sarcopéniques avaient de meilleures performances musculaires. La santé intestinale des souris était également affectée, avec une mucus intestinal plus mince et davantage de biomarqueurs inflammatoires chez celles ayant reçu des bactéries sarcopéniques. Les chercheurs ont ensuite étudié des probiotiques, notamment Lacticaseibacillus rhamnosus et Faecalibacterium prausnitzii, en les administrant à des souris âgées pendant trois mois. Les résultats ont montré des améliorations dans la taille musculaire et la force de préhension, bien que ces traitements n’aient pas inversé la sarcopénie mais retardé ses effets. De plus, la santé intestinale s’est améliorée avec des biomarqueurs immunologiques augmentés. Bien que cette recherche ait utilisé des bactéries humaines, elle nécessite une validation clinique pour confirmer leur efficacité contre la sarcopénie. Source : https://www.lifespan.io/news/maintaining-muscle-by-restoring-gut-bacteria/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=maintaining-muscle-by-restoring-gut-bacteria