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Révolution dans le traitement du cancer : Des chercheurs inversent l’état des cellules cancéreuses

Une cellule fonctionne comme une machine d’état ; contrôler son expression génétique et, par conséquent, la production de protéines entraîne un contrôle sur son comportement et son activité. Avec une connaissance suffisant et la capacité de modifier spécifiquement l’expression des gènes, il n’existe en théorie pas d’état cellulaire irréversible, sauf dans le cas où des dommages au noyau de l’ADN empêcheraient l’expression des protéines appropriées. Ainsi, bien que le renversement de la sénescence cellulaire soit une avancée, il est particulièrement intéressant de noter que certaines cellules cancéreuses peuvent être ramenées à un état presque normal. Cela pose la question de savoir si cette approche est sûre et utile dans le traitement du cancer ou si elle risquerait de laisser une importante population de cellules avec des dommages mutationnels, les rendant susceptibles de redevenir cancéreuses.

Des chercheurs ont développé une technologie révolutionnaire capable de traiter le cancer du côlon en convertissant les cellules cancéreuses dans un état ressemblant à celui des cellules normales du côlon, sans provoquer leur destruction et donc sans effets secondaires. L’équipe de recherche s’est concentrée sur l’observation que durant le processus d’oncogenèse, les cellules normales régressent dans leur trajectoire de différenciation. En s’appuyant sur cette observation, ils ont créé un jumeau numérique du réseau de gènes associé à cette trajectoire de différenciation des cellules normales.

À travers une analyse de simulation, l’équipe a identifié de manière systématique des commutateurs moléculaires maîtres qui induisent la différenciation des cellules normales. Trois gènes, HDAC2, FOXA2, et MYB, ont été découverts comme des facteurs de contrôle clés induisant la différenciation des cellules normales du côlon. Lorsque ces trois gènes sont inhibés, les cellules cancéreuses retournent à un état proche de la normale, ce résultat étant confirmé par des expériences moléculaires et cellulaires ainsi que par des études sur des animaux. Cette recherche démontre que le renversement des cellules cancéreuses peut être systématiquement réalisé en analysant et en utilisant le jumeau numérique du réseau de gènes des cellules cancéreuses, plutôt que de se fier à des découvertes fortuites. Ces résultats promettent des thérapies anticancéreuses réversibles qui pourraient être appliquées à divers types de cancer.

En conclusion, cette approche ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses pour le traitement du cancer.
Source:https://www.fightaging.org/archives/2025/01/reprogramming-colon-cancer-cells-into-normal-cells/

Optimiser la santé osseuse avec iSN40

### Résumé du texte

Les os sont en constante restructuration grâce aux actions des ostéoclastes et ostéoblastes. Les ostéoclastes dégradent la matrice extracellulaire osseuse, tandis que les ostéoblastes la génèrent. Dans la jeunesse, ces activités sont équilibrées, mais avec l’âge, divers mécanismes favorisent les ostéoclastes, entraînant une réduction progressive de la densité osseuse, conduisant à l’ostéoporose et augmentant le risque de fractures potentiellement mortelles. Une thérapie compensatoire visant à réduire l’activité ostéoclastique ou à augmenter celle des ostéoblastes pourrait être bénéfique. Cependant, identifier des approches efficaces demeure un défi. Dans ce contexte, une nouvelle étude explore une voie potentielle.

### Recherche sur iSN40

L’oligonucléotide CpG (CpG-ODN) iSN40 a été identifié pour sa capacité à promouvoir la minéralisation et la différenciation des ostéoblastes, indépendamment du récepteur TLR9. La étude a examiné la dépendance à TLR9 et l’effet anti-ostéoclastique d’iSN40 pour valider son potentiel en tant que médicament contre l’ostéoporose.

Ligne cellulaire murine RAW264.7 de monocytes/macrophones a été traitée avec le ligand activateur du récepteur du facteur nucléaire κB (RANKL) pour induire la différenciation ostéoclastique. L’impact d’iSN40 a été évalué à l’aide de la coloration à la phosphatase acide résistante au tartrate (TRAP) et de la réaction en chaîne par polymérase en temps réel (RT-PCR). iSN40 a complètement inhibé la différenciation induite par RANKL en empêchant l’expression des gènes ostéoclastogéniques et en induisant les gènes anti-ostéoclastogéniques. Le traitement avec un inhibiteur de TLR9 ou la mutation dans le motif CpG d’iSN40 a annulé l’absorption intracellulaire et l’effet anti-ostéoclastique de ce dernier.

Les résultats démontrent qu’iSN40 est internalisé et reconnu par TLR9 via son motif CpG, modifiant l’expression des gènes ostéoclastogéniques dépendants de RANKL, inhibant ainsi l’ostéoclastogenèse. De plus, il a été confirmé qu’iSN40 inhibe l’ostéoclastogenèse des cellules RAW264.7 co-cultivées avec des ostéoblastes murins (ligne cellulaire MC3T3-E1), présentant ainsi un modèle de remodelage osseux. Cette étude révèle qu’iSN40 offre à la fois des effets pro-ostéogéniques et anti-ostéoclastiques, faisant de ce composé un candidat prometteur en tant que médicament à base d’acides nucléiques pour traiter l’ostéoporose.

### Conclusion

Les recherches sur iSN40 ouvrent des perspectives thérapeutiques encourageantes pour le traitement de l’ostéoporose et le remodelage osseux.
Source:https://www.fightaging.org/archives/2024/12/a-cpg-oligodeoxynucleotide-promotes-bone-formation/

Appel final pour l’enquête sur les cliniques de longévité : délai prolongé

L’article annonce l’extension du délai jusqu’au 5 janvier 2025 pour participer à une enquête sur les cliniques de longévité. Les participants recevront les résultats avant leur publication et seront inscrits à un tirage au sort pour gagner un billet pour la conférence sur la longévité à Singapour en février 2025. L’article précise les conditions pour participer au tirage au sort et souligne l’importance accrue de l’IA dans la prise de décision clinique pour l’année 2025.