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L’Urolithin A : Une Promesse Anti-Âge et Anti-Inflammatoire

Dans une étude préliminaire, des scientifiques du Lifespan Research Institute et du Buck Institute for Research on Aging ont publié leurs résultats montrant que l’Urolithin A, une molécule ayant suscité beaucoup d’intérêt dans le domaine de la longévité, réduit de manière significative les marqueurs de sénescence dans des fibroblastes humains. La sénescence cellulaire est un aspect bien documenté du vieillissement, mais la meilleure stratégie pour la contrer reste une question ouverte. Les cellules sénescentes jouent un rôle important dans le développement, la guérison des blessures et les défenses anticancéreuses, mais avec l’âge, leur nombre croissant commence à causer plus de mal que de bien. La recherche actuelle se concentre principalement sur l’élimination des cellules sénescentes (approche sénolytique), bien que cela soit compliqué en raison de l’hétérogénéité des cellules sénescentes et des molécules nocives qu’elles libèrent à leur mort. Une alternative prometteuse est l’approche sénomorphe, qui vise à modifier les cellules sénescentes pour les rendre moins nuisibles tout en les conservant. L’Urolithin A a gagné en popularité en raison de ses effets bénéfiques sur la longévité et la santé, démontrant des réductions de l’inflammation et des améliorations de la fonction musculaire. Dans l’étude, les chercheurs ont induit deux types de sénescence dans des fibroblastes humains, et bien que l’Urolithin A n’ait eu que peu d’effet sur les marqueurs classiques de sénescence, il a considérablement réduit la sécrétion de facteurs pro-inflammatoires. Cela a permis de diminuer la sénescence paracrine, où les cellules sénescentes induisent la sénescence des cellules voisines. Les chercheurs ont également noté que l’Urolithin A réduisait l’ADN cytosolique, un facteur de signalisation inflamatif, ce qui peut être lié à sa capacité à induire la mitophagie. Les résultats ouvrent de nouvelles perspectives sur l’utilisation de l’Urolithin A comme intervention ciblée contre l’inflammaging et les maladies associées, bien que sa production soit limitée à environ 40 % de la population. Les chercheurs estiment que cette molécule pourrait redéfinir la lutte contre l’inflammation liée à l’âge et ses conséquences dévastatrices. Source : https://www.lifespan.io/news/a-gut-metabolite-reduces-senescence-and-inflammation/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=a-gut-metabolite-reduces-senescence-and-inflammation

Rajeunissement biologique : Nouvelles et avancées de décembre

La saison des fêtes est terminée et la nouvelle année commence, marquant un retour à la discussion sur un sujet essentiel : le rajeunissement biologique. En décembre, plusieurs événements et recherches notables ont été mis en avant dans le domaine de la longévité. Dans le cadre des nouvelles du LEAF, un éditorial a été publié pour récapituler les moments forts de l’année écoulée et partager les perspectives pour l’avenir. Des interviews avec des experts tels que Mehmood Khan ont éclairé les politiques de vieillissement et l’importance de la collaboration dans le secteur de la santé. Des recherches récentes ont mis en lumière des questions comme la capacité de l’IA à prédire la longévité, ainsi que les meilleures interventions de la conférence Longevity Summit 2024, qui a rassemblé des chercheurs et investisseurs autour des avancées dans le domaine de la longévité. D’autres études ont exploré les traitements pour l’inflammaging, l’impact du resvératrol et de la vitamine C sur le stress oxydatif post-ménopause, et l’efficacité de l’IA dans le raisonnement diagnostique. Des avancées ont été notées concernant la fragmentation mitochondriale et sa relation avec la faiblesse musculaire, ainsi que des découvertes sur les cellules sénescentes et leur rôle protecteur dans la fonction de la vessie. Les recherches sur l’extension de la durée reproductive chez les singes à l’aide de cellules souches et les approches sénolytiques pour favoriser la cicatrisation des plaies ont également été mises en avant. Des études variées ont exploré le vieillissement épigénétique chez les champions olympiques, l’impact de l’activité physique et du sommeil sur la performance cognitive des personnes âgées, ainsi que les effets de l’alimentation sur les troubles cognitifs. De plus, plusieurs nouvelles entreprises et collaborations dans le domaine de la longévité ont été annoncées, soulignant l’engagement croissant envers la recherche et le développement de traitements anti-âge. Un événement majeur, le Vitalist Bay, est prévu pour le printemps prochain, promettant d’être l’un des plus importants rassemblements autour de la longévité. Ce panorama met en évidence l’intérêt croissant pour le rajeunissement biologique et les diverses initiatives en cours pour promouvoir une vie plus longue et en meilleure santé.